Côte d’Ivoire: les étudiants appelés à se projeter comme des créateurs d’emplois

Des étudiants ivoiriens, formés mardi au leadership à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ont été exhortés à ne pas seulement tendre la main à un employeur, mais se dire capables d’initier des possibilités de création d’emplois.

La formation dont le thème a porté sur « Les conditionnalités du leadership constructif et du développement personnel en contexte universitaire en Côte d’Ivoire », s’est déroulée du 2 au 6 novembre 2021, au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC).

Le professeur Baha Bi Youzan, doyen de l’Unité de formation et de recherche  (UFR) des Sciences de l’Homme et de la société (SHS), a donné la quintessence de cette session dont la phase pilote, a réuni des étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays.

Selon M.  Baha Bi Youzan,  dans l’optique de l’ouverture sur l’extérieur, la Côte d’Ivoire a adopté après la réouverture des universités suite à la crise postelectorale de 2010-2011, le système LMD (Licence-Master-Doctorat).

Ce système de formation, dira-t-il,  vise à apprendre autrement et à « ne pas attendre qu’on vienne vous offrir un emploi ». Ainsi, l’université donne des armes aux étudiants pour se réaliser et dessiner des opportunités d’emplois. 

« Chacun de nous est un créateur potentiel d’emplois, au lieu d’être un employé permanent », a-t-il poursuivi, insistant que « le rôle de l’université est de nous donner les armes pour compétir avec les autres (dans le monde) et de nous prendre en charge ». 

De ce fait, « la formation du leader est aujourd’hui quel que chose de prioritaire dans tous nos curiculats » pour s' »adapter au changement ». Cette session vise à donner aux étudiants cooptés la capacité de se prendre en charge et de se forger, toute en prenant conscience de leurs atouts. 

Il s’agit de « faire en sorte que l’étudiant qui sort de l’université ne se considère pas comme un chercheur d’emploi, mais plutôt comme un créateur d’emplois », a déclaré professeur Baha Bi Youzan.  

Cela devrait permettre de donner « la capacité et la possibilité (à l’étudiant) de se forger et de permettre à l’environnement d’être adapté à lui-même et adapter l’environnement à sa capacité », a -t-il relevé.  

L’on s’interroge si les étudiants des sciences sociales sont capables de rentrer dans l’employabilité, mais « à partir de cette formation, nous sommes convaincus que désormais nos étudiants ne vont pas simplement tendre la main à un employeur mais peuvent aussi initier des possibilités de création d’emplois », a-t-il soutenu.  

« On nous a demandé désormais de créer des filières professionnelles, pofessionnalisantes ou professionnalisées, nous allons encourager les étudiants à s’inscrire vers ces genres de formation pour susciter en eux la capacité de créer des emplois », a-t-il poursuivi.  

L’Institut d’Ethno-sociologie (IES) de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), dans le cadre du Projet « Les conditionnalités du leadership constructif et du développement personnel en contexte universitaire en Côte d’Ivoire », a initié cette session. 

Cette phase pilote a pris comme « cas » l’UFR de Science de l’Homme et de la Société de l’UFHB. Elle a été organisée en partenariat avec World Association of Non-Governmental Organizations (WANGO), et a réuni des étudiants dudit institut.

Sénégal: la convocation de Barthélémy Dias en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la convocation à risque de l’opposant Barthélémy Dias au tribunal et la levée de l’immunité parlementaire de deux députés de la majorité présidentielle.« Un mercredi de tous les dangers », titre le Témoin, soulignant que le candidat de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) à la mairie de Dakar, convoqué devant la Cour d’appel aujourd’hui, a battu le rappel de ses troupes, soutenu en cela par Ousmane Sonko. De son côté, le ministre Yankhoba Diattara appelle les jeunesses de la majorité présidentielle à se mobiliser pour faire face à l’opposition.

Walf Quotidien souligne que « Benno bande les muscles » même si c’est un « combat pour la survie » pour Yewwi Askan Wi. C’est un « temps show », indique Le Quotidien là où EnQuête relève « manip, calcul et menaces » dans l’affaire Barthélémy Dias.

Vox Populi note aussi que « pouvoir et opposition se braquent », ajoutant que les différents états-majors « abattent leurs cartes ». « L’opposition radicale est dans une dynamique de violence insurrectionnelle qui ne dit pas son nom », dénonce le ministre Mor Ngom.

Sur un autre sujet, L’AS indique que les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, cité dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques, sont « livrés à la justice ». Sollicitée par le parquet, leur immunité parlementaire a été levée mardi. « L’Assemblée livre Sall et Biaye », note ainsi Sud Quotidien.

« C’est douloureux de voir un des nôtres devoir répondre devant la justice », souligne le ministre de la Justice Malick Sall. Le député Boubacar Biaye indique de son côté : « J’aurai la possibilité de me défendre au lieu indiqué ». Se confiant par la suite à L’Observateur, il déclare n’avoir « jamais été affecté par cette affaire de trafic de passeports diplomatiques ».

A propos du drame de la famille Paye, L’Observateur donne « les détails renversants de l’autopsie ». Le dentiste « Falla Paye a tué ses trois enfants, selon le légiste, par strangulation entraînant une asphyxie mécanique » avant de se donner « la mort par arme blanche ».

Le journal prend prétexte de cette affaire pour mener une enquête sur le divorce au Sénégal. « L’amer en furie », indique le journal dans sa manchette, soulignant que « le soulagement ne peut provenir que de la destruction du partenaire ».

Le Sénégal et la Belgique lancent un projet de mobilité entrepreneuriale

Au total, 60 entrepreneures sénégalaises et/ou leur personnel seront choisies pour un parcours d’échanges et d’apprentissages en Belgique.La Belgique donne un coup de pouce à l’entrepreneuriat au Sénégal. Les deux pays ont lancé, mardi 9 novembre à Dakar, le projet « Wecco Entreprendre » pour plus de mobilité de leurs entrepreneurs respectifs.

« Le projet Wecco Entreprendre permet à des entreprises basées en Belgique de nouer des contacts avec des entrepreneures sénégalaises innovantes en vue d’éventuels partenariats et activités commerciales », a expliqué Sammy Mahdy, Secrétaire d’Etat belge à l’asile et la migration.

Ce projet vise également à offrir des possibilités de mobilité temporaire et circulaire vers la Belgique à des nano, micro et petits entrepreneurs sénégalais.

 ‘’Wecco Entreprendre » se veut un projet qui cherche à prouver que « la migration peut être une réussite et peut renforcer tout le monde », a poursuivi M. Mahdy dans son discours reçu à APA.

« Ce parcours d’échanges et d’apprentissages devra permettre à ces entrepreneures de partager des expériences en vue d’améliorer leurs performances », a indiqué Mme De Brabandere, représentante résidente de l’agence Belge de développement, ENABEL.

D’une durée de 30 mois (2021-2024), ce projet-pilote exécuté par l’agence belge de développement (Enabel), est financé par l’Union européenne et le Centre international pour la migration et le développement (ICMPD), à hauteur de 2,5 millions d’euros (environ un milliard de francs CFA) en vue de contribuer au dialogue sur la gouvernance de la migration entre le Sénégal et la Belgique.

 De l’avis du Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr, « Wecco Entreprendre » devrait aider à mobiliser la diaspora ouest africaine pour des investissements au Sénégal.

« Au total, 60 entrepreneures sénégalaises et/ou leur personnel seront choisis, 60 autres basés en Belgique seront identifiés et impliqués dans le même parcours d’apprentissages. Pour la diaspora, 10 entreprises identifiées vont être impliquées dans le même processus », a expliqué le chef du projet à ENABEL, François Faye.

La Côte d’Ivoire a pris part au vote du DG de l’Unesco (officiel)

La Côte d’Ivoire, représentée par son ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a pris part au vote du directeur général de l’Unesco, en marge de la 41e session de la conférence générale de l’institution qui s’est ouverte mardi à Paris.

