Af’Sud : Ramaphosa plaide pour les entrepreneurs noirs

L’autonomisation économique des Noirs est un facteur de croissance, selon le président sud-africain.Cyril Ramaphosa a admis ce lundi que l’autonomisation des entreprises noires reste un défi et que celles appartenant à des Blancs dominent toujours les sociétés cotées à la Bourse de Johannesburg (JSE).

Dans sa lettre hebdomadaire à la nation, le dirigeant de la nation arc-en-ciel a révélé qu’au moment de l’indépendance en 1994, les entreprises cotées à la JSE étaient détenues à moins de 1% par des Noirs.

« Ce chiffre ne s’est pas beaucoup amélioré au cours des 28 dernières années », a-t-il déclaré.

Toutefois, il a fait remarquer que cette évolution ne reflète pas les efforts déployés par le gouvernement sud-africain pour transformer l’économie en donnant plus de pouvoir aux entrepreneurs noirs.

Le Gabon va contribuer 122 millions pour l’agence humanitaire africaine

Le montant a été évoqué par le premier ministre Rose Christine Raponda, vendredi 27 mai 2022 lors du 15éme sommet extraordinaire sur l’humanitaire et à la conférence des donateurs de l’Union africaine qui a eu lieu en Guinée équatoriale.

 

Pour la bonne marche de l’agence humanitaire africaine (AHAF), le Gabon a décidé de donner sa part de contribution qui s’élève à 200.000 US dollars (plus de 122,2 millions de Fcfa).  En effet, l’AHAf dont les statuts ont été signés par les États membres en février 2020 est présentée comme une « institution technique spécialisée ».

Cette dernière a pour mission d’assurer une coordination efficace de l’action humanitaire sur le continent et de renforcer les moyens et les capacités des États membres de l’UA ainsi que ceux des organismes et mécanismes régionaux en matière de gestion et de résolution des crises humanitaires.

Rappelons que plusieurs Etats vont apporter leurs contributions pour le fonctionnement de cette agence, qui nécessite d’une mobilisation de 66 millions de dollars. Notons que des organismes tels que, les agences des Nations Unies ont annoncé les chiffres de leurs financements.

Gabon : Stella Betoue élue miss ronde et jolie 2022

Elle a été sacrée miss ronde et jolie parmi les dix finalistes qui ont pris part à cette 4éme édition de miss ronde et jolie qui, s’est déroulée samedi 28 mai 2022.

 

La plus jolie femme ronde du Gabon est désormais connue, Stella Betoue, a été remporté la couronne samedi 28 mai. C’est après de nombreux passages des candidates finalistes, que Stella a finalement été retenue par le jury.
Agée de 29 ans, la belle Stella a su convaincre le jury par sa beauté et son intelligence.

Au cours de cette compétition qui a eu de nombreuses innovations, son projet qu’elle va dérouler au cours de son mandat a été retenu par le jury. Un focus du concours sur le tourisme, la nature et l’environnement. A également été à l’ordre du jour. Grace à sa couronne, cette dernière participera à l’élection miss ronde francophonie en France.

La nouvelle miss ronde et jolie de la 4éme édition Stella Betoue, a pour première dauphine Bella Ntountoume Morgane et pour deuxième dauphine Kassa Caroline.

Transition au Mali : le chérif de Nioro désavoue Imam Dicko

Vingt-quatre heures seulement après la sortie de l’Imam Mahmoud Dicko indexant « l’arrogance » des militaires, le chérif de Nioro, Bouyé Haïdara, a défendu dans son sermon du vendredi 27 mai la junte, appelant les Maliens à rester unis derrière les autorités de la transition.Dans son dernier prêche, le chérif du cercle de Nioro-du-Sahel, dans la région de Kayes (ouest), a soutenu ouvertement les autorités de la transition. Il prend le contre-pied de l’Imam Mahmoud Dicko, leader des manifestations contre le régime de l’ex-président IBK, qui avait critiqué « l’arrogance » des militaires au pouvoir.

