L’Union africaine approuve le vaccin antipaludéen de l’OMS

Chaque année, plus de 260.000 enfants meurent du paludisme sur le continent noir.L’Union africaine (UA) a salué le feu vert de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au vaccin contre le paludisme pour protéger les enfants africains.

Le 6 octobre dernier, l’agence onusienne a recommandé le déploiement à grande échelle du premier vaccin RTS.S contre le paludisme, également connu sous le nom de Mosquirix, pour lutter contre cette maladie mortelle en Afrique.

Elle a déclaré avoir recommandé ce vaccin « révolutionnaire » sur la base d’avis de deux organes consultatifs mondiaux, l’un pour la vaccination et l’autre pour traitement contre le paludisme.

« Dans le cadre d’une lutte globale contre le paludisme, le vaccin antipaludique RTS.S/AS01 peut être utilisé pour la prévention du paludisme à plasmodium falciparum chez les enfants vivant dans des régions où la transmission est modérée ou élevée », selon l’OMS.

Le vaccin doit être administré suivant un calendrier de quatre doses aux enfants à partir de l’âge de cinq mois pour réduire la maladie et la charge du paludisme.

Cette maladie reste l’une des principales causes de décès chez l’enfant en Afrique subsaharienne. Plus de 260.000 enfants africains de moins de cinq ans meurent chaque année du paludisme.

« Pendant des siècles, le paludisme a rongé l’Afrique subsaharienne, causant d’immenses souffrances personnelles », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Décès d’une athlète kényane, championne du monde

Agnes Tirop (25 ans), double médaillée mondiale et championne d’Afrique et du monde de cross country, aurait été poignardée.« Le Kenya a perdu un joyau, une géante de l’athlétisme » peut-on lire sur le communiqué de la Fédération kényane d’Athlétisme. Le décès brutal de la jeune championne plonge le monde de l’athlétisme dans l’émoi et la consternation.

Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un « homicide ». L’ex-petit ami de l’athlète est soupçonné d’avoir poignardé la championne à son domicile dans le village kényan d’Iten.

Un membre du conseil d’administration de la fédération kényane a déclaré au journal local The Standard, que Tirop a probablement été poignardée à mort. « Elle avait plusieurs coups de couteau dans l’abdomen » indique-t-il.

En 2015, Agnes Tirop sort de l’ombre en devenant à seulement 19 ans, la plus jeune athlète titrée au championnat du monde de cross country après la Britannique Zola Budd (18 ans) en 1985. L’athlète kényane a aussi décroché deux médailles de bronze sur piste aux Championnats du monde de 2017 à Londres (Angleterre) et 2019 à Doha (Qatar).

En août dernier, Tirop avait fini quatrième de la finale du 5 000 mètres aux Jeux Olympiques de Tokyo (Japon). Son dernier exploit remonte au 12 septembre 2021 en Allemagne, avec un nouveau record du monde du 10 km sur route en 30 minutes et 1 seconde.

Guinée : Mamadi Doumbouya limoge plusieurs généraux

Le nouvel homme fort de la Guinée se sépare d’une quarantaine de généraux de l’armée.Moins de deux semaines après son investiture le 1er octobre dernier, le colonel Mamadi Doumbouya a secoué la hiérarchie militaire de la République Guinée en envoyant à la retraite 44 officiers généraux.

Parmi les figures marquantes de cette grande lessive, se trouvent le général Sékouba Konaté (57 ans), ancien président de la transition (2009-2010), le général Namory Traoré, ancien chef d’état-major général des armées, le général Ibrahima Baldé, ancien haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Bouréma Condé, ancien ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le général Mathurin Bangoura, ancien gouverneur de Conakry, le général Rémy Lamah (ancien ministre de la Santé),

Dans un décret lu à la télévision publique guinéenne, on y apprend que les généraux envoyés à la retraite, ont droit à « un passeport diplomatique ainsi que leurs conjointes, un véhicule neuf non renouvelable, une dotation mensuelle en carburant et la gratuité des soins de santé.»

Ils peuvent aussi selon le décret, « occuper des fonctions civiles ». Par ailleurs, 28 de ces officiers généraux mis à la retraite mardi soir ont été affectés au conseil supérieur de la défense.

Le colonel Mamadi Doumbouya (41 ans), place ainsi ses hommes de confiance au sein de l’armée guinéenne, après le putsch perpétré contre le président Alpha Condé le 5 septembre dernier. Ce dernier, en résidence forcée à Conakry, refuse toujours de démissionner.

Marrakech accueille la Biennale de la danse en Afrique

La ville de Marrakech sera l’hôte de la biennale de la danse en Afrique du 22 au 27 novembre prochain, un événement, organisé à l’occasion de la 15e édition du Festival international de danse contemporaine à Marrakech «On Marche».Il s’agit d’une rencontre entre deux événements phares. D’un côté́, le festival « On Marche », qui s’est forgé, depuis sa création en 2005, une place de choix dans le paysage culturel marocain. De l’autre, la Biennale de la Danse en Afrique, lancée en 1997, avec l’objectif de faire découvrir des talents et d’assurer la promotion de la création chorégraphique du continent. La biennale est itinérante. Elle s’est déjà tenue à Luanda (Angola), Antananarivo (Madagascar), Paris (France), Tunis (Tunisie), Bamako (Mali), Johannesburg (Afrique du Sud) et Ouagadougou (Burkina Faso).

Pendant 6 jours, Marrakech vibrera au rythme d’un programme riche en master class, en conférences, en projections de films sur l’histoire des danses africaines et en représentations chorégraphiques. Plusieurs performances artistiques sont au programme  dans des espaces publics. 

Sénégal: Sonko et Doudou Kâ se donnent en spectacle dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les joutes verbales entre Ousmane Sonko et Doudou Kâ au lendemain des affrontements sanglants entre leurs partisans au sud du pays.Vox Populi se fait l’écho des « sévères mises en garde de Sonko depuis Ziguinchor ». Le leader de Pastef déclare que « ce qui s’est passé hier (lundi) ne se reproduira plus, ou alors les conséquences seront désastreuses ». De son côté, Doudou Kâ de l’APR (pouvoir) liste les « mensonges de Sonko » avant d’affirmer dans Le Quotidien qu’il lui montrera qu’il est « son père en politique ».

