Maroc : Réouverture de 5.000 mosquées

Un total de 5.000 mosquées sont rouvertes sur l’ensemble du territoire marocain, réparties de façon proportionnelle à leur nombre dans chaque zone.Cette réouverture prend en considération la situation épidémiologique à l’échelle locale ainsi que les exigences de contrôle sanitaire et la répartition des mosquées dans chaque préfecture et province.

Selon le ministre en charge du secteur, les démarches adoptées font partie des mesures organisationnelles et préventives prises par le ministère en étroite coordination avec les départements compétents. Elles s’inscrivent aussi dans le sillage du processus d’allègement des restrictions liées à l’état d’urgence jusqu’au retour à la situation normale dans ces édifices, ce qui exige une série de mesures sanitaires et de sensibilisation soucieuses de la protection des fidèles.

Dans ce contexte un protocole a été instauré avec une série de mesures organisationnelles et de prévention, principalement axées sur la mobilisation de tous les moyens humains et la coordination avec les autorités locales pour former des commissions locales installées devant les mosquées chargées de fournir les équipements nécessaires à cet effet.

Le ministère des affaires islamiques a exhorté les fidèles à respecter les mesures sanitaires, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale (1,5 mètre).

Il appelle également les fidèles à ne pas se rassembler dans les mosquées, avant et après les prières, et d’éviter de se serrer les mains.

Pour rappel, les mosquées sont fermées depuis lundi 16 mars à cause de la propagation du coronavirus.

Les médias en ligne ivoiriens invités à remplir les conditions pour exercer la qualité de publicitaire

Une délégation du Conseil supérieur de la publicité (CSP) de Côte d’Ivoire, conduite par Magloire Koné, a invité mercredi les médias en ligne ivoiriens à remplir les conditions afin d’exercer de façon régulière la profession de publicitaire.M. Koné a expliqué les formalités administratives et financières requises pour un exercice régulier de la profession de publicitaire, lors d’une séance de travail avec le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Cette  séance de travail fait notamment suite à une saisine du REPPRELCI par le Conseil supérieur de la publicité,  qui stipule avoir constaté la diffusion récurrente de messages à doses publicitaires dans les productions d’informations numériques.

Le sous-directeur de la validation des messages publicitaires et accréditations, de la vérification de la diffusion et de l’audience des supports du CSP, M. Magloire Koné et ses collaborateurs ont été en retour instruits sur le modèle  économique des médias en ligne et les difficultés auxquelles ils sont confrontés. 

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, s’est félicité de cette rencontre qui marque le début d’une franche collaboration. Le CSP et le Repprelci ont convenu de se retrouver pour approfondir les réflexions en vue de relever les défis publicitaires du secteur des producteurs d’informations numériques.

Le CSP, créé le 28 mai 1979, est un organisme consultatif chargé de la gestion du secteur publicitaire en Côte d’Ivoire. Il est actuellement présidé par Maurice Agoh et dirigé par Mme Roux Ziola.

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe des acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Des journalistes instruits à Abidjan sur les droits des travailleurs du sexe

Des journalistes ont été instruits, mercredi à Abidjan, sur les droits des personnes vivant avec le VIH-SIDA et les catégories de personnes dite « hautement vulnérables» à cette maladie dont les travailleurs du sexe (TS), les homosexuels, les usagers des drogues (UD) et les jeunes filles victimes d’exploitation sexuelles (JFVES).Cet atelier dont l’objectif est de former les journalistes sur les questions d’atteintes aux droits humains, les Violences basées sur le genre ( VGB) et le dispositif légal permettant de notifier les cas, a  été organisé par «Enda  Santé», une organisation internationale en charge des programmes de santé et  ses partenaires.

 « Ce qu’on veut qu’on retienne, c’est qu’à côté de la réponse médicale que tout le monde connaît, il y a une réponse spécifique au droits de l’homme dans la lutte contre le VIH-SIDA. La loi sur le VIH en Côte d’Ivoire dit de manière sommaire qu’on doit sans discrimination promouvoir les droits des personnes victimes de VIH, d’infections sexuellement transmissibles et ceux qui appartiennent aux groupes dit vulnérables», a expliqué Alain Kra, un juriste exerçant à Enda Santé.

