COP 26 : le président Ali Bongo est arrivé à Glasgow en Ecosse au Royaume-Uni

 Malgré le soupçon de Covid-19, le président Gabonais Ali Bongo Ondimba prendra part ce lundi 1er au 02 novembre 2021, à la Conférence des Parties sur les Changements Climatiques (COP 26) en Ecosse au Royaume-Uni.

 

Quelques jours  avant la rencontre d’Ecosse sur le climat, plusieurs sources ont indiqué que le président gabonais aurait annulé sa participation parce qu’il aurait été répertorié parmi les cas contacts de son ministre des Eaux et forêts, le professeur Lee White testé positif au Covid-19.

Le président Bongo qui  a participé au 5ème Forum international sur les investissements, dont les travaux se sont tenus à Riyad en Arabie Saoudite du 26 au 28 octobre 2021.

Ce lundi 1er novembre, le chef de l’Etat Ali bongo, va  participer  au “World Leaders Summit”, Conférence réunissant des Chefs d’Etat et de délégations sur le Climat.

Il sied de noter que le président Bongo, assistera également à une Table ronde sur « l’action et la solidarité » présidée par le Premier Ministre britannique,  Boris Johnson.

Dans le cadre de ce Sommet d’importance sur le Climat, le Chef de l’État prendra également la parole au « Forest Leaders Summit ».

La République gabonaise qui préside actuellement le groupe des négociateurs africains sur le Climat, fera un plaidoyer et mettra un accent particulier sur les financements nécessaires à la question de l’adaptation pour le Continent, en vue de faire face aux catastrophes découlant du réchauffement climatique.

 

 

 

 

 

Écosse : le monde à l’épreuve de l’urgence climatique (António Guterres)

La crise climatique représente une alerte rouge pour l’humanité. Les dirigeants du monde seront bientôt mis à l’épreuve à Glasgow lors de la conférence des Nations Unies sur le climat, connue sous le nom de COP26. Leur action – ou leur inaction – démontrera leur sérieux face à cette urgence planétaire.

 

Il est difficile de ne pas voir les signes d’avertissement : partout, les températures atteignent de nouveaux sommets ; la biodiversité est à son plus bas niveau ; les océans se réchauffent, s’acidifient et étouffent sous les déchets plastiques. D’ici la fin du siècle, la hausse des températures rendra invivables de vastes étendues de notre planète.

La très respectée revue médicale The Lancet a récemment décrit les changements climatiques comme l’élément le plus déterminant pour la santé humaine dans les années à venir, annonçant une crise à grande échelle marquée par la faim, des maladies respiratoires, des catastrophes meurtrières et des épidémies de maladies infectieuses peut-être pires encore que la COVID-19.

Ces sonnettes d’alarme sont assourdissantes. Et pourtant, les derniers rapports de l’Organisation des Nations Unies nous apportent de nouvelles preuves que les mesures prises jusqu’à présent par les gouvernements ne sont tout simplement pas à la hauteur de ce dont le monde a si désespérément besoin.

Les annonces récentes en faveur de l’action climatique sont certes bienvenues et essentielles, mais ne suffiront pas : malgré cela, notre monde sur la voie d’un réchauffement désastreux bien supérieur à 2 degrés Celsius.

Nous sommes bien loin de l’objectif de 1,5 degré que le monde s’est engagé à atteindre dans l’Accord de Paris. Objectif dont la science nous dit qu’il est la seule solution viable pour notre planète.

Et qui est tout à fait réalisable. Si nous pouvons au cours de cette décennie réduire les émissions mondiales de 45 % par rapport aux niveaux de 2010.Si nous parvenons à l’objectif mondial de zéro émission nette d’ici à 2050.

Et si les dirigeants du monde se rendent à Glasgow avec des objectifs audacieux, ambitieux et vérifiables pour 2030, et avec de nouvelles mesures concrètes pour conjurer cette catastrophe. Les dirigeants du G20 – en particulier – doivent tenir leurs promesse.

Si les gouvernements – en particulier ceux du G20 – n’agissent pas et ne prennent pas la tête de cet effort, l’humanité s’achemine tout droit vers de terribles souffrances.

Mais tous les pays doivent prendre conscience que le modèle de développement traditionnel fondé sur la combustion de carbone signe un arrêt de mort pour leurs économies et pour notre planète.

