Gabon : vers une augmentation du nombre de Parlementaire dans les deux chambres

 Les sièges des députés passent de 143 à 145 et ceux des Sénateurs de 52 à 70, comme l’indique les conclusions des membres du comité chargé de l’avant-projet des lois relatifs aux Partis Politiques.

 

Au Gabon, le président de la république a reçu les conclusions des membres du comité chargé de l’avant projet des lois relatifs aux partis politiques lundi 02 juin 2025. En effet, les conclusions de ces travaux montrent que : les deux sièges supplémentaires de députés sont attribués aux gabonais de l’étranger.

Les rédacteurs ont également  proposé un député pour l’Afrique et un autre pour le reste du monde.  Les propositions ont également porté sur l’augmentation du nombre de sénateurs à savoir de 52 à 70C’est à dire 18 sénateurs en plus. La répartition des sièges dont seront issus les 18 nouveaux sénateurs n’a pas été communiqués pour le moment.

Rappelons qu’il s’agit des conclusions des 30 membres qui ont participé à la rédaction des projets de loi relatifs aux partis politiques et à la répartition des sièges électoraux.  Les deux projets doivent être adoptés par le conseil des ministres avant leur transmission au parlement.

Le Gabon va organiser la 40ème édition de l’Open de Golf de Libreville

La compétition va débuter du 5 au 9 juin 2025, au Club de Golf de Libreville.

 

L’édition de cette année va rassembler 09 pays à savoir : le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Ghana, la France, le Kenya, le Nigéria, la Zambie et  le Zimbabwe. Il sera question pour les différents professionnels de s’affronter pour décrocher le titre, jusqu’alors détenu depuis 2023 par Visitor Mapwanya, compétiteur zimbabwéen fidèle à l’Open de golf de Libreville.

En effet, cet  événement verra la participation de 50 professionnels, dont 1 femme, ainsi que 120 amateurs, incluant 21 femmes. Selon Gabon Actu, les organisateurs indiquent que grâce au montant des primes, l’engouement pour ce tournoi ne cesse d’augmenter, mais le succès de chacun de ces 40 Open est aussi et surtout le résultat de plusieurs paramètres dont la qualité du parcours, le professionnalisme de la fédération et du club qui sont au service des joueurs et l’implication des partenaires.

Notons que  créée en 2003, la fédération de golf du Gabon réunit aujourd’hui environ  400 adhérents dont  200 hommes et une centaine de femmes et une centaine de jeunes. Le Gabon compte trois parcours de golf : à Port-Gentil, Moanda et Libreville.

Gabon : Oligui Nguema en visite d’inspection à Cocobeach

Le président de la République s’est rendu à  Cocobeach chef-lieu du département de la Noya dans la province de l’Estuaire, pour évaluer l’avancement des projets d’infrastructure qui  sont effectués dans cette région.

 

Le Président de la République a pu constater l’avancement des travaux à Cocobeach. Notamment la réhabilitation des voiries urbaines, la construction du futur État-major de la Marine nationale, ainsi que le Centre d’Appui à la Pêche Artisanale de Cocobeach (CAPAC).

En effet, ces travaux de réhabilitation des voiries impliquent la construction de 13 ponts, la pose de 3 000 mètres de canalisations, ainsi que l’aménagement de plusieurs zones de stationnement, des efforts considérables visant à désenclaver la ville et améliorer le quotidien des habitants.

Le Chef de l’Etat a également visité  la station-service qui est déjà opérationnelle à Cocobeach et le chantier de la future boulangerie municipale, qui comprend également un grand espace jardin public. Cet espace qui peut être  une aire de jeux destinée aux enfants, renforçant ainsi le tissu social local. Notons que, grâce à tous ces chantiers, la ville de  Cocobeach devient de plus en plus belle.

L’exportation du Manganèse Brut interdite au Gabon dès 2029

La décision a été prise lors du Conseil des ministres qui a eu lieu jeudi 30 mai 2025.

 

A partir du 1er janvier 2025, l’exportation du Manganèse Brut sera interdite au Gabon. En effet, cette décision a été prise afin de permettre au Gabon de prioriser la transformation locale de « cette ressource stratégique afin de maximiser la valeur ajoutée, développer l’industrie minière et renforcer les recettes fiscales », apprend-on du communiqué final des ministres.

En attendant, les opérateurs disposeront d’une période transitoire de trois ans pour investir dans des unités de transformation. Le gouvernement prévoit un accompagnement via des incitations financières, des partenariats stratégiques et des mesures de soutien à l’industrialisation afin d’assurer une transition progressive et efficace.

