Le Maroc apprécie hautement les positions positives de l’Espagne au sujet de la question du Sahara

Le Maroc apprécie hautement les positions positives et les engagements constructifs de l’Espagne au sujet de la question du Sahara marocain, contenus dans le message adressé au Roi Mohammed VI par le Président du Gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez.Les termes de ce message permettent d’ « envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux, soulignés dans le discours royal du 20 aout dernier», indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.. 

Dans ce discours, le Souverain marocain avait appelé, à « inaugurer une étape inédite dans les relations entre nos deux pays, fondée sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements ». 

C’est dans cet esprit que s’inscrit la visite à Rabat, à la fin de ce mois de mars et avant le mois de Ramadan, du ministre espagnol des Affaires Etrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, M. José Manuel Albares, annonce le ministère.

Une visite au Royaume du Maroc, du Président du Gouvernement espagnol sera, également, programmée ultérieurement, souligne-t-on.

Dans un message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il « reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc».

A ce titre, « l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend ».

Il a, également, souligné « les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les « deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons », a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Sahara: L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse et réaliste

«L’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend», au sujet du Sahara, indique ce vendredi un communiqué du Cabinet Royal.Dans un Message adressé au Roi Mohammed VI, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a souligné qu’il «reconnaît l’importance de la question du Sahara pour le Maroc». A ce titre, «l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend».

Il a, également, souligné «les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable».

Le Président du Gouvernement espagnol a, en outre, mis en exergue que les «deux pays sont unis inextricablement par des affections, une histoire, une géographie, des intérêts et une amitié partagée», se disant « convaincu que les destins des deux peuples le sont aussi» et que «la prospérité du Maroc est liée à celle de l’Espagne, et inversement».

« Notre objectif est de construire une nouvelle relation, basée sur la transparence et la communication permanente, le respect mutuel et les accords signés par les deux parties et l’abstention de toute action unilatérale, à la hauteur de l’importance de tout ce que nous partageons», a affirmé le Président du Gouvernement espagnol dans son message au Souverain marocain.

Dans ce contexte, «l’Espagne agira avec la transparence absolue qui correspond à un grand ami et allié». «Je vous assure que l’Espagne tiendra toujours ses engagements et sa parole», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le chef du gouvernement espagnol a réitéré sa «détermination à relever ensemble les défis communs, notamment la coopération pour la gestion des flux migratoires dans la Méditerranée et l’Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération».

«Toutes ces actions seront entreprises dans le but de garantir la stabilité et l’intégrité territoriale des deux pays», a conclu Pedro Sánchez.

Barrages Egypte/Sénégal : Aliou Cissé mise sur la continuité

Le sélectionneur sénégalais a publié vendredi 18 mars une liste de 26 joueurs en direction de la double confrontation qualificative à la Coupe du monde Qatar 2022 contre l’Egypte.seul fait notable dans cette liste, le retour de Youssouf Sabaly en défense à la place de Ibrahima Mbaye qui était présent lors de la dernière CAN. Au niveau des gardiens, Bingirou Kamara est appelé pour suppléer Alfred Goms, le gardien de Rennes, blessé.

Pour le reste, Aliou Cissé a reconduit la même liste à la dernière CAN, préférant jouer la carte de la stabilité avec une sélection sénégalaise qui a décroché sa première étoile au Cameroun.

L’Egypte, finaliste malheureuse de la dernière coupe d’Afrique des Nations contre le Sénégal, reçoit le Sénégal dans cette double confrontation le 25 mars au Caire et se déplace à Diamniadio le 29 mars à Dakar pour la manche retour.

Plus d’un mois après son sacre historique à la dernière Coupe d’Afrique de football au Cameroun, l’équipe nationale du Sénégal repart tentera de décrocher une troisième qualification à la coupe du monde face à des Pharaons en quête de revanche après la finale perdue contre le Sénégal à Douala à la dernière CAN.

