Maroc: Lancement de la première caravane de la propriété, de la créativité et de l’innovation

Le coup d’envoi de la première caravane de la propriété, de la créativité et de l’innovation, a été donné mardi 26 avril 2022 à Casablanca, sous le signe « Pour un avenir durable ».Cette caravane, qui sillonnera, trois jours durant (26-28 avril 2022), 20 villes des différentes régions du Maroc, s’assigne pour objectifs de stimuler l’esprit créatif, de faire connaitre les outils de la propriété industriels auprès du public et d’identifier les idées et projets innovants.

Il s’agit également de mettre à disposition des services de proximité liés au brevets, marques, designs et noms commerciaux aux porteurs de projets, innovateurs, créateurs et au grand public, ainsi que d’accompagner les porteurs de projets.

En marge de la caravane, des ateliers seront organisés au profit des acteurs locaux visant à mettre en avant le rôle de la propriété industrielle dans le développement territorial.

Mali: le CPJ demande la levée de la suspension de RFI et France 24

Le Comité de protection des journalistes (CPJ) a exhorté jeudi les autorités maliennes à permettre à la presse étrangère de travailler librement.Selon le CPJ, les autorités maliennes doivent revenir sur la suspension « définitive » de RFI et de France 24 et cesser d’empêcher les journalistes de couvrir et de diffuser l’actualité », a déclaré Angela Quintal, coordinatrice du programme Afrique du CPJ.

 « La décision des autorités maliennes de suspendre ces suspensions indique à quel point elles sont déterminées à refuser l’accès à l’information aux habitants de leur pays », a-t-elle ajouté.

La société mère publique des radiodiffuseurs, France Media Monde, a annoncé qu’elle contesterait les suspensions, selon un communiqué.

Le CPJ a essayé d’entrer en contact avec la Haute Autorité de la Communication du Mali selon sa coordonnatrice. Les questions envoyées via une application de messagerie à Sambi Touré, le directeur du centre d’information du gouvernement, et Harbert Traoré, conseiller technique du ministère de la Communication, sont restées sans réponse. 

Le ministère malien de l’Administration territoriale et de la décentralisation avait suspendu provisoirement les deux médias le 16 mars pour « diffusion de fausses allégations » sur les abus commis par l’armée malienne. 

Le mercredi 27 avril, la Haute autorité de la communication (HAC) du Mali a annoncé la suspension « définitive » de RFI et France 24.

Le Réseau Africain de Télédiffusion bientôt à Dakar

L’Assemblée Générale, prévue du 5 au 6 mai dans la capitale sénégalaise, devrait permettre aux acteurs du secteur d’évoquer les enjeux à l’heure du basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT).Durant deux jours, les opérateurs du Bénin, du Burkina, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo discuteront des voies et moyens pour mener à bien leurs missions lors de la 2e Assemblée Générale du Réseau Africain de Télédiffusion (RAT).

« Ce seront des moments de partage d’expériences et de modèles économiques, politiques et institutionnels », a fait savoir la Directrice du Partenariat, de la Prospective, du Commercial et de la Communication à la Société Anonyme de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), Nafissatou Diouf.

S’exprimant jeudi soir face à la presse nationale, elle a indiqué que la rencontre du RAT devrait aussi permettre de savoir : « Comment rendre viable une société de TDS ? A travers quel modèle institutionnel ? A travers quel modèle politique ? »

Les discussions porteront sur trois thèmes. Il sera d’abord question des défis des opérateurs de diffusion à l’heure du basculement à la Télévision Numérique Terrestre (TNT). S’ensuivront des échanges sur les droits de passage (assiette et stratégies de recouvrement) et le modèle économique des sociétés de diffusion (cas de la Société malienne de télédiffusion du Mali).

A travers ce rendez-vous, les huit pays de la région affichent leur « volonté de travailler en synergie »,  a déclaré Nafissatou Diouf. Le Réseau Africain de Télédiffusion (RAT) a été créé en novembre 2021 au sortir des universités de la communication tenues à Ouagadougou, au Burkina. Il se veut un cadre sous-régional de coopération et de collaboration à l’ère des grands ensembles avec comme slogan « Être ensemble est nécessaire pour relever les défis de la diffusion à l’heure du basculement à la TNT ».

Covid -19: l’Afrique du Sud redoute une cinquième vague

Face à la recrudescence des contaminations de coronavirus, l’Afrique du Sud craint une cinquième vague, a déclaré vendredi le ministre de la Santé Joe Phaahla.L’émergence des sous-variants omicron BA.4 et BA.5 est à l’origine de l’augmentation de plus de 6.300 nouveaux cas de Covid-19 mercredi, a déclaré le ministre devant les médias.