Le professeur Mariatou Koné, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation de Côte d’Ivoire, conduisait la délégation ivoirienne à cette 41e session qui marque également le 75e anniversaire de l’Unesco.

A l’issue de l’ouverture, les délégués ont procédé à l’élection du directeur général de l’Unesco. La Côte d’ivoire a également pris part au vote à travers la ministre Mariatou Koné, selon une note officielle. 

La directrice générale, Audrey Azoulay candidate unique à sa propre succession a été réélue  pour un second mandat de 4 ans. Elle sera investie le 22 novembre prochain.

L’Ambassadeur et délégué permanent de la Turquie auprès de l’Unesco, M. Ahmet Altay Cengizer, président de la 40e session de la conférence générale de ladite institution, a procédé à l’ouverture de la 41e session de la conférence générale.

La cérémonie officielle qui a enregistré la présence de l’ensemble des Etats membres a vu l’élection de l’ambassadeur et délégué permanent du Brésil auprès de l’Unesco, Santiago Irazabal Mourao comme président de cette 41e session.

Au cours de son intervention, le président de la session précédente qui s’est tenue en 2019, a rappelé les grandes articulations de la 40e conférence générale, les projets et les perspectives de ladite session qui ont été impactés par la Covid-19. 

La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay a mis l’accent sur la solidarité autour de la défense des droits de l’éducation, qui a été impactée par la pandémie Covid-19. 

Elle a salué l’entrée à l’Unesco, des îles Hollandes en tant que 12e membre associé. Les chefs d’Etat et de gouvernement examineront le rôle joué par l’Unesco pour promouvoir la compréhension mutuelle.

Ils tableront également sur la coopération internationale au moyen de l’éducation, de la science, de la culture et de la communication au fil des décennies.  Et ce, en vue d’atteindre les Objectifs du développement durable. 

La Côte d’Ivoire va lancer un programme de financement des TPE/PME

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, a annoncé mardi à Abidjan un programme de financement des TPE/PME et des champions nationaux, à la clôture de la 5e Journée nationale de partenariat Etat/secteur.

« Trois dispositifs majeurs seront lancés au cours des prochaines semaines. Il s’agit premièrement du programme novateur d’accompagnement et de financement des TPE et des PME tout au long de leur parcours et de leur croissance », a dit M. Adama Coulibaly. 

Deuxièmement, il s’agit des programmes des champions nationaux visant l’inclusion d’entreprises à haut potentiel de croissance, a ajouté le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi. 

Il a indiqué que troisièmement, il s’agit pour l’Etat de Côte d’Ivoire d’assurer le développement des écosystèmes d’affaires pour favoriser la domestication nationale des chaînes de valeurs des filières prioritaires. 

Parallèlement, le gouvernement accentuera les réformes en faveur du climat des affaires afin d’assurer l’attractivité des investissements, avec la digitalisation des procédures administratives, l’amélioration de la réglementation des affaires et le renforcement des infrastructures, a-t-il relevé.  

Dans ce contexte, le chef du gouvernement projette rencontrer les acteurs du secteur privé pour aborder « spécialement » les délais de paiement des créance de l’Etat,  les questions de la sécurité juridique et judiciaire, de la lutte contre la corruption.

Il prévoit aussi discuter avec le secteur privé du renforcement de la bonne gouvernance, la lutte contre la fraude, la contrefaçon, la contrebande, la concurrence déloyale, la compétitivité du système fiscal et douanier, la délégation du service public, en particulier le service de métrologie. 

« Nous sommes dans la phase active et opérationnelle de notre stratégie d’appui au secteur privé », a fait savoir le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, dans une allocution.  

L’édition 2021 de la Journée nationale de partenariat (JNP) a s’est articulée autour du thème : « Partenariat Etat/secteur privé pour la réalisation de la vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire ». 

Cette stratégie de développement « prend appui sur le développement de grappes dans les filières à forts potentiels dont l’agro-industrie, le textile et l’habillement, l’habitat, le numérique, le tourisme et la culture », a énuméré M. Adama Coulibaly.  

La Côte d’Ivoire envisage de doubler son revenu par tête d’habitants et par la même occasion créer plus de 8 millions d’emplois en 2030, et de propulser la majeure partie de la population dans la classe moyenne et diviser par deux le taux de pauvreté en le ramenant de 39% à 20%.  

La stratégie pour atteindre cet objectif est d’amener le secteur privé à contribuer à l’investissement à hauteur de 25% du PIB et créer plus de 90% des emplois projetés à l’horizon 2030. 

Le pays, à l’instar des autres pays du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

Avant la crise sanitaire de la Covid-19, l’Etat de Côte d’Ivoire avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 08 % par an, qui l’a hissé dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde. 

Pour l’édition 2021, six catégories de prix ont été retenues par le Comité scientifique, le Prix du partenariat de l’administration publique, le Prix de partenariat du secteur privé, le Prix du partenariat du cadre paritaire sectoriel, le Prix du partenariat du point focal du Comité de Concertation Etat/secteur privé (CCESP), le Prix de partenariat point focal presse CCESP et le Prix spécial de la JNP.

Mme Linda Zraik, présidente de la délégation régionale de la Chambre de commerce et de l’industrie du Bas-Sassandra (Sud-ouest) a reçu le Prix du partenariat point focal du CCESP. Le Prix du point focal presse a été attribué à Élysée Lath du journal l’Inter. 

Le Prix du partenariat Etat/secteur privé a été décerné à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire et le Prix du cadre paritaire sectoriel au Conseil national des exportations. Le Prix de l’administration publique, lui, est revenu à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). 

M. Soro Nagolo, directeur général de la Société des ciments d’Abidjan, a reçu le Prix spécial de la personnalité qui accompagne le cadre de concertation Etat/secteur privé. Il a contribué entre autres, à la libéralisation du commerce et la privatisation d’entreprises publiques. 

Une autre personnalité ayant reçu le Prix spécial est l’ancien ministre des Ressources animales et halieutiques, M. Moussa Dosso, ministre-gouverneur du District du Woroba, pour le renforcement du partenariat école-entreprise qui a favorisé une formation professionnelle et technique de qualité. 

Le ministre Adama Coulibaly a salué les lauréats des Prix spéciaux JNP et ceux des Prix de partenariat Etat/secteur privé, cadre paritaire, presse et point focal de concertation Etat/secteur privé, tout en les encourageant à promouvoir la concertation entre Etat/secteur privé.   

Royal Air Maroc lance une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc lancera, à compter du 12 décembre 2021, une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv. Trois fréquences seront opérées avec un vol d’une durée de moins de cinq heures et demie. Le nombre de fréquences passera en peu de temps à cinq vols par semaine.Les vols seront programmés au départ de Casablanca tous les mardis, jeudis et dimanches à 23h55 (heure du Maroc) avec une arrivée à Tel-Aviv à 06h15 (heure locale). Les vols au départ de Tel Aviv seront, quant à eux, programmés tous les lundis, mercredis et vendredis

avec un décollage à 07h15 (heure locale) et une arrivée à Casablanca à 12h10 (heure du Maroc), indique mardi un communiqué de la RAM parvenu à APA.

Les billets sont proposés à des prix de lancement à partir de 3400 dirhams TTC (1 euro = 10,5 DH) aller-retour en classe économique. Ils sont désormais disponibles à la vente sur le site Internet de la Compagnie Nationale et à travers ses centres d’appel et ses agences commerciales ainsi qu’à travers le réseau des agences de voyages.

Cette nouvelle liaison répond aux attentes de la communauté marocaine établie en Israël qui entretient des liens forts avec son pays d’origine. Elle vise aussi à permettre aux touristes, ainsi qu’aux femmes et hommes d’affaires, de se rendre au Maroc ou en Israël.