 Poursuivant, il a estimé que l’État de Côte d’Ivoire qui a adopté une loi spécifique sur le VIH-SIDA promulguée en juillet 2014, doit veiller au respect des droits politiques, civils et sociaux de  ces catégories de personnes déterminées comme « populations hautement vulnérables ».

 Par ailleurs, M. Kra a présenté aux journalistes ce dispositif de protection des droits des personnes vivant avec le VIH-SIDA, se félicitant que dans cette loi sur le VIH-SIDA en Côte d’Ivoire, on ne peut pas subordonner l’accès à un emploi au test de dépistage de cette maladie.

 Avant lui, Nicolas Vako, le président du réseau Union contre la co-infection VIH-Hepatites-Tuberculose ( UNICO), l’un des partenaires de ce projet, a  exhorté les uns et les autres à l’acceptation des personnes vivant avec le VIH-SIDA ainsi que les travailleurs du sexe. En retour, les journalistes ont pris plusieurs engagements dont celui de vulgariser les droits de ces catégories de personnes hautement vulnérables au VIH-SIDA.

Barrage sur le Nil : pas d’accord à la fin des négociations tripartites

Les négociations organisées sous les auspices de l’Union africaine (UA) entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) se sont terminées sans accord, ont rapporté les médias mercredi.Les trois pays négocient virtuellement le premier remplissage et les opérations annuelles du barrage depuis deux semaines.

Cependant, les négociations de deux semaines menées par le Bureau de l’Assemblée de l’Union africaine se sont conclues sans accord entre les trois voisins.

Selon un communiqué de presse publié par le Ministère éthiopien de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan ont tenu ces négociations trilatérales en présence de onze observateurs et experts.

Malgré certains progrès, aucun accord majeur n’a été réalisé au cours des pourparlers, a indiqué le communiqué de presse.

Par conséquent, les équipes de négociation ont préparé des rapports qui seront examinés par l’Union africaine (UA) et leurs dirigeants respectifs.

Des négociations devraient reprendre après examen des rapports par le Président de l’UA, les membres du bureau de l’UA et les dirigeants des trois pays, conformément à leurs instructions.

Les trois pays se sont engagés dans un large éventail de négociations, notamment sur les questions techniques relatives au remplissage et au fonctionnement annuel du GERD.

Il convient de rappeler que l’Ethiopie a souligné que l’Accord sur la Déclaration de principes (DdP) sur le GERD doit être respecté dans son intégralité et appelle à une coopération fondée sur la bonne foi, le droit international et les avantages mutuels.

L’Ethiopie est accusée par l’Egypte d’avoir délibérément entravé les négociations tripartites, les pourparlers se poursuivant sur la base des principes d’une utilisation juste et équitable des eaux du Nil.

L’Ethiopie exerce clairement son droit souverain sur l’utilisation du Nil, car le pays est le plus grand contributeur des eaux du Nil et la population est toujours dans la pauvreté et l’obscurité.

Khartoum et Le Caire craignent que le GERD ne menace les approvisionnements essentiels en eau ; cependant, Addis-Abeba affirme que le barrage est essentiel pour son développement et insiste sur le fait qu’il ne causera pas de dommages importants aux pays en aval.

Le droit international stipule que les pays ayant des fleuves transfrontaliers ont le droit d’utiliser leurs fleuves sur leurs territoires sur la base d’une utilisation équitable et juste. 

La Zambie dément tout financement de rebelles rwandais

Le gouvernement zambien a rejeté les allégations selon lesquelles le président Edgar Lungu aurait soutenu financièrement un groupe de rebelles au Rwanda.Dans un communiqué publié mercredi, le porte-parole de Lungu, Isaac Chipambe, a déclaré que Lusaka ne voudrait pas mettre en péril ses relations solides et fraternelles avec Kigali en soutenant les actes de déstabilisation du chef rebelle rwandais Callixte Nsabimana.

