Oligui Nguema en conclave avec  les responsables des partis politiques le 07 mai

Le président de la république va échanger avec les responsables des partis politiques légalement constitués mercredi 07 mai 2025.

 

L’objectif de cette rencontre est d’engager une concertation inclusive et consensuelle en vue d’améliorer le cadre légal régissant les élections au Gabon.  Il sera question de  satisfaire les exigences d’une réforme bénéfique pour la tenue prochaine des consultations électorales,  tout en garantissant le respect des dispositions constitutionnelles.

Au cours de cette concertation, il  est prévu que deux comités, composés d’environ vingt membres chacun, soient formés. Le premier sera chargé de la rédaction de l’avant-projet de loi relatif aux partis politiques, et le second va se pencher sur l’avant-projet de loi concernant la distribution des sièges électoraux, conformément à l’article 248 du Code électoral.

Rappelons que, le calendrier des prochaines élections, prévoit le premier tour des législatives et locales  le 27 septembre, suivi d’un second tour le 11 octobre 2025. Les élections sénatoriales, quant à elles vont débuter en premier tour le 8 novembre et le second tour le 29 novembre 2025.

Gabon : Henri-Claude Oyima nouveau ministre de l’Economie

Il fait partir des ministres nommés dans le premier gouvernement formé ce lundi 05 mai 2025, par le président Oligui Nguema après sa prestation de serment samedi dernier.

 

Désigné il y a un an président du conseil d’administration de BGFIBank Cameroun, le patron et fondateur du groupe bancaire régional fait son  entrée dans le gouvernement de la 5ème république. Né le 4 décembre 1956 à Franceville dans la province du Haut-Ogooué, au Gabon, Henri claude-Oyima est une figure emblématique dans le paysage financier africain. Après son Baccalauréat série B U.S.A au Lycée Français de WASHINGTON, DC en  1978, il obtient en 1981 un Bachelor of Science in business Administration-U.S.A, option Finance et économie d’entreprise à l’AMERICAN UNIVERSITY, WASHINGTON, DC, un an plus tard, il décroche un Master of Art in Development Banking dans la même université.

En 1982, il complète son cursus universitaire avec une formation au métier de Chargé de Relations Clientèle Entreprises au Centre de Formation de CITIBANK à Athènes en Grèce.  En termes d’acquis professionnels, il a été stagiaire à Citibank New-York en 1982, fondé de pouvoir chez Citibank Libreville en 1983, directeur général adjoint de Paribas Gabon, avant de devenir directeur général en 1985. Et en  1986, il est brièvement appelé pour la première fois au gouvernement en tant que ministre de l’Économie et des Finances.

En 1996, il est administrateur-directeur général de BGFIBank SA, puis président des sociétés du Groupe BGFIBank en 2000 et président-directeur général en 2012.  Avant cette nomination, Henri-Claude Oyima était président directeur général du Groupe BGFIBank, président des sociétés du Groupe BGFIBank, président du Conseil d’Administration des sociétés OGAR/OGARVIE, président du Conseil d’Administration de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC), président de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG) et président de l’Institut Gabonais des Administrateurs (IGA). En tant que nouveau ministre de l’Economie, Henri Claude Oyima aura la lourde mission de redresser une économie en quête de relance.

Rappelons que, malgré sa nomination, Henri-Claude Oyima continuera, selon un communiqué officiel, à superviser les activités du Groupe BGFIBank qu’il dirige depuis plus de quatre décennies. Une double casquette qui illustre la volonté de conjuguer expertise du secteur privé et responsabilité publique.  En 2024, le Groupe BGFIBank a affiché un résultat net consolidé de 122 milliards FCFA, en progression de 27 % par rapport à l’année précédente. Son total bilan s’élève à 951 milliards FCFA, faisant de lui l’un des établissements financiers les plus solides de la région. L’introduction prochaine du groupe à la BVMAC devrait renforcer l’attractivité de cette bourse encore en quête de profondeur et de liquidité.

Gabon : les élections législatives et locales annoncées pour le 27 septembre et 11 octobre 2025

Le président de la république Brice Clotaire Oligui Nguema l’a annoncé samedi 03 mai dernier lors de sa prestation de serment.