Maroc/Covid-19: Levée mercredi du couvre-feu nocturne (gouvernement)

Le gouvernement marocain a décidé, sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, de prendre une série de mesures, dont la levée, à partir du mercredi 10 novembre, de l’interdiction de déplacement nocturne sur l’ensemble du territoire national, indique lundi un communiqué du gouvernement.Cette décision intervient suite aux résultats positifs de la campagne nationale de vaccination et de ses retombées sur l’amélioration de la situation épidémiologique, et conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire, indique ce mardi 9 novembre un communiqué du gouvernement.

D’autres mesures ont été également prises, dont le maintien de l’obligation de présenter le pass vaccinal ou l’attestation d’exemption de vaccination pour voyager à l’étranger et pour accéder à tous les espaces fermés (locaux de travail, établissements touristiques, commerces, cafés, restaurants, salles de sport, hammams ainsi que les autres services publics).

Il s’agit également de l’autorisation de déplacement entre les préfectures et les provinces sans la présentation d’aucun document, de l’organisation des funérailles, des cérémonies et des fêtes, dans le strict respect des mesures préventives en vigueur.

La fermeture des espaces abritant les grands rassemblements ou ceux enregistrant une affluence d’un grand nombre de citoyens est maintenue. Le gouvernement affirme qu’il veillera à procéder à une évaluation régulière sur le terrain, à assurer un suivi minutieux de tous les développements quotidiens aux niveaux régional et local, et à prendre les mesures de fermeture nécessaires pour préserver la santé des citoyennes et citoyens.

Il appelle aussi tout un chacun à continuer à respecter les mesures préventives et sanitaires en vigueur, et invite les non-vaccinés et les personnes concernées par la troisième dose à se rendre aux centres de santé mis à leur disposition pour se faire vacciner, afin de renforcer les efforts visant à accélérer le retour à la vie normale.

RGPH 2021: le PPA-CI, parti de Gbagbo, invite ses militants à se faire enrôler

Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), la nouvelle formation politique de Laurent Gbagbo, invite ses militants à se faire enrôler massivement à l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021) qui se déroule du 8 au 28 novembre 2021.

« La direction du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) demande à tous et aux populations vivant en Côte d’Ivoire d’adhérer totalement à cette opération » de recensement, dans un communiqué signé de Katinan Koné,  2e vice-président du Conseil stratégique et politique (CSP). 

Le parti fait observer que cette opération qui concerne toutes les populations ivoiriennes et étrangères vivant en Côte d’Ivoire, débouchera sur la planification du développement, sur les opérations de découpage électoral et de dressage des listes électorales pour les futures échéances. 

Cette opération de recensement de la population et de l’habitat (RGPH), la 5e que connait le pays, a démarré lundi sur toute l’étendue du territoire national pour s’achever le 28 novembre 2021, soit durant trois semaines.  

 Il va mobiliser quelque 38.000 personnes sur le terrain dont 28.500 agents recenseurs et devrait permettre de mieux connaître la structure de la population résidente en Côte d’Ivoire.

L’opération permettra d’établir des statistiques sur les habitants (nombre, âge, profession, logement…) et de mieux planifier le développement, tout en prenant en compte l’évolution quantitative de la demande sociale, notamment en matière d’écoles, d’universités, d’hôpitaux, de centres de santé et d’addiction d’eau potable.

Ce 5e RGPH, qui intervient après celui de 1975, 1988, 1998 et 2014, vise à collecter les informations afin de les mettre à la disposition du gouvernement dans le cadre de la planification et de la politique de développement.  

Des pays ouest-africains tablent en Côte d’Ivoire sur les enjeux de la transhumance

Des pays ouest-africains réunis en atelier, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, tablent sur les enjeux de la mobilité du bétail pour un meilleur accès aux ressources et aux marchés.

Cet atelier qui se déroule du 8 au 9 novembre 2021, porte sur le projet d’appui à la mobilité du bétail pour un meilleur accès aux ressources et aux marchés en Afrique de l’Ouest. Ce projet vise neuf pays de la sous-région. 

Dans un mot, à l’ouverture, le représentant du ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, a soutenu que « l’accroissement de nos ressources animales est le moyen de s’affranchir de la dépendance face aux importations en viande et en lait ». 

Il a fait observer que ce projet favorise l’autosuffisance alimentaire et la création d’emplois, ainsi que la réduction de la pauvreté. C’est pourquoi la Côte d’Ivoire a édicté un cadre réglementaire propice à une croissance durable de cette filière.   

A l’insécurité, avec la montée des actes de terrorisme dans la région, et au changement climatique, il faut ajouter les conflits entre les différents acteurs et usagers de la terre, des facteurs qui menacent la transhumance. 

Selon les résultats présentés, ce projet a permis une gouvernance partagée entre les organisations agro-pastorales et les collectivités, ainsi que la mise en place de marchés de bétails, des points d’eaux, des km de corridors sécurisés.

Il a favorisé également l’implantation d’aires de repos et des aires de pâturage qui ont permis de réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs, ce qui a entraîné une transhumance paisible entres les communautés.

En outre, le projet a permis d’améliorer le bien-être économique des habitants et des acteurs dans les communautés concernées et de générer des revenus au niveau des collectivités territoriales dans les pays d’intervention.  

Dans la sous-région ouest-africaines, plusieurs pays côtiers dépendent des pays sahéliens pour leur approvisionnement en viande, tel le Ghana et la Côte d’Ivoire. La sécurité des corridors et la transhumance constituent des leviers pour une intégration régionale. 

M. Cédric Touquet, responsable des programmes Afrique pour l’ONG française Acting for Life, qui pilote ce projet, a mis l’accent sur le défi sécuritaire dans l’ensemble de ces pays transfrontaliers du Nord et des pays côtiers de la sous-région pour une meilleure mobilité. 

Il a fait observer que « la filière agropastorale n’est pas segmentée ». Ce projet qui met en synergie les activités des collectivités et les organisations pastorales, a permis de construire,  entre autres, des dépôts d’aliments bétails et des infrastructures marchandes. 

Le projet à termes vise sur les territoires transfrontaliers un développement économique et un prix abordable du kg de viande, et la prise en compte du contexte sécuritaire dont la dégradation en réduit la mobilité, clé de voûte du système agropastorale.

Cet atelier a réuni des représentants de la société civile et des collectivités territoriales des pays d’intervention (Guinée, Nigéria, Niger, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire…). Le projet, co-financé par l’AFD et l’UE à hauteur de 13 millions d’euros, a déjà fait trois ans sur quatre ans prévus. 

Sa mise en place est faite grâce à plus d’une vingtaine d’organisations de la société civile ouest-africaine qui oeuvrent sur le terrain avec les collectivités et les organisations pastorales pour installer des balises et permettre aux animaux de circuler sans conflits. 

Bénin : la France restitue 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey

L’acte de transfert de propriété a été signé ce mardi au palais de l’Élysée (France) par les ministres béninois et français de la Culture, Jean-Michel Abimbola et Roselyne Bachelot.C’est la fin d’un processus inédit.  « Une étape importante dans les relations entre la France et le continent africain », selon la présidence française. Quatre ans après l’engagement d’Emmanuel Macron de procéder à des restitutions du patrimoine africain en France, 26 trésors pillés au XIXe siècle par les troupes coloniales vont regagner le Bénin dès mercredi.

Parmi ces objets d’art figurent des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey ainsi que le trône du roi Béhanzin, pillés lors de la mise à sac du palais d’Abomey par les troupes coloniales en 1892.

« C’est notre âme qui revient, ce sont vingt-six œuvres royales, bien plus que des objets. Cela relève de notre patrimoine génétique profond », s’est réjoui le président béninois, Patrice Talon, à la sortie de la cérémonie solennelle de signature de l’acte de transfert.

 Le locataire du Palais de la Marina n’a toutefois pas manqué de souligner son amertume face au refus de la France de restituer les autres objets d’arts encore exposés dans les musées de l’Hexagone.