« Les gouvernements et les peuples de la Zambie et du Rwanda continuent d’entretenir des relations solides et fraternelles fondées sur le respect mutuel », a déclaré Chipambe.

Nsabimana, qui est jugé pour des attaques terroristes présumées au Rwanda, a déclaré cette semaine à un tribunal de Kigali qu’il avait reçu un financement de Lungu et d’autres dirigeants étrangers dans sa guerre pour renverser le président Paul Kagamé.

Il a expliqué à la cour que Lungu avait promis de faire don d’un million de dollars à son Front de libération nationale pour l’aider à évincer l’administration de Kigali.

Lungu avait déjà versé un acompte de 150.000 dollars pour la confection de tenues pour les rebelles, a affirmé Nsabimana.

Il a également accusé Lungu d’avoir permis à son groupe rebelle d’opérer à partir de son pays pour renverser le gouvernement rwandais.

Ce n’est pas la première fois que Nsabimana, qui a été arrêté et déporté au Rwanda en avril 2019, accuse la Zambie d’aider non seulement son groupe, mais aussi d’autres, à coordonner leurs opérations.

Dans sa déclaration faite aux procureurs, Nsabimana a cité plusieurs pays dont l’Ouganda, le Burundi et la Zambie.

 

Décès Gon Coulibaly: Ouattara exprime son «immense douleur» à un hommage du Rhdp au défunt

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), a exprimé mercredi son « immense douleur » en mémoire de Amadou Gon Coulibaly, lors d’une cérémonie d’hommage du parti au Premier ministre défunt, au Palais des Sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.«Ma douleur est immense, elle est profonde », a dit M. Ouattara dans un bref discours, indiquant que la dépouille du Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, devrait « quitter Abidjan cet après-midi  pour Korhogo (nord ivoirien), la ville qu’il adorait, qui l’enthousiasmait ».  

« Nous avons arrêté de faire le 40e jour du décès de Amadou Gon Coulibaly à Korhogo (sa ville natale) le dimanche 16 août 2020 », a annoncé M. Ouattara, avant d’ajouter « d’ici là j’aurais récupéré partiellement et il me sera possible de rendre un hommage particulier à ce grand homme d’Etat».  

Venus de divers horizons, les militants, par milliers, ont rendu un vibrant hommage au Premier ministre défunt, Amadou Gon Coulibaly, président du directoire de la formation politique, en présence de Alassane Ouattara et son épouse. 

Sur une bannière portée par un portique, abritant la loge officielle, est gravé « Merci le lion, merci AGC (Amadou Gon Coulibaly). Ministres, présidents d’institutions et autorités administratives et politiques proches du pouvoir sont venus nombreux exprimer leur adieu au Premier ministre défunt. 

Les militants ont pris d’assaut le terrain du Palais des Sports de Treichville pour pleurer le lion, Gon Coulibaly, le candidat du Rhdp pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Certains, arborant des casquettes et  T-shirts sur lesquels l’on pouvait lire « adieu AGC » ou « à jamais dans nos cœurs ». 

Plusieurs cadres du Rhdp se sont succédés au pupitre pour témoigner du Premier ministre défunt qui a tiré sa révérence, le 8 juillet 2020, après un Conseil des ministres des suites d’un malaise cardiaque. Parti le 2 mai à Paris pour des soins, il est rentré dans son pays le 2 juillet 2020. 

« Nous étions prêts pour une campagne (électorale) de grande classe, mais Dieu en a décidé autrement », a déclaré le ministre-gouverneur Robert Mambé, dans un discours, laissant transparaître des émotions : « va en paix, frère, que la miséricorde de Dieu soit avec toi ». 

Anne Ouloto, ministre de la Salubrité et de l’assainissement, « ce jour (hommage du Rhdp à son président du directoire du parti) est un jour de pénitence et d’épreuve, de même que le jour de son décès ».

