Libreville: le DG du CHUL accepte sous pression des grévistes de payer 8 mois d’arriérés de primes par tranche

Marie Thérèse Vené Ndong-Obiang Directeur Général du Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL),  a finalement décidé jeudi 3 juin, de conclure un moratoire avec son personnel pour payer en 4 tranches 8 mois d’arriérés de primes dites des quotes-parts à l’origine d’une grève des sages-femmes qui paralyse l’hôpital depuis mardi 1 juin dernier.

A en croire les responsable du CHUL, l’enveloppe globale des sommes dues s’élève à un peu plus de deux cent (200. 000) millions de Francs CFA, excepté le mois d’avril 2020 en cours de paiement.

Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang a insisté auprès des services financiers de l’hôpital afin que les arrières 2020 soient intégralement payés dans les meilleurs délais et ce, sans préjudice sur le versement des quotes-parts de l’année en cours ; au fur et à mesure du reversement des ristournes CNAMGS auxquelles est adossée ladite prime.

Il faut aussi signaler qu’outre ces primes, les sages-femmes sont également rentrées en grève pour protester contre les conditions de travail plutôt difficiles en salle d’accouchement de la plus grande maternité du pays.

 

 

Coopération : l’émissaire d’Arabie saoudite chez Ali Bongo Ondimba

Le président Gabonais Ali Bongo Ondimba, a reçu mercredi au Palais Présidentiel le Ministre des Affaires Etrangères du Royaume d’Arabie Saoudite, SA le Prince Faisal Bin Farhan Bin Abdallah Al Saoud.

Diplomatie, questions économiques, sécuritaires et l’identification de nouveaux mécanismes fluidifiés la coopération entre les deux Etats était à l’ordre du jour de cette rencontre.

Selon un communiqué de la présidence de la République, les deux personnalités se sont félicitées de la convergence de vue entre leurs deux pays, sur les sujets d’intérêt commun.

« Au sortir de ce tour d’horizon sur la coopération multisectorielle entre Ryad et Libreville, le Président de la République a salué l’axe diplomatique entre le Gabon et l’Arabie Saoudite », souligne le communiqué.

« Ali Bongo Ondimba et son hôte ont réaffirmé leur engagement à œuvrer d’accord Parties pour l’examen dans le concert des nations et les instances internationales, des grandes questions de l’heure », conclu le texte.

Gabon : la SEEG dément les supposées arnaques sur ses clients à Libreville

La Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) a dans un communiqué dont une copie a été envoyée au journaldugabon.com, démenti les supposées arnaques qu’elle exercerait sur ses clients.

Aussi, a-t-il dénoncé une opération funeste ourdie il y a peu par certaines personnes malintentionnées pour salir son image de marque. L’entreprise de production et de distribution d’Eau et d’Energie au Gabon, se veut déterminer pour démasquer ces délinquants et entreprendre des poursuites judiciaires.

« Depuis quelques temps, des personnes se faisant passer pour des agents de la SEEG organisent des opérations de porte à porte dans certains quartiers de Libreville, en invoquant une opération relative à un programme gouvernemental.

Les cas actuellement portés à notre connaissance concernent des demandes relatives aux interventions techniques de la SEEG ou à d’autres actions liées à l’entretien des installations domestiques eau et électricité de nos clients (remplacements des bonnets de douche ou des ampoules basses consommation, etc…).

Face à ces actes délictueux, la SEEG dément formellement l’existence d’une telle opération et rappelle que toute intervention est conditionnée par un bon d’intervention avec présentation d’un badge professionnel qui doit absolument contenir le nom et prénom de l’agent, son numéro matricule, sa fonction, son unité et sa photo.

La SEEG se réserve également le droit de porter plainte auprès des autorités compétentes afin que les personnes rendues coupables de ces faits puissent répondre de leurs actes.

Par ailleurs, nous vous remercions de bien vouloir nous contacter au 011 76 73 73 dans l’hypothèse où vous feriez l’objet d’une telle proposition.

Merci pour votre civisme et votre solidarité».