Cette sortie de Bouyé Haïdara, l’un des hommes les plus écoutés du pays, constitue un soutien de taille pour le colonel Assimi Goïta et ses hommes. Les autorités de transition sont confrontées à des crises multiformes depuis que la Cedeao a prononcé, en janvier dernier, de lourdes sanctions contre le Mali.

« Aucun pays n’aime être humilié ou vilipendé par une autre puissance quelconque, quelle que soit la richesse ou la diplomatie de cette dernière. Moi, Bouyé, ma position reste intacte face à ces dirigeants tant qu’ils continuent à sauver l’honneur et la dignité des Maliens. Nous avons été humiliés aux yeux du monde entier à travers nos propres dirigeants », a déclaré le guide religieux, de son vrai nom Mohamed Ould Cheiknè Ahmed Hamaoulah Haïdara.

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Pour lui, le Mali doit rester debout et faire bloc malgré les difficultés. « Aujourd’hui, notre pays connaît un régime militaire qui donne un nouvel élan et une nouvelle dignité à son peuple. Raison pour laquelle je réitère, une fois de plus, mon soutien et mon accompagnement à cette transition. Et je demande à mes fidèles et sympathisants de soutenir cette transition », a martelé le fils du saint Cheiknè Hamaoulah, fondateur du Hamallisme, une branche du soufisme ouest-africain qui compte des millions d’adeptes.

Cette sortie du chérif de Nioro tranche nettement avec les dernières déclarations de l’Imam Mahmoud Dicko, considéré par certains comme le nouveau chef de l’opposition malienne. Le peuple malien est « pris en otage » et il est en train de « mourir à petits feux » sous l’effet de « la propagation jihadiste et des pénuries provoquées notamment par les sanctions internationales », avait-il déclaré, le 26 mai 2022, lors de la 22ème édition du Forum de Bamako.

L’Imam Dicko avait aussi pointé du doigt « l’arrogance » des militaires qui sont à couteaux tirés avec la Cedeao sur la durée de la transition. « Le peuple malien est pris en otage par un gouvernement arrogant, je dis bien arrogant ! Et la Communauté Internationale, par leur orgueil, pense que le peuple malien doit être maintenu dans cette situation, mourir à petit feu, assailli par la famine, par l’insécurité, par le jihadisme qu’on n’arrive pas à contrôler, qu’on ne cherche pas à solutionner… »

L’influent imam, principal artisan de la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta, n’avait pas épargné la classe politique malienne presque réduite au silence face « aux dérives de la junte ». « C’est extrêmement grave : une classe politique moribonde, qui ne bouge pas, qui n’existe plus, une société civile qui a cessé d’exister, il faut le dire, et on est trimbalé, le peuple, entre des gens qui veulent une transition indéfinie (la junte) (et) des gens qui ont des principes (Cedeao) », avait-il fustigé.

Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé reçoit son passeport à la Haye

L’ancien ministre Charles Blé Goudé, co-accusé de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), a reçu lundi à la Haye son passeport ordinaire, plus d’un an après son acquittement.Charles Blé Goudé a reçu son passeport des mains de l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Pays-Bas, M. Hamza Sallah, en présence de Issiaka Konaté, le consul général de la Côte d’Ivoire en France.

Il a été acquitté de même que son mentor, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, en mars 2021, par la CPI des charges de crimes contre l’humanité perpétrés lors la crise post-électorale de 2010 – 2011, qui avait fait plus de 3.000 morts.

Laurent Gbagbo qui avait reçu en premier son passeport, avait devancé celui que l’on surnommait dans la galaxie Gbabgo, « le Général de la rue ».

Toutefois, Charles Blé Goudé devra se départir de la justice ivoirienne qui l’avait condamné en décembre 2019 à 20 ans de prison, pour actes de torture, homicides volontaires et viol.

Laurent Gbagbo avait été aussi condamné à 20 ans de réclusion criminelle, dans l’affaire de « braquage de la BCEAO ». Avec son passeport, Charles Blé Goudé pourrait regagner son pays en dépit de cette condamnation.

Soudan : vers une décrispation de la tension sociopolitique ?