Liste du Sénégal pour les barrages du Mondial (2022)

Gardiens (3) : Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Bingirou Kamara (Charleroi, Belgique)

Défenseurs (8) : Youssouf Sabaly (Betis, Espagne), Abdou Diallo (Paris Saint-Germain, France), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Saliou Ciss (AS Nancy, France), Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne) et Abdoulaye Seck (Royal Antwerp, Belgique)

Milieux (8) : Moustapha Name (Paris FC, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint-Germain, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alavés, Espagne), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Pape Matar Sarr (FC Metz, France), Pape Guèye (Olympique de Marseille, France)

Attaquants (8) : Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Keita Diao Baldé (Cagliari, Italie), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Boulaye Dia (Villareal, Espagne), Habib Diallo (Strasbourg, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre) et Mame Baba Thiam (Kayserispor, Turquie).

Libreville : Didi Moutou morte par explosion de gaz au PK 7

Didi Moutou, morte par explosion de gaz au PK 7 était étudiante et sortait de l’église lorsque l’explosion fatale s’est produite.

 

La jeune fille était partie de Franceville pour poursuivre ses études à Libreville. Mercredi, elle s’est rendue à l’église pour louer l’éternel. Après le culte, elle était parmi les premières à sortir de l’église. Elle a trainé devant attendant ses collègues restées dans le lieu de culte.

C’est pendant qu’elle attendait ses coreligionnaires que la bouteille de gaz industriel utilisée par un soudeur d’un garage d’à côté a explosé.

La jeune étudiante est morte. Le soudeur serait également décédé. La famille de l’étudiante est très affligée car sa maman était décédée à Franceville il y a quelques années des suites d’un accident.

La bouteille qui a explosée n’était pas une bouteille de gaz butane utilisée dans les ménages mais une bouteille de gaz industriel fournie par Air liquide.

Signalons que, l’année dernières plusieurs explosions des bouteilles de gaz domestiques ont créé une psychose dans les ménages à Libreville.

Source: Gabonactu.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rwanda: un présumé génocidaire condamné à 25 ans de prison

La Chambre spécialisée dans les crimes internationaux et transfrontaliers de la Haute Cour a reconnu jeudi Jean-Baptiste Mugimba, un ressortissant rwandais déporté des Pays-Bas, coupable de crimes de génocide et l’a condamné à une peine d’emprisonnement de 25 ans.Mugimba, qui était le secrétaire général de l’organisation politique extrémiste CDR, a été extradé des Pays-Bas vers le Rwanda en 2016. Le CDR était un club d’extrémistes hutus qui était au centre de la planification et de l’exécution du génocide de 1994 contre les Tutsis.

Il était sous le coup de plusieurs chefs d’accusation pour des crimes qu’il a commis dans les secteurs de Nyakabanda et Nyamirambo du district de Nyarugenge dans la ville de Kigali.

L’homme âgé 63 ans a été extradé des Pays-Bas en 2016, et depuis lors, il est devant les tribunaux, faisant face à des accusations comprenant le génocide, l’entente en vue de commettre le génocide, la complicité dans le génocide, l’incitation directe et publique à commettre le génocide, le meurtre et l’extermination en tant que crimes contre l’humanité, selon l’accusation.

Le tribunal l’a condamné pour deux crimes, à savoir l’entente en vue de commettre le génocide et la complicité dans le génocide.

En novembre 2012, le Rwanda a émis un acte d’accusation et un mandat d’arrêt international contre Mugimba qui était, pendant le Génocide, le secrétaire général de la Coalition pour la défense de la République (CDR), un parti extrémiste dont les membres ont été les cerveaux du Génocide.

La CDR était un club d’extrémistes hutus qui était au centre de la planification et de l’exécution du génocide de 1994 contre les Tutsis et les Hutus modérées.

