Dao Gabala appelle les Éléphants à se « rattraper » face au Cameroun

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (CN-FIF), Dao Gabala a appelé lundi les Éléphants footballeurs à se « rattraper » face au Cameroun dans le cadre des éliminatoires du mondial Qatar 2022.

« Nous avons eu un instant de vérité avec les Éléphants (après le match Côte d’Ivoire-Mozambique  (0-0) à Maputo) et nous leur avons dit qu’ils ont raté une opportunité, et il fallait qu’ils se rattrapent », a déclaré Mme Dao Gabala face à la presse .

Les Éléphants de Côte d’Ivoire sont engagés dans deux compétitions majeures, au niveau mondial avec la Coupe du monde Qatar 2022 et au niveau continental avec la Coupe des nations d’Afrique 2021.

Dans une vidéo, elle a relevé encore « qu’au niveau mondial, nous venons de rater une occasion de prendre une avance confortable dans notre poule, mais ce que je retiens du football, c’est que tant que le dernier match n’est pas terminé, tout est possible ».

Pour Mme Dao Gabala, cette rencontre Côte d’Ivoire-Cameroun comptant pour la 2e journée du 2e tour des préliminaires de la Coupe du monde Qatar 2022, « est un derby ». Elle a appelé à une mobilisation autour de cette équipe nationale.

« Oui, le temps est venu de réaffirmer notre fibre citoyenne (…) de nous mobiliser derrière notre équipe nationale car nous avons un seul pays, un seul drapeau et une seule équipe », a lancé Mme Dao Gabala.

« Ce match, nous devons le gagner, nous allons le gagner. Les Éléphants sont toujours plus forts que les Lions et nous allons le gagner, ce match. Je vous demande à vous les supporters de faire une vidéo et de nous dire à combien nous allons les battre », a-t-elle déclaré.

La Côte d’Ivoire affronte les Lions indomptables du Cameroun ce lundi 6 septembre 2021 à 19h  (GMT, heure locale) au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, à Anyama, dans le nord-Ouest d’Abidjan.

Jean-Pierre Adams meurt après 39 ans dans le coma

Le footballeur originaire du Sénégal, qui formait dans les années 1970 avec Marius Trésor « la garde noire » en équipe de France de football, est décédé ce lundi au CHU de Nîmes (France).Bernadette Adams va pouvoir se reposer enfin après s’être occupée de son mari, entré dans un état végétatif le 17 mars 1982. L’ancien défenseur international français, né le 10 mars 1948 à Dakar, est plongé à 34 ans dans un coma profond suite à une erreur d’anesthésie lors d’une opération bénigne au genou. Alité pendant tout ce temps à domicile, il est décédé à l’âge de 73 ans.

Nîmes Olympique, le club de cette ville où il est joué (1970-1973), lui a d’ailleurs rendu hommage de même que l’OGC Nice (1973-1977) et le Paris Saint-Germain (1977-1979) à l’annonce de son décès.

Jean-Pierre Adams est auteur d’une courte carrière internationale avec 22 sélections avec les Bleus entre 1972 et 1976. Il a malgré tout marqué l’histoire de l’équipe de France par son association avec Marius Trésor, formant une charnière centrale défensive redoutable surnommée « la garde noire ».

Né dans la capitale sénégalaise, Jean-Pierre Adams rejoint à l’âge de huit ans la France où ses parents adoptifs lui permettent de vivre sa passion pour le football. Il se marie en avril 1969 avec Bernadette Adams, qui lui donnera deux fils avant d’accepter de vivre le pire avec lui. En mai 2019, son épouse ruminait encore sa colère contre l’équipe médicale qui a raté l’anesthésie.

« On m’a plutôt mise devant le fait accompli. J’ai reçu à l’époque un courrier de la sécurité sociale disant qu’à partir de juin 1983, il ne serait plus pris en charge en milieu hospitalier », affirmait-elle dans un entretien avec le journal français Le Point. Après s’être renseignée sur des centres spécialisés pouvant accueillir son mari et qu’elle qualifie de « mouroirs », elle a finalement choisi de le ramener à la maison.