Le chef de la junte militaire soudanaise a annoncé la fin de l’état d’urgence qu’il avait instauré depuis plus de sept mois suite à son putsch.Le début de l’apaisement ? Alors que la situation sociopolitique est en ébullition au Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhane « a émis un décret levant l’état d’urgence dans tout le pays ». Il s’agit d’une main tendue « pour créer l’atmosphère nécessaire à un dialogue fructueux et significatif pour la stabilité durant la période de transition », a expliqué dimanche, dans un communiqué, le Conseil dont il est à la tête.

Depuis son coup d’État du 25 octobre, le général Burhane fait face à une forte résistance de la population. La répression a déjà fait une centaine de morts dans les rangs des manifestants pro-démocratie et des centaines d’arrestations. La situation économique du pays, l’un des plus pauvres au monde, est au bord de l’effondrement sur fond de sanctions de la communauté internationale. Celle-ci fait du retour des civils au pouvoir la condition sine qua non pour la reprise de son aide.

Mis en place en 2019, un gouvernement de transition était censé mener le pays vers ses premières élections démocratiques après trente années de dictature d’Omar el-Béchir, déposé par l’armée sous la pression de la rue. Mais cette transition a été interrompue quelques mois plus tard par al-Burhane. Il fait arrêter ses partenaires civils, limoge le gouvernement de transition et impose l’état d’urgence. Sous le feu des critiques depuis lors, le chef militaire appelle au dialogue même s’il est encore seul à la table des négociations.

Par ailleurs, la levée de la mesure d’état d’urgence intervient alors que s’ouvrait, à Khartoum, le procès de quatre manifestants, dont une icône de la contestation. Ils sont détenus depuis quatre mois pour la mort d’un général de police. Des centaines de Soudanais brandissaient leurs portraits devant la salle d’audience, selon l’AFP.

Ce procès est emblématique dans le pays où la police n’a annoncé que deux morts dans ses rangs, dont ce général de police poignardé à mort selon elle dans le chaos de la dispersion en janvier d’une des nombreuses manifestations anti-putsch. « Ce procès n’est pas seulement celui de quatre révolutionnaires, c’est celui de la révolution », a écrit le comité populaire du remuant quartier de Bourri à Khartoum, appelant à « ne pas laisser les forces contre-révolutionnaires reprendre le contrôle de l’État quoi qu’il en coûte ».

Gabon : Ali Bongo exige le paiement des salaires des retraités

Le président de la république Ali Bongo Ondimba, a au cours d’une réunion qu’il a tenu avec les ministres du budget et de la Santé et les responsables de la CNAMGS et de la CNSS,  afin de s’entretenir au sujet du retard et non-paiement des salaires des employés et des retraités.

 

 

La grève annoncée par le syndicat des professionnels de la caisse nationale de sécurité sociale (Sypross), n’aura finalement plus lieu ce lundi 30 mai 2022. En effet, le président de la république a ordonnée le paiement des salaires des employés et des retraités. A travers son Tweet sur son compte officiel, le chef de l’Etat a indiqué que, « Je veux plus d’efficacité et d’efficience dans l’intérêt des Gabonais(es). Pas plus que dans d’autres domaines, je ne tolérerai plus longtemps dans celui-ci la persistance de dysfonctionnements », a-t-il évoqué.

Quant aux responsables de la, Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) Ali Bongo Ondimba les a recommandé que « les systèmes de gouvernance soient revus pour une meilleure prise en charge des Gabonaises et des Gabonais et mettre un terme à certaines pratiques scandaleuses dans les hôpitaux publics », martèle-t-il.

Pour finir, une enquête sur le retardement et non-paiement de salaire sera ouverte afin d’en savoir plus sur les retards et les non-paiements des salaires dans ces deux organes que sont la Caisse nationale de la sécurité sociale (Cnss) et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs).

 

Sénégal : les enseignants en grève, Macky Sall chez le khalife

Les nouvelles perturbations de l’école publique nées des incompréhensions sur le système de rémunération des enseignants et la visite du président de la République au khalife général des mourides sont les principaux sujets traités par les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA.Sud Quotidien titre sur le retour de la crise à l’école sénégalaise, à moins de trois semaines des examens de fin d’études primaires : « Etat et syndicats en prolongation ». Le journal note qu’une rencontre est « envisagée ce jour, lundi, entre le ministre de la Fonction publique et les syndicats pour arrondir les angles et sauver les évaluations de fin d’année ».