Dans ce journal, qui décrit au passage « les maux d’une bataille », l’opposant arrivé troisième avec plus de 15% des suffrages à la dernière présidentielle réplique : « C’est Macky Sall mon alter ego ».

L’AS souligne ainsi que « Sonko et Doudou Ka jouent les prolongations » après l’altercation sanglante qui a surgi entre leurs partisans lundi passé. Dans Le Témoin, « Sonko charge la police et met en garde Doudou Ka ». Indexant ce dernier comme étant la cause des affrontements qui ont fait de nombreux blessés, il dénonce « l’inertie de la police ».

Dans Walf Quotidien, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) dont Sonko est membre note que « Macky Sall a opté pour la terreur et l’intimidation comme arme politique ».

EnQuête prend prétexte de cette violence préélectorale pour annoncer « le retour du monstre ». A trois mois des élections locales de janvier 2022 en effet, « la violence ressurgit déjà ». Mais pour le journal, l’histoire politique du Sénégal est « jalonnée de violences ».

L’Observateur fait focus sur la communication gouvernementale marquée  par « le réveil des vieux démons ». Si une des sources décrie « un manque d’autorité, de cohérence », Yakham Mbaye, directeur général du quotidien national Le Soleil, indique pour sa part que « se taire face aux attaques contre le président, c’est une marque de déloyauté ».

En Economie, le lanceur d’alerte congolais et ancien banquier, Jean-Jacques Lumumba, déclare dans le journal que « la plupart des banques en Afrique sont des lessiveuses d’argent public ».

En société, L’Observateur livre les résultats de son « enquête sur la zoophilie, un plaisir bestial ». « J’ai eu ma première expérience sexuelle avec une brebis », confie un adepte de ce comportement déviant.

Sur la baisse des cas de Covid-19, Le Soleil indique que le Sénégal est désormais « sur la liste des pays +verts+ de la France ».

En football, le quotidien national indique que les Lions sont les « premiers qualifiés en Afrique pour les barrages » de la Coupe du monde après leur victoire hier devant la Nambie (1-3) suite à un triplé de l’attaquant Famara Diédhiou.

Déjà buteur à l’aller à Thiès, « Famara s’impose à Aliou Cissé » maintenant, analyse L’Observateur. « Famara envoie les +Lions+ sur… mars », le mois dans lequel se joueront les matchs de barrages de la Coupe du monde Qatar 2022.

Le journal sportif Stades s’interroge maintenant sur le possible adversaire du Sénégal et avance des noms comme l’Egypte, la Côte d’Ivoire ou le Cameroun. Cependant, « le Sénégal ne doit avoir peur de personne », prévient le sélectionneur Aliou Cissé. « On a un statut à honorer en Afrique et dans le monde », ajoute l’ancien capitaine de la Génération 2002.

Le programme gouvernemental commenté par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur le programme gouvernemental pour le prochain quinquennat et les perspectives de la réalisation des objectifs de ce programme.+Aujourd’hui le Maroc+ estime que c’est un programme ambitieux que le nouveau Chef du gouvernement Aziz Akhannouch vient de présenter devant les deux Chambres du Parlement. En effet, son plan rime avec création d’emplois, accompagnement des personnes exclues du marché du travail, croissance, investissement, et sauvetage rapide des entreprises menacées de faillite.

Dans le détail, la politique du nouveau gouvernement se décline en cinq principaux axes: une relance immédiate, la mise en place d’un programme national et régional soutenant les startups dans les secteurs porteurs, l’activation des réformes structurelles pour l’économie nationale, la mise en oeuvre des politiques sectorielles ambitieuses aux niveaux national et territorial, et l’adoption d’une politique efficace pour porter l’activité économique des femmes, souligne le quotidien.

Ainsi, pour encourager la compétitivité et l’innovation, des incitations fiscales ciblant les entreprises innovantes seront mises en place. Pour améliorer le climat des affaires, la Charte nationale des investissements sera mise en œuvre.

Le gouvernement s’engage aussi à lancer un plan visant à développer une industrie génératrice d’emplois, décarbonée et davantage compétitive à l’international.  Il mettra également en place un système national intégré relatif au stock stratégique de matières premières.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que le gouvernement d’Aziz Akhannouch prône une politique sociale reposant sur la contribution au renforcement des piliers de l’Etat social. Il s’agit d’assurer une réelle égalité des chances à tous les citoyens et valoriser le capital humain du Royaume.

Principal projet sur la table du gouvernement Akhannouch: la mise en œuvre du chantier de la généralisation de la protection sociale, conformément à la vision royale. « En application des hautes directives royales, notamment celles contenues dans le discours de vendredi dernier, à l’occasion de l’ouverture des travaux de ce mandat législatif, le gouvernement s’est engagé dans la poursuite du chantier de la protection sociale sous le haut patronage du Roi Mohammed VI », annonce le Chef du gouvernement ce lundi 11 octobre.

Si la généralisation de la protection sociale est son premier pilier, trois autres piliers complètent la politique sociale du gouvernement Akhannouch, rappelle Al Ahdath Al Maghribia. Parmi eux, la création d’un véritable système d’aide sociale ciblant les familles les plus vulnérables, avec un revenu stable au minimum pour préserver la dignité des personnes âgées, ainsi que des allocutions pour les familles nécessiteuses, tout en accélérant la mise en place du registre social.

Le troisième pilier de la politique sociale présentée devant les deux Chambres du Parlement repose sur les investissements importants prévus dans le secteur stratégique de la santé. Aziz Akhannouch s’engage ainsi à renforcer le service de santé publique, à travers la mise en œuvre d’un plan ambitieux pour répondre à l’urgence à court-terme, tout en se donnant les moyens de développer l’offre de santé sur le long terme. Le quatrième pilier, lui, concerne la réforme de l’école publique et sa réhabilitation pour qu’elle soit attractive et pépinière de compétences futures.

+Assabah+ Le programme du nouveau gouvernement est articulé autour des engagements, des principes et des angles qui font du social et du capital humain les principaux leviers du développement du Maroc.