Mme Adams avait mis ainsi en place un emploi du temps chronométré et articulé autour de son époux : lever à sept heures, petit-déjeuner, toilette, balai des kinés et des aides-soignantes, coucher, repas…

« Le début a été dur, surtout que les enfants étaient petits. Maintenant, c’est dur, mais disons que c’est la routine ». Malgré ce « travail de longue haleine », elle assure n’avoir « aucun regret » sur son choix. « C’était la meilleure décision. Si je ne l’avais pas pris avec moi, je pense qu’il ne serait plus là aujourd’hui vu l’état dans lequel je l’ai récupéré ».

Putsch en Guinée : la communauté internationale condamne et menace

Les Nations Unies, l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont unanimement condamné le coup d’Etat survenu dimanche en Guinée.Les trois organisations internationales n’ont pas attendu longtemps pour réagir sur la situation en République de Guinée. Dans la matinée de dimanche, le Groupement des Forces Spéciales (GFS), aux ordres du lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, un ancien légionnaire de l’armée française, s’est attaqué à Sékhoutouréya, le palais présidentiel.

Les militaires s’introduisent dans une pièce où ils filment Alpha Condé, 83 ans, assis sur un canapé et surpris du déroulement des évènements. Se murant dans un silence assourdissant, l’air perdu dans un jeans et une chemise à moitié déboutonnée, le chef de l’Etat déchu est arrêté et conduit dans une destination inconnue.

Une situation qui exaspère au plus haut point les dirigeants des organismes internationaux, en premier chef Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des nations unies (Onu).

« Je suis personnellement de très près la situation en Guinée. Je condamne fermement toute prise de pouvoir du gouvernement par la force du fusil et appelle à la libération immédiate du président Alpha Condé », a twitté le diplomate portugais.

L’Union africaine et sa Commission ont également réagi dans un communiqué conjoint de leurs présidents en demandant notamment « la libération immédiate du président Alpha Condé ». Par ailleurs, Félix Tshisekedi et Moussa Faki Mahamat « invitent le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine à se réunir d’urgence pour examiner la nouvelle situation en Guinée et pour prendre les mesures appropriées aux circonstances ».

Au niveau sous-régional aussi, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a suivi « avec une grande préoccupation » les récents développements politiques survenus à Conakry. Comme les deux précédentes organisations, celle dirigée par le président ghanéen Nana Addo Akufo-Addo demande la « libération immédiate et sans condition » de Condé « ainsi que celle de toutes les personnalités arrêtées ».

Si le chef des putschistes Mamady Doumbouya a affirmé devant les médias internationaux que le  président déchu se portait bien, la Cedeao tient à exiger tout de même « le respect de (son) intégrité physique ». Elle appelle également au rétablissement de « l’ordre constitutionnel sous peine de sanctions ».

Mais les meneurs du coup d’Etat, réunis dans le Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD), ne semblent pas se diriger vers cette voie au vu des premières déclarations de leur leader.

Annonçant la dissolution de la Constitution, Mamady Doumbouya, béret rouge, lunettes de soleil et enveloppé dans un drapeau guinéen, a assuré qu’ils vont « réécrire une Constitution ensemble, cette fois-ci, (pour) toute la Guinée ».

Le nouvel homme fort de Conakry, au physique impressionnant, a dénoncé la « gabegie » et déploré le fait qu’il y ait eu « beaucoup de morts pour rien, beaucoup de blessés, beaucoup de larmes » qui ont coulé surtout lors de la dernière élection présidentielle d’octobre 2020. Alpha Condé, au pouvoir depuis 2010, avait été réélu dans un bain de sang pour un troisième mandat contesté.

African Guarantee Fund et la BOAD créent des mécanismes de financements innovants

African Guarantee Fund, une institution financière non bancaire, et la Banque ouest-africaine de développement (Boad) renforcent leur partenariat avec la création de mécanismes de financements innovants.Les deux entités ont tenu, le mercredi 01 septembre 2021 à Nairobi, au Kenya, des « échanges fructueux » sur la création de mécanismes de financement innovants, dotés d’un « potentiel plus grand afin d’accroître le financement de projets durables en Afrique de l’Ouest ». 

La rencontre, conduite par Jules Ngankam, le directeur général du Groupe African Guarantee Fund et Serge Ekue, président de la BOAD, a porté sur le renforcement du partenariat entre les deux institutions.

Les dirigeants des deux institutions ont échangé sur le développement d’outils de financement innovants en termes de risques et de rendements pouvant répondre aux besoins des investisseurs institutionnels. 

Ce mécanisme inclura également des investisseurs classiques afin d’augmenter significativement les flux de financement orienté vers le secteur privé.

