Gabon : le ministre de l’économie offre 12 véhicules aux patrons des impôts

Mays Mouissi a remis mardi aux patrons des Impôts et de la Douanes 12 véhicules 4X4 pour booster les recettes fiscales nécessaires pour la relance de l’économie du pays.

 

« J’ai procédé à la remise de 12 véhicules à la Douane et aux Impôts afin d’équiper leurs brigades de recouvrement pour améliorer la collecte », a écrit le ministre sur son compte twitter. En effet, parmi ces véhicules huit appartenaient à son ministère mais ce dernier à choisir de les offrir aux patrons des impôts et douanes du Gabon.

Ce don offert aux patrons des services opérationnels de la DGI (Direction générale des impôts, ndlr) et la DGDDI (Direction générale des douanes et des droits indirects,a pour but de booster les recettes fiscales nécessaires pour la relance de l’économie du Gabon.

Notons que, Mays Mouissi fait pression sur ces directions pour augmenter les recettes publiques, ce qui était moins le cas avec l’administration déchue qui a laissé prospérer les grèves longue durée dans ce secteur clef de l’économie du pays. Apprend-on.

Sogara : le chiffre d’affaires en hausse de 76 % à 87 milliards de francs au 1er trimestre

Au bord du gouffre, il y a de cela un an, la Société gabonaise de raffinage (Sogara), renoue avec les bénéfices.

En effet, l’observé conjoncturel de la Direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale fait ressortir une amélioration des performances de la raffinerie entre janvier et mars 2021.

Ainsi, le volume du pétrole brut traité est passé de 178 989 tonnes métriques à 245 424 tonnes métriques au premier trimestre 2021, soit une hausse de 37,1%, soutenue par un meilleur approvisionnement de l’unité en pétrole brut.

De même, sur le plan commercial, les ventes des produits pétroliers raffinés ont enregistré des rebonds tant sur le marché domestique qu’extérieur.

C’est notamment le cas du butane (+886%), du pétrole lampant (+276,6%), du super (+176,8%), du gasoil (+107,9%) et du résidu atmosphérique (+54,1%).

En conséquence, le chiffre d’affaires global a progressé de 76,6% pour se situer à 87,4 milliards de FCFA au premier trimestre 2021.

Source : Direct infos Gabon

Lutte contre la Covid-19 au Gabon : l’heure de fermeture des restaurants fixée à 19h

Dans le cadre des mesures anti-Covid-19 au Gabon, le couvre-feu a été ramené de 20h à 5h l’heure de fermeture des restaurants a été fixée à 19h, soit une heure avant le couvre-feu.

Le ministre du Tourisme qui l’a fait savoir, a indiqué que la réouverture des espaces clos des restaurants se poursuivra pour ceux qui respecteront tout le protocole.

Bien que le gouvernement ait décidé de durcir certaines mesures de restriction prises dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 dans le pays, il ne semble pas mettre de côté la nécessité de relancer l’économie.

Lors d’une conférence de presse sur la situation épidémiologique et la stratégie du gouvernement pour faire face à la tendance haussière du Covid-19, le ministre du Tourisme a indiqué que les mesures édictées précédemment par le gouvernement restent de mise.

Notamment, «la poursuite de la réouverture des espaces clos des restaurants». Une bonne nouvelle pour les établissements de restauration qui devront cependant appliquer le protocole sanitaire strict, imposé pour réduire les risques de contamination entre clients et personnels.

 

 

Gabon : Léontine Tania Oyouomi nouvelle présidente du Groupement d’intérêt de l’ITIE

Tania Oyouomi nouvelle présidente du Groupement d’intérêt de l’Initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE) nommée en Conseil des Ministres du 20 novembre dernier a été installée officiellement le 11 décembre.

Léontine Tania Oyouomi Loumbou Bibeya été installée par la Secrétaire générale du Ministère de l’Economie Edith Ekiri Monombi Oyouomi en présence du Ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa.

Bien avant son installation, Léontine Tania Oyouomi Loumbou Bibey et le président sortant Michel Antselevé  se sont pliés au rituel  de  passation des charges. L’ancien chef de l’ETIE Gabon cède son fauteuil avec le sentiment du devoir accomplit après 5 ans de mandat, malgré la suspension infligée au Gabon pour non transparence dans la gouvernance des industries extractives.

Léontine Tania Oyouomi Loumbou Bibey qui était jusqu’ici Conseiller économique et financier du Ministère du Pétrole, aura la lourde tâche de réhabiliter le Gabon à l’ITIE. Le pays avait adhéré pour la première fois en 2003 puis suspendu en 2013.

 

 

Ali Bongo ordonne l’annulation de transfert à titre gracieux à la Caisse des dépôts

Cette décision présidentielle,  constitue un nouveau signe du retour au centre des affaires  du président gabonais dont l’AVC, survenu en octobre 2018, n’est plus qu’un lointain souvenir. 

Le premier ministre Julien Nkoghe Bekalé n’a eu d’autre choix que de s’exécuter. Cette décision, annoncée  mercredi 20 Novembre dernier, intervient alors que l’administrateur directeur général (ADG) de la Caisse de dépôts et consignations (CDC), Herman Nzoundou Bignoumba, est actuellement auditionné par des éléments de la Direction générale de contre ingérence et de la sécurité militaire (B2) qui l’ont interpellé alors qu’il rentrait de voyage dimanche dernier.

Le Conseil des ministres du 2 octobre 2019 avait, sur présentation du ministre de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales, annoncé sa décision de transférer à titre gracieux à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) certains titres fonciers de l’État.

