Gabon : Jean-Ping l’auteur d’un tweet qui fait polémique sur les réseaux sociaux

« La communauté internationale vient d’avoir une nouvelle preuve de la vacance de pouvoir dans le pays. L’absence de l’usurpateur de la visioconférence de l’Assemblée générale de l’@UN en est une démonstration définitive », a tweeté Jean Ping.

A ce tweet, les partisans opposent la riposte par la preuve. Ils diffusent des images et des extraits du discours lu par le président gabonais à l’occasion de cette Assemblée générale de l’ONU qui se tient par visioconférence.

Le ministre de la Communication, Anicet Edgard Mboumbou Miyakou a retweeté un tweet en anglais diffusé par l’ONU : « 24 Sep 2020 –  Ali Bongo Ondimba, President of the Gabonese Republic, addresses the general debate of the 75th Session of the General Assembly of the UN (New York, 22 – 29 September 2020) ». Ce qui signifie : « 24 sept.2020 – Ali Bongo Ondimba, président de la République gabonaise, prend la parole lors du débat général de la 75e session de l’Assemblée générale de l’ONU (New York, 22-29 septembre 2020) ».

Plusieurs fans du numéro un gabonais récupèrent ce discours sur le site de l’ONU et rediffusent la vidéo frappée du logo des nations unies.

Gabon : le syndicat des magistrats a renoncé d’organiser sa marche de protestation prévue ce mardi

Les magistrats ont décidé sans explications de ne plus marcher dans les rues ce mardi à Libreville pour protester pour défendre leur image de marque.

Selon une source proche du président du syndicat des magistrats, Germain Nguéma Ella a été reçu très tôt ce mardi par le ministre de la Justice. Mais le contenu de l’entretien entre le ministre et le président du SYNAMAG n’a pas été révélé à la presse.

L’on suppose que le ministre de la Justice, Anicet Edgard Mboumbou Miyakou a dissuadé les magistrats de battre le pavé pour défendre leur image de marque.

Malgré l’annulation de la marche, les magistrats ont lu une fumante déclaration dans laquelle ils dénoncent la tentative d’arrestation d’Olivier Nzaou, procureur de la République limogé lors du conseil supérieur de la magistrature extraordinaire tenu à Libreville.

Pour rappel, le procureur Olivier Nzaou est accusé d’avoir eu des voitures, une maison et une « gratification » mensuelle.