                                                                      La Direction de la Communication

                                                                       & de la Responsabilité Sociétale

 

Médicine gratuite : un gabonais se fait poser gratuitement prothèse oculaire d’une valeur de 1,5 million de FCFA

Une équipe médicale pluridisciplinaire a posé gratuitement mercredi une prothèse oculaire d’une valeur de 1,5 million de FCFA chez un gabonais de 48 ans dont l’identité a été volontairement dissimulée, annonce le Samu social gabonais qui a coordonné l’opération à son siège social à Libreville.

L’opération est un événement pour le Samu social gabonais, champion gabonais de la médicine gratuite. Elle a été réalisée avec succès par une équipe pluridisciplinaire, d’humanitaires composée d’Ophtalmologistes, Prothésistes, Techniciens supérieurs en ophtalmologie, Technicien Supérieur d’anesthésie et réanimation, infirmier polyvalent diplômé d’état.

« En temps normal ce compatriote aurait déboursé 1.500.000 Fcfa pour ce geste medico-chirurgical », a indiqué le Coordonnateur général du Samu social gabonais, Wenceslas Yaba.

Le 16 octobre dernier, le Samu social gabonais, a indiqué dans un communiqué, avoir pris en charge gratuitement 523 548 patients en 3 ans d’existence dans le pays.

Les 523 548 patients sont composés de 59,98% des femmes et 40,02% des hommes.  Pour la seule année 2020 (30 septembre), le SAMU Social Gabonais a pris en charge 172 306 personnes affectées de plusieurs pathologies.

Spécialisé dans la prise en charge sanitaire et sociale des personnes démunies et en détresse, le SAMU Social gabonais projette la prise en charge de 700 000 patients avant sa cinquième année d’implantation au pays d’Ali Bongo Ondimba.

 

Covid-19 : la population appelle au déconfinement total du Gabon

Le Gabon n’a enregistré ces deux derniers jours que 5 nouveaux cas positifs au Covid-19. Si le Copil insiste sur la nécessité de respecter les mesures et gestes barrières, la population asphyxiée insiste sur l’urgence d’un déconfinement.

S’achemine-t-on vers un déconfinement total du pays, au regard de la tendance baissière de l’épidémie ? Celle-ci s’est en effet tellement consolidée ces dernières semaines qu’elle autorise tous les espoirs à un retour à la normale. Selon le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre la pandémie à Coronavirus au Gabon (Copil), sur 3 913 prélèvements effectués ces deux derniers jours seuls 5 nouveaux cas positifs ont été enregistrés.

Tous ces cas concernent la province de l’Estuaire et particulièrement Libreville où les 3 913 tests ont été réalisés. Soit un pourcentage de 0,1%. Bien en dessous des pourcentages journaliers jusque-là rendus publics par le Copil. Concernant la prise en charge, a souligné le Copil, 30 personnes sont hospitalisées dont 2 patients en réanimation. 71 guérisons ont été notifiées tandis qu’aucun décès n’a été déclaré.

Au total, depuis le début de la pandémie dans le pays, 122 308 prélèvements ont été effectués avec à la clé, 8 538 cas testés positifs. Soit, 7%. Parmi les cas positifs, 7 335, soit 85,9% ont été déclarés guéris de façon “virologique” et 53 personnes sont décédées. Au 2 septembre, seuls 1 150 cas étaient encore actifs.

 

Libreville : l’INFASS met 108 infirmiers d’État sur le marché de l’emploi

Après une série de soutenances, l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS),  a mis sur le marché de l’emploi 108 infirmiers d’État ayant été formés durant trois ans.

Ces nouveaux infirmiers, vont  contribuent fortement à résorber l’éternel problème de déficit de personnel soignant qualifié à travers les différents hôpitaux du pays.

Outre les infirmiers, 86 diplômés du volet social ont été également mis sur le marché après deux ans d’études. Il y a eu également la sortie de deux  éducateurs jeunes et enfants, une spécialité encore rare dans le pays.

