Les Caisses de dépôts appelées à investir dans l’économie verte pour assurer un redressement post-covid-19

Le  Pr Daniel Ona Ondo, Président de la Commission de la Communauté économique et monétaire  des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), a au cours de la tenue à Libreville de la 6ème édition du Forum international des caisses de dépôt, invité ces institutions financières, à investir dans l’économie verte (agriculture, Énergie, NTIC…), pour assurer la croissance durable et inclusive  en Afrique.

 

« Promouvoir les investissements durables et l’économie verte, en s’appuyant sur l’expérience des Caisses de Dépôt et le besoin de projets responsables et innovants, catalyseurs de ressource ». Est le thème principal choisi pour ce forum international qui se déroule à Libreville au Gabon.

Pour le prof  Daniel Ona Ondo, « dans l’optique d’assurer un redressement post-covid-19, structuré et ordonné de la sous-région et pour trouver ainsi le chemin d’une croissance inclusive, verte et durable, les caisses de dépôts sont appelées au même titre que d’autres partenaires à faire du plan communautaire de relance économique Post-covid-19 de la CEMAC, une cause commune devant ainsi permettre une mobilisation accrue des ressources pour son financement », a-t-il suggéré.

Il sied de signaler que, plusieurs personnalité et cadres dirigeants les Caisses de Dépôts provenant du Burkina-Faso, de Côte d’Ivoire,  du Bénin, du Gabon, du Sénégal,  de Mauritanie, de Tunisie, du Niger, du Maroc, de France et d’Italie participent à cet évènement international

A en croire les organisateurs, ce Forum a pour mission de mettre en valeur et de diffuser le modèle des Caisses de Dépôt en promouvant leur rôle dans la mobilisation de l’épargne, leur capacité à accompagner les politiques publiques et leur fonction de catalyseurs d’investissements de long terme, durables et productifs.

 

 

Coopération : l’UEAC a adopté un budget de 90 milliards de FCFA pour l’exercice 2021

Les travaux de la 36e session ordinaire de l’Union économique de l’Afrique centrale a débouché le 27 janvier sur la validation du projet de budget 2021. Ce budget est évalué à près de 90 milliards de francs CFA. Cette enveloppe est destinée à la réalisation des projets intégrateurs et au fonctionnement optimal de l’institution.

En effet, le projet de budget de l’exercice 2021 a été arrêté en recettes et dépenses à la somme de 89,22 milliards de francs CFA contre 88, 23 milliards de francs CFA en 2020. Soit une légère hausse de 1,13 %, sous l’hypothèse d’une amélioration des ressources propres et d’une mobilisation plus efficace et accrue des concours extérieurs.

Daniel Ona Ondo président de la commission de la CEMAC a dans son discours de circonstance, invité les pays membres à mettre sur pied des politiques publiques concrètes, pour une meilleure intégration sous régionale. Car, a-t-il indiqué, «au regard de la crise sanitaire actuelle et son incidence sur l’économie sous régionale, l’urgence d’une promotion de la convergence économique et une coordination à l’échelle régionale des réformes économiques, la diversification des économies des pays de la Cemac doivent être actées, afin de les rendre plus résilientes aux crises diverses. De même, la préservation des acquis de la libre circulation des biens et des personnes, l’amélioration du recouvrement de la TCI (Taxe Communautaire d’intégration), la mobilisation plus efficace des financements extérieurs et la nécessité de la mise en place d’un mécanisme alternatif de financement de la communauté s’imposent à tous».

Pour rappel, le Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale a adopté le 27 janvier, un projet de budget 2021 de près de 90 milliards de francs CFA. Cette enveloppe est destinée à la réalisation des projets intégrateurs et au fonctionnement optimal de l’institution.

 

 

Daniel Ona Ondo : « Mon éducation religieuse m’enseigne le sacro-saint principe du pardon »

C’est le message publié sur la page facebook, de l’ancien Premier ministre gabonais, qui avait été bizuté à Paris, par des activistes gabonais.

Ces « agresseurs » l’accuse de se prélasser dans la capitale française alors que des gabonais ont « été massacrés » par le régime de Libreville dont il a été l’un des piliers.

« Mon éducation religieuse m’enseigne le sacro-saint principe du pardon. Je tiens donc à respecter cet enseignement biblique en accordant mon pardon à ceux qui m’ont offensé. Quelque soit les motivations qui ont conduit à cet acte, je veux que les auteurs sachent que je ne leur en tiens pas rigueur. De même, j’implore le Dieu miséricordieux afin qu’il pardonne mes offenses envers ceux que j’aurai blessé involontairement », a-t-il écrit.

« Comme je l’ai toujours fait dans l’exercice de mes fonctions antérieures, j’appelle une fois de plus le peuple Gabonais à la paix des cœurs et à l’amour du pays », a-t-il lancé avant de conseiller : « nous devons apprendre à nous aimer malgré nos divergences d’opinions, de religions ou de convictions politiques ».

Daniel Ona Ondo exhorte : « nous devons pratiquer l’amour du prochain et celui de la patrie comme une valeur cardinale de notre vivre ensemble car, sans cet amour de l’autre et du Gabon, il nous sera impossible de léguer aux générations futures un pays en paix et digne d’envies ».

Dans son message, l’ancien Premier ministre gabonais devenu fonctionnaire communautaire affirme avoir effectué le déplacement de Paris, sur invitation de la Banque de France et du FERDI. Alors qu’il marchait en compagnie d’un collaborateur, des activistes gabonais, l’ont cerné, chahuté, insulté (en le traitant de chien et d’assassin) et menacé.

Relevons que l’ancien Premier ministre gabonais n’est pas le premier gabonais à subir ce traitement dégradant. Les activistes gabonais, aussi appelés « Les Panthères » s’en prennent régulièrement aux officiels gabonais en séjour dans la capitale française.

L’objectif des activistes est de dénoncé les violences post électorales de 2016 et revendiquer la victoire de Jean Ping qu’aurait volé l’actuel chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à l’issus de l’élection présidentielle du 27 août 2016.