Devant les diverses réactions suscitées par cette décision, le chef de l’État Ali Bongo, a ordonné au gouvernement d’annuler cette décision (communiqué).

La somme que l’état économisera avec la réduction de la taille du gouvernement

Lors du dernier remaniement ministériel, le nombre de ministres a considérablement été réduit. Sur 38 ministres dont 11 “ministres d’État” et 27 ministres, seul 28 ministres sont restés avec un seul ministre d’État. Une décision qui fait économiser une grosse somme à l’État.

La masse salariale du gouvernement devrait connaître une légère baisse. Selon nos confrères de Gabon Media Time, c’est 722 millions de francs CFA qui sera économisé par l’Etat gabonais grâce à la réduction de la taille du gouvernement, passé à 28 membres contre 38 précédemment.

En réduisant le nombre de ministres d’Etat de  11  à 1, ce sont pas moins de 200 millions de Fcfa qui vont être économisé par an. Par mois ce sont donc près de 17 millions de Fcfa pour le grade  de “ministre d’Etat”. Au cours des six prochains mois, la masse salariale de l’Etat économisera donc globalement un peu plus de 60,2 millions de Fcfa par mois, soit 722,4 millions de Fcfa par an.

 

L’économie gabonaise se porte bien selon le FMI

Le Représentant-Résident du Fonds Monétaire International (FMI), Marcos Poplawski-Ribeiro, a été reçu, ce mardi 28 mai,  en audience par le Premier ministre, chef du gouvernement, Julien Nkoghé Békalé

Pour compenser la perte des recettes pétrolières dont dépendent l’économie gabonaise, le gouvernement a conclu en juin 2017 un programme d’appuis budgétaires avec le Fonds monétaire international (FMI). Depuis, l’institution de Breton Woods soumet le pays à une série de revues assorties de recommandations à appliquer.

C’est dans cette optique que le Représentant-Résident du Fonds Monétaire International (FMI), Marcos Poplawski-Ribeiro était dans les locaux de la primature ce 28 mai. Selon lui, les perspectives du Gabon sont positives.  « le Gabon reste une économie stable » en dépit des chocs exogènes et des difficultés budgétaires.

A ce jour, le Gabon a déjà bénéficié de près de 1000 milliards de francs de la part du pool financier composé du FMI, de la Banque mondiale, de l’Agence Française de développement (AFD) et de la Banque africaine de développement (BAD

 

 

 

Une conférence sur l’avenir du Franc CFA prévue le 1er juin à Libreville

Cette conférence débat organisée par «Imagine-Gabon Think-Tank» est placée sous le  thème : «Quel avenir pour le FCFA dans les pays de la Cemac ?».

Initié par la  plateforme d’analyses, de rencontres, de réflexion et d’échanges sur les questions auxquelles sont confrontés les gouvernements, Imagine Gabon, le débat verra la participation de plusieurs économistes le 1er juin prochain. La conférence sus-annoncée en vue de débattre sur un thème : «Quel avenir pour le FCFA dans les pays de la Cemac ?».

Ce n’est un secret pour personne que le Franc CFA est au cœur des débats économiques depuis plusieurs années. Pour d’aucuns, cette monnaie serait un frein à la croissance économique des pays de la zone Franc en ce sens qu’elle serait surévaluée et trop rigide, en plus de perpétuer un héritage colonial et de servir comme «l’arme invisible de la Françafrique». !Pour d’autres, c’est loin d’être le cas affirmant que «l’arrimage du F CFA à l’Euro assuré

C’est donc autour de toutes ces questions que le Pr. Daniel Cohen, Agrégé des Sciences Economiques; du Pr. Jean-Jacques Ekomie, Agrégé des Facultés des Sciences Economiques ; de Fidèle Magouangou, Docteur NR, en Economie Mathématique et Econométrie, et de Cédric Mbeng Mezui, Economiste, Analyste Financier devront débattre.

 

La Banque mondiale octroie un prêt de 200 millions de dollars au Gabon

Le but de ce prêt d’environ 100 milliard de Fcfa est de soutenir le pays dans ses efforts d’assainissement budgétaires et de diversification l’économie

L’information a été donnée ce lundi 25 février, par l’institution financière internationale qui indique que cet argent vise à «soutenir le pays dans ses efforts d’assainissement budgétaire et de diversification de l’économie». C’est exactement 200 millions de dollars, soit 115 450 000 000 francs CFA qui ont été remis Gabon par la Banque mondiale au Gabon.

L’institution mondiale a tenu a préciser que  «cette opération est la seconde d’une série de deux financements à l’appui des politiques de développement en matière de consolidation budgétaire et de croissance inclusive au bénéfice» du Gabon, à l’instar d’autres États de la Cemac, qui est censé répondre efficacement et de manière «coordonnée» à la crise économique survenue en fin 2014. Pour y faire face, le gouvernement gabonais avait adopté, en 2017, un Plan de relance économique (PRE) censé arriver à échéance à la fin de l’année en cours. C’est donc pour «soutenir la mise en œuvre du PRE» que la Banque a consenti ce nouveau prêt.

Toujours selon la Banque Mondiale, l’opération s’articule autour de trois axes stratégiques, comprenant chacun plusieurs domaines. Le premier axe concerne le renforcement de la soutenabilité financière et de l’efficacité de la gestion des finances publiques. Le second axe a pour objectif de renforcer la compétitivité du Gabon grâce à l’amélioration du climat des affaires et au renforcement des services des TIC.

Le troisième et dernier axe cible les Gabonais Faibles économiquement. Cet axe permettra de jeter les bases pour améliorer l’efficacité de la prestation des soins de santé, notamment les soins de santé primaires, et accroître l’efficacité des filets sociaux.