Satisfaite de la sortie cette promotion bien outillée, Noëlle Avomo Obame épouse Ella Obounou, Directrice générale de l’INFASS a lancé un plaidoyer à l’endroit des pouvoirs publics pour la réouverture des démembrements de l’INFASS fermés à l’intérieur du pays (Mouila, Franceville et Makokou) depuis plus de 15 ans.

Le départ de l’international gabonais Pierre Emerick Aubameyang d’Arsenal se profile à l’horizon

L’international gabonais Pierre Emerick Aubameyang est sur le point de quitter Arsenal (D1 anglaise), qu’il a rejoint en 2018. Selon le journal sportif Sky Sports, Aubameyang a refusé de prolonger son contrat avec le club londonien qui lui a pourtant proposé une nouvelle offre il y a quelques jours.

Après deux années passées en Angleterre, Pierre-Emerick Aubameyang est sur le point de quitter les Gunners. Selon Sky Sports, l’international gabonais a refusé de prolonger le contrat avec le club londonien qui lui a pourtant proposé une nouvelle offre de prolongation de contrat il y a quelques jours.

Si le départ n’est pas encore officialisé ni la nouvelle destination connue, le capitaine des Panthères du Gabon est sur le viseur de plusieurs grosses écuries européennes.

Arrivé en 2018 à Arsenal, l’international gabonais âgé de 30 ans est devenu l’un des meilleurs attaquants des Gunners. En 97 matchs livrés avec Arsenal, Pierre-Emerick Aubameyang a inscrit 61 buts toutes compétitions confondues.

Gabon : les acteurs politiques optent pour le respect de la Constitution

Le président du Conseil national de la démocratie (CND), Me Séraphin Ndaot Rembogo a procédé mardi à la clôture des assises de la première session ordinaire de l’Institution qui ont permis d’esquisser des pistes de solution consensuelle tendant à améliorer le système démocratique national.

Avec pour ordre du jour les questions cruciales visant à revitaliser le Conseil national de la Démocratie, et a consolider la démocratie en gestation, la rentrée solennelle de l’Institution  s’est tenue dans un climat bon enfant. Au terme d’une semaine de débats animés et âpres,les acteurs politiques (majorité et opposition)   sont parvenus à faire une série d’avis et de recommandations visant à améliorer le système démocratique par nature perfectible.

Heinz Essonghe, président du Bloc des patriotes unis (BPU), parti de l’opposition s’est réjoui du déroulement des travaux qui ont été l’occasion de mettre l’équilibre sur plusieurs questions primordiales qui  font débat sur la place publique, telle que celle relative au mandat des sénateurs.

« Nous avons travaillé du 25 février au 3 mars, donc nous avons pris une semaine pour discuter de plusieurs questions inhérente à la vie politique de notre pays. Et des questions phares comme le mandat du Sénat. Une des résolutions fortes qui va être prise, c’est de demander au gouvernement de respecter la loi. La constitution est claire là-dessus, ils doivent se référer à la norme constitutionnelle afin que les choses se passent dans les normes », a confié M. Essonghe

Le président Séraphin Ndaot a pour sa part, félicité ses collègues pour leur volonté de parvenir à un climat apaisé au sein de l’Institution partant de la vie politique du pays.

« Qu’il s’agisse de la mise en œuvre des recommandations et avis, de la valorisation des outils et moyens qui améliorent le fonctionnement du Conseil national de la Démocratie, vos réflexions se sont résolument et constamment orientées vers la satisfaction des besoins et des attentes de la classe politique et contribueront efficacement à la lutte contre les crises multiformes récurrentes que connait notre pays », a déclaré Me Ndaot Rembogo.

La synthèse des recommandations de cette session ordinaire sera notifiée sous forme d’avis aux pouvoirs publics conformément à la loi.

Source: gabonactu

Sénat : l’harmonisation des mandats entre des sénateurs et des élus locaux au centre du discours d’ouverture de la session

La très honorable Dr Lucie Milebou a dans son discours d’ouverture de la première session ordinaire du SENAT, a mis en avant la question de l’harmonisation des mandats entre des sénateurs et des élus locaux.