Le Service néerlandais de l’immigration a révoqué le permis de séjour de Mugimba en juin 2013 au motif qu’il y avait des raisons sérieuses de considérer qu’il était impliqué dans le Génocide.

Mali : l’UPF condamne la fermeture de RFI et France 24

L’Union internationale de la presse francophone a ajouté jeudi sa voix au concert de désapprobation concernant la suspension de la chaîne de télévision France 24 et de la radio RFI.Le gouvernement militaire malien a décidé de suspendre les émissions de la radio internationale RFI, financée par l’Etat français, et de la chaîne de télévision France 24, accusant ces médias de rapporter de « fausses allégations » selon lesquelles l’armée aurait tué des dizaines de civils.

Réagissant à cette décision, la fédération des médias a noté que la décision de la junte malienne d’ordonner, dans la nuit de mercredi à jeudi, la suspension des émissions de RFI et de France 24 au Mali est regrettable.

Une telle suspension de deux grands médias internationaux n’a pas de précédent au Mali, indique le communiqué, ajoutant que cette décision porte gravement atteinte à la liberté d’information et peut avoir des conséquences néfastes sur la situation de la profession journalistique au Mali.

L’Union Internationale de la Presse Francophone s’interroge sur les motivations réelles de cette démarche, aussi inattendue que brutale, qui s’apparente à un exercice de musellement de la presse.

L’UPF-International exprime son soutien total et inconditionnel à RFI et à France 24 et appelle la junte malienne à reconsidérer sa décision, ajoute le communiqué.

Gabon : les taximen qui continuent d’augmenter les prix des trajets seront sévèrement réprimés (J. R Menié)

Jean Robert Menié, président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTEG), a prévenu certains de ses taximen membres de son organisation, d’éventuelles lourdes sanctions s’ils  continuent d’augmenter les tarifs des trajets de transport à Libreville.

 

 

Malgré la levée totale par le Président Ali Bongo des mesures de restriction relatives à la lutte contre le Covid-19 au Gabon, certain taximan, continuent à augmenter le prix des trajets.

« Le gouvernement a décidé de passer par des mesures de répression à partir de la semaine prochaine ;  mandat nous a été donné de sensibiliser, faites comme on vous le dit : baissez les prix parce que le nombre de places est revenu à la normale », a déclaré M. Menié président de SYLTEG.

Signalons que, les restrictions relatives au Covid-19 avaient imposé aux taximen et autres transporteurs de limiter les places. Une manière de  respecter les mesures barrières pour minimiser les risques de contamination à la pandémie.

Notons que cette situation durait depuis 2 ans avait conduit à une flambée des prix du trajet qui était passé du simple au double. Une distance qui tarifé à 100 FCFA selon le prix homologué coutait maintenant 300 FCFA ou 500 FCFA aux heures de pointes.

« Ne regardez pas l’appât du gain, les amis, regardez aussi les difficultés de ces populations que nous transportons », a prévenu Jean Robert Menié.

 

A la Une, les rapports entre Bamako et la communauté internationale

La suspension de RFI et France 24 au Mali ainsi que la visite du médiateur de la Cedeao dans ce pays sont les principaux sujets traités par les médias africains visités vendredi à APA.Maliweb informe que le président sénégalais « Macky Sall s’est entretenu avec Assimi Goita pour une +solution négociée+ de la crise » au Mali. Le site malien souligne qu’une mission de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), conduite par l’ancien président du Nigeria Goodluck Jonathan, était attendue hier jeudi à Bamako, pour la deuxième fois depuis que l’organisation sous-régionale a infligé de lourdes sanctions au Mali.

« Macky Sall pour une solution négociée », indique de son côté le quotidien sénégalais Le Soleil, soulignant que le chef de l’Etat a eu un entretien téléphonique avec le colonel Assimi Goita sur la crise malienne.  Le journal note que « le président de la République soutient la reprise du dialogue ».