Cette interdiction s’inscrit dans une dynamique de souveraineté industrielle, visant à créer des emplois qualifiés et à maîtriser les chaînes de valeur technologique.

Le Mauritanien Sidi Ould Tah à la tête  de la BAD

Elu mercredi 28 mai 2025, il est le nouveau président de la banque africaine de développement en remplacement du Nigérian Akinwumi Adésina.

 

C’est au Cours des assemblées annuelles qui a réunis les gouverneurs de la BAD à Abidjan mercredi dernier que Sidi Ould Tah a été élu, après trois tours de scrutin. En effet, cinq candidats étaient en lice dont une femme : le Zambien Samuel Munzele Maimbo, le Sénégalais Amadou Hott, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli et la Sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Au terme des délibérations, Sidi Ould Tah s’est largement imposé avec 76,18 % des voix, devançant notamment Samuel Maimbo (20,26 %) et Amadou Hott (3,55 %).

Diplômé de l’Université de Nice-Sophia Antipolis en économie du développement, ingénieur agronome formé à Rabat et titulaire d’un troisième cycle en gestion de projets de l’Université Paris-Dauphine, le nouveau président de la BAD allie rigueur scientifique, expertise technique et connaissance fine des réalités africaines.

Depuis 2015, il dirigeait la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), qu’il a profondément transformée. Il est reconnu pour sa vision pragmatique et son engagement en faveur d’une transformation structurelle du continent, il place au cœur de son action la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et l’inclusion économique.

Sidi Ould Tah arrive à la tête de la BAD, au moment où l’institution est en plein renouvellement stratégique, dans un environnement mondial de plus en plus compétitif. Au moment où, l’Afrique est confrontée à une dette amplifiée par la crise de Covid avoisinant les 640 milliards de dollars, à laquelle s’ajoutent les problématiques liées au changement climatique qui impactent les économies dépendantes de l’agriculture et accentuent l’insécurité alimentaire.

Les Etats Unis lèvent officiellement les sanctions contre le Gabon

Il s’agit d’une décision prise en vertu de la Loi 7008 sur l’aide et la coopération des États-Unis qui marque un tournant significatif et un retour à la normale dans les relations bilatérales entre le Gabon et les USA.

 

Le Gabon a été suspendu par les USA après le « coup d’Etat de Libération » qui a eu lieu le 23 août 2023. Ces derniers  ont décidé de lever officiellement les sanctions contre le Gabon.  En effet, cette levée de sanctions ouvre la voie à une reprise complète de la coopération entre Washington et Libreville.

Elle permettra notamment au Gabon de bénéficier à nouveau de certaines aides économiques, de programmes d’accompagnement institutionnel et de soutien technique dans des domaines clés comme la sécurité, la santé ou la lutte contre la corruption.

Selon le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, cette levée de sanction contre le Gabon est une « reconnaissance des efforts de stabilisation réalisés durant la période de transition, un modèle à suivre pour d’autres nations africaines ». Apprend-on.

Rappelons que, cette décision intervient à moins d’un  mois de la cérémonie d’investiture du président Oligui Nguema le 03 mai dernier.

Le Gabon va abriter la 43ème session du CAMES en 2026

Le pays a été désigné au cours de la 42è session du Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur qui a eu lieu en Guinée Conakry du 19 au 23 mai 2025.

 

Le Dr. Simplice Désiré Mamboula, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a pris part à cette rencontre où il a participé aux échanges réunissant les ministres et partenaires des quinze États membres.

Au cours de cette session, le ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, Alpha Bacar Barry, a été élu à la présidence du Conseil des ministres pour le mandat 2025-2026, en remplacement de la Pr. Édith Delphine Emmanuel-Adouki du Congo. Apprend-on sur le site de l’AGP.

Notons qu’en abritant cette session de 2026, le Gabon va confirmer son engagement en faveur du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, tout en renforçant sa coopération avec les pays membres du CAMES.

Gabon: Décès de l’ancien ministre et député Idriss Firmin

Le général à la retraite Idriss Firmin Ngari, âgé de 79 ans, est décédé ce mardi au Maroc, des suites d’une maladie.

 

Interné à l’hôpital Pasteur de Rabat au Maroc, où se trouvait pour des raisons de santé, Idriss Ngari, ancien ministre et député de Ngouoni près de Franceville (Haut-Ogooué, sud-est), est mort ce mardi. Né le 2 avril 1946, Idriss Ngari a marqué l’histoire politique gabonaise par son ascension fulgurante au sein de l’armée et du gouvernement. Parent de feu Président Omar Bongo, il a rapidement gravi les échelons militaires, devenant Chef d’Etat-major des forces armées de 1984 à 1994.