« Monsieur le Président, il est regrettable que cet acte de restitution, si pourtant appréciable, ne soit pas de portée à nous donner entièrement satisfaction. En effet, comment voulez-vous qu’à mon départ d’ici avec les 26 œuvres, mon enthousiasme soit total pendant que le dieu Gou, œuvre emblématique représentant le dieu des métaux et de la forge, la tablette du Fa, œuvre mythique de divination du célèbre devin Guédégbé, et beaucoup d’autres, continuent d’être détenues ici en France au grand dam de leur ayant droit ? », a dit Patrice Talon.

Il reste cependant convaincu que l’acte posé aujourd’hui « n’est qu’une étape dans le processus ambitieux d’équité et de restitution des patrimoines mémoriels extorqués jadis au royaume du territoire du Bénin par la France. »

Ethiopie : pas de délocalisation du siège de l’UA

L’Ethiopie est en proie à un conflit armé avec à la progression des combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) vers la capitale, Addis-Abeba.La Commission de l’Union africaine (CUA) a rejeté les informations selon lesquelles son président, Moussa Faki Mahamat, a appelé à une délocalisation temporaire de ses bureaux et de son personnel hors de l’Ethiopie. Dans un communiqué, le porte-parole du président de la CUA, Ebba Kalondo, a affirmé que ces informations faisant état de la délocalisation du siège de l’Union africaine sont fausses.

« La Commission de l’Union africaine a appris la publication sur les réseaux sociaux d’un mémo interne officiel attribué au président de la Commission, qui aurait appelé à une délocalisation temporaire de la Commission et de son personnel hors d’Éthiopie. C’est une fausse information qui n’a aucun fondement ni dans les faits ni dans la forme », a-t-il déclaré.

La semaine dernière, M. Mahamat a déclaré que son bureau suit avec une profonde inquiétude l’escalade de la confrontation militaire en Éthiopie, où les forces fédérales sont engagées dans une guerre brutale avec les rebelles des régions de Tigré et d’Amhara.

Il a exhorté toutes les parties au conflit à sauvegarder l’intégrité territoriale, l’unité et la souveraineté nationale du deuxième pays le plus peuplé d’Afrique. Moussa Faki Mahamat a en outre exhorté les belligérants à engager le dialogue pour trouver une solution pacifique à la crise.

Le président de la CUA a appelé à la cessation immédiate des hostilités, au respect total de la vie et des biens des civils, ainsi que des infrastructures publiques.

L’OMS et l’OIF signent un accord pour la couverture sanitaire

Le partenariat définit les domaines de travail communs sur la couverture sanitaire universelle, la lutte contre le paludisme et l’Académie de l’OMS.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) veulent donner un ancrage politique et juridique à leurs actions de coopération. Ainsi, elles ont conclu un accord, ce mardi au siège de l’OMS à Genève (Suisse), pour renforcer et préciser les principaux axes de leur Mémorandum d’entente signé en avril dernier. Le document a été paraphé par Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, et le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

 Cette coopération s’articule principalement autour d’activités conjointes dans le cadre de l’Académie de l’OMS, la couverture sanitaire universelle et les soins de santé primaires et le paludisme, ainsi que dans tout autre domaine d’intérêt commun.

 L’accord permet désormais à l’OIF et à l’OMS de participer mutuellement aux instances des deux organisations, selon les règles propres à chacune d’elle.

« Cet accord est la prochaine étape dans le renforcement des relations déjà étroites entre nos deux organisations », a déclaré le Dr Tedros. Il a ajouté : « La pandémie de Covid-19 a mis en évidence l’importance de la solidarité mondiale et de la collaboration internationale. L’engagement de la Francophonie en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme fait de l’OIF un partenaire idéal pour l’OMS. »

 De son côté, Mme Mushikiwabo a déclaré « que cet accord permettra à l’OIF de contribuer aux côtés de l’OMS au développement de la protection sociale et de l’accès universel aux services de santé publique pour tous dans le monde francophone. »

Evoquant la crise Covid-19, elle a ajouté que « nous ne serons à l’abri de cette pandémie que lorsque tous les pays du monde auront vacciné leur population ».

Le groupe Bolloré crée un programme de bourses académiques

L’entreprise Bolloré veut agir en faveur de l’autonomisation de la jeunesse.Labellisé EarthTalent by Bolloré, le programme international de bourses gu groupe Bolloré a pour objectif d’apporter un soutien financier aux étudiants ayant un parcours académique d’excellence mais n’ayant pas les ressources financières nécessaires pour poursuivre leurs études. Il permet également de regrouper les actions similaires déjà menées dans plusieurs autres pays sous une appellation commune : « B’Excellence ».

Ce programme, coordonné par la Direction de l’Engagement Solidaire et Mécénat, a été réalisé en étroite collaboration avec la Direction des Ressources Humaines de Bolloré Transport & Logistics ainsi qu’avec les équipes locales.

« Au vu de la situation économique et sociale particulièrement complexe, il est très difficile pour les jeunes qui le souhaitent, de pouvoir poursuivre leurs études ou de reprendre une formation. C’est pourquoi le Groupe Bolloré a lancé son programme international de Bourses B’Excellence afin de leur apporter un cadre constructif, efficace, durable et éthique. », explique Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement Solidaire International et Mécénat du Groupe Bolloré, cité par un communiqué reçu à APA.

Guinée : le processus de consolidation de la paix en marche

L’initiative de « Promotion de l’inclusivité et de la cohésion sociale en Guinée » sera officiellement lancée, mercredi 10 novembre à Nzérékoré, au Sud-Est du pays.La question ethnique divise en Guinée. Pour faire de la diversité un facteur d’unité, Mahamat Saleh Annadif, chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Sahel (Unowas) et Morissanda Kouyaté, ministre guinéen des Affaires étrangères lanceront les activités de l’initiative de « Promotion de l’inclusivité et de la cohésion sociale en Guinée ».

Un communiqué de l’Unowas, reçu mardi à APA, indique qu’« une caravane culturelle de sensibilisation sera déployée dans les quatre régions naturelles de la Guinée jusqu’en décembre 2022 ». Objectif : « promouvoir le dialogue inclusif, la paix, la diversité culturelle, et la cohésion sociale entre les communautés ».

A travers cette initiative des Nations Unies pour aider à faciliter une transition pacifique et inclusive en Guinée, ajoute la source, les communautés seront sensibilisées sur l’importance de consolider la paix, les droits de l’Homme et le vivre ensemble, et de favoriser une plus grande participation des femmes et filles dans la gouvernance locale.

Tout au long de l’année 2022, précise le communiqué, les villes de Nzérékoré, Macenta, Siguiri, Kankan, Dabola, Mamou, Labé, Koundara, Boffa, Kindia, et Conakry abriteront des « espaces d’échange et de dialogue pour débattre des préoccupations liées à la cohésion sociale et identifier des solutions locales endogènes pouvant contribuer à assurer une transition pacifique et inclusive en Guinée ».

Economie, politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment les opérations de privatisation, le mariage des mineurs, le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles, le chantage gazier mené par l’Algérie contre l’Europe et la campagne de vaccination.+L’Economiste+ titre « Le « grand retour » des opérations de privatisation. Après une pause, le ministère des Finances veut relancer les opérations de transfert au privé. En effet, dans le Projet de loi de finances pour 2022, il a inscrit des recettes destinées au budget général de l’ordre de 8 milliards de DH (1 euro = 10,5 DH), fait savoir le journal.

Trois milliards de DH proviendraient des cessions d’actifs et 5 milliards de DH au titre de la privatisation. Ces 5 milliards de DH ne représentent que 50% du montant total des recettes de privatisation. Car, la moitié du produit de la vente ira dans les caisses du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, conformément à la réglementation en vigueur.

+L’Opinion+ écrit que la très attendue réforme du Code pénal et du Code de la famille devrait faire partie des dossiers chauds de cette mandature. Durant la législature précédente, les divergences entre certains partis ont sabordé la mise en œuvre d’une réforme qui aurait pu répondre à plusieurs problématiques sociétales, notamment celle du mariage des mineurs.