Nous devons décarboniser dès maintenant, dans tous les secteurs et dans tous les pays. Subventionner non plus les combustibles fossiles mais les énergies renouvelables. Taxer la pollution et non les populations. Imposer les émissions de carbone et réinvestir les fonds dans des infrastructures et des emplois résilients.

Et nous devons abandonner progressivement le charbon – d’ici à 2030 dans les pays de l’OCDE et d’ici à 2040 dans tous les autres. Les gouvernements sont de plus en plus nombreux à prendre l’engagement de ne plus financer le charbon – et le secteur privé doit faire de même, de toute urgence.

Les citoyens attendent – à juste titre – de leurs gouvernements qu’ils montrent la voie. Mais il incombe à chacune et chacun d’entre nous de préserver notre avenir collectif.

Les entreprises doivent réduire leur impact sur le climat et prendre des mesures crédibles pour que leurs activités et leurs flux financiers soient pleinement compatibles avec un avenir à zéro émission nette. L’heure n’est plus aux excuses ou à l’écoblanchiment.

Il est indispensable que les investisseurs – publics comme privés – en fassent de même. Ils doivent se rallier à des initiatives précurseurs telles que la « Net-Zero Asset Owner Alliance » et la caisse des pensions du personnel des Nations Unies, qui a atteint et même dépassé ses objectifs en matière de réduction de l’empreinte carbone de ses investissements avant la date prévue, affichant une baisse de 32 % en 2021.

Dans toutes les sociétés, les citoyens doivent faire des choix plus judicieux et plus responsables, qu’il s’agisse de leur alimentation, de leurs déplacements ou de leurs achats.

Les jeunes – et les militants pour le climat – doivent poursuivre sur leur lancée : exiger des actes de la part de leurs dirigeants et leur demander des comptes.

À tous les niveaux, la solidarité mondiale est nécessaire pour aider tous les pays à opérer cette transition. Les pays en développement sont en proie à des crises de la dette et des liquidités. Il faut les soutenir.

Les banques de développement publiques et multilatérales doivent élargir considérablement leurs portefeuilles d’investissements climat et redoubler d’efforts pour aider les pays à bâtir des économies résilientes et conformes à l’objectif de zéro émission nette. Et le monde développé doit de toute urgence honorer son engagement de consacrer au moins 100 milliards de dollars par an au financement de l’action climatique dans les pays en développement.

Les donateurs et les banques multilatérales de développement doivent faire en sorte qu’au moins la moitié des montants qu’ils versent pour le climat soient consacrés à l’adaptation et à la résilience.

L’Organisation des Nations Unies a été créée il y a 76 ans pour que les États agissent dans le consensus face aux plus grandes menaces qui pèsent sur l’humanité. Mais nous avons rarement eu à affronter une crise comme celle-ci : une crise véritablement existentielle que nous devons surmonter pour préserver non seulement notre génération mais également les générations futures.

Nous n’avons pas d’autre choix. Un avenir où l’augmentation de la température ne dépasse pas 1,5 degré Celsius est le seul avenir viable pour l’humanité. Les dirigeants doivent s’atteler à la tâche à Glasgow, avant qu’il ne soit trop tard.

António Guterres est le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies

Gabon : le gouvernement intensifie la campagne de vaccination contre la rougeole et la fièvre jaune

La première phase de la campagne de vaccination contre la tuberculose, la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole, et la fièvre jaune,  pour les enfants de 0 à 11 mois, des femmes enceintes et en âge de procréer prend fin ce 29 octobre au Gabon.

 

Le ministère gabonais de la santé publique, a intensifié ces derniers jours la campagne de vaccination  dans les différents villages du département de la Douigny dont le chef-lieu est Moabi, province de la Nyanga (sud-ouest).

« La santé publique est une bonne chose, surtout celle de proximité comme cela se passe actuellement, nous n’avons pas des moyens pour regagner la capitale départementale pour être traité, ici notre dispensaire n’a rien comme produits, s’ajoute à cette difficulté la dégradation de la route », s’est réjoui Guy Mbembo, chef de canton Doubandzi

Les habitants des villages des Cantons Douami Mouembi et Migamba Yara n’ont pas été en reste.  L’action sanitaire initiée par le gouvernement en partenariat avec l’OMS et l’UNICEF est considérée dans le cru comme un ouf de soulagement.

 

Gabon : Mme Boutanga aux enseignants : « l’enfant a ses droits qui ne doivent pas être bafoués »

La Directrice provinciale de l’Action sociale de la Nyanga, Félicité Boutanga qui fait depuis peu le tour des différentes villes de la province du Sud-ouest pour recenser des organes associatifs, a attiré l’attention des enseignants de Moabi sur l’impérieuse nécessité de protéger les droits des enfants, souvent victimes des violences de tous ordre.

