Gabon : le sommet One Planet Summit sera organisé en mars

Le gouvernement entend organiser du 1er au 2 mars 2023, à Libreville le sommet sur l’environnement.

 

La décision a été prise lors du Conseil des ministres,  qui a eu lieu le 20 janvier 2023. En effet, le sommet One Planet Summit, est un sommet permettant de relever les défis du changement climatique.

C’est un sommet qui sera centré sur les questions environnementales et des changements climatiques initié en partenariat avec la France. Ce sommet va réunir  les acteurs de la gestion et l’exploitation durable des forêts et ceux de la finance internationale, afin de réfléchir sur les modèles innovants de financement de la préservation de la biodiversité et sur la contribution aux défis des changements climatiques.

Selon le communiqué final du Conseil des ministres, ce Sommet contribuera à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, notamment en ce qui concerne les mécanismes financiers et les Marchés mais aussi le cadre mondial sur la biodiversité.

Le chef de l’Etat lors du sommet des chefs d’Etats pour la Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (cop 27), en novembre 2022, en Egypte avait souligné sur Twitter que ce sommet est un «Partenariat pour la conservation positive». Et qu’il s’agit, d’«agir ensemble pour le climat et la biodiversité».

Cop27: Discours intégral du chef de l’Etat Ali Bongo

Intervention de S.E. Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, lors de l’ouverture de la 27ème conférence des Parties sur les changements climatiques, à Charm el-Cheikh, en Egypte  le 07 novembre 2022.

 

 

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Mesdames et Messieurs,

Je tiens tout d’abord à adresser tous mes remerciements à mon très cher frère, son Excellence Monsieur Abdel Fattah el-Sisi, le Président de la République d’Égypte, pour l’organisation réussie de la 27eme Conférence des Parties sur les changements climatiques. Un an après Glasgow et à quelques semaines avant la COP sur la biodiversité, la COP 27 se tient à un moment crucial pour l’avenir de notre planète.

Excellence, Mesdames et Messieurs,

A Glasgow, nous avons constaté le gap considérable entre énos actions et nos engagements et c’est ici que nous devons rectifier cela. Sur la question cruciale du financement de l’action climatique, 13 ans après Copenhague, il est désormais temps de voir respecter la promesse de soutien des politiques climatiques des pays en développement, à hauteur de 100 milliards de dollars par an.

A titre d’exemple, la République Gabonaise comme les autres pays en développement, devrait pouvoir recevoir plusieurs centaines de millions de dollars par an issus de cette promesse. Ceci pour financer notre adaptation aux changements climatiques, notre juste transition énergétique et économique et pour récompenser nos efforts de séquestration nette de carbone.

Ce financement doit être transparent, effectif et surtout opérationnel. Malheureusement, la réalité sur le terrain en est très éloignée et l’Afrique consacre jusqu’à 9% de son PIB à la lutte contre le changement climatique. Cette question a été débattue au Gabon dans le cadre de la semaine africaine sur le climat, qui a réuni près de 2500 participants et dont je me fais aujourd’hui le porte-parole.

Excellence, Mesdames et Messieurs,

La République Gabonaise est située sur l’Equateur, sur la côte Ouest de l’Afrique. Les forêts tropicales humides du Bassin de l’Ogooué couvrent quatre-vingt-huit pour cent de notre pays. Grâce à cinq décennies de gouvernance solide sur les questions forestières, notre taux de déforestation s’est maintenu bien en dessous de zéro virgule cinq pour cent et nous sommes probablement le pays le plus positif en termes de carbone sur terre. Depuis mon engagement ferme pour la lutte contre le changement climatique à Copenhague, nous avons absorbé près de 1,5 milliard de tonnes de dioxyde de carbone de l’atmosphère. Comme indiqué dans notre deuxième CDN, le Gabon s’est engagé à rester neutre en carbone au-delà de 2050.

Par ailleurs, et sous réserve d’investissements dans nos forêts et de paiements carbone appropriés, nous espérons continuer à absorber plus de 100 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. Nous faisons partie du Bassin Ogooué Congo, souvent appelé le deuxième poumon de la planète.