Le gouvernement présidé par Aziz Akhannouch a basé son programme sur plusieurs engagements, principes et angles qu’il a promis de réaliser pendant son mandat qui s’étale sur la période de 2021 à 2026. Le quotidien rapporte que le nouvel Exécutif est appelé à mettre en œuvre les dix commandements considérés comme un contrat signé avec les citoyens qui ont voté pour la coalition tripartite pour les gouverner.

Il s’agit de relever le rythme de la croissance pour atteindre une moyenne de 4%, créer un million d’emplois, relever l’activité des femmes à plus de 30%, mettre en œuvre la généralisation de la protection sociale, sortir un million de familles de la précarité, protéger et élargir la classe moyenne au monde agricole, réduire les disparités sociales à moins de 39%, mobiliser le système éducatif pour qu’il soit classé parmi les 60 meilleurs pays du monde, généraliser l’enseignement fondamental à partir de 4 ans et renforcer le caractère officiel de l’amazighité en lui consacrant un budget d’un milliard de dirhams.

+Le Matin+ indique que le nouveau gouvernement fait de l’emploi l’un de ses principaux engagements. Il prévoit, dans son programme pour les cinq prochaines années, la création d’au moins 1 million d’emplois nets et lie cet objectif à la relance de l’économie et à la sortie de la crise.

L’emploi occupe une place centrale dans le plan d’action du nouveau gouvernement. La nouvelle équipe aux commandes de l’Exécutif prévoit, en effet, de créer au moins un million d’emplois nets durant les cinq ans que durera son mandat. Elle en fait l’un de ses dix grands engagements et lie la création de l’emploi à la relance de l’économie et à la sortie de crise, commente la publication.

Ainsi, le gouvernement lancera, à partir de 2022 et pour une durée de deux ans, un programme de petits et grands chantiers publics dans le cadre de contrats d’intérim, au niveau des collectivités territoriales, et ce en partenariat avec les associations et les coopératives locales, sans conditions de qualifications. Ce qui devra permettre de créer au moins 250.000 emplois directs dans deux ans, fait savoir le quotidien.

Le Sommet de la Francophonie reporté une deuxième fois

Les États de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont trouvé un « consensus » sur un report d’un an du Sommet à Djerba (Tunisie).Le 18e Sommet de la Francophonie qui devait se tenir en Tunisie en novembre 2021, a été reporté une nouvelle fois, à cause de la Covid-19 et surtout de la crise politique.

Les membres du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réunis mardi, ont décidé de ce report d’un an, a indiqué dans un communiqué l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). « Ils sont arrivés à un consensus sur la nécessité de reporter d’un an le 18e Sommet de la Francophonie, afin de permettre à la Tunisie d’organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales » a indiqué le communiqué. Cette proposition doit être validée par la Conférence ministérielle de la Francophonie avant d’être définitivement entérinée.

Prévu à l’origine à Tunis en 2020, le sommet a été reporté une première fois en mai 2020 à cause de la pandémie du coronavirus. Finalement, il a été déplacé hors de la capitale sur l’île tunisienne de Djerba et devait avoir lieu en novembre 2021.

Ce nouveau report de l’événement, qui se tient tous les deux ans, est justifié par des raisons sanitaires et surtout politiques. Il peut être analysé comme un signal envoyé au président tunisien Kais Saied qui exerce une mainmise sur les institutions de son pays. Le chef de l’Etat, engagé dans un bras de fer avec le principal parti parlementaire islamiste et conservateur Ennahda, avait suspendu en juillet dernier le Parlement et la Constitution du pays. Et depuis cette date, il gouverne par décret. 

L’un des grands objectifs de la Francophonie qui regroupe 88 États membres est de soutenir l’État de droit, les libertés humaines et les droits de la personne. Dès lors, certains membres du Conseil permanent espèrent que ce report fera bouger les lignes et contribuera à stabiliser la situation en Tunisie. Malgré la formation d’un nouveau gouvernement lundi dernier, plusieurs Etats membres de l’OIF se préoccupent toujours de la situation politique en Tunisie.

Le dernier sommet de la Francophonie a eu lieu à Erevan, capitale de l’Arménie en 2018. Il avait marqué la fin de mandat de la secrétaire générale Michaëlle Jean, ex-gouverneure du Canada et son remplacement par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Orange inaugure un nouvel Orange Digital Center à Abidjan

L’opérateur de téléphonie, Orange Côte d’Ivoire, inaugure ce mardi 12 octobre, dans la commune du plateau, le siège officiel de Orange Digital Center. Un espace technologique dédié à la formation et à l’accompagnement des jeunes et entrepreneurs de l’écosystème digital.

En prélude à l’inauguration du centre, un joyau architectural situé à quelques encablures du Boulevard de l’Indénié, les locaux ont été présentés ce lundi à un pool de journalistes, lors d’une visite guidée.   

Établi sur une superficie d’à peu près 1 200 mètres carrés, Orange Digital Center, rassemble 4 pôles dédiés à ses différents programmes : Orange Fab, Orange Academy, Fab Lab solidaire et Orange Digital Ventures. Il propose également plusieurs fois par an une série de programmes annexes.

L’espace comprend des salles polyvalentes, des salles de formation, de design thinking « conception créative » et un espace de co-créativité. Il peut accueillir une centaine de jeunes sur les programmes et jusqu’à 200 personnes sur des événements ponctuels.

La firme a consenti un investissement important sur l’ensemble du programme, accompagnée par des partenaires tels que la GIZ, la coopération allemande et Invest for jobs.

Selon M. Habib Bamba, Directeur de la transformation, du digital et des médias, également Directeur de la Fondation Orange Côte d’Ivoire, ce projet « répond à la nécessité d’accompagner tout l’écosystème numérique ivoirien ». 

Un hub d’innovation technologique

Leader sur le marché des télécommunications, Orange se positionne également comme une entité forte du domaine technologique. En tant qu’entreprise citoyenne, Orange s’engage à contribuer à la formation des jeunes, à l’innovation et à l’entrepreneuriat.

Concevoir un lieu inspirant pour les jeunes passionnés du digital et faire du numérique une opportunité pour tous, tels sont les objectifs visés par la firme. Pour ce faire, Orange Digital Center propose régulièrement des programmes spécifiques à destination des jeunes filles et des femmes.