Malgré une augmentation des hospitalisations, M. Phaahla a affirmé qu’il n’y avait pas de changement spectaculaire dans les admissions dans les unités de soins intensifs ou les décès dans les hôpitaux du pays.

Le ministre de la Santé a ensuite déclaré qu’à ce stade, les autorités sanitaires n’avaient pas été alertées d’une nouvelle variante, hormis les modifications apportées à la variante dominante circulant sous le nom d’Omicron.

Richard Lessells, spécialiste des maladies infectieuses, a déclaré lors de la même réunion d’information que la baisse de l’immunité due aux vagues précédentes pourrait contribuer à la résurgence plus précoce que prévu des cas.

L’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre de cas de coronavirus et de décès du continent. La nation arc-en-ciel n’est sorti de la quatrième vague du virus qu’en janvier dernier.
Les autorités sanitaires avaient déjà prévenu qu’une cinquième vague pourrait frapper le pays entre mai ou juin, correspondant à l’hiver dans l’hémisphère sud. 

Le nombre d’infections au cours des quatorze (14) derniers jours a atteint 6.375 mercredi selon l’Institut national des maladies transmissibles.

Gambie: le Nigeria renforce la force militaire de la Cedeao

L’armée nigériane va déployer 197 soldats dans le cadre de la mission de maintien de la paix de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en Gambie.L’annonce a été faite par le chef des opérations de l’armée nigériane, le major-général Olufemi Akinjobi. Ce contingent est composé de 12 officiers et 185 soldats, selon la presse locale.

Profitant de la cérémonie de remise des diplômes de la 7e compagnie nigériane, au Centre international de leadership dans le nord de l’État de Kaduna, chef d’état-major Olufemi Akinjobi, a déclaré que le Nigéria est prêt pour la mission. Il a ajouté que son pays s’engageait à déployer des soldats de la paix de qualité pour la paix et la sécurité mondiales.

Akinjobi qui était représenté par le chef d’état-major Zakari Abubakar, directeur des opérations de paix au quartier général de l’armée, a expliqué que le Nigeria avait participé avec succès à 40 missions de maintien de la paix dans le monde et déployé plus de 100 000 soldats de la paix depuis 1960.

Selon lui, la mission de la Cedeao en Gambie a été mise en place pour forcer Yayah Jammeh exilé en Guinée équatoriale, à quitter le pouvoir après sa défaite lors de l’élection présidentielle du 1er décembre 2016 contre Adama Barrow.

La mission, dit-il, a contribué à rétablir la paix et la stabilité dans le pays.

Côte d’Ivoire : une certification pour l’égalité du genre

Le label Blamo’o, une certification visant à promouvoir l’égalité du genre, est lancé à Abidjan.Cette initiative est promue par 21 femmes qui ont décidé de matérialiser leur engagement pour l’égalité du genre. C’est ainsi qu’elles ont mis en place une certification appelée Label Blamo’o, dont le lancement a été effectué le 27 avril dernier devant un parterre de personnalités dans la capitale ivoirienne.

Ce label a pour objectif d’offrir aux femmes africaines en général et aux Ivoiriennes en particulier des outils pour le renforcement de leurs capacités et favoriser le développement de leurs initiatives professionnelles, entrepreneuriales et sociales.

Les fondatrices de Blamo’o opèrent sur ce projet en partenariat avec SGS Côte d’Ivoire, organisme certificateur. Pour Caroline Bamba, chef de projet certification Blamo’o, cette initiative vise à reconsidérer la place de la femme pour une égalité homme et femme, surtout en milieu professionnel.

« A diplôme égal, salaire égal », a-t-elle indiqué, avant de préciser qu’il faut distinguer l’égalité du genre du féminisme.

Mary Wainaina Mbeche, directrice générale de SGS Côte d’Ivoire, a dit sa fierté d’être à l’origine de la certification du label Blamo’o, parce que « la question du genre étant un sujet d’intérêt majeur national et international ».

« Cette certification sera, à n’en point douter, un atout supplémentaire pour les entreprises », a ajouté Mme Mbeche, qui a par ailleurs annoncé la certification prochaine de plusieurs entreprises.

Pour sa part, Mme Boua N’Guessan, directrice de publication du magazine Blamo’o, a exprimé sa satisfaction de voir l’aboutissement du projet grâce à l’engagement des hommes et des femmes volontaires.