Cet état de fait, qui perdure malgré les avancées historiques de la refonte de la Moudawana (Statut du personnel) en 2004, requiert une réponse définitive. C’est ce que prépare actuellement le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi qui a annoncé qu’un projet de modification du Code de la famille est en cours de préparation. La réforme devrait réexaminer le pouvoir d’appréciation des juges et la possibilité de relever l’âge légal du mariage à 18 ans, rapporte le quotidien.

+Assahraa Al Maghribia+ indique qu’un total de 226 projets ont été financés à hauteur de 400 millions de dollars depuis 2015 dans le cadre du Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Dans une allocution lue en son nom par le wali, secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Mohamed Faouzi, lors de la séance d’ouverture de la 5ème plateforme régionale arabe pour le programme de réduction des risques de catastrophes, le ministre a fait savoir qu’il a été procédé depuis 2015, à travers le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, au financement de 226 projets totalisant un coût global d’environ 400 millions de dollars et visant à prévenir les risques naturels qui ont un impact direct sur la vie des citoyens et la sécurité de leurs biens, tels les inondations, séismes, glissements de terrains, tsunamis, entre autres.

+Bayane Al Yaoum+ fait observer que le chantage gazier mené par l’Algérie contre l’Europe en fermant le gazoduc Maghreb-Europe qui alimente l’Espagne continue de susciter l’inquiétude de milieux politiques européens.

Dans une réaction de désapprobation de cet acte hostile, l’eurodéputé allemand Lars Patrick Berg a estimé « très préoccupant que l’Algérie ait ordonné la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe vers l’Espagne, compte tenu de l’arrivée de l’hiver et des prix élevés de l’énergie ».

Il a qualifié de partenaire « peu fiable » l’Algérie qui mène ce chantage inacceptable. « Malheureusement, l’Algérie s’avère être un partenaire peu fiable ! », regrette-il dans un tweet. Pour sa part, le député serbe Dr Muamer Bačevac s’est dit « vivement préoccupé par la forte augmentation des prix de l’énergie », notant que « la fermeture malheureuse du gazoduc Maghreb Europe mettra en péril la sécurité et la régularité de l’approvisionnement en gaz de l’Europe ».

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho d’une déclaration du chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Himdi qui a estimé que la vaccination est l’un des actes d’intervention médicale non pharmacologique permettant un retour rapide et sécurisé à une vie normale.

« L’adhésion à la vaccination et l’implication des catégories prioritaires pour recevoir la troisième dose, assure la sécurité de ces personnes, de leur environnement et de la société, et contribue à la relance de l’économie et l’accélération du retour à la vie normale », a-t-il expliqué dans un article intitulé « Suggestions pour renforcer la dose qui consolide la solidarité et la confiance ».

Dans ce contexte, Himdi a souligné l’émergence de nombreux défis qui menacent la santé et la sécurité économique des citoyens, notamment la vague épidémique attendue, associée à la saison hivernale ainsi que les nouveaux variants et mutants du virus.

Présidentielle zambienne : l’Ua présente son rapport final

Le chef de la mission d’observation électorale de l’Union africaine pour les élections générales zambiennes a présenté son rapport d’observation final au président zambien Hakainde Hichilema.Koroma qui dirigeait la mission de l’Ua, a fait noter que son rapport contenait certaines recommandations que les autorités zambiennes devraient prendre en compte pour améliorer les processus électoraux dans le pays.

Il a ajouté que l’Ua avait changé sa méthode d’opérations en ne se contentant pas de produire un rapport à la fin des missions d’observation mais elle apporte son soutien aux pays qui en ont besoin après les élections.

Il a révélé que son équipe rencontrerait les différentes parties prenantes zambiennes qui ont participé au processus électoral, notamment les ministères, la Commission électorale de Zambie, les partis politiques et les agences de sécurité.

Les réunions porteront sur la mise en œuvre des recommandations de la mission d’observation de l’Ua et sur l’identification des moyens pratiques permettant d’améliorer la qualité des élections afin de respecter les engagements de l’Ua et les autres obligations et normes internationales.

Hichilema a félicité M. Koroma et son équipe « pour le rôle crucial qu’ils ont joué lors de nos élections, en particulier dans la gestion de la transition pacifique et sans heurts du pouvoir ».

Hichilema a battu l’ancien président Edgar Lungu lors de la présidentielle du 12 août 2021. Un scrutin jugé comme « crédible » par les observateurs régionaux et internationaux.

L’Uemoa fait sa Revue annuelle 2020 au Sénégal

Dakar, la capitale sénégalaise, accueille, du 8 au 10 novembre, la 7e Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).Au total, 10 projets et 116 textes communautaires portant sur la gouvernance économique et la convergence, le marché commun et les réformes structurelles seront évalués pendant les trois jours de l’atelier.

S’exprimant hier lundi lors de la cérémonie d’ouverture de la phase technique, Bamba Kâ, Directeur Général du Secteur financier et de la Compétitivité, a réaffirmé « la ferme volonté » du Sénégal d’ « accélérer l’ensemble des actions favorisant le renforcement de l’intégration régionale ».

A en croire M. Kâ, dans son pays, « des avancées notables ont été notées aussi bien dans l’application des textes communautaires que dans la mise en œuvre des projets » depuis la revue de l’année précédente.

De son côté, Aïssa Kabo Sidikou, Représentant Résident de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine au Sénégal, a rappelé que l’exercice technique de la Revue annuelle « s’inscrit dans le processus d’identification des facteurs pouvant altérer les acquis des efforts communautaires, en vue d’anticiper les actions idoines pour une impulsion politique ciblée du processus d’intégration dans l’espace Uemoa ».

Poursuivant, elle a soutenu que « les résultats, obtenus à ce jour, témoignent de la forte contribution de cette initiative non seulement à l’effectivité de l’harmonisation des législations nationales mais surtout à la coordination du suivi de la mise en œuvre des politiques, programmes et projets communautaires ».

La Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Uemoa a été instituée en 2013 par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement. L’objectif est de favoriser l’accélération de leur application au sein de la zone monétaire.

Sénégal: politique et société au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le procès en appel de l’opposant Barthélémy Dias et le rejet des listes de candidats de l’opposition pour les élections locales du 23 janvier 2022.« Barth souffle sur les braises », titre EnQuête, notant que le candidat à la mairie de Dakar est attendu mercredi au tribunal pour le dossier Ndiaga Diouf, du nom du nervi qui a perdu la vie en 2011 aux abords de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur que dirige Barthelemy Dias.

Comme Sonko en mars dernier, il appelle à la « résistance » face à un complot politique, ajoutant qu’il ne répondra « plus à une autre convocation du tribunal ». On s’achemine « vers un mercredi de feu à Dakar » dans le procès en appel de Barthelemy Dias, indique Walf Quotidien.

« Du pain sur la planche », souligne de son côté Le Quotidien sur les risques de violence. A l’inverse, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « avertit qu’il n’y aura pas d’autres mois de mars ». Dans L’Observateur, où il qualifie le défunt Ndiaga Diouf de « vulgaire nervi », « Barthelemy Dias exige d’être jugé et appelle à la résistance ».

Sur la cascade de rejets des listes de l’opposition pour les Locales 2022, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « engage le combat ». Pour Sud Quotidien, « Yewwi et Benno (entrent) en guerre ». Si l’opposition « cherche la bête noire » dans les listes de Benno, les avocats de cette coalition déclenchent « la grande offensive contre Yewwi ».

Sur un autre sujet, Vox Populi se fait l’écho de la grève des boulangers. Ces derniers « se radicalisent », déclenchent « trois jours sans pain » et mettent « les Sénégalais dans le pétrin ». Ils « exigent la révision de la structure du prix du pain à un FCFA le gramme ». Malgré « la guerre du pain », le directeur du Commerce intérieur indique dans Walf Quotidien que « le prix de la baguette ne bougera pas ».