« C’est un espace ouvert à tous, aux étudiants, aux personnes sans emploi, aux personnes déscolarisée… Et proposant un apprentissage des métiers liés au digital », a-t-il souligné. Pour cause, le groupe envisage de devenir le « centre du digital en Côte d’Ivoire ».  

Des programmes stratégiques

Orange Digital Center propose à ses apprenants, 4 programmes structurants : « Orange Fab, Digital Academy, Fab Lab Solidaire et Orange Digital Ventures.

Orange Fab est un accélérateur de start-ups. Il prévoit des solutions et des opportunités pour des entreprises qui opèrent depuis deux ou trois ans au moins. Le programme vise à aider ces dernières à peaufiner leurs projets avec des mises en relation ou des participations à des salons. 

Le programme Fab Lab Solidaire, initié par la Fondation, offre quant à lui un espace de développement de prototypes. Il met à disposition des startups, des équipements pour travailler sur divers projets.

Le programme Orange Ventures est le fonds d’investissement technologique du centre. Il se positionne comme un relais qui finance les startups innovantes, dans les domaines de la connectivité, du réseau, des services aux entreprises, de la cybersécurité et des Fintechs.

 M. Franck Wodié, Senior manager en charge de Orange Digital Center, a relevé par ailleurs l’enjeu de l’éducation digitale des jeunes filles, soutenu par le centre, en vue d’encourager les jeunes dames à s’investir davantage dans le digital.

Perspectives

Selon M. Franck Wodié, Senior Manager en charge de Orange Digital Center : « Tous les programmes mis en œuvre et toutes les activités ne sont pas organisées au sein de cet espace. Il y a des activités qui se font à l’extérieur avec des partenaires ». 

S’exprimant sur les perspectives, il a annoncé l’ouverture des Orange Digital Center Clubs qui seront « des extensions du Digital Center au sein des universités », indiquant que le premier sera ouvert « avant la fin de l’année », avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire à Bouaké (centre).

« Nous allons déployer ces clubs dans la plupart des grandes villes de l’intérieur pour pouvoir mettre en place des programmes de formation avec des universités, créer des espaces que nous allons équiper et financer », a-t-il poursuivi.

M. Franck Wodié a fait remarquer que ces Orange Digital Center Clubs seront accessibles aux étudiants, mais également à l’écosystème local au niveau des différentes villes concernées.

D’ici à décembre 2022, Orange Digital Center ambitionne de former 2 000 personnes et de contribuer à créer 500 emplois. Le centre, qui a ouvert ses portes depuis avril dernier, a déjà enregistré près de 2 000 visiteurs.

Le Pdci clôture la célébration de ses 75 ans avec ses alliés lundi

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) clôture la commémoration de son 75e anniversaire, le 18 octobre 2021, avec les partis de l’opposition alliés, en présence de son président Henri Konan Bédié.

Le 09 avril 2021, le Pdci a eu 75 ans. Le parti a lancé la commémoration de ce soixante quinzième anniversaire autour du thème « le PDCI-RDA, Cap sur le centenaire » et des activités qui prendront fin le 18 octobre 2021.  

Depuis le lancement, plusieurs activités prévues et programmées se sont déroulées sur six mois, a indiqué mardi à la presse M. Brahima Kamagaté, le secrétaire exécutif chargé des Jeunes, et  président du Comité d’organisation pratique.

Les activités, rappellera-t-il, se sont déroulées avec les cérémonies inaugurales du 09 au 28 avril 2021 (cérémonie d’ouverture et des journées de prières œcuméniques) et des journées de solidarité et de recueillement du 29 avril au 15 mai 2021, pour venir en aide à tous les prisonniers et à leurs familles, aux familles endeuillées et aux blessés.

Ensuite, ont eu lieu des séminaires éclatés du 10 mai au 31 juillet 2021, tribunes de profondes réflexions ayant fait appel à toutes les bases et structures du PDCI-RDA au plan national et international, afin de projeter ensemble, un PDCI-RDA qui se remette debout.

Des cérémonies d’hommages et de reconnaissance, à l’ancien chef d’Etat, Henri Konan Bédié,  n’ont pu se tenir pour des raisons de deuil. Il a perdu son frère aîné, Marcelin Bédié, chef du village de Préprèssou, dans le centre-est du pays. 

Selon M. Kamagaté, la dernière activité qui mettra fin à la commémoration du 75ème anniversaire est un colloque qui s’ouvre le 15 octobre 2021 et qui sera suivi de la cérémonie de clôture le 18 octobre 2021 à la Maison du parti, à Cocody (Est d’Abidjan). 

Ce colloque est « une activité scientifique au cours de laquelle des éminentes personnalités du parti et des universitaires vont plancher sur les réponses données par la base aux 128 questions lors des séminaires éclatés des délégations départementales, communales et générales », a-t-il dit.

Après un atelier devant permettre l’adoption du rapport général du colloque, suivra la cérémonie de clôture à l’espace Henri Konan Bédié, à la Maison du Parti à Cocody, dans la matinée du lundi 18 octobre 2021.  

En début de soirée, le parti annonce une messe anniversaire de la naissance du président fondateur du Pdci, feu Félix Houphouët Boigny, à l’église Saint Jean de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Le président du Pdci, Henri Konan Bedie, procédera le 15 octobre 2021 à l’ouverture du colloque. A la clôture, ont été invités les partis alliés dont « la structure de M. Laurent Gbagbo et lui-même », a-t-il rapporté. 

Eliminatoires Mondial-2022 : Le Maroc se qualifie pour le 3ème tour

La sélection marocaine de football s’est qualifiée pour le 3ème et dernier tour des éliminatoires africaines du Mondial 2022 de football, en s’imposant face à son homologue de la Guinée sur le score de 4 buts à 1, mardi à Rabat, en mise à jour de la 2è journée (groupe I).Les réalisations des Lions de l’Atlas ont été l’oeuvre Ayoub El Kaabi (21è), Selim Amallah (42è, 65è) et Sofiane Boufal (89è), tandis que Mamadou Kane a réduit la marque pour les Guinéens à la 31ème minute du jeu.

Grâce à ce succès, les Marocains occupent la première place (12 pts) de leur groupe, tandis que la Guinée est toujours 3è avec 3 points. La Guinée Bissau occupe la deuxième position (4 pts), alors que le Soudan ferme la marche du groupe avec 2 points.