Elle a remercié les personnalités présentes, à l’image du représentant du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et des représentants des institutions internationales et entreprises privées, pour leur engagement aux côtés de Blamo’o.

Gabon-élections présidentielles 2023 : Mike Jocktane conquiert  la province de Nyanga

Le président du parti politique Gabon Nouveau (GN), poursuit sa visite à l’intérieur du pays afin de,  s’entretenir avec les habitants et de s’enquérir de leurs difficultés.

 

Après avoir effectué une tournée dans les villes de Tchibanga,  Ngounié, l’homme politique Mike Jocktane,  a fait un arrêt dans la province de Nyanga où il s’est entretenu avec les habitants de cette localité.

En effet, cette visite a pour objectif  d’aller au contact des populations,  pour s’enquérir de leurs conditions de vie et présenter son offre politique, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2023. Après les avoir écouté, le président du parti selon le journal Gabon Nouveau, a pris en compte les différentes difficultés des habitants de cette localité.

En retour, il a sollicité le soutien de ces populations lors de la prochaine élection présidentielle. Un vote massif en sa faveur permettra au candidat d’accéder à la magistrature suprême.

Rappelons que, Mike Jocktane est le président du parti Nouveau Gabon, depuis le mois d’octobre 2019.

Huawei s’engage à booster les startups africaines

Huawei, le géant chinois des Télécoms, annonce avoir lancé une nouvelle initiative pour booster les startups sur le continent africain par l’accompagnement des projets de développement en matière des TIC.« On vient de lancer une nouvelle initiative pour booster les startups », a indiqué mercredi par visioconférence, Adnan Ben Halima, vice-président en charge des relations publiques de Huawei en Afrique du Nord.

Il s’exprimait en marge de Huawei global analyst summit 2022 qui s’est tenu les 26 et 27 avril 2022 à Shenzhen, en Chine, expliquant par la même occasion la stratégie du groupe en termes d’innovations technologiques.

Il a fait savoir que ce programme vise à « transférer » un savoir-faire pour que sur des initiatives de projets de développement en lien avec les TIC, il y ait assez de compétences sur le terrain.

Le groupe chinois forme déjà des jeunes africains à travers plusieurs programmes comme Huawei ICT Compétition. Ces programmes visent à transférer un certain savoir-faire sur des technologies nouvelles comme le cloud, l’intelligence artificielle, la 5 G, le computing.

Cela a, par ailleurs, pour objectif de donner à ces jeunes talents la possibilité d’être certifiés sur certaines technologies. Ensuite le groupe essaie de mettre en relation les meilleurs éléments en relation avec des partenaires ou des clients.

Pour encourager l’entrepreneuriat au niveau des startups, « on vient de lancer un programme qui s’appelle Spark, et ce programme vise à aider et donner des impulsions à des start-ups qui ont besoin d’outil digital pour se développer », a poursuivi Adnan Ben Halima.

Il a relevé que la contribution va se faire à plusieurs niveaux, ajoutant que « le premier, c’est qu’on ouvre un accès sur notre cloud public au plan international pour leur donner la possibilité d’utiliser le computing, le stockage et des applications ».

En outre, Huawei permet aux startups d’être « sélectionnées à travers des compétitions nationales et internationales » et de coopérer sur des évènements majeurs dans le monde pour avoir accès aux financements pour les investisseurs et à des marchés à travers des clients potentiels.

« Le programme Spark a commencé dans des régions du monde comme en Asie du Sud et maintenant on vient de commencer en Afrique du Nord, on aura les premiers résultats d’ici le 3e trimestre 2022 et on espère avoir des résultats concrets sur place », a précisé M. Halima.

Avec la révolution numérique, les États peuvent accélérer la transformation de l’économie traditionnelle afin d’impacter tous les secteurs : agriculture, pêche, Fintech, commerce, transport, infrastructures, tourisme, divertissement, santé, éducation…

D’ici à 2030, quelque 200 millions d’agriculteurs seront intégrés dans la digitalisation en Afrique. Et ce, grâce à des applications numériques, ce qui permet d’augmenter la rentabilité de leur business.

Concernant la problématique de la connectivité digitale, M. Adnan a soutenu qu’on aura la bonne connectivité selon le scénario sur le terrain, mais il n’y a pas mal de prérequis. Pour ce faire, il faut lever des contraintes comme la couverture en électricité.

Les pays se mettent à la 5G, mais le rythme dépend du modèle de gouvernance et surtout de la volonté de faire de la transformation digitale une priorité.