 

« L’enfant a ses droits qui ne doivent pas être bafoués ; les violences sont multiformes, par conséquent le personnel enseignant devrait bénéficier des formations à ce sujet, histoire d’être le premier avocat de ces enfants pour mieux gérer ces situations », a indiqué Mme Boutanga durant les séances de vulgarisation de droits de l’enfant.

La mission de sensibilisation et de vulgarisation des droits de l’enfant qui se poursuit est faite en partenariat entre le Ministère des Affaires sociales et l’UNICEF.

Gabon- Covid-19 : le test PCR VIP désormais tarifé à 50 000 FCFA à partir du 15 décembre 2021

Le gouvernement gabonais a annoncé mercredi 27 octobre que le test PCR est désormais tarifé à 50 000 FCFA pour les VIP et le test normal à 20 000 FCFA à partir du 15 décembre prochain.

 

Dr Guy Patrick Obiang Ndong, Ministre de la Santé,  a précisé qu’il n’y aura donc plus de gratuité des tests PCR en mi-décembre prochain. Ce test sera valable pour une durée de 14 jours sur le territoire national et de 3 jours pour les voyageurs internationaux.

Le Ministre de la Santé publique, a indiqué également « l’obligation de présentation du test PCR ou de l’attestation de vaccination pour l’accès aux lieux publics ; l’exemption du couvre – feu pour les entreprises dont tous les employés sont vaccinés; l’exemption du couvre-feu pour les personnes vaccinées ».

 

Libreville : les caissières de la poste ont engagé un bras de fer avec leur hiérarchie

Plusieurs caissières de la Poste qui campaient jusqu’à tard dans la nuit dans les bureaux des Centres des chèques postaux (CCP) pour exiger le paiement de deux mois de salaires (septembre et octobre) ont été interpelées par la police aux environs de 23 heures .

 

Certains agents se trouveraient au commissariat de Belle vue II. Les autres au Commissariat central. Parmi les personnes interpellées il y aurait le Secrétaire général adjoint du syndicat des postiers, Chérubin Claver Bayonne et le chef d’agence des CCP au centre-ville, Mlle Kelly Souah.

Il sied de rappeler que, c’est depuis lundi 25 octobre que, les caissières de la poste ont engagé un bras de fer avec leur hiérarchie. Elles refusent de payer les salaires des fonctionnaires dont les comptes sont domiciliés à la poste, une pratique devenue monnaie courante.

Cette rétorsion a souvent payé. Le mois dernier, sous la pression des fonctionnaires, la Direction générale de la Poste a versé illico presto 2 mois d’arriérés de salaires à ses agents pour les remettre au travail.

« On pensait qu’il est venu à 23 heures pour entamer des négociations. Il est carrément venu avec la police qui a embarqué tout le monde », a confié un postier s’insurgeant contre le comportement du Président directeur général de la Poste, Michaël Adandé.

Le patron de la Poste est soupçonné d’avoir orchestré ces interpellations des grévistes ayant décidé de passer la nuit dans les bureaux de poste.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Caisses de dépôts appelées à investir dans l’économie verte pour assurer un redressement post-covid-19

Le  Pr Daniel Ona Ondo, Président de la Commission de la Communauté économique et monétaire  des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), a au cours de la tenue à Libreville de la 6ème édition du Forum international des caisses de dépôt, invité ces institutions financières, à investir dans l’économie verte (agriculture, Énergie, NTIC…), pour assurer la croissance durable et inclusive  en Afrique.

 

« Promouvoir les investissements durables et l’économie verte, en s’appuyant sur l’expérience des Caisses de Dépôt et le besoin de projets responsables et innovants, catalyseurs de ressource ». Est le thème principal choisi pour ce forum international qui se déroule à Libreville au Gabon.

Pour le prof  Daniel Ona Ondo, « dans l’optique d’assurer un redressement post-covid-19, structuré et ordonné de la sous-région et pour trouver ainsi le chemin d’une croissance inclusive, verte et durable, les caisses de dépôts sont appelées au même titre que d’autres partenaires à faire du plan communautaire de relance économique Post-covid-19 de la CEMAC, une cause commune devant ainsi permettre une mobilisation accrue des ressources pour son financement », a-t-il suggéré.