Maroc : La croissance économique serait de 5,7% (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la hausse le taux de croissance pour l’économie marocaine en 2021.Dans son rapport intitulé «World Economic Outlook», rendu public ce mardi, le FMI s’attend désormais à ce que le taux de croissance économique du Maroc pour l’année 2021 atteigne 5,7%, soit 1,3 points de plus que le taux prévisionnel annoncé en avril dernier.

Les statistiques du FMI montrent que le Maroc devrait afficher le taux de croissance le plus vigoureux des pays de la région MENA. Le Maroc fait mieux en particulier que l’Egypte (3,3%), la Tunisie (3%), l’Algérie (3,4%), les Emirats arabes unis (2,2%), ainsi que la Jordanie (2%).

L’institution de Bretton Woods souligne, en outre, que le chômage devrait grimper à 12% en 2021 avant de légèrement reculer à 11,5% l’an prochain. L’indice des prix à la consommation restera stable et se situera respectivement à 1,4% en 2021 et 1,2% en 2022, selon les mêmes projections.

Au niveau mondial, le FMI a légèrement abaissé ses projections de croissance, tablant désormais sur 5,9 % cette année et 4,9 % en 2022, tout en relevant la persistance à court terme des répercussions de la pandémie et ses effets divergents.

Maroc: Les cas positifs de Covid-19 enregistrent une tendance baissière

Les cas positifs de Covid-19 enregistrent une tendance baissière pour la neuvième semaine consécutive dans toutes les régions du Royaume, a annoncé mardi le ministère de la Santé.Présentant le bilan bi-mensuel de la situation épidémiologique (28 septembre/11 octobre), le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, a précise que les contaminations sont passées de 10.000 cas hebdomadaires, il y a deux semaines, à moins de 4.000 la semaine dernière.

Cette tendance, qui s’est nettement confirmée durant la quinzaine écoulée, est signalée dans toutes les régions du Royaume. Aussi, le taux de reproduction du virus (R0) a continué de reculer pour se situer à 0.8, de même que le taux de positivité qui est passé de 8 à 4,5% durant la même période.

La même tendance a été observée au niveau du nombre de cas actifs, qui sont passés de 17.000 à moins de 7.000 cas en date du lundi 11 octobre, soit une baisse de 60%.

Les cas sévères ou graves ont chuté de 40% avec 692 patients à la même date, contre 1.148 il y a deux semaines. Par conséquent, le taux d’occupation des lits de réanimation Covid-19 est de l’ordre de 12%, contre 21% le 28 septembre.

Le nombre des malades placés sous intubation a connu une baisse significative de 21% durant les deux dernières semaines, tandis que la courbe hebdomadaire des décès a enregistré un net fléchissement pour la septième semaine de suite (118 décès contre 172 décès, soit une baisse de 31,4%).

Par ailleurs, M. Bellefquih a souligné que les cas sévères d’infection à la Covid-19 touchent particulièrement les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies graves ou d’obésité ainsi que les femmes enceintes, poursuivant que les contaminations chez les personnes vaccinées interviennent généralement au bout de 6 mois après les injections du vaccin.

Tchad : Amnesty dénonce la répression des manifestations

L’organisation de défense des droits humains invite les autorités tchadiennes à mettre fin à cette campagne d’intimidation contre les personnes qui expriment des critiques, à respecter et protéger les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.Au Tchad, la disparition du dictateur Idriss Déby Itno n’a pas mis fin à la répression des voix dissonantes. Selon Amnesty International, la répression de la manifestation de ce week-end est la dernière en date d’une série de mesures restreignant de manière flagrante les droits à la liberté d’expression et d’association pacifique au Tchad depuis des années.

« Les tentatives d’interdiction des autorités n’ayant pas dissuadé les gens de manifester, les forces de sécurité ont investi les rues principales de la capitale, N’Djamena, ont procédé à des tirs de gaz lacrymogène, blessant plusieurs personnes, et ont arrêté des dizaines de manifestants, qui ont été libérés le jour même », déclare le chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty, Abdoulaye Diarra.

A l’en croire, le matin de la manifestation, les échanges par SMS et via les réseaux sur Internet auraient fonctionné au ralenti pendant plusieurs heures dans certains quartiers de N’Djamena. Cela confirme, d’après lui, le lien qu’Amnesty International a constaté ces cinq dernières années entre les perturbations de l’accès à Internet et les périodes de contestation politique dans le pays.

« Depuis le début de la transition politique, plusieurs manifestations ont été interdites et réprimées par les autorités. Entre le 27 avril et le 19 mai 2021, au moins 16 personnes ont été tuées au cours de manifestations à N’Djamena et dans la ville de Moundou, dans le sud du pays. Le résultat des enquêtes n’a toujours pas été communiqué », soutient-il.

Partant de ce constat, il affirme que les autorités tchadiennes doivent mettre fin à cette campagne d’intimidation contre les personnes qui expriment des critiques, respecter et protéger les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

S’agissant des restrictions apportées au fonctionnement d’Internet à l’occasion de la manifestation, il estime que celles-ci « doivent donner lieu à une enquête, et la population tchadienne doit pouvoir accéder au réseau et échanger des informations en ligne en toute liberté. »

Mali : l’inspecteur général de l’Armée sénégalaise à Gao

Le général El Hadji Daouda Niang a profité de l’occasion pour s’enquérir du le travail des unités sénégalaises déployés à Gao.Il a été reçu par le Chef du Bureau régional de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Mohamed El-Amine Souef.

« Le contrôle de l’aptitude opérationnelle des troupes fait partie de ma mission. À ce titre, je suis venu à Gao, sur le terrain pour voir le travail des unités sénégalaises déployées ici », a déclaré le général Niang.

En compagnie du commandant du Secteur Est de la Minusma, le colonel Jinsong Zhu et de la Commandante régionale d’Unpol à Gao, la générale Odile Kantyono, le Chef du Bureau régional, a présenté au général Niang un aperçu exhaustif de la situation de la région de Gao.

Mohamed El-Amine Souef a aussi saisi l’occasion pour exprimer la reconnaissance de l’ensemble du bureau régional pour le travail, le professionnalisme et l’engagement des soldats sénégalais.