Mali: l’armée française plaide non coupable du charnier de Gossi

Accusée d’« espionnage » et de « subversion » par Bamako, l’armée française a réfuté ce vendredi ces arguments et se dit prête à tout « pour apporter la preuve de sa bonne foi ».La guerre de l’information continue entre Paris et Bamako. Mercredi 27 avril, le gouvernement malien s’est violemment attaqué à la France après la découverte d’un charnier à Gossi (centre), près de la base récemment restituée par la force Barkhane. Il l’accuse de violer « délibérément » son espace aérien « depuis le début de l’année » par l’utilisation de drones et d’aéronefs. Il affirme avoir relevé « plus de cinquante cas » de ces violations même si l’armée note qu’elle a le droit de déployer un drone dans la zone.

« Les forces françaises qui sont déployées au Mali le sont dans le cadre d’un accord de stationnement de la force Serval qui date de mars 2013 et qui prévoit dans son article 5 une liberté de circulation, une liberté de mouvement pour les forces françaises et à aucun moment nous ne nous sommes rendus coupables de violations ou d’activité d’espionnage vis-à-vis des Maliens », a dit le colonel Pascal Ianni, porte-parole de l’état-major français.

La semaine dernière, l’armée française a révélé la mise en scène d’un charnier dans cette localité du centre du Mali et accuse les mercenaires de la société privée russe Wagner d’être à l’origine de l’opération. Paris avait publié ces images filmées à partir d’un drone pour contrer ce qu’elle qualifie d’« attaque informationnelle ». L’armée française a affirmé ensuite que les mercenaires russes ont enterré ces corps près de sa base pour l’accuser de crimes de guerre au Mali.

La menace de Paris

Hier également, l’état-major français a diffusé des photos de militaires blancs faisant du sport dans le camp de Gossi qui a été restitué il y a dix jours à Bamako. Pour Paris, c’est une nouvelle preuve de la présence de Wagner.

« Nous faisons face en permanence à des actions de désinformation, des campagnes de dénigrement et notre principale arme, c’est la transparence et montrer par les images. Si besoin, nous déclassifierons des informations relevant du renseignement militaire pour apporter la preuve de notre bonne foi et surtout contrer tous ces adversaires qui attaquent indument les armées françaises », a menacé le colonel Ianni.

En attendant, le bras de fer reste intense. Ce vendredi, le gouvernement malien a étendu la Zone interdite temporaire (ZIT) qu’il avait créée le 14 avril. Tout survol est censé être interdit au-dessus de cette région longue de plus de 1000 km. Désormais, elle englobe Gossi et se rapproche de Gao. Une ZIT dont l’objectif, selon Paris, serait surtout de permettre le déploiement du groupe Wagner, loin des regards étrangers.

Plongé depuis 2012 dans une crise sécuritaire profonde que le déploiement de forces étrangères n’a pas permis de régler, le Mali a connu deux coups d’Etat militaires depuis août 2020. Cette situation a occasionné l’embargo de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Par ailleurs, la junte au pouvoir s’est progressivement rapprochée de Moscou en même temps qu’elle se détournait de la France, engagée militairement dans le pays contre les jihadistes depuis 2013. Paris a annoncé en février dernier son retrait du Mali, précisant que cette opération allait s’achever à l’été.

Si les attaques terroristes ont visé ces derniers jours des camps militaires du centre et du nord du pays, les autorités maliennes insistent en revanche sur « la montée en puissance des Forces Armées Maliennes (FAMa), motif de fierté du peuple malien, (qui) se traduit notamment par des victoires éclatantes contre nos ennemis, ainsi qu’un contrôle de plus en plus efficace du territoire national et de l’espace aérien ».

Cyril Ramaphosa au Kenya pour les obsèques de Kabiki

Le dirigeant de la nation arc-en-ciel est par le ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor.Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, est arrivé à Nairobi pour assister aux funérailles de l’ancien président kényan, Mwai Kibaki, prévues ce vendredi.

La cérémonie funéraire du président Kibaki, qui est décédé le 21 avril dernier à l’âge de 90 ans, se tient au Stadium national de Nyayo.

Au cours de sa carrière, le défunt a servi son pays en tant que vice-président de 1978 à 1988 sous l’administration du président Daniel arap Moi. Il est devenu président de 2002 à 2013 après avoir succédé à Moi qui, à son tour, avait succédé au président Jomo Kenyatta, le premier président fondateur du pays, décédé en 1978.