L’objectif de African Guarantee Fund est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie.

African Guarantee Fund (AGF) est noté AA- par l’agence de notation Fitch Ratings. L’institution offre par ailleurs un appui au renforcement des capacités spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique. 

L’AGF a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence Danoise de Développement International (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence Espagnole de Coopération et de Développement International (AECID) et la Banque Africaine de Développement (BAD). 

Il comprend d’autres actionnaires, notamment l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Nordique de Développement (NDF), le Fonds d’Investissement pour les Pays en Développement (IFU) et la KfW Development Bank.

Afrique du Sud : les partisans de Jacob Zuma soulagés

Le ministère des Services correctionnels, pour des raisons médicales, a libéré sous condition l’ancien président sud-africain qui a passé près de deux mois en prison.C’est « un énorme soulagement » pour les inconditionnels de Jacob Zuma. L’incarcération de l’ancien chef de l’Etat « n’était pas nécessaire » selon eux. Malgré tout, pour Mzwanele Manyi, porte-parole de la Fondation Jacob Zuma, la mise en liberté sous condition montre qu’ « il y a de l’humanité dans le système » judiciaire.

Le Congrès national africain (ANC, sigle en anglais) a également salué la libération de son ancien président. Pule Mabe, le porte-parole du parti, a indiqué que les soucis de santé de Zuma justifient sa libération conditionnelle.

Pour sa part, Nhlakanipho Ntombela, le porte-parole de l’ANC dans la province du KwaZulu-Natal, a annoncé que des discussions étaient en cours pour l’élargissement définitif de l’ancien président.

« Et, espérons-le, tous les habitants du KwaZulu Natal salueront la décision prise pour Zuma. (Il) mérite (de) se reposer car il est assez âgé », a affirmé M. Ntombela.

Zuma purgeait une peine de quinze mois de prison ferme pour outrage à la justice. Son tort : avoir ignoré une directive de la Cour constitutionnelle l’obligeant à se présenter devant la Commission d’enquête sur la « capture de l’Etat ».

Quelques jours après son arrestation, de violentes manifestations ont éclaté dans les provinces du KwaZulu Natal et du Gauteng avec des pillages et des incendies de commerces. Ancien porte-parole de l’Association des vétérans militaires, Carl Niehaus a invité la Cour constitutionnelle à éviter de « se laisser abuser à des fins politiques partisanes ».

Somalie : nomination d’un nouveau chef des services de renseignement

Le Premier ministre somalien, Mohamed Hussein Roble, a choisi le Général Bashir Mohamed Jama pour un intérim après le limogeage de Fahad Yassin Haji Dahir pour mauvaise conduite.Ancien officier des Forces armées somaliennes, le Général Bashir Mohamed Jama occupait le poste de Directeur Général de l’Agence somalienne pour la construction et le développement. Auparavant, il a dirigé la garde somalienne et l’Agence nationale d’intelligence et de sécurité (Nisa, acronyme en anglais).

En outre, le Premier ministre somalien a demandé au Bureau national des poursuites de mener une enquête approfondie sur le cas de feu Ikraan Tahliil Farah, un agent de renseignement qui aurait été tué par les islamistes shebab. La disparition depuis trois mois de cette femme est imputée aux services de renseignement somaliens.

Le Soudan dément soutenir des rebelles pour détruire le barrage éthiopien

Khartoum est accusé par l’Ethiopie d’avoir aidé les rebelles du Tigré dans leur projet de sabotage du Grand barrage de la renaissance sur le Nil (Gerd, acronyme en anglais).Le démenti est formel. Dans un communiqué publié ce week-end, le ministère soudanais des Affaires étrangères a qualifié de « trompeuses et dangereuses » les allégations de l’Ethiopie. Elles sont « sans fondement et scandaleuse », poursuit la source.

Dans ce document, le Soudan a réaffirmé « son engagement total envers les principes de bon voisinage et de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays ». Partant de là, il « ne permettra pas que ses terres soient exploitées par une quelconque partie », a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Plus tôt, l’armée éthiopienne avait déclaré avoir déjoué une attaque visant à détruire le Grand barrage de la renaissance lancée par les rebelles du Tigré depuis le Soudan.