« C’est une fierté pour nous ici et je salue le rôle important du Sénégal à travers le personnel militaire et civil pour sa contribution à la paix au Mali », a-t-il souligné.

Dans la région de Gao, le contingent sénégalais de la Minusma comprend une unité de police (la SEN-FPU) et un détachement du génie militaire (DETGEN) composé des sections appui, soutien, construction, franchissement et protection.

Mondial 2022 : le Sénégal premier qualifié pour les barrages

Les Lions du pays de la Téranga ont battu les Brave Warriors de la Namibie par le score de 3 buts à 1.Comme à Thiès (70 km de Dakar, Ouest), il y a deux jours, les poulains d’Aliou Cissé n’ont pas tremblé pour venir à bout de la Namibie. Les coéquipiers de Sadio Mané l’emportent 3-1 grâce à un triplé de Famara Diédhiou sur un terrain neutre en Afrique du Sud et valident leur qualification pour les barrages.

Le Sénégal réalise ainsi un carton plein dans ces éliminatoires pour la coupe du monde 2022. Avec cette quatrième victoire, les Lions ont récolté 12 points sur 12 possibles et deviennent la première nation africaine qualifiée au 3ème tour. Premier au classement Fifa, le Sénégal éviterait l’Algérie, la Tunisie, le Nigeria et le Ghana pour ces confrontations d’où sortiront les représentants du continent au Qatar en 2022.

Les adversaires potentiels du Sénégal à ce stade des éliminatoires sont : le Burkina Faso si l’Algérie termine 2ème, la Cote d’Ivoire ou le Cameroun, le Mali, l’Egypte, la Tanzanie, le Bénin ou la République Démocratique du Congo.

Le Repprelci lance un projet de labellisation des sites d’information en Côte d’Ivoire

Dix sites web ivoiriens seront bientôt soumis à une phase pilote de labellisation, dans le cadre d’un projet lancé, mardi, par le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), une grande première Afrique francophone.

Pour l’élaboration du process, le Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a organisé du 10 au 12 octobre 2021 à Adzopé (Sud), un séminaire de mise en route de ce projet pilote qui durera six mois selon un chronogramme. 

Ce projet de la labellisation des sites d’information dans le pays est financé par l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire à hauteur de 25 000 dollars, soit environ 12,5 millions de FCFA.

L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, s’adressant aux participants dans une vidéo diffusée à l’ouverture des travaux du séminaire a rappelé que le public a le droit  d’être bien informé et souhaité, en effet, que les journalistes web soient bien formés. Il a aussi réitéré l’engagement de l’Ambassade à demeurer l’un des partenaires privilégiés des acteurs de la presse.

« Les États-Unis accompagnent le Repprelci parce que c’est très important que la population ivoirienne ait accès à une information crédible et correcte », a renchéri l’attaché de presse de l’ambassade américaine, M. Taylor Tinney qui représentait l’Ambassadeur.

Il a souligné, qu’en tant que partenaire, les États-Unis soutiennent ce projet du Repprelci dans le cadre de la lutte contre la mésinformation, la désinformation pour des informations crédibles à travers des médias professionnels.

Prononçant la conférence inaugurale de ce séminaire sur le thème «Les défis de la labellisation des sites d’information pour lutter contre les fake news », Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC-Polytechnique), a invité les entreprises de presse numérique à manifester un intérêt particulier pour ce projet, soulignant qu’elles ont tout à gagner à se bousculer en vue de s’inscrire pour ce processus.

Aussi, les a-t-il encouragées à s’inscrire dans les normes professionnelles pour protéger les consommateurs et les mettre à l’abri de toute surprise. « La labellisation est une expérience à tenter, une expérience à réussir », a conclu Dr Alfred Dan Moussa.

M. Georges M’Bra, représentant le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a procédé à l’ouverture officielle du séminaire et exprimé le soutien du département ministériel à ce projet. Il a souhaité que le processus de labellisation soit conduit avec beaucoup de responsabilité.

M. Sermé a indiqué que dix sites web seront sélectionnés pour la phase pilote sur plus de 130 sites d’information que compte le pays, dont 49 entreprises de presse numérique légalement constituées qui éditent 52 titres (sites).

«Je voudrais appeler tous les acteurs du secteur des médias numériques de Côte d’Ivoire à l’unité autour de ce projet afin qu’il n’y ait qu’un seul label hologrammatique unique et commun à tous», a lancé le président du REPPRELCI.

Évoquant les critères de choix des dix sites web, M. Sermé, a relevé entre autre qu’il faut être légalement constitué en entreprise de presse, avoir une ancienneté de trois ans au moins, être déclaré auprès des régulateurs de la presse ivoirienne que sont  l’Autorité nationale de la presse (ANP) pour les sites web ou auprès  de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) pour les web radio et web télé, et avoir au moins deux journalistes professionnels au sein de sa rédaction.

Depuis l’avènement d’internet et des nouveaux médias, les ivoiriens assistent de plus en plus à une multitude de sites d’information. Avec le phénomène des fake news, le Repprelci veut promouvoir des sites d’information crédibles.

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), l’organe technique d’autorégulation du Repprelci travaille depuis quelques années à professionnaliser et crédibiliser les médias numériques ivoiriens.

Engagé dans une lutte acharnée contre les fake news et les manquements au code d’éthique et de déontologie, l’OMENCI œuvre à labelliser les sites d’information pour permettre aux consommateurs de distinguer les sites web crédibles des moins crédibles. 

Les travaux qui ont réuni plus de 40 participants se sont déroulés en séance plénière avec des acteurs des médias numériques, des autorités de régulation et des institutions internationales.

Les participants sont venus de notamment l’Autorité nationale de la presse (ANP), de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), du Fonds de soutien et développement de la presse (FSDP), de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de la Commission paritaire d’attribution de la Carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), et du Procureur d’Adzopé.

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie (OLPED), le Cénacle des journalistes séniors de Côte d’Ivoire, l’Union des patrons de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI), l’Association des chefs d’entreprise numérique de Côte d’Ivoire (ACEPNUCI) et le Syndicat national des agents de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI)  y ont également participé.