 Prêter sa voix à une oraison, dit-elle, est un supplice de voir que son « grand frère, le lion (comme l’on le surnomme), a cessé d’émettre son rugissement ». Pour elle, il a été bel et bien le meilleur profile désigné pour représenter le Rhdp à la présidentielle d’octobre 2020.

Kobenan Adjoumani, un transfuge du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, le Rhdp devra remporter cette élection dès le premier tour, car se sera « le plus bel hommage » que le parti puisse rendre à son illustre disparu. 

Bien que cette perte peut susciter quelques inquiétudes chez certains militants, les membres du Rhdp n’ont aucune raison de se laisser convoquer au tribunal du doute, a-t-il lancé, invitant tous les militants à garder la sérénité et à supporter le deuil sans crainte. 

« La présence du président Ouattara à la tête du Rhdp est une source de réconfort et un gage de sécurité qui donne des frissons à nos adversaires déjà agités », a-t-il rassuré, déplorant que des personnes mal intentionnées trouvent dans ce deuil l’opportunité de semer la division du Rhdp en distillant de fausses rumeurs.

« Le Rhdp ne connaîtra pas de saignée parce que nous sommes des Houphouëtistes », a-t-il poursuivi, tout en invitant les militants à retrousser les manches pour les prochaines joutes électorales. 

Le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo, lui, a laissé entendre comme des pleurs, Amadou Gon Coulibaly, fils du patriarche Peleforo Gbon Coulibaly, « où es-tu, tu nous avais dit que tu es revenu prendre ta place aux côtés de Ouattara ». 

Sa disparition, brusque, a été une onde de choc pour le Rhdp, et perturbe le calendrier du parti au pouvoir, qui devra au plus vite trouver un candidat consensuel pour ces joutes électorales qui s’annoncent épiques.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a décrété un deuil national de huit jours, du 10 au 17 juillet 2020. Son « fils » politique, Gon Coulibaly, un collaborateur depuis 30 ans, quitte les siens à l’âge de 61 ans. Il devrait être inhumé vendredi à Korhogo, sa ville d’origine. 

Gabon : l’opposant M.Mboumba Nziengui appelle ses anciens compagnons de lutte à réintégrer l’UPG

L’opposition Mathieu Mboumba Nziengui , a dans sa déclaration commémorant le 31ème anniversaire da la formation politique l’Union du peuple gabonais (UPG) fondé par le feu opposant charismatique Pierre Mamboundou, appelé ses anciens compagnons de lutte qui se sont égarés à cause des querelles intestines, selon lui, à réintégrer la « maison commune »

« La porte de notre Parti reste ouverte à tous ceux qui souhaitent nous rejoindre, même à ceux qui avaient emprunté d’autres voies. L’UPG est notre maison et chacun y trouvera sa place », a lancé M. Moumba Nziengui.

Dans son allocution, l’opposant modéré a rassuré ses partisans en indiquant que « la flamme ne s’éteindra jamais, notre Parti ne disparaitra pas, et ce malgré les difficultés du moment ».

Le président de l’UPG est actuellement très contesté par plusieurs cadres du parti. Il lui est reproché une gestion scabreuse de la formation politique créée à Paris le 14 juillet 1989 par le feu opposant radical, Pierre Mamboundou.

Outre la gestion approximative, les militants de l’UPG reprochent à leur président de s’accrocher à la tête du parti, malgré l’expiration de son mandat intervenue depuis juin 2019. Des insuffisances ayant conduit certains cadres de créer un courant politique baptisé : « les Mamboundouïstes ».

 

Mouila : deux gabonais et un Burkinabé interpellés pour trafic d’ivoire

Il s’agit d’Abdoulaye G, un Burkinabé âgé de 23 ans,  de Goldsman M, un gabonais de 28 ans et  Jeanne K. une gabonaise de 38 ans, ils ont été interpellés pour trafic d’ivoire.

Un groupe composé de deux gabonais et un Burkinabé a été interpellés lundi dernier dans le deuxième arrondissement de la commune de Mouila par les services de la police judiciaire et des Eaux et Forêts pour trafic d’ivoire.