Wakatsera évoque la suspension de médias français au Mali : « micro coupé pour RFI, écran noir pour France 24! ». Pour le quotidien burkinabè, « le désamour est sans fin entre la junte militaire au pouvoir au Mali et la France qui est vouée aux gémonies par une partie de la population, manipulée ou intoxiquée comme ailleurs en Afrique, par de fausses informations qui contribuent à alimenter la guerre russo-occidentale déportée en terre malienne. La suspension, ce jeudi, des signaux de RFI et France 24 par les putschistes puissance 2, nouveaux maîtres de Bamako, ne vient que confirmer un divorce prévu de longue date dans ce couple qui tanguait depuis les infidélités d’un des amoureux ».

Maliweb dénonce pour sa part une « campagne d’intoxication », notant que « les reportages sans fondement remplies d’inexactitudes sur l’armée malienne s’intensifient une fois de plus face à la reconquête de la souveraineté du pays et dans un climat complice de certaines presses et organisations des droits de l’homme, et sans cesse instrumentalisés par les ennemis du Mali qui se sont promis d’engager une campagne d’intoxication contre l’armée malienne afin de l’empêcher de remplir ses prérogatives constitutionnelles d’assurer la protection du pays, et d’empêcher leur projet diabolique de diviser le Mali ».

Le Républicain note une « augmentation des prix du carburant à la pompe », soulignant que « le prix du litre du super carburant passe de 663 FCFA à 762 FCFA » alors que « le prix du litre du gasoil passe de 593 FCFA à 760 FCFA ». Cette situation est due pour le journal, citant des responsables du secteur, aux « effets exogènes que nous avons enregistrés liés à la crise ukrainienne ».

Au Sénégal, Vox Populi note aussi une « tension sur le marché du gaz ». Le quotidien sénégalais se demande si cette situation s’explique par un « arrêt technique à la SAR (Société africaine de raffinage) ou une perturbation dans le circuit de distribution ».

Sur le clash entre la mairie de Dakar et l’Etat, Vox Populi souligne que le maire opposant Barthélémy Dias « confirme son Forum de l’eau à la mairie », ajoutant que « les activités du pré-forum démarrent aujourd’hui ».

Sur les opérations de l’armée sénégalaise contre la rébellion en Casamance (sud), Le Quotidien note que le chef rebelle Salif Sadio « perd le nord… Sindian » après cinq jours de manœuvre. Le journal précise que l’armée « occupe toutes ses bases » désormais.

En football, L’Observateur titre sur la double confrontation des Lions en fin mars avec l’Egypte, deux matchs comptant pour les barrages de la Coupe du monde Qatar 2022. Pour le quotidien sénégalais, le sélectionneur Aliou Cissé « reconduit les champions d’Afrique contre les Pharaons ».

« Aliou Cissé lâche ses guerriers ce vendredi », indique Walf Quotidien, notant que le latéral droit Youssouf Sabaly et le gardien Bingourou Kamara se présenteront « en guest-stars ».

Étranglée par sa dette : la Zambie touchée par une pénurie de médicaments

Les hôpitaux publics zambiens sont touchés par une grave pénurie de médicaments essentiels et d’autres fournitures médicales, que le gouvernement a imputée à une « refonte du système d’approvisionnement en médicaments ».Selon des informations parvenues à APA, les pénuries ont débuté en octobre 2021 et se sont aggravées ces dernières semaines. Certains hôpitaux sont complètement à court de médicaments et de consommables essentiels.

Outre les médicaments et les liquides intraveineux, la plupart des hôpitaux ne disposent pas de consommables tels que des seringues, des gants et des écouvillons.

Le secrétaire général du ministère de la Santé, Lackson Kasonka, a confirmé ces pénuries, expliquant aux journalistes que la situation était due à la révision en cours du système d’approvisionnement en médicaments.

Il a toutefois assuré à la nation que les problèmes étaient en cours de résolution et que l’approvisionnement en médicaments commencerait à se normaliser d’ici la semaine prochaine.