 Les médias participants à ce séminaire qui a adopté les mécanismes pour la labellisation des sites web et l’actualisation de la grille de lecture de l’OMENCI pour l’observation des médias en ligne et des réseaux sociaux ont été choisis à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir une presse numérique professionnelle en Côte d’Ivoire.

Le HCR pour la levée du statut de réfugié pour les Ivoiriens

La recommandation d’appliquer les clauses de cessation issues de la Convention de 1951 sur les réfugiés se fonde sur une analyse approfondie de la situation en Côte d’Ivoire.Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a demandé aux États qui accueillent des réfugiés ivoiriens de lever leur statut de réfugié et de faciliter leur rapatriement volontaire, leur réintégration, l’acquisition de la résidence permanente ou la naturalisation pour ceux qui souhaitent rester dans les pays d’accueil.

« Au regard des changements fondamentaux et durables en Côte d’Ivoire, j’ai le plaisir de recommander une cessation générale du statut de réfugié pour les ivoiriens, qui prendrait effet le 30 juin 2022 », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, à l’ouverture de la 72e session annuelle du Comité exécutif du HCR.

La recommandation d’appliquer les clauses de cessation issues de la Convention de 1951 sur les réfugiés se fonde sur une analyse approfondie de la situation en Côte d’Ivoire.

Elle s’accompagne de mesures concrètes destinées à promouvoir des solutions durables pour les réfugiés ivoiriens. Ces dispositions visent notamment à faciliter leur retour volontaire et leur réintégration dans leur pays d’origine, ainsi que la possibilité de demander la résidence permanente ou la naturalisation, pour ceux qui ont noué des liens solides avec leur pays d’accueil.

Les réfugiés qui présentent encore des besoins en matière de protection internationale auront le droit de demander une dispense de cessation, par le biais de procédures conformes au droit international.

Selon les données dont dispose le HCR, il y a actuellement environ 91.000 réfugiés et demandeurs d’asile ivoiriens dans le monde. Quelque 51.000 d’entre eux vivent en Afrique de l’Ouest dont 33.000 rien qu’au Libéria et 22.000 autres en Europe.

Le HCR a salué les engagements pris par les États dans le cadre de la stratégie de solutions globales pour les réfugiés ivoiriens, lors de la réunion annuelle du Comité exécutif du HCR à Genève cette semaine.

« Je salue l’exemple donné par le gouvernement de la Côte d’Ivoire ainsi que ceux du Ghana, de la Guinée, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie et du Togo, qui ont affiché la volonté politique de mettre en œuvre une feuille de route complète pour trouver des solutions en faveur des réfugiés ivoiriens, dont certains sont déplacés depuis des décennies », a déclaré Filippo Grandi. « Cet effort régional mérite les applaudissements de l’ensemble de la communauté internationale. »

Depuis 2011, quelque 290.000 réfugiés ivoiriens installés dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest sont rentrés volontairement en Côte d’Ivoire. Une enquête menée dans la région indique que 60% des réfugiés restants souhaitent être rapatriés, 30% sont encore indécis et 10% veulent rester dans leur pays d’accueil et demander la résidence.

Le HCR organise des convois hebdomadaires depuis le Libéria pour permettre aux Ivoiriens qui le souhaitent de rentrer chez eux. Depuis la fin du mois d’août, quelque 5000 réfugiés ont été réunis avec des membres de leur famille, qu’ils n’ont parfois pas vus depuis des décennies. Le HCR fournit également un soutien financier aux réfugiés rapatriés afin de faciliter leur réintégration.

Les Ivoiriens ont fui deux guerres civiles entre 2002 et 2007, et entre 2011 et 2012. Des milliers d’Ivoiriens ont également fui vers les pays voisins en 2020, craignant les violences liées au scrutin présidentiel et aux législatives.

Le HCR reste déterminé à aider la Côte d’Ivoire et les pays hôtes à mettre en œuvre la recommandation de cessation et continue à plaider pour que les États fournissent aux réfugiés des documents d’état civil, d’identité et de voyage. En Côte d’Ivoire, cela inclut la délivrance d’actes de naissance, qui permettent l’inscription à l’école, l’obtention des cartes d’identité nationales et qui donnent le droit de voter.

Bolloré présente sa nouvelle société PRISM

Bolloré Transport & Logistics annonce le déploiement de PRISM, une société 4PL de nouvelle génération.Elle est créée pour répondre aux besoins spécifiques de ses clients engagés dans la transformation de leur supply chain.

Implantée sur tous les continents, PRISM s’appuie sur une solide expertise en transport et douane pour développer une offre intégrée de services et de conseil. Elle propose également des solutions digitales personnalisables, soit au travers de sa propre solution de pilotage LINK 4PL soit au travers de solutions réversibles disponibles sur le marché.

Dans une logique d’excellence opérationnelle, PRISM va ainsi sélectionner objectivement les meilleurs prestataires du marché, contribuer à la stratégie d’achat de fret et gérer les flux de bout en bout, tout en cherchant à optimiser les coûts et les délais de mise sur le marché.

Selon les besoins exprimés, elle va également mettre en place des plans de transport optimisés pour réduire l’empreinte carbone des opérations de transport.

PRISM est une structure globale avec une présence sur tous les continents. Elle compte aujourd’hui près d’une centaine de collaborateurs répartis dans des hubs opérationnels situés en Amérique (Mexique), en Europe (Portugal) et en Asie (Malaisie), ainsi qu’au travers de son réseau de centres d’expertise en France (Toulouse et Puteaux où est également implanté son siège social) et en Suisse (Genève). PRISM offre une couverture sur 3 fuseaux horaires avec une disponibilité 24h/7j, pour plus de proximité avec ses clients.

« Les entreprises attendent de la part de leurs prestataires logistiques stratégiques un engagement de performance et une parfaite maîtrise des risques opérationnels, tout en plaçant l’adaptabilité et la transparence au cœur de la collaboration. C’est pourquoi, afin de répondre à ces problématiques, Bolloré Transport & Logistics a créé PRISM, une société neutre et indépendante qui accompagne ses clients en s’engageant à une obligation de résultats, notamment en termes de compétitivité économique et d’excellence opérationnelle », a expliqué Alain Cohen, Directeur général de PRISM.