Il a été au cours de sa carrière ministre de la Défense nationale de 1994 à 1999, puis a pris en charge le portefeuille des Transports de 1999 à 2002.  Par la suite, il a exercé les fonctions de ministre de l’Intérieur de 2002 à 2004, avant de prendre la tête du ministère des Travaux publics de 2004 à 2007.

Il sera ensuite tour à tour ministre du Tourisme de 2007 à 2009 et ministre de la Santé en 2009, où il terminera son parcours gouvernemental, témoignant ainsi de sa polyvalence et de son engagement pour le développement du pays.  Considéré comme l’une des personnalités les plus influentes du Gabon sous le règne d’Omar Bongo, il était également membre du Parti démocratique gabonais (PDG), contribuant significativement à la politique du pays pendant plusieurs décennies.

Rappelons qu’il est  le Fondateur de l’Association des ressortissants de Ngouoni, près de Franceville, dénommée  »Tsoumou », considéré comme un puissant lobby puissant pour la formation et la promotion de ses adhérents, en grand nombre dans les postes clés de l’administration civile et militaire du pays.

Gabon : la SEEG n’est plus sous administration provisoire

La société d’énergie et d’eau du Gabon retrouve son autonomie dès mercredi 28 mai 2025.

 

Sur instructions du Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, la Société d’eau et d’énergie du Gabon a été rétrocédé à ses organes  sociaux réguliers conformément aux statuts de la société et aux dispositions de l’Acte Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique. Comme indiqué dans un communiqué de la présidence de la République, lu par Murielle Mintsa Minkoe, lundi 26 mai.

Ce communiqué qui poursuit que, «  les fonctions de l’administrateur provisoire de la SEEG prennent fin à cette même date, conformément à l’ordonnance du Tribunal de Commerce de Libreville en date du 28 février 2025 ».    Et le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), en sa qualité d’actionnaire majoritaire, est invité à prendre toutes les dispositions nécessaires en lien avec cette rétrocession de gestion.  Apprend-on.

Pour finir le communiqué indique :  « Le gouvernement de la République, à travers le ministre de l’accès universel à l’eau et à l’électricité, ainsi que le ministre de l’économie, des finances, de la dette et des participations, chargé de la lutte contre la vie chère, veillera à la bonne exécution de ces mesures qui seront entérinées en Conseil des ministres, dans l’intérêt supérieur de la nation et au bénéfice des usagers », a indiqué la présidence gabonaise. Il faut rappeler que c’est depuis  août 2024, que la SEEG a été placé sous administration provisoire.

Affaires îles de Mbanié : Onanga Ndiaye et Hermann Imongault auditionnés devant le SENAT

Le ministre des affaires étrangères et celui de  l’intérieur sont  auditionnés ce lundi 26 mai, par les sénateurs de transition concernant la perte des îles de Mbanié.

 

L’audition va porter sur l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) relatif au contentieux de l’île Mbanié opposant le Gabon à la Guinée équatoriale. En effet, la Cour Internationale de justice avait tranché le 19 mai 2025, en faveur de la Guinée équatoriale concernant ce différend qui les oppose depuis plusieurs années.

En décidant que, la Guinée équatoriale gagne les trois îles à savoir l’île de Mbanié, Conga et Cocotier. Car selon la CIJ, les îles reviennent à la Guinée équatoriale en vertu de la succession d’Etat d’Espagne qui les occupaient historiquement et la convention franco-espagnole de 1900 est le seul titre valable, ce qui fait que, la ligne droite tracée détermine alors la frontière.

Sauf que cette décision va avoir des conséquences à savoir la récupération de plusieurs territoires équato-guinéens autour des villes d’Ebibeyin et de Mongomo par le Gabon. Aussi concernant les frontières maritimes, la CIJ a décidé qu’aucune frontière maritime n’a été légalement établie. Face à cette décision, le Gabon avait annoncé il y a quelques jours être ouvert à des négociations  avec la Guinée équatoriale.

Il faut rappeler que cette audition sera diffusée en direct sur la télévision publique, précise la Communication du Sénat. L’objectif de la présidente du Sénat de la transition, Paulette Missambo, est de permettre aux Gabonais de comprendre le verdict de la CIJ et de connaître les conséquences qui peuvent en découler.