Gabon : « Perenco produira 10 000 tonnes de gaz domestique par an à partir de 2023»(Broche)

 Adrien Broche, nouveau Directeur général de Perenco Gabon, a annoncé au cours d’un entretien avec le Ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa que, son entreprise va produire à partir de 2023, 10 000 tonnes de gaz domestique par an.

 

« L’usine de Batanga devra produire 10 000 tonnes de gaz domestique par an, à l’horizon 2023 », a indiqué M. Broche directeur général de ladite société pétrolière.

Il sied de signaler que, le développement de la filière gazière de  Perenco, se fera  à Batanga, bourgade pétrolifère du département d’Etimboué dans la province l’Ogooué Maritime. Il s’agira du Gaz de pétrole liquéfié.

« Les études techniques sont terminées et les équipements vont être commandés d’ici la fin de l’année, avec les travaux qui auront lieu l’année prochaine », a-t-il précisé.

Rappelons que le pays d’Ali Bongo Ondimba, produirait près de 50 000 tonnes de gaz domestique par an, mais la demande reste forte.

 

Le coup d’Etat en Guinée, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du renversement du président Alpha Condé par le Groupement des Forces Spéciales (GFS), une unité d’élite de l’armée guinéenne.Alpha Condé ne terminera pas son troisième mandat  arraché en octobre 2020 « à l’issue d’un scrutin contestée par l’opposition », rappelle Sud Quotidien. Le premier président élu de la Guinée, âgé de 83 ans, est désormais « en résidence surveillée », précise la source.

« Le président Condé (est) entre les mains des putschistes », insiste Le Soleil. Patron du Groupement des Forces Spéciales (GFS), le colonel Mamady Doumbouya a annoncé la création d’un Comité National du Rassemblement et du Développement (CNRD), rapporte le quotidien national.

L’Observateur explique qu’ « il n’a fallu que quatre heures » aux éléments du GFS pour « déposer Condé ».  La chute du chef de l’Etat guinéen a provoqué des scènes de liesse dans la capitale guinéenne : « Ils étaient plusieurs centaines de jeunes à Bambeto à brandir le drapeau national et à se livrer à des rodéos de motos. Ils ont dansé et chanté jusque tard dans la soirée », relate l’envoyé spécial de ce journal.

Même réjouissance notée par Libération du côté du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC, opposition) car la Guinée était dirigée « par un dictateur illégitime ». Cellou Dalein Diallo et compagnie prévoient de tenir en urgence « une réunion entre les acteurs sociaux et politiques autour de la situation » du pays.

Pour sa part, Le Quotidien se fait l’écho de la « fin du variant Alpha ». Ce journal affirme que le président déchu « s’est longtemps considéré comme l’alpha et l’oméga de la Guinée » en s’octroyant notamment « une rallonge constitutionnelle ».

A en croire L’AS, Alpha Condé, qui avait promis d’être le Nelson Mandela de l’Afrique de l’Ouest, a été perdu par « son entêtement ». De l’avis de WalfQuotidien, « cet Omega d’Alpha cumulé à ce qui s’est passé au Mali auparavant semble annoncer le printemps subsaharien ».

Vox Populi s’intéresse au profil de Mamady Doumbouya, ancien légionnaire de l’armée française passé « de chouchou à bourreau du président guinéen ». C’est un officier supérieur « possédant plus de quinze années d’expérience militaire notamment lors de missions opérationnelles en Afghanistan (ou encore) en Côte d’Ivoire », signale ce quotidien.

Enfin, EnQuête informe que le nouvel homme fort de Conakry a convoqué, ce lundi au palais présidentiel Sékhoutouréya, « tous les ministres et présidents d’institution », non sans dire que les militaires au pouvoir « interprètent tout refus (d’y participer) comme de la rebellion ».

Gabon : la rentrée scolaire 2021-2022 est fixée au 27 septembre prochain

Le gouvernement gabonais, à travers le Ministère  de l’Enseignement supérieur et de l’Éducation nationale, a annoncé via un arrêté la rentrée scolaire 2021-2022 au Gabon, fixée  pour le 27 septembre prochain.

 

La rentrée administrative quant à elle est prévue le 13 septembre. Tous les établissements publics et privés y sont concernés. Nonobstant les Écoles privées conventionnées dont les cours ont commencé depuis le 2 septembre.

D’après le nouveau calendrier, l’année scolaire prendre fin le 1er juillet 2022, sauf difficultés liées aux éventuelles grèves récurrentes des enseignants.

Ci-dessus l’arrêté