Le Soleil et EnQuête titrent sur la journée des forcées armées, présidée par le chef de l’Etat. En effet, Macky Sall « +arme+ les jeunes soldats » et « exhorte les Armées à s’adapter » face aux périls sécuritaires, sanitaires et nouveaux défis.

Mali : le gouvernement réagit aux sanctions de la Cédéao

Les autorités de transition « regrettent » les décisions récemment prises par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).À l’évidence, il n’y aura pas d’élections générales le 27 février 2022 au Mali. Le gouvernement de transition estime que les conditions ne sont pas encore réunies. Une excuse qui ne tient pas pour la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Les dirigeants ouest-africains ont prononcé, dimanche dernier à Accra, au Ghana, l’interdiction de voyager et le gel des avoirs financiers des autorités de transition du Mali à l’occasion de la 3e session extraordinaire portant sur ce pays ainsi que la Guinée. Ces sanctions s’appliquent également à leurs familles.

Dans un communiqué publié lundi soir, Bamako « prend acte » mais considère que les nouvelles mesures de la Cédéao « ne tiennent pas suffisamment compte des aspirations profondes du peuple malien et des efforts déployés au quotidien pour relever les défis multiformes auxquels le pays est confronté et pour une stabilité durable ».

Toutefois, les autorités de transition ont réitéré leur volonté de « poursuivre le dialogue avec la Cédéao en vue de permettre la tenue d’élections libres et crédibles dans les meilleurs délais et conditions d’organisation ».

Services publics ivoiriens: une plateforme de dénonciation annoncée dès janvier

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a annoncé lundi la mise en place, dès janvier 2022, d’une plateforme de dénonciation pour lutter contre la corruption et le non respect des dispositions administratives.

M. Patrick Achi a annoncé la création de cette plateforme électronique à l’occasion de son premier grand oral, face à la presse à la Primature.  Répondant à la question d’un journaliste sur le non respect des cautions des loyers d’habitations, le Premier ministre a indiqué qu' »il a été décidé de mettre en place dès janvier une plateforme de dénonciation ».

Ce dispositif, dira-t-il, permettra aux populations, de façon anonymes d’envoyer des e-mails ou de faire des appels pour dénoncer un administrateur indélicat ou le non respect d’une mesure officielle. 

Derrière cette plateforme, c’est une véritable équipe qui va piloter le suivi pour s’assurer que les décisions qui sont prises par l’Etat sont respectées.  Et, ce afin que « s’il y a des indélicats qui ne sont pas prêts à respecter ces règles, ils puissent être identifiés et sanctionnés », a-t-il poursuivi.

La plateforme de dénonciation sera conduite par le ministère de la Bonne gouvernance et la lutte contre la corruption avec d’autres ministères. 

Lutte contre la contrefaçon: les industriels ivoiriens signent une convention avec Unifab

L’Union des grandes entreprises industrielles de Côte d’Ivoire (Ugeci) et l’Union des fabricants (Unifab) ont signé lundi à Abidjan une convention en vue de la lutte contre la contrefaçon et la protection de la propriété intellectuelle.

Le paraphe du protocole a eu lieu à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgci, Patronat ivoirien), en présence du ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba et du directeur général des douanes, M. Da Pierre. 

M. Jean-Louis Menudier, le président de l’Ugeci a signé la convention avec Mme Delphine Sarfati, directrice générale de l’Unifab France, après une table ronde sur la contrefaçon et la protection de la propriété intellectuelle.

« Comment espérer que les entreprises innovent lorsque tous les fruits de la recherche et du développement, tous les investissements marketing consacrés à l’émergence de nouvelles marques sont ruinées par la contrefaçon », a lancé M. Jean-Louis Menudier.  

Il a fait savoir que la contrefaçon et son corollaire, la fraude, pénalisent le retour sur investissement, entraînent une perte de compétitivité, fragilisent l’emploi et entraînent des pertes importantes de recettes budgétaires pour l’Etat. 

Dans son Plan national de développement  (PND,  2021-2025), la Côte d’Ivoire a résolument opté pour une transformation structurelle de son économie par l’industrialisation. Et face au phénomène de la contrefaçon, le pays veut lutter contre cette concurrence déloyale. 

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, s’est dit « très heureux » de participer à cette cérémonie de signature entre l’Ugeci et l’Unifab portant sur la lutte contre la contrefaçon. 

Il a fait savoir que la lutte contre la contrefaçon fait partie des axes prioritaires du gouvernement ivoirien,  rappelant que lors du dernier séminaire gouvernemental, la problématique de la contrefaçon a été posée par le secteur privé.  

Le chef du gouvernement a créé un groupe de travail regroupant les acteurs du secteur privé et de l’administration publique, qui a planché durant un mois sur les attentes des entreprises, assorties d’un diagnostic, a-t-il poursuivi. 

Interrogée en marge de la cérémonie, Mme Delphine Sarfati a indiqué que « l’Unifab a décidé de s’implanter en Côte d’Ivoire parce que la Côte d’Ivoire est le moteur économique de l’Afrique avec une volonté très importante de lutter contre la contrefaçon ». 

Cela vise également à promouvoir la création et l’innovation,  a-t-elle relevé,  avant d’ajouter que c’est une opportunité aussi pour les entreprises de s’implanter en Côte d’Ivoire et de savoir que leurs droits de propriété intellectuelle seront défendus correctement.

« Pour l’instant, nous allons ouvrir une antenne avec cette convention, puis nous espérons pouvoir ouvrir un bureau qui sera pérenne dans l’avenir pour aider les entreprises ivoiriennes, françaises et même internationales à mieux lutter contre la contrefaçon », a-t-elle dit. 

Cette antenne sera animée par un représentant qui sera sans doute ivoirien dans le cadre d’une coopération pour pouvoir protéger les intérêts des entreprises et des consommateurs, a confié Mme Delphine Sarfati.

En Côte d’Ivoire, les secteurs du textile, des pièces détachés des véhicules et les boissons alcoolisées sont les plus impactés par la contrefaçon. Les panélistes ont recommandé les recherches d’antériorité pour sécuriser sa propriété intellectuelle. 

Selon une enquête de l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et de l’office  de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle  (EUIPO), la contrefaçon représente environ 3,3% des échanges mondiaux. 

Maroc : Le Conseil de la concurrence autorise la création de la société de production du vaccin anti-covid made in Morocco

Le Conseil de la concurrence vient d’approuver la création de « Sensyo Pharmatech », la tant attendue société de production du vaccin marocain anti-Covid-19, selon un arrêté de l’instance publié récemment au Bulletin officiel.Il s’agit d’un projet de consortium porté par la Fondation Mohammed VI pour l’investissement, le suédois Récipharm ab, l’expert marocain Samir Machhour en plus de trois groupes bancaires.

La création de cette société fait suite à la décision royale de produire un vaccin anti-Covid purement marocain. La production de ce vaccin permettra au Maroc d’assurer sa souveraineté vaccinale, de développer ses capacités industrielles et biotechnologiques et de générer des postes d’emploi.  Mais en plus de garantir son autosuffisance, le Maroc entend aussi se positionner comme plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain dans le domaine de l’industrie du « fill& finish».

Pour rappel, ce projet est supervisé par le géant de sous-traitance suédois Recipharm, conformément à la convention signée, le 5 juillet dernier.

Le contrat prévoit la mise à la disposition de l’État marocain d’installations de remplissage aseptiques de la Société de thérapeutique marocaine (Sothema) pour la fabrication du vaccin anti-Covid-19, propriété de la société chinoise Sinopharm.