Il sied de signaler que, plusieurs personnalité et cadres dirigeants les Caisses de Dépôts provenant du Burkina-Faso, de Côte d’Ivoire,  du Bénin, du Gabon, du Sénégal,  de Mauritanie, de Tunisie, du Niger, du Maroc, de France et d’Italie participent à cet évènement international

A en croire les organisateurs, ce Forum a pour mission de mettre en valeur et de diffuser le modèle des Caisses de Dépôt en promouvant leur rôle dans la mobilisation de l’épargne, leur capacité à accompagner les politiques publiques et leur fonction de catalyseurs d’investissements de long terme, durables et productifs.

 

 

Forum de Riyad : Bongo plaide pour un investissement massivement dans l’économie verte

Le président gabonais Ali Bongo, qui participe en présentiel à Riyad en Arabie Saoudite au Forum International sur les Investissements,  exhorte ses pairs pour a investir massivement  dans l’économie verte, une économie  d’avenir qui tient compte,  des effets du changement climatique.

 

Le défi de la diversification de nos économies s’inscrit dans un défi plus large, celui de l’urgence à nous adapter au changement climatique et à atténuer les risques qu’il présente”, a plaidé le numéro le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Dans sa déclaration, le chef de l’Etat a exhorté l’ensemble des participants à orienter  les investissements vers le secteur de l’économie verte, secteur porteur d’avenir.

Le président Bongo a également fait un plaidoyer sur les avancées du Gabon en ce domaine essentiel pour sa transition vers l’après pétrole. En effet, le Gabon s’est engagé, indique-t-il,   à devenir une économie verte exemplaire, dans le souci d’attirer tout investisseur  potentiel dans les secteurs des mines, du gaz et de l’agroalimentaire entre autre.

Place le thème «  investir ensemble dans la transformation  économique », les Chefs d’Etat, les opérateurs économiques, les investisseurs et  divers participants prenant part à cet évènement ont échangé sur l’impérieuse  nécessité de mettre en œuvre de nouvelles approches innovantes visant une  amélioration des modèles d’investissements afin de mieux répondre aux défis  actuels de l’humanité pour relancer les économies mondiales  impactées par la pandémie de la Covid -19.

 

Libreville -Ecole Béret vert : est ouvert aux enfants de militaires & civils (Sylvia Bongo)

La première dame Sylvia Bongo Ondimba, a dans un tweet  précisé que le tout nouveau complexe scolaire « Béret vert » qui a été inaugurée la semaine dernière par son époux, le chef de l’Eta Ali Bongo Ondimba est ouvert aux enfants de militaires & civils.

 

« Une école où enfants de militaires & civils, de la crèche au primaire, pourront étudier dans un environnement propice à la réussite », a écrit la Première dame du Gabon.

Il de signaler que, le « Béret vert » est inspiré de la coiffure des militaires de la Garde Républicaine (GR) chargés de la sécurité du président de la République et des responsables des institutions.

Ce sont les militaires de la GR qui assurent l’encadrement dans cette école de luxe située dans un quartier populeux à Ondogho à la frontière entre le 6ème et le 1er arrondissement de Libreville.

Plusieurs gabonais ont cru  sur la toile qu’il s’agissait d’une école exclusivement réservée aux enfants des militaires de la GR, leurs papas étant des Bérets verts. D’aucun ont même reniflé la naissance au Gabon d’une école ségrégationniste. Ondogho abrite un camp militaire de la GR, une force d’élite.

Le déficit en sage-femmes au Gabon : Il faut susciter de nouvelles vocations chez les jeunes

 Les statistiques officielles révèlent qu’il faut près de 30 000 femmes pour combler le déficit criant de ce personnel essentiel au Gabon qui n’en compte que1000 accoucheuses.

 

Le déficit en sage-femmes est trop abyssal au Gabon. Avec une population estimée à 2,2 millions d’habitants en 2020, selon la Banque Mondiale, le pays n’en compte que 1000 Sage-femmes dont 700 seulement sont reconnues par l’Etat.

En 2011, le pays comptait en moyenne 3,3 enfants par femme et moins de 500 matrones formées en exercice, pour une population féminine en âge de procréer estimée à un peu plus de 387 mille, soit 12 infirmiers et sages femmes pour 1000 naissances vivantes.

L’Ordre national des sage-femmes du Gabon (ONSFG) qui a tenu récemment sa première assemblée générale a la lourde mission de rendre le métier attrayant et susciter de nouvelles vocations chez les jeunes.