Le sujet de l’harmonisation de mandat des sénateurs et des élus locaux, a  occupé une place de choix sur la feuille de route de la Chambre haute du parlement. Alors que la législature actuelle entame officiellement son dernier virage, le speaker de la chambre haute Lucie Milebou a lancé les hostilités sur l’harmonisation des mandats dès l’ouverture de la première session ordinaire du lundi 2 mars 2020.

Le débat sur l’harmonisation de mandat des sénateurs et des élus locaux, avait d’ailleurs été soulevé par les élus de cette chambre il y a deux ans passés. « La même problématique, s’est posée sous d’autres cieux, en particulier en Afrique, et des solutions idoines ont été trouvées », a fait savoir Mme Milebou, indiquant d’ailleurs que les sénateurs croient à la solidarité des institutions, et la sagesse du dialogue.

«  Nous restons persuadés, que la préoccupation qui est soulignée, entre le mandat des sénateurs et celui des élus locaux, finira par trouver son épilogue, toujours dans l’intérêt de la République, en vue de renforcer son unité et de raffermir la démocratie parlementaire bicamérale », a dit Dr Lucie Milebou présidente du sénat.

Signalons tout de même que,  le mandat des sénateurs prendra fin en mars 2021 tandis que celui des élus locaux en 2023.

 

Commission de la CEMAC : le Prof Daniel Ondo fait le point à Ali Bongo président de la république gabonaise

Le chef de l’État Ali Bongo, a reçu en audience, mercredi 5 janvier dernier, le Professeur Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Communauté Économique et Monétaire des États de l’Afrique Centrale (CEMAC).

Il était question pour le président de la CEMAC, Daniel Ona Ondo de faire un point de situation sur l’avancée de certains dossiers de la Communauté, au président de la République, Ali Bongo Ondimba, notamment les différents projets en cours.

Selon la communication présidentielle, les deux hommes ont également abordé les questions d’intégration régionale, de circulation de biens et de personnes, d’infrastructures entre autres.

« Vous savez que les chefs d’Etats ont pris la décision en décembre 2016, compte-tenu de la situation qui prévoyait dans nos économies, avec la baisse des recettes pétrolières de faire un ajustement budgétaire et non un ajustement monétaire. Donc de ne pas dévaluer le CFA. Ils ont décidé tous d’aller au Fonds monétaire international d’avoir un ajustement régional », a expliqué, le professeur Daniel Ona Ondo président de la Commission de la CEMAC.

Daniel Ona Ondo a ensuite  indiqué que,  son institution, mettra l’accent sur le développement et sur la lutte contre la pauvreté avec l’appui des partenaires économiques que sont le FMI et la Banque mondiale.

 

Gabon : le tripartite sur le projet du Code du travail au centre des échanges à Libreville

Le 3 février s’est ouverte la tripartite sur la réforme du Code du travail. Rappelant que cette rencontre obéit à la Convention 144 de l’OIT, le ministre du Travail ouvrant les travaux, a passé en revue les enjeux de la réforme en levant le voile sur l’esprit de l’article 3 alinéa 2 qui a été l’objet d’incompréhensions.

Au nord de Libreville, gouvernement-patronat-employés sont réunis dans le cadre de la plénière tripartite sur la réforme du Code du travail. Indiquant que ce projet a été inscrit dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), puis repris en mars 2017 lors de la première session du Haut conseil pour l’investissement (HCI) dans le cadre du Plan de relance de l’économie (PRE), le ministre du Travail a assuré qu’«il s’agit d’un outil important pour l’attractivité de l’environnement du travail». Selon Madeleine Berre, le nouveau Code «doit garantir l’employabilité et la croissance des emplois». Les derniers chiffres sur le chômage, a-t-elle souligné, révèlent qu’il se situerait au niveau de 30% en général, et environ 40% sur le segment des jeunes. «Il nous est apparu essentiel de prendre en compte ces éléments, car le Code du travail doit garantir le plein emploi. La responsabilité du gouvernement reste de créer ce climat propice», a-t-elle soutenu.