 

Au Gabon, les élections législatives et locales auront lieu le 27 septembre et le 11 octobre 2025. En effet, ces élections visent à restaurer la légitimité des institutions démocratiques et à permettre aux citoyens de s’exprimer sur l’avenir de leur gouvernance. Au cours de sa cérémonie d’investiture, le chef de l’Etat a souligné l’importance de ces scrutins afin de  garantir une représentation adéquate des différentes voix de la nation et pour renforcer la confiance du peuple envers ses dirigeants.

Il a promis de mettre en place des mesures visant à assurer la transparence et l’équité du processus électoral. Il prévoit également des  initiatives pour mobiliser les électeurs et garantir que chaque citoyen ait la possibilité de participer activement à la vie politique.

Notons que, le chronogramme du processus électoral prévoit tout d’abord une concertation, le 7 mai prochain, des responsables avec les partis politiques. Celle-ci devra aboutir à la mise en place de deux comités afin d’améliorer les dispositions légales en matière électorale.

Ensuite, la mise en place de la nouvelle Assemblée Nationale va intervenir le 4 novembre 2025. Les élections sénatoriales sont prévues le 8 et 29 novembre 2025.  L’installation du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) aura lieu le 1er décembre 2025, puis le 15 du même mois il sera procédé à la mise en place de la haute chambre du Parlement (Sénat).

Et enfin la nomination de juges constitutionnels qui sera  fixée au 23 décembre 2025 marquera la boucle de ce chronogramme.

Gabon : voici le nouveau gouvernement de la 5ème république

Le premier gouvernement signé par décret présidentiel a été publié lundi 05 mai 2025, par le secrétaire à la présidence Guy Rossatanga-Rignault . Vous trouverez ci-dessous les noms des différents membres du gouvernement.

 

Ministre d’État, des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique : Ulrich Manfoumbi Manfoumbi

 

Ministre de la Réforme et des Relations avec les institutions : François Ndong Obiang

 

Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, chargé de la Diaspora : Michel Regis Onanga Ndiaye

 

Ministre de la Défense nationale : Brigitte Onkanowa

 

Ministre de l’Intérieur, de la sécurité et de la Décentralisation : Hermann Immongault

 

Ministre de la Justice, Garde des sceaux, chargé des Droits humains : Séraphin Akure Davain

 

Ministre de l’Accès à l’eau et à l’énergie : Philippe Tonangoye

 

Ministre de la Communication et des Médias : Paul-Marie Gondjout

 

Ministre des Eaux et forêts, chargé du conflit Homme-faune : Maurice Ntossui Allogho

 

Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et du Climat : Mays Mouissi

 

Ministre de la Mer, de la Pêche et de l’Economie bleue, porte-parole du gouvernement : Laurence Ndong

 

Ministre des Mines et des Ressources géologiques : Gilles Nembet

 

Ministre du Pétrole et du Gaz : Sosthène Nguema Nguema

 

Ministre de la Santé : Pr. Adrien Mougougou

 

Ministre du Logement, de l’Habitat, de l’urbanisme et du cadastre : Ludovic Megne Ndong

 

Ministre du Tourisme durable et de l’Artisanat : Pascal Ogowet Siphon

 

Ministre de la Planification et de la Prospective : Louise Ovono

 

Ministre des Affaires sociales et de l’inclusion : Nadine Awanang

 

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Simplice Désiré Mamboula

Ministre de la Fonction publique et du renforcement des capacités : Pr. Marcelle Ibinga Itsitsa

 

Ministre du Travail, du plein emploi et du dialogue social : Patrick Barbera Isaac

 

Ministre de l’Industrie et de la transformation local : Me Lubin Ntoutoume

 

Ministre des Travaux publics et de la construction : Edgard Moukoumbi

 

Ministre de l’Economie numérique, de la digitalisation et de l’innovation : Mark Alexandre Doumba

 

Ministre de l’Entreprenariat, du Commerce et des PME-PMI : Zenaba Chaning Gninga

 

Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement durable : Odette Polo-Pandzou

 

Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’enfance : Elodie Diane Fouefoue

 

Ministre de la Jeunesse, des Sports, du rayonnement culturel et des Arts, chargé de la vie associative : Dr. Armande Longo

 

Ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la dette et des Participations, chargé de la lutte contre la vie chère : Henri-Claude Oyima

Ministre d’État, de l’Education nationale, de l’instruction civique et de la formation professionnelle : Camélia Ntoutoume-Leclercq

Et si on repensait ensemble les transferts d’argent vers l’Afrique ?

Chaque année, la diaspora africaine envoie des dizaines de milliards de dollars vers le continent (près de 100 milliards en 2023).