Les présumés trafiquants ont été interpellés avec 4 pointes d’ivoire d’une valeur marchande de 500.000 FCFA, sur le marché noir local.

Ils ont été interpellés suite à la diffusion d’une rumeur faisant état de la finalisation d’une transaction de vente d’ivoire qui devait avoir lieu dans la ville.

Les trafiquants sont actuellement détenus au poste de police de la commune de Mouila, en attendant d’être présenté au procureur de la République près le tribunal Mouila.

Ces derniers sont poursuivis pour détention, vente et achat de l’ivoire, conformément aux dispositions de l’article 388 du Code Pénal. Ils risquent jusqu’à 10 ans de prison.

 

Maroc : Régression de 29% des accidents mortels durant les 5 premiers mois de 2020

Les accidents mortels au Maroc ont régressé de 29% durant les 5 premiers mois de 2020 par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données fournies par l’agence marocaine de la sécurité routière (NARSA).

 Ainsi, le nombre des tués a baissé de 32,74% pour s’établir à 873. Les accidents mortels, qui se sont chiffrés à 802, ont diminué de 29,28%.

Pour leur part, les accidents corporels ont subi une diminution de 30,79%, soit 28.394. A noter que la plus forte baisse (- 36,89%) a été enregistrée au niveau des blessés graves qui se sont établis à 2.073.

Quant aux blessés légers, leur nombre a diminué de 32,85% en s’établissant à 36.864.

Durant le mois de mai 2020, les principaux indicateurs de la sécurité routière ont baissé de manière drastique, précise NARSA, soulignant que le nombre de tués qui s’est chiffré à 135 a régressé de 43,98% au mois de mai 2020 en comparaison avec les données du mois de mai 2019.

Il en va de même pour les accidents mortels qui ont enregistré une diminution de 40,19% en s’établissant à 128. Cette chute spectaculaire de la mortalité routière s’explique par la mise en place des mesures de confinement sanitaire à partir du 20 mars 2020, avec une réduction de la mobilité des personnes au strict minimum, ce qui a entraîné une forte diminution des risques routiers.

L’analyse des statistiques provisoires du mois de mai 2020 comparées à celles d’avril 2019 fait ressortir une diminution de 61,97% des accidents corporels qui se sont établis à 3.281. 

Pour leur part, les blessés graves ont régressé de 56,60% en se chiffrant à 286. Il en va de même pour les blessés légers qui ont baissé de 65,22% en se chiffrant à 4.039.

Somalie: incertitudes sur l’organisation des prochaines élections

Les élections historiques de la Somalie initialement prévues entre fin 2020 et début 2021 pourraient être reportées, ont annoncé les présidents régionaux du pays.Réunis à Dhusamareb, la capitale de l’Etat de Galmudug , ces présidents de régions ont convenu que le pays n’est pas encore prêt à tenir des élections cruciales qui devraient permettre aux Somaliens d’élire leur président et leurs représentants au prochain parlement.

Selon eux, la situation en Somalie exige un pragmatisme qui rend la tenue d’élections indirectes plus pratique que le vote individuel envisagé pour tous les Somaliens éligibles.

Ainsi, une déclaration issue de la réunion a exclu la tenue d’un scrutin dans lequel les citoyens éligibles votent directement pour élire des représentants au Parlement fédéral en octobre prochain et le prochain président en février 2021.

Ce serait de la première élection de ce type en Somalie depuis cinquante ans, mais les présidents régionaux ont conclu que la tenue d’un tel scrutin serait impossible compte tenu du manque de temps.

Au cours des discussions, certains se sont prononcés en faveur du retour à l’ancien système d’organisation des élections en invitant les anciens du clan à désigner des délégués.

Le président fédéral Mohamed Farmaajo et son Premier ministre ont été invités à envisager une alternative à la tenue d’élections directes.

Halima Ismail, la présidente de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a récemment mis en doute la volonté du pays de tenir des élections en déclarant que la CENI n’avait pas les moyens financiers, la législation et le soutien politique nécessaires à cette fin.