La plénière ouverte ce 3 février et qui devrait se poursuivre tout au long de cette semaine, a précisé Madeleine Berre, «se tient sur une réforme qui n’était pas encore adoptée au niveau du gouvernement». Des incompréhensions particulièrement fortes sur l’art. 13 al.2. L’esprit qui a prévalu dans la modification de cet article, a expliqué Madeleine Berre, «était un souci de maintien des emplois». «En tant que ministre du Travail, il nous est arrivé de voir des licenciements pour motif économique de l’ordre de plus de 100 personnes en 2019 dans le secteur forestier. Cette expérience nous a permis de discuter avec des responsables du ministère pour savoir s’il existait une disposition qui permettait de maintenir les emplois avec une réduction de salaire et une réduction du temps de travail. Le Code du travail ne le permettant pas, nous avons pensé qu’il fallait offrir cette opportunité dans l’esprit de la difficulté. Ça n’a jamais été la possibilité pour l’employeur de se permettre de revoir les acquis des travailleurs», a-t-elle exposé.

 

Devant les hommes de Dieu, Ali Bongo a promis d’assurer de meilleures conditions sociales de tous les gabonais

Le chef de l’État Ali Bongo a reçu les leaders des confessions religieuses à Libreville. Face à ces hommes de Dieu, le chef de l’État a promis d’assurer de meilleures conditions sociales à toutes les populations gabonaises.

Les responsables des confessions religieuses ont été reçus par le chef de l’État, lundi 13 janvier dernier à Libreville. Avec ses hôtes, Ali Bongo a abordé plusieurs sujets d’ordre social comme la santé et l’éducation, ainsi que la paix et l’unité nationale.

À cette occasion, le président de la République a rassuré les hommes de Dieu qu’il ne ménagera aucun effort pour «assurer de meilleures conditions sociales à toutes les populations locales» et «consolider ainsi l’esprit du vivre ensemble dans notre nation».

L’audience à la présidence de la République de Monseigneur Basile Mve Engone, les Révérends Francis Mbadinga et Augustin Bouengoune et l’Imam Ismaël Oceni Ossa, intervient quelques jours après l’organisation d’une grande manifestation religieuse à Libreville.

 

 

Le chasseur gabonais Maxime Ndoungou attaqué par une panthère prise dans son piège à Lastourville

Maxime Ndoungou  l’homme de quarantaine révolue, a été grièvement blessé par une panthère prise à piège tendu dans une forêt proche du village Mana-mana, dans le département de Mulundu, province de l’Ogooué-Lolo.

Le chasseur en question se rend dans la forêt pour visiter ses pièges qui ceinturent son champ à moins d’un kilomètre du village. Arrivé sur les lieux le gibier qu’il trouve pris au piège est une panthère. Le fauve se donnait pour mort.

Le chasseur imprudent, se rapproche de la bête. Lorsqu’il tente de le toucher du doigt, l’animal bondit sur lui et le blesse grièvement.  Maxime Ndoungou est violemment projeté loin du fauve enragé. Il ne succombe pas. Après avoir retrouvé un peu de force, il se rend au village et raconte sa mésaventure.

Tous les chasseurs saisissent leurs armes et se dirigent dans la forêt pour en finir avec le fauve. Sa dépouille est protée comme un trophée au village. Maxime Ndoungou, le chasseur est admis dans un centre de santé pour une prise en charge.

Il sied de noter que la panthère, symbole de l’équipe nationale de football du Gabon est un animal intégralement protégé. Il est généralement abattu pour sa peau et ses dents utilisées dans certains rites locaux.

 

Lutte contre la corruption : «Je ne suis pas d’accord avec ce procès d’intention qui est dirigé contre les jeunes», (Nkoghe Bekale)

Depuis le début de la croisade de l’opération scorpion en cours, les jeunes sont mis à l’index, d’autant plus que les présumés coupables de corruption sont des jeune  à qui le chef de l’État Ali Bongo a fait confiance.

Alors que le procès continue au sein de l’opinion, le Premier ministre chef du gouvernement Julien Nkoghe Bekale assure qu’il n’est «pas d’accord». Avec ce procès d’intention qui vise  les jeunes.