EnQuête constate aussi la rupture d’accord entre les enseignants et le gouvernement avant de présenter « le document du +malentendu+ ».  Soulignant qu’une réunion de comité de suivi est prévue aujourd’hui « pour lever les équivoques », le quotidien signale tout de même que « l’attitude des syndicats d’enseignants est regrettable et surprenante aux yeux du gouvernement ».

A propos de la visite du khalife général des mourides à Dakar, Le Soleil note que le président Macky Sall promet « un poste de santé et une morgue pour la mosquée » Massalikoul Jinaan. Mais avant de terminer sa visite hier dans la capitale sénégalaise, le guide religieux a « prôné le retour vers l’agriculture ».

En outre, Vox Populi titre sur « le meeting religieusement politique de Mbackiyou » Faye, le représentant du khalife à Dakar, lors de la visite du chef de l’Etat auprès de ce dernier. « Demandez-lui tout ce que vous voulez, tout ce qu’il nous dira, on le fera. S’il demande qu’on vous soutienne, il en sera ainsi », a dit Mbackiyou Faye.

Au même moment, Macky Sall a indiqué à Jeune Afrique une phrase polémique sur son éventuelle candidature pour un troisième mandat : « Mon travail de président est loin d’être achevé ». Ainsi, L’AS note que « Macky Sall charme la communauté mouride ».

Af’Sud : le bilan des inondations passe à 459 morts

Le bilan des inondations d’avril en Afrique du Sud et des fortes pluies récentes dans le KwaZulu-Natal s’élève désormais à 459 morts, a confirmé dimanche le Premier ministre du KwaZulu-Natal, Sihle Zikalala.S’exprimant sur la situation dans la province au sujet des récentes inondations, M. Zikalala a confié aux journalistes que quelque 88 personnes étaient toujours portées disparues après la catastrophe qui a laissé 1,7 milliard de dollars de dégâts aux infrastructures de la province.

« Nous avons près de 45.000 employés qui sont à la maison parce que les usines dans le bassin urbain du sud ne sont toujours pas ouvertes », a déclaré Zikalala.

Entre-temps, le Qatar a acheminé par avion une aide humanitaire à la province du KwaZulu-Natal, qui est arrivée dimanche à l’aéroport international King Shaka de Durban, accompagnée d’une délégation qatarie composée de plusieurs ministres.

Qualifiant le soutien qatari d’encourageant, M. Zikalala a déclaré : « Il s’agit d’une aide humanitaire qui porte sur diverses choses dont les gens ont besoin lorsqu’ils sont touchés par des inondations ».

« Nous avons essayé de nous assurer que nous construisons de bonnes relations avec divers pays. Nous sommes inspirés par le fait que le Qatar estime qu’il doit venir nous aider en ces temps difficiles », a conclu le Premier ministre.

Coopération : le vice-président indien attendu au Gabon ce jour

Le gouvernement gabonais va accueillir ce lundi 30 mai 2022, le vice-président indien Venkaiah Naidu, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié.

 

 

L’inde et le Gabon entretiennent des relations sur le plan commercial. En effet, la visite du vice-président sera centrée sur divers menus, surtout en ce qui concerne le renforcement des relations entre les deux Etats.

Les deux pays étant membres non permanents du CSNU, le vice-président Venkaiah Naidu va rencontrer tour à tour du 30 mai au 1er juin 2022 les membres du gouvernement gabonais à savoir : le premier ministre Rose Christianne Raponda, le chef de l’Etat Ali Bongo et biens d’autres.

Au cours de cette visite de travail et d’amitié avec le gouvernement, de nombreux accords de coopération seront signés entre les deux Etats. Notons que, le vice-président indien entend souligner son engagement avec le continent africain. Une visite est également prévue dans le même cadre avec le Sénégal.

Rappelons que la dernière rencontre entre le chef de l’Etat et le vice-président indien date du mois d’octobre 2015 à New Delhi.