Le Bassin Ogooué Congo stocke près de dix ans d’émissions mondiales de carbone. Nos forêts s’avèrent plus résistantes au changement climatique que les autres grands bassins forestiers, ce qui fait de nous le poumon le plus sain de la planète. Malgré le statut de « Haut Couvert Forestier et Faible Déforestation » du Gabon, au cours de la dernière décennie, nous avons réduit les émissions de carbone de nos forêts de 90 millions de tonnes, ce qui nous a valu la validation récente par la @CCC, de nos crédits REDD+.

Cela fait du Gabon l’un des pionniers de la REDD+ en Afrique et il était évident, lors de la Semaine Africaine du Climat, que les yeux du continent, voire du monde en développement, soient braqués sur les efforts de commercialisation de ces crédits. Si nous réussissons, cela encouragera d’autres nations à émettre des crédits REDD+ souverains, créant ainsi les conditions favorables pour que nous puissions nous appuyer sur les modestes marchés volontaires du carbone forestier et capitaliser sur le potentiel de la nature pour nous rejoindre dans la lutte contre le changement climatique. Ce sera l’un des thèmes principaux du ‘’One Forest Summit’’ que je prévois de co-organiser avec le Président Macron à Libreville en mars prochain.

Si chaque nation se concentre sur sa capacité à lutter contre le changement climatique, en réduisant ses émissions industrielles, en optimisant son agriculture, en innovant technologiquement ou en exploitant le potentiel de nos écosystèmes à absorber le carbone bleu et vert, comme nous l’avons fait avec la COVID-19, ensemble nous pourrons nous unir et trouver des solutions plutôt que des différences.

 

Gabon : Ali Bongo annonce un sommet sur l’environnement en 2023

Le chef de l’Etat l’a évoqué au cours du sommet des chefs d’Etats pour la cop 27,  organisé en Egypte ce 7 novembre 2022.

 

Libreville accueillera en mars 2023 un sommet international sur l’environnement. En effet, c’est un sommet qui sera centré sur les questions environnementales et des changements climatiques initié en partenariat avec la France.

Organisé quatre mois après la Cop27 Ali Bongo, a souligné que ce sommet est un «Partenariat pour la conservation positive». Il s’agit pour les deux pays, poursuit-il sur Twitter, d’«agir ensemble pour le climat et la biodiversité».

Rappelons que le chef de l’Etat est en Egypte depuis samedi, pour le sommet des chefs d’Etats pour la Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (cop 27), qui a débuté ce lundi 7 novembre 2022 à Charm el-Cheikh.

COP 26 : le président Ali Bongo est arrivé à Glasgow en Ecosse au Royaume-Uni

 Malgré le soupçon de Covid-19, le président Gabonais Ali Bongo Ondimba prendra part ce lundi 1er au 02 novembre 2021, à la Conférence des Parties sur les Changements Climatiques (COP 26) en Ecosse au Royaume-Uni.

 

Quelques jours  avant la rencontre d’Ecosse sur le climat, plusieurs sources ont indiqué que le président gabonais aurait annulé sa participation parce qu’il aurait été répertorié parmi les cas contacts de son ministre des Eaux et forêts, le professeur Lee White testé positif au Covid-19.

Le président Bongo qui  a participé au 5ème Forum international sur les investissements, dont les travaux se sont tenus à Riyad en Arabie Saoudite du 26 au 28 octobre 2021.

Ce lundi 1er novembre, le chef de l’Etat Ali bongo, va  participer  au “World Leaders Summit”, Conférence réunissant des Chefs d’Etat et de délégations sur le Climat.

Il sied de noter que le président Bongo, assistera également à une Table ronde sur « l’action et la solidarité » présidée par le Premier Ministre britannique,  Boris Johnson.

Dans le cadre de ce Sommet d’importance sur le Climat, le Chef de l’État prendra également la parole au « Forest Leaders Summit ».

La République gabonaise qui préside actuellement le groupe des négociateurs africains sur le Climat, fera un plaidoyer et mettra un accent particulier sur les financements nécessaires à la question de l’adaptation pour le Continent, en vue de faire face aux catastrophes découlant du réchauffement climatique.