Depuis le début de la croisade anticorruption, la promotion des jeunes fait parler. Si en 2016, en accédant à la magistrature suprême pour la deuxième fois consécutive Ali Bongo avait dédié son septennat à la jeunesse, 3 ans plus tard, les jeunes promus aux hautes fonctions de l’Etat ont été discrédités.

«A quoi vous attendiez-vous, monsieur le Premier ministre, lorsque vous confiez à des enfants des responsabilités aussi lourdes ? A quoi vous attendiez-vous en mettant entre les mains des mêmes enfants des sommes d’argent aussi importantes», s’interrogeait le 27 décembre, le député Séraphin Davain Akoure, lors de la déclaration de politique général du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale.

Présumés coupables dans le scandale financier en cours, ils ont, selon plus d’un, jeté le discrédit sur la jeunesse gabonaise entière désormais victime d’un procès d’intention. «Je ne suis pas d’accord avec ce procès d’intention qui est dirigé contre les jeunes», a déclaré Julien Nkoghe Bekale décryptant sa déclaration de politique générale avec quelques journalistes.  «Même les anciens se trompent. Ils font peut-être pire», a-t-il ajouté estimant que «les jeunes compatriotes», méritent qu’on leur fasse confiance.

Coopération sino-gabonaise: Shao Hong reçu au palais Omar Bongo Ondimba

Dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre le Gabon et la Chine, vielles de 45 ans, le vice-président du comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) est arrivé, jeudi 19 décembre, à Libreville pour un séjour de deux jours.

Annoncé des semaines plus tôt par Hu Changchun, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine au Gabon, Shao Hong est arrivé à Libreville ce jeudi 19 décembre. Il a été accueilli à l’aéroport international Léon-Mba par Lucie Milebou Mboussou, présidente du Sénat, qu’accompagnaient plusieurs de ses collègues vice-présidents. La visite dans la capitale gabonaise du vice-président du comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) intervient plus de trois ans après celle de Yu Zhengsheng, le président de la CCPPC.

Au palais Omar Bongo Ondimba, l’on indique que le séjour à Libreville de Shao Hong s’inscrit dans le cadre de la célébration tout au long de l’année 2019 du 45e anniversaire de la coopération sino-gabonaise. Lancée en 1974, celle-ci, affirment les vénérables sénateurs, est au beau fixe et tend chaque année à se renforcer. En témoigne la multiplication des partenariats et accords économiques et commerciaux entre le Gabon et la Chine ces dernières années. En septembre dernier, le Gabon a pris part au Sommet Chine-Afrique au terme duquel le pays d’Ali Bongo a eu des garanties de Pekin pour un renforcement de l’investissement chinois.

Source: gabonreview

 

Lutte contre la confiscation du pouvoir : 25 partis de l’opposition gabonaise unissent leurs forces

L’opposition gabonaise entend désormais regarder dans la même direction. Le 10 décembre à Libreville, 25 partis politiques ont formalisé la Coalition des partis de l’opposition, avec la signature la charte dite de la “P.G. 41”. L’ambition de ces partis : lutter contre toute forme de confiscation du pouvoir et promouvoir l’alternance politique et la démocratique au Gabon.

L’opposition gabonaise est résolue à taire ses égos, unir ses forces et regarder dans la même direction en vue conquérir le pouvoir. C’est du moins l’ambition exprimée par la signature, mardi à Libreville, de la charte de la plate forme de 25 partis et groupement de partis politiques de l’opposition.

Dénommée “Charte de la P.G.41“, celle-ci est née, selon Célestin Nguema Oyamele président du bureau de la Conférence des présidents de la plateforme des partis de l’opposition, de la «volonté commune des partis de lutter contre toute forme de confiscation du pouvoir, promouvoir l’alternance politique démocratique et parvenir à un changement de système politique qui met en place une nouvelle forme organisationnelle dans le pays».

