Gabon : la Sogatra sollicite un budget  de 6 millions pour se relancer en 2024

C’est lors du conseil d’administration du 22 décembre dernier, que Nadine Murielle Ogoula épse Obiang, présidente du Conseil d’administration de la société gabonaise de transport a demandé une aide financière au gouvernement pour tenter de se relancer.

 

Le Conseil d’administration, qui envisage l’organisation d’une assemblée générale dans les prochains jours, a adopté un budget prévisionnel de 6 milliards de francs CFA en 2024. Ce budget va servir pour l’achat 300 nouveaux bus en parfait état de marche pour espérer une relance et  fonctionner normalement au Gabon. Car, selon Nadine Murielle Ogoula épse Obiang, présidente du Conseil d’administration la  Sogatra n’en compte plus qu’une vingtaine de bus en circulation.

Cependant, cette demande fait craindre les dépenses. Car, les résultats de l’audit effectués la semaine dernière dans cette société révèlent que le parc automobile de Sogatra est presque inexistant. Alors qu’en  2014, l’État gabonais avait consenti à débourser 26 milliards de francs CFA pour l’acquisition de 276 bus. 9 ans après, « selon Roger Nzue Ondo, coordonnateur de l’audit, 118 bus sont des épaves, 19 accidentés et seulement 29 bus en circulation. Stationnés depuis longtemps dans le garage de l’entreprise, 96 bus sont dits «réparables» ».Apprend-on sur Gabon Review.

Rappelons que la Sogatra compte actuellement 799 agents, dont une trentaine de secrétaires, une cinquantaine de caissières et une vingtaine de contrôleurs. La société est endettée à plus de 65 milliards de francs CFA, cotisations sociales comprises. L’entreprise publique avait d’ailleurs fait l’objet d’une dissolution en octobre 2021. Les autorités du CTRI ont décidé de ne pas tenir compte de la décision de dissolution de cette société.

L’Institut gabonais d’appui au développement, sollicite plus d’argent du gouvernement

L’Institut gabonais d’appui au développement (Igad), interpelle le gouvernement sur la nécessité de bénéficier d’un meilleur accompagnement financier et matériel au profit des «petits» agriculteurs. C’est pour lui permettre d’atteindre les objectifs qui lui ont été assignés lors de son lancement en 1992.

 L’Institut gabonais d’appui au développement est-il arrivé au bout de ses forces ? Rien n’est moins sûr. Pourtant, à l’occasion de la tenue, mardi 17 décembre dernier, de son 2e Conseil d’administration annuel, l’avenir de ce projet a été abordé.

Ayant présidé les travaux, Léon Louis Folquet ne s’en est pas caché : l’Igad fait actuellement face à quelques difficultés financières et matérielles qui ne lui permettent pas de remplir pleinement ses missions, ainsi d’atteindre ses objectifs.

«L’Igad remplit les missions régaliennes qui sont les siennes, défend le président du Conseil d’administration. Mais pour se développer, il faut mettre les moyens à disposition, tant sur le plan du développement des exploitations agricoles, de la formation que sur le plan de la distribution des produits agricoles.  L’Institut manque un tout petit peu de moyens pour se développer davantage.» a dit Léon Louis Folquet.