Maroc: La production du gaz naturel devrait atteindre 110 millions m3 en 2021

La production du gaz naturel au Maroc devrait passer de 98 millions de mètres cubes en 2020, à plus de 110 millions de mètres cubes en 2021, a fait savoir la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Laila Benali. «C’est un niveau faible, en comparaison avec la consommation nationale annuelle qui dépasse aujourd’hui le milliard de mètres cubes», a-t-elle souligné dans son intervention au parlement.La ministre a dévoilé des données nouvelles concernant les activités d’exploration gazière et pétrolière au Maroc. La ministre a ainsi indiqué que les activités de recherche, menées par des compagnies internationales, en partenariat avec l’ONHYM (Office national des hydrocarbures et des mines), couvrent une superficie totale de 233.600 km2, reparties en 9 licences d’exploitation et 53 licences d’exploration, dont 26 licences offshore.

Elle a dans ce sens fait savoir, qu’entre 2005 et 2020, le montant d’investissement dans le secteur a atteint plus de 27 milliards de dirhams. Ces dernières années, plusieurs gisements gaziers ont été découverts, a-t-elle souligné, notamment dans le Gharb, «en quantité modérée», et au large de Larache, dans le Nord, où des forages offshore ont donné des résultats «encourageants».

 Par ailleurs, la production dans le gisement de Meskala, près d’Essaouira, qui alimente le complexe industriel de l’OCP, se poursuit. Et dans la zone de Tendrara, dans l’Est du Royaume, une licence d’exploitation a été délivrée en 2018.

Selon la ministre, «malgré les efforts consentis, les gisements d’hydrocarbures dans le Royaume demeurent insuffisamment explorés». Actuellement, a-t-elle indiqué, la densité des forages au Maroc est en moyenne de 4 puits par 10 km2, alors que la moyenne mondiale est de 1.000 puits par 10 km2.

Maroc : Le Conseil de la concurrence autorise la création de la société de production du vaccin anti-covid made in Morocco

Le Conseil de la concurrence vient d’approuver la création de « Sensyo Pharmatech », la tant attendue société de production du vaccin marocain anti-Covid-19, selon un arrêté de l’instance publié récemment au Bulletin officiel.Il s’agit d’un projet de consortium porté par la Fondation Mohammed VI pour l’investissement, le suédois Récipharm ab, l’expert marocain Samir Machhour en plus de trois groupes bancaires.

La création de cette société fait suite à la décision royale de produire un vaccin anti-Covid purement marocain. La production de ce vaccin permettra au Maroc d’assurer sa souveraineté vaccinale, de développer ses capacités industrielles et biotechnologiques et de générer des postes d’emploi.  Mais en plus de garantir son autosuffisance, le Maroc entend aussi se positionner comme plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain dans le domaine de l’industrie du « fill& finish».

Pour rappel, ce projet est supervisé par le géant de sous-traitance suédois Recipharm, conformément à la convention signée, le 5 juillet dernier.

Le contrat prévoit la mise à la disposition de l’État marocain d’installations de remplissage aseptiques de la Société de thérapeutique marocaine (Sothema) pour la fabrication du vaccin anti-Covid-19, propriété de la société chinoise Sinopharm.

Maroc: La production du gaz naturel devrait atteindre 110 millions m3 en 2021

La production du gaz naturel au Maroc devrait passer de 98 millions de mètres cubes en 2020, à plus de 110 millions de mètres cubes en 2021, a fait savoir la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Laila Benali. «C’est un niveau faible, en comparaison avec la consommation nationale annuelle qui dépasse aujourd’hui le milliard de mètres cubes», a-t-elle souligné dans son intervention au parlement.La ministre a dévoilé des données nouvelles concernant les activités d’exploration gazière et pétrolière au Maroc. La ministre a ainsi indiqué que les activités de recherche, menées par des compagnies internationales, en partenariat avec l’ONHYM (Office national des hydrocarbures et des mines), couvrent une superficie totale de 233.600 km2, reparties en 9 licences d’exploitation et 53 licences d’exploration, dont 26 licences offshore.

Elle a dans ce sens fait savoir, qu’entre 2005 et 2020, le montant d’investissement dans le secteur a atteint plus de 27 milliards de dirhams. Ces dernières années, plusieurs gisements gaziers ont été découverts, a-t-elle souligné, notamment dans le Gharb, «en quantité modérée», et au large de Larache, dans le Nord, où des forages offshore ont donné des résultats «encourageants».

 Par ailleurs, la production dans le gisement de Meskala, près d’Essaouira, qui alimente le complexe industriel de l’OCP, se poursuit. Et dans la zone de Tendrara, dans l’Est du Royaume, une licence d’exploitation a été délivrée en 2018.

Selon la ministre, «malgré les efforts consentis, les gisements d’hydrocarbures dans le Royaume demeurent insuffisamment explorés». Actuellement, a-t-elle indiqué, la densité des forages au Maroc est en moyenne de 4 puits par 10 km2, alors que la moyenne mondiale est de 1.000 puits par 10 km2.

Covid-19 : la Chine offre 300.000 doses de vaccins au Rwanda

Le Rwanda veut vacciner 30% de sa population d’ici à la fin de 2021 et 60% d’ici à la fin de 2022.La République populaire de Chine appuie la lutte contre la pandémie de Covid-19 au Rwanda. Ainsi, elle lui a offert 300.000 doses supplémentaires du vaccin Sinopharm et des seringues.

Le Dr Albert Tuyishime, chef de département au Centre biomédical du Rwanda, a reçu les vaccins à l’aéroport de Kigali en présence de Wang Jiaxin, conseiller commercial de l’ambassade de Chine.

La Chine soutient les efforts du Rwanda dans la lutte contre le Covid-19 depuis que le premier cas a été confirmé en mars 2020.

Le Rwanda a lancé une campagne de vaccination à l’échelle nationale le 5 mars dernier, en commençant par les personnes appartenant aux groupes à risque, notamment le personnel de santé, les travailleurs de première ligne et les personnes âgées de plus de 65 ans ou présentant des comorbidités.

Covid-19 : la Chine offre 300.000 doses de vaccins au Rwanda

Le Rwanda veut vacciner 30% de sa population d’ici à la fin de 2021 et 60% d’ici à la fin de 2022.La République populaire de Chine appuie la lutte contre la pandémie de Covid-19 au Rwanda. Ainsi, elle lui a offert 300.000 doses supplémentaires du vaccin Sinopharm et des seringues.

Le Dr Albert Tuyishime, chef de département au Centre biomédical du Rwanda, a reçu les vaccins à l’aéroport de Kigali en présence de Wang Jiaxin, conseiller commercial de l’ambassade de Chine.

La Chine soutient les efforts du Rwanda dans la lutte contre le Covid-19 depuis que le premier cas a été confirmé en mars 2020.

Le Rwanda a lancé une campagne de vaccination à l’échelle nationale le 5 mars dernier, en commençant par les personnes appartenant aux groupes à risque, notamment le personnel de santé, les travailleurs de première ligne et les personnes âgées de plus de 65 ans ou présentant des comorbidités.

Sénégal : pour une démarche collaborative dans la lutte contre les VBG

La Directrice exécutive de l’ONG Partners West Africa-Sénégal (PWA-Sénégal), Adjiaratou Wakha Aïdara Ndiaye, a plaidé, lundi à Dakar, pour une approche inclusive et participative dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).Au Sénégal, les victimes de violences basées sur le genre (VBG), y inclus les violences sexuelles, rencontrent d’énormes difficultés à recevoir une prise en charge minimale. Les principales barrières sont le manque de connaissance des procédures approuvées en la matière mais aussi l’absence de coordination entre les étapes et les différents acteurs de la prise en charge.

Pour pallier ce problème, le professeur Adjiaratou Wakha Aïdara Ndiaye préconise une mutualisation des forces dans le combat. « Dans ce contexte actuel de pandémie à Covid-19 qui depuis deux ans a exacerbé les violences faites aux femmes et aux filles, […] la meilleure façon de lutter plus efficacement contre ces VBG est d’adopter à tous les niveaux, une approche participative et inclusive des tous les acteurs », a-t-elle déclaré.