Conscients de ce que le Gabon est plongé des les scandales politico-financiers graves, les responsables des 25 partis politiques ont exprimé leur «ambition de coordonner davantage les actions et de travailler sans relâche pour la conquête du pouvoir dans, l’objectif d’instaurer une justice équitable et un développement harmonieux pour tous les Gabonais sans distinction d’origine».

Cette charte, a précisé Célestin Nguema Oyame, leur «apprendra à vivre dans l’unité et à sortir de nos empyrées supposées, à taire notre malentendu permanent pour faire du Gabon une république où chaque citoyen trouve sa place et exerce ses activités sans craintes».

Exigeant par la même occasion la libération des détenus politiques, les membres de la nouvelle Coalition de l’opposition ont promis de «resserrer les rangs pour des combats futurs et des lendemains meilleurs pour le Gabon».

La plate forme est présidée par l’actuel président du RPG, Célestin Nguema Oyame pour mandat rotatif de 6 six mois. Il est assisté du vice-président Paul Marie Gondjout,membre de l’Union nationale.

Plusieurs grandes écuries de l’opposition comptent parmi les signataires de la charte, à l’instar des Démocrates de Guy Nzouba Ndama, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) d’Alexandre Barro Chambrier, le Morena, le RPG, l’Energie du peuple indépendant (EPI), l’Union pour une nouvelle République (UPNR) de Louis Gaston Mayila .

Source: gabonreview

Gabon : loi de finances 2018 : Le rapport de la Cour des comptes au Parlement

La Cour des comptes a procédé, le 11 décembre dernier, conformément à la Constitution, au dépôt au Parlement (Sénat et Assemblée nationale) de son rapport sur le contrôle de la loi de finances de l’exercice 2018.

Pour le président de le Cour des comptes Gilbert Ngoulakia, «le contrôle de l’exécution de la loi de finances de l’exercice 2018 s’est soldé par un déficit».

Les députés et les sénateurs ont réceptionné, le 11 décembre dernier, de la Cour des comptes, le rapport de l’exécution de la loi de finances de l’exercice 2018. Ce document d’importance pour le fonctionnement de l’Etat et la réalisation de ses missions a été remis par le président de l’institution, Gilbert Ngoulakia, qui juge d’ailleurs cet exercice déficitaire.

Conformément aux dispositions de la Constitution, Gilbert Ngoulakia, accompagné des membres de son bureau était face aux sénateurs, puis aux députés pour le dépôt du rapport de la Cour des Comptes sur le contrôle de la loi de finances. Ce rapport indique «l’exécution des lois de finances 2018 à hauteur de 1394,733 milliards de francs CFA en ressources et de 1 854,770 milliards de francs CFA en charges». Soit un déficit de 147,031 milliards de francs CFA.

OPRAG : la réunion des administrateurs va valider les comptes clos de l’exercice 2018-2019

Prévue le 19 décembre à Owendo, la réunion des administrateurs va valider les comptes clos de l’exercice 2018-2019 et, poser les bases du collectif budgétaire pour l’année 2020.

La fin de l’année qui se profile à l’horizon va clôturer les 10 mois de l’arrivée de Landry Régis Laccruche Lelabou à la tête de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag).

Une fin d’année placée sous le signe d’un conseil d’administration qui, en plus de valider les comptes clos de l’exercice 2018-2019, posera les bases du collectif budgétaire pour l’année 2020. Une occasion de jeter un regard rétrospectif sur les actions de Landry Régis Laccruche Lelabou, 10 mois après son arrivée à la tête de l’autorité portuaire.

Landry Régis Laccruche Lelabou s’apprête à clôturer l’exercice 2019 de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), dont il a pris les rênes en février dernier. Cette année s’achève sous le signe d’un conseil d’administration, le troisième depuis son arrivée à la tête de l’autorité portuaire.

Gabon -Opération Scorpion : pas d’immunité parlementaire pour Tony Ondo Mba

L’ex-ministre Tony Ondo Mba député de Bitam et président du Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV) ne bénéficie d’aucune immunité.

Alors que l’Assemblée nationale a choisi de botter en touche au sujet de l’interpellation du député élu du Rassemblement pour la restauration des valeurs (RV), le procureur de la République, lui, a décidé le 4 décembre de trancher.