 

Des milliards qui représentent des montants plus importants que l’aide publique au développement et plus importants que les investissements directs étrangers.

Ces transferts d’argent sont bien plus que de simples transactions : ils sont le reflet d’un lien fort, d’une solidarité constante, d’une volonté d’agir, même à distance.

Ils racontent les sacrifices de celles et ceux qui, installés ailleurs, continuent de porter l’Afrique dans leur cœur, dans leurs responsabilités et dans leur portefeuille.

Mais quel est l’impact réel de cet argent ?

C’est une des nombreuses questions que beaucoup parmi nous ressentons au fond de nous-même.

  • Au vu des montants importants de transferts d’argent vers l’Afrique, à quel point sommes-nous satisfaits de leur utilisation ?
  • Ces transferts peuvent-ils être servir pour réellement développer le continent ? Si oui, comment pouvons-nous faire pour y parvenir ?

Et si on y réfléchissait ensemble ?

Nous lançons une grande étude sur les transferts d’argent vers l’Afrique par la diaspora dans une démarche de réflexion collective pour explorer ces questions cruciales.

Parce que nous sommes convaincus que les meilleures idées viennent de ceux qui vivent la réalité des situations et parce que nous croyons fermement que des réponses et solutions existent déjà dans nos esprits, nous avons mis en place ce questionnaire ouvert à tous les membres de la diaspora.

A travers ce questionnaire, nous souhaitons engager un dialogue fécond avec toute la diaspora africaine qu’elle soit basée en Afrique, Aux Amériques, En Asie, Dans la Caraïbe, en Europe, En Océanie ou ailleurs.

Nous le pensons comme un outil pour comprendre les réalités, identifier les blocages et les leviers, capter les idées.

Ce questionnaire n’est pas une fin mais Il est un début : le début d’une réflexion structurée, le début vision partagée, le début d’une communauté d’action et pourquoi pas le début de nouveaux modèles de solidarité.

Pourquoi répondre ?

  • Parce que chaque voix de la diaspora africaine compte dans ce débat essentiel
  • Pour partager nos expériences, nos visions et nos idées sur les transferts d’argent vers l’Afrique
  • Pour participer à la co-construction de réponses concrètes et adaptées à nos réalités

Prenons le temps de la réflexion.

Répondons au questionnaire en cliquant sur le lien suivant : https://tally.so/r/mOkJ98

Partageons le questionnaire autour de nous, à toute la diaspora.

Chaque contribution est indispensable pour atteindre l’objectif de 2 000 réponses minimum.

Merci infiniment

Steve Pentang pour The Seeds

PS :

Une version en anglais du questionnaire est disponible sur le lien suivant : https://tally.so/r/mVDWQM

Qui sommes-nous ?

Nous sommes The Seeds (www.the-seeds.net), une initiative africaine visant à contribuer à la libération du potentiel de l’Afrique à travers notamment l’accompagnement de l’entreprenariat.

Source : https://www.un.org/osaa/news/digital-remittances-africa

Gabon : le nouveau gouvernement de la 5ème république formé

Après la nomination du vice-président du gouvernement en charge de la Coordination de l’action gouvernementale par le chef de l’Etat Oligui Nguema, un nouveau gouvernement vient d’être formé ce lundi 05 mai 2025.

 

Le nouveau gouvernement de la cinquième république comprend une équipe de trente (30) ministres. Contrairement au gouvernement de la transition qui comptait trente-cinq (35) membres. ce nouveau gouvernement compte 10 femmes.  de nombreux changements sont observés. On note plusieurs nominations marquantes dans ce nouveau gouvernement.  Notamment l’arrivée de Séraphin Akure Davain, comme ministre  de la Justice, en remplacement de Paul Marie Gondjout qui est désormais ministre de la communication.

Le président du groupe bancaire de BGFIBank Henri Claude Oyima, comme ministre de de l’Economie, des finances de la dette et des participations, chargé de la lutte contre la vie chère.   On note également la nomination de l’ancienne candidate Zenaba Gninga comme ministre de l’entrepreneuriat. L’ingénieur Sosthène Nguéma Nguéma, qui fait partir des nouveaux visages de ce gouvernement comme ministre du Pétrole et du gaz.

le nouveau gouvernement comprend les anciens visages du gouvernement de la transition à l’instar Camélia Ntoutoume Leclercq  qui,  reste ministre d’Etat à l’éducation nationale, de l’instruction civique et de la formation professionnelle.