Adjiaratou Wakha Aïdara Ndiaye s’exprimait à l’occasion de l’atelier de lancement du projet intitulé « Promouvoir une police centrée sur les survivants des VBG en Afrique de l’Ouest » et financé par la Fondation FORD.

Ce programme vise à réduire drastiquement les cas de violences sexuelles et sexistes grâce à des données probantes susceptibles de proposer un modèle positif du secteur de la sécurité afin d’améliorer la prévention et les réponses aux VBG en Afrique de l’ouest particulièrement au Sénégal et au Nigéria.

« Le résultat de cette approche intersectionnelle fondée sur des données factuelles devrait être intégré à tous les efforts visant à prévenir et à répondre à la VGB », a-t-elle dit.

Ce faisant, a-t-elle poursuivi, « la question de l’impunité serait combattue de telle sorte que les auteurs des VGB assument leur pleine responsabilité et que l’Etat intervienne pour prévenir et lutter contre tous les actes de violence perpétrés à l’égard des femmes et des filles dans toutes leurs diversités. »

Pour la présidente du Haut conseil du dialogue social, Innocence Ntap Ndiaye, cette approche préventive à saluer, combinée au dialogue et au partage de bonnes pratiques, permettra de réduire de façon drastique la survenance de ces cas, mais également, une meilleure prise en charge des victimes, de plus en plus nombreuses.

Le point focal genre de la police nationale, commissaire Bintou Guissé, a, de son côté, fait savoir que « les violences basées sur le genre se posent avec acquitté au Sénégal ». A l’en croire, il ne se passe pas un seul jour sans que la police ne soit interpellée sur un cas de VBG.

Elle a ainsi rappelé que les violences basées sur le genre (VBG) sont des infractions pénales prévues et punies par la loi. « Il suffit que la victime porte plainte pour que nos équipes fassent le nécessaire », a-t-elle soutenu, tout en précisant que la sanction pénale, à elle seule, ne saurait régler ce problème.

C’est pourquoi, note-t-elle, « il faut surtout une sensibilisation pour que les populations connaissent la gravité des infractions, d’habitude banalisées, et que lorsqu’elles surviennent, elles puissent alerter les autorités compétentes. »

Sénégal : pour une démarche collaborative dans la lutte contre les VBG

La Directrice exécutive de l’ONG Partners West Africa-Sénégal (PWA-Sénégal), Adjiaratou Wakha Aïdara Ndiaye, a plaidé, lundi à Dakar, pour une approche inclusive et participative dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).Au Sénégal, les victimes de violences basées sur le genre (VBG), y inclus les violences sexuelles, rencontrent d’énormes difficultés à recevoir une prise en charge minimale. Les principales barrières sont le manque de connaissance des procédures approuvées en la matière mais aussi l’absence de coordination entre les étapes et les différents acteurs de la prise en charge.

Pour pallier ce problème, le professeur Adjiaratou Wakha Aïdara Ndiaye préconise une mutualisation des forces dans le combat. « Dans ce contexte actuel de pandémie à Covid-19 qui depuis deux ans a exacerbé les violences faites aux femmes et aux filles, […] la meilleure façon de lutter plus efficacement contre ces VBG est d’adopter à tous les niveaux, une approche participative et inclusive des tous les acteurs », a-t-elle déclaré.

Adjiaratou Wakha Aïdara Ndiaye s’exprimait à l’occasion de l’atelier de lancement du projet intitulé « Promouvoir une police centrée sur les survivants des VBG en Afrique de l’Ouest » et financé par la Fondation FORD.

Ce programme vise à réduire drastiquement les cas de violences sexuelles et sexistes grâce à des données probantes susceptibles de proposer un modèle positif du secteur de la sécurité afin d’améliorer la prévention et les réponses aux VBG en Afrique de l’ouest particulièrement au Sénégal et au Nigéria.

« Le résultat de cette approche intersectionnelle fondée sur des données factuelles devrait être intégré à tous les efforts visant à prévenir et à répondre à la VGB », a-t-elle dit.

Ce faisant, a-t-elle poursuivi, « la question de l’impunité serait combattue de telle sorte que les auteurs des VGB assument leur pleine responsabilité et que l’Etat intervienne pour prévenir et lutter contre tous les actes de violence perpétrés à l’égard des femmes et des filles dans toutes leurs diversités. »

Pour la présidente du Haut conseil du dialogue social, Innocence Ntap Ndiaye, cette approche préventive à saluer, combinée au dialogue et au partage de bonnes pratiques, permettra de réduire de façon drastique la survenance de ces cas, mais également, une meilleure prise en charge des victimes, de plus en plus nombreuses.

Le point focal genre de la police nationale, commissaire Bintou Guissé, a, de son côté, fait savoir que « les violences basées sur le genre se posent avec acquitté au Sénégal ». A l’en croire, il ne se passe pas un seul jour sans que la police ne soit interpellée sur un cas de VBG.

Elle a ainsi rappelé que les violences basées sur le genre (VBG) sont des infractions pénales prévues et punies par la loi. « Il suffit que la victime porte plainte pour que nos équipes fassent le nécessaire », a-t-elle soutenu, tout en précisant que la sanction pénale, à elle seule, ne saurait régler ce problème.

C’est pourquoi, note-t-elle, « il faut surtout une sensibilisation pour que les populations connaissent la gravité des infractions, d’habitude banalisées, et que lorsqu’elles surviennent, elles puissent alerter les autorités compétentes. »

Affaire Pandora papers: la société créée n’a « jamais travaillé » et n’a « aucun actif » (Achi)

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a déclaré lundi à Abidjan que son entreprise citée dans l’affaire Pandora papers n’a « jamais travaillé » et n’a « aucun actif », lors d’une conférence de presse.

« Ce sont des sociétés qui n’ont jamais travaillé, qui n’ont aucun actif, il n’y a aucun actif, vraiment que ce dossier soit clos, parce qu’il ne faut pas chercher là où il n’y a rien », a dit le Premier ministre face à la presse, à la Primature. 

M. Patrick Achi a relaté avoir travaillé pendant 15 ans dans le secteur privé avant de rentrer dans l’administration publique. A son retour au pays, il officiait pour une multinationale, et au bout de quelques années, il démissionnera pour créer sa propre entreprise.

Consultant en privé, il travaillera avec le ministère ivoirien de l’Énergie, celui de l’agriculture, et avec la Primature à un moment donné et avec d’autres pays de la sous-région, aussi bien pour le secteur public que pour le secteur privé.

« A un moment donné, certainement satisfaits de mes services, certaines personnes à l’extérieur, en France, aux États-unis, en Angleterre ont souhaité et sollicité mes services pour intervenir là-bas (aux Bahamas) », a-t-il ajouté. 

« Il fallait pour cela que j’ai une société qui soit installée, donc j’ai créé une société. Mais, il s’est trouvé que quelques mois après mes charges ne m’ont pas permis de faire ces consultations », a-t-il poursuivi. 

Au poste de Premier ministre, M. Patrick Achi estime que « c’est une grâce inimaginable » de se retrouver aujourd’hui comme chef de gouvernement d’un pays comme la Côte d’Ivoire, et il voudrait vraiment être « infiniment et éternellement reconnaissant au président Alassane Ouattara ».  

Pour lui, chaque jour, il est « en mission » s’interrogeant sur ce qu’ il peut faire dans ce temps pour avoir le sentiment qu’il a changé le destin de quelques personnes et que le président de la République est satisfait du travail qu’ il lui a confié.

« C’est tout cela mon souci, maintenant si d’autres ont d’autres motivations, moi je ne les connais pas, mais de grâce, qu’ils me laissent faire le petit travail que je suis en train de faire », a conclu M. Patrick Achi. 

Un pool de journalistes dans le monde a fait des investigations ressortant des entreprises créées par des personnalités dans des paradis fiscaux.