C’est la clarification faite par le procureur de la République, André Patrick Roponat, à travers une déclaration le 4 décembre. «Je tiens à apporter une précision afin que le peuple soit suffisamment édifié», a-t-il dit, faisant allusion aux interpellations le 3 décembre, d’anciens membres du gouvernement parmi lesquels Tony Ondo Mba. Notant que ce dernier est à la base un élu du peuple (député), le procureur rappelle qu’il a intégré l’Exécutif (gouvernement). De ce fait, a-t-il affirmé, Tony Ondo Mba «ne pouvait plus prétendre bénéficier de l’immunité parlementaire qui en réalité profitait désormais à son suppléant qui siège effectivement au sein de l’Assemblée nationale».

À sa sortie du gouvernement, a expliqué André Patrick Roponat, il devait être soumis à une procédure permettant sa réintégration au sein de l’Assemblée nationale.

«Et que je sache, monsieur Tony Ondo Mba aurait pris attache avec l’Assemblée nationale pour être édifié sur les règles à observer afin de réintégrer sa place dans l’Assemblée nationale», a-t-il déclaré. «Et dès lors que monsieur Tony Ondo Mba n’avait pas effectivement réintégré l’Assemblée nationale, et qu’il n’avait pas siégé, (il) ne pouvait bénéficier d’une quelconque immunité parlementaire», a-t-il affirmé.

 

Compagnie nationale des hydrocarbures : plus de 85 milliards de FCFA détournés

Plus de 85 milliards de FCFA sont  introuvables sans justificatifs réels des caisses de la Gabon oil compagny, a révélé ce matin nos confrères de le quotidien national L’Union.

Bien informé, le quotidien national L’Union, décrit l’existence de décaissements plus que douteux et non justifiés, de sous-traitance pompe de fric, existence d’une caisse noire, financement opaque des associations et financement des activistes par Gabon oil compagny (GOC) et ses filiales.

La GOC et ses filiales auraient en 2 ans perdu 85 milliards de FCFA, affirme L’union. Gabon oil marketing, l’une des filiales de la GOC aurait par exemple enregistré sur les deux dernières années des décaissements non justifiés de 43 milliards de FCFA, 25 milliards de FCFA au profit ses filiales (Gabon Engineering et construction (GEC), Bab’Oil et Gabon logistique et services (GLS). Cette somme a été décaissée sans plan d’utilisation.

6,7 milliards de FCFA ont été décaissés par chèque au nom des personnes physiques sans justificatifs.

La liste est très longue et fait sursauter. Le quotidien signal 900 millions de biens acquis mais non actifs dans le patrimoine de l’entreprise. La compagnie a par exemple acheté un véhicule de grand luxe d’une valeur de 156 millions de francs CFA non inscrit à l’actif de l’entreprise ou encore l’acquisition de deux parcelles cadastrées pour un total de 722 millions de francs au profit des membres de la direction de la GOM.

Source : Gabonactu.com

Gabon : Grégory Laccruche maire de la commune d’Akanda interpellé ce mercredi

Le maire de la commune d’Akanda a été interpellé ce mercredi 27 Novembre 2019 à Libreville, a annoncé l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique sur sa page web.

Les raisons de cette interpellation ne sont pas encore connues. Le nom de Grégory Laccruche a été cité ce mercredi matin dans un vaste scandale de détournement de fonds et de surfacturation révélé par le quotidien national L’Union. La principale victime de ces malversations est la Gabon oil compagny (GOC), société nationale des hydrocarbures.

Selon L’Union, Grégory Laccruche et le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Tony Ondo Mba, seraient administrateurs de Dupont Consulting Company, une société chargée de la certification des comptes de la GOC.

Limogé le 7 novembre dernier en conseil des ministres, Christian Patrici Tanasa Mbadinga, ADG de la GOC aurait vite ordonné le décaissement de fonds pour l’achat de 16 pick-up et le règlement de 2 milliards de francs CFA en faveur de Dupont Consulting Company.

 

Source : Gabonactu