Gabon : Seraphin Moundounga est le nouveau vice-président de la 5ème république

L’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Séraphin Moundounga, a été nommé, ce lundi 05 mai, par un décret du président Oligui Nguema.

 

Selon la nouvelle constitution, le Gabon a désormais deux vice-présidents. Séraphin Moundounga a été promu ce lundi en tant que vice-président de la République. Né le 29 février 1964, il a occupé des postes clés sous l’ancien régime, notamment ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de 2010-2014, puis ministre de la Justice, Garde des sceaux et second vice-Premier ministre entre 2014 et 2016, avant de démissionner. Après le coup d’État du 30 août 2023.

Il prend la tête du Conseil économique, social et environnemental (CESE) jusqu’au 2 mai 2025, date à laquelle il est remplacé par Solange Nguiake. Titulaire d’un doctorat en droit public obtenu en 2012 à l’École doctorale de sciences juridiques de Grenoble II, Moundounga a soutenu une thèse intitulée « L’Union européenne et la paix en Afrique subsaharienne ». Il a également étudié à l’université Paris I entre 2001 et 2005, forgeant ainsi un profil académique solide qui complète son expérience politique.

Dans ses fonctions, Séraphin Moundounga assistera le chef de l’Etat dans ses missions de souveraineté  et de représentation. Rappelons qu’il succède à Joseph Owondault Berre, qui avait occupé cette fonction durant la période de transition.

Gabon : Alexandre Barro Chambrier nommé vice-président du gouvernement

Il a été nommé ce lundi 05 mai par décret présidentiel.

 

Alexandre Barro Chambrier est le vice-président du gouvernement de la cinquième république. Diplômé de Sciences de Gestion et d’Économie de l’université Paris IX Dauphine, il obtient son doctorat d’état en sciences économiques à l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris et une agrégation des Universités en Sciences Économiques et de gestion (CAMES).

Haut commis de l’Etat, Alexandre Barro Chambrier n’est pas un inconnu dans la sphère politique gabonaise, puisque jusqu’à récemment il occupait la fonction de vice-premier ministre, ministre de la Planification et de la Prospective au sein du gouvernement de la Transition.

En effet, la nomination d’un Vice-Président du Gouvernement s’inscrit dans la logique de la suppression de la Primature, actée par la réforme constitutionnelle. Ce nouveau poste a pour vocation d’assurer la coordination gouvernementale tout en clarifiant la chaîne de commandement exécutive.

Gabon : Oligui Nguema reçoit les félicitations du président Xi Jinping

Le chef de l’Etat a reçu dimanche 05 mai 2025, le vice-président du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (ccppc), porteur d’un message de félicitations du président chinois.

 

Le président chinois a tenu à féliciter le chef de l’Etat Oligui Nguema pour son investiture qui a eu lieu le 03 mai à Libreville au stade d’Angondjé en présence de plusieurs chefs d’Etats. Au cours de leur rencontre Mu Hung, le vice-président du CCPPC a réitéré la volonté de la Chine de renforcer davantage les relations d’amitié et de coopération bilatérale entre nos deux pays.

Il a également réaffirmé l’engagement de la Chine à accompagner le Gabon, dans le domaine des infrastructures, notamment l’aménagement du Sénat, la construction de l’hôtel des Affaires Etrangères et la construction d’un hôpital à Oyem.

Il faut rappeler que le Gabon et la Chine partagent depuis années d’excellentes relations dans plusieurs secteurs. Notamment : politique, économique, culturel, scientifique et commercial.

Gabon : Raymond Ndong Sima remet sa démission au chef de l’Etat

Le premier ministre de la transition a remis au nouveau chef de l’Etat sa démission et celle de son  gouvernement actant  ainsi la fin de la période de transition au Gabon.

 

Après 20 mois de transition, le Gabon est revenu à l’ordre constitutionnel après l’élection du président Oligui Nguema le 12 avril dernier et sa prestation de serment qui a eu lieu samedi 03 mai à Libreville.

Au lendemain de cette cérémonie d’investiture, le premier ministre de la transition a remis sa démission ainsi que celle de son gouvernement au nouveau chef de l’Etat. Ce dernier qui n’a pas manqué de  salué un homme d’expérience et de devoir, dont la contribution a été essentielle au succès de la Transition.

Notons qu’un nouveau gouvernement sera constitué dans les prochains jours.