Un tiers de la dette à la Chine

Mais cette pénurie de médicaments n’est que la partie visible de l’iceberg dans ce pays de l’Afrique australe. La Zambie, deuxième producteur mondial de cuivre, est plombée par une dette abyssale. Le pays est en défaut de paiement depuis août 2020 et n’arrive plus à rembourser ses dettes à ces créanciers.

Selon le nouveau président Hakainde Hichilema, la dette du pays a été multipliée par sept en six ans. Des créances ont été négociées par des ministères et structures publiques en dehors des canaux habituels et sans l’autorisation du Parlement, annonçait-il.

La Chine, premier partenaire commercial du pays, possède un tiers de la dette nationale zambienne. L’Empire Céleste a beaucoup investi dans ce pays et s’active dans les secteurs industriel et minier et aussi agricole.

Economie et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la hausse des exportations marocaines, la hausse des carburants et sa répercussion et le phénomène de la surpopulation carcérale.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que les exportations marocaines cartonnent. Selon les statistiques du gouvernement, le volume des exportations marocaines a atteint, en 2021, plus de 326 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), soit une augmentation de 24,3% par rapport à 2020.

Aussi, les exportations ont même enregistré une hausse de 14,9% par rapport à 2019 marquant l’ère d’avant-Covid, et qu’elles ont poursuivi leur dynamique en janvier 2022. Il faut savoir qu’au cours de ce mois, les exportations ont enregistré une évolution de 23% par rapport au même mois en 2021 et que ce volume continue sur son trend haussier avec l’appui de la dynamique du made in Morocco.

Force est de préciser que ce sont les exportations des phosphates et dérivés qui ont augmenté de plus de moitié. Elles ont ainsi atteint 79,9 milliards DH de par l’augmentation des prix du marché mondial, soit une hausse de 57% par rapport à 2020.

Le secteur automobile poursuit sa belle dynamique en enregistrant une augmentation des exportations de 15%, soit 83,8 milliards DH, par rapport à 2020. De leur côté, les exportations des produits agroalimentaires ont augmenté de 9% par rapport à 2020, soit un total de 68,4 milliards DH. Quant au textile et cuir, il a pu réaliser des exportations d’une valeur de 36,3 milliards DH en enregistrant une hausse de 21% par rapport à 2020.

+Al Massae+ relève que les citoyens marocains ont été surpris par les nouvelles hausses des prix des carburants, qui ont touché à la fois l’essence et le diesel. Le prix du gasoil a augmenté d’environ 0,70 centimes, tandis que la hausse du prix de l’essence a atteint environ 1,20 dirhams. Les hausses successives de ces produits vont sans doute se répercuter sur les prix des produits de première nécessité à cause du coût élevé des transports.

Face à cette situation, le gouvernement a été contraint de se plier aux exigences des professionnels du transport en décidant de leur fournir du soutien afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyens dans cette conjoncture marquée par le renchérissement des prix aux niveaux national et international, fait savoir le quotidien.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho d’un rapport du Centre d’études en droits humains et démocratie (CEDHD), sur l’évolution du secteur des prisons au Maroc, et qui met en évidence les points forts et les lacunes de l’établissement pénitentiaire marocain.

Ce rapport détaillé sur la situation des prisons au Maroc durant la période 2016-2020, indique que le problème de la surpopulation carcérale est étroitement lié au fonctionnement des systèmes nationaux de la justice pénale, allusion faite à la détention préventive en vigueur au Maroc.

La proportion des détenus provisoires parmi la population carcérale en général a augmenté de 3% en 2019, et de plus de 45% en 2020. Pour remédier à cette problématique, les chercheurs et les experts, qui ont préparé ce rapport, ont estimé que la responsabilité de lutte contre ce phénomène incombe aux décideurs politiques et aux législateurs.