Les Young Leaders de la French African Foundation ont pris part aux échanges avec Macron

Le Sommet Afrique-France tenu le 8 octobre à Montpellier, en France, a compté parmi ses 3 000 participants la promotion 2021 des Young Leaders de la French-African Foundation, une présence symbolique pour cet événement focalisé sur la jeunesse africaine et la société civile, selon une note transmise à APA.

Pour sa 28e édition, c’est un Sommet Afrique-France d’un nouveau genre qui s’est tenu à Montpellier, sans chef d’Etat, sans représentant institutionnel. Il s’est voulu entièrement dédié à la jeunesse d’Afrique et de France. 

Son objectif était de permettre d’esquisser les actions à déployer pour le renouveau de la relation entre la France et le continent. Pour ce faire, loin des formules protocolaires traditionnelles, il a été décidé de réunir et donner la parole aux jeunes entrepreneurs, artistes, chercheurs, athlètes, étudiants.

Les échanges se sont déroulés autour de six grands thèmes au cœur des enjeux du renouveau de cette relation : l’engagement citoyen et la démocratie, l’entrepreneuriat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le patrimoine, les industries créatives et culturelles ; le sport et le développement. 

Cela s’est concrétisé par une demi-journée d’échanges déclinée en différents formats sur la façon de nouer de nouveaux réseaux, concevoir des projets communs et bâtir des ponts. L’après-midi a été marqué par un temps d’échanges entre Emmanuel Macron et un panel de douze jeunes Africains.

Faire émerger des voix et des idées nouvelles

Cette dynamique collective fait directement écho au programme Young Leaders de la French-African Foundation. Agés de 28 à 40 ans, les 100 personnalités distinguées en juin dernier par la Fondation pour leur engagement au service de leur communauté ont en effet vocation à mettre leur potentiel au service de défis communs, à travers des synergies facilitées par la French-African Foundation. 

Placée sous le thème de la résilience, l’édition 2021 du programme Young Leaders, dont le premier temps fort vient de se tenir pendant quatre jours à Paris à travers onze séances plénières et quatorze ateliers, a réuni la quasi-totalité de la promotion. 

« Penser un monde résilient, c’est penser un monde durable, juste et inclusif. Ces préoccupations s’abordent dès maintenant et avec la jeunesse. Cette nouvelle génération de décideurs incarne l’espoir d’un renouveau dans la façon de construire nos sociétés en Afrique, en France et en Europe, plus largement », a déclaré Khaled Igue, co-fondateur de la French-African Foundation. 

Cette session de regroupement a permis aux lauréats de débattre avec une vingtaine d’intervenants dont Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Jean-Marc Jancovici, président du think tank The Shift Project, le député écologiste Cedric Villani, Alexandre Mars, président et fondateur d’Epic Foundation et Blisce, Brune Poirson, ex-secrétaire d’Etat à la Transition écologique et actuelle directrice du Développement durable du groupe Accor ou encore le député Mounir Mahjoubi. 

Ce fut l’occasion aussi d’échanger avec des personnalités politiques et économiques lors de déjeuners-conférences.

Un vivier d’experts

Les débats en plénières ont été l’opportunité de porter des thématiques clés pour repenser les modèles de société telles que la résilience au travers du climat, de la culture et du sport. 

Le groupe a également eu l’occasion de développer la question du leadership au féminin, de la ville durable ou encore les enjeux de la technologie au service de la politique et de l’éducation.

Parallèlement à cela, les ateliers ont été consacrés à des sujets concrets de dirigeants d’entreprises tels que l’art du pitch, la levée de fonds, le media training, l’éco-investissement ou la gestion de crise pour en citer quelques uns. 

L’ensemble a été sous-tendu par l’expertise des Young Leaders, chaque session du programme ayant été modérée par l’un d’entre eux. Point d’orgue de cette expertise déployée : la matinée consacrée à l’innovation technologique et ses applications. 

Cette séquence a été portée par cinq des lauréats 2021 : Arnaud Pourredon, fondateur de Meditect (application de lutte contre les faux médicaments), Franck Kié, fondateur de CyberObs et commissaire général du Cyber Africa Forum, Iban Olçomendy, CEO de Fleeti, une solution pour optimiser la gestion des flottes de véhicules, Laure Beyala, CEO de la plateforme E-santé expertise et Tadhim Uwizeye, fondateur de la plateforme de e-commerce Olado. 

Continuité des échanges

Dans la continuité de ces échanges eus lors des quatre premiers jours à Paris, d’autres Young  Leaders ont été appelés à intervenir dans le cadre d’ateliers du Nouveau Sommet France-Afrique, notamment sur les thèmes du sport et de entrepreneuriat. 

C’est le cas de Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley – le sommet de la Tech Afrique-Europe – ou encore d’Ahmed Taofik, ancien basketteur professionnel et fondateur de l’association Enfants Bénin Debout. 

Lors de la plénière du vendredi après-midi, l’ensemble de la promotion a eu l’opportunité d’assister aux échanges entre Emmanuel Macron et le panel des jeunes Africains sélectionnés pour l’occasion afin d’évoquer les « pistes de refondation » de la relation franco-africaine.

Mali : l’insécurité, gros frein pour la tenue des élections

Le ministre malien des Affaires étrangères, en visite au Maroc, a jeté un coup de froid sur la tenue des élections en février 2022.Abdoulaye Diop a laissé entendre lors d’une visite officielle à Rabat (Maroc) lundi, que la présidentielle et les législatives du 27 février 2022, pourraient ne pas se tenir « si la situation sécuritaire n’est pas prise en charge ».

Selon le chef de la diplomatie malienne qui animait une conférence de presse conjointe avec son homologue marocain Nasser Bourita, « un défi supplémentaire est venu avec le désengagement du partenaire français qui risque de créer un vide sécuritaire que l’Etat malien doit combler » indique-t-il.

Paris a entrepris de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d’ici à 2023 à 2.500-3.000 hommes, contre plus de 5.000 aujourd’hui.

Cette décision de la France change forcément la donne selon Abdoulaye Diop, qui appelle les partenaires extérieurs du Mali à avoir une autre lecture de la situation. « Nous nous sommes engagés sur un calendrier pour tenir les élections en février. Nous sommes dans cette lancée mais (…) cette approche dogmatique de dire +c’est le 27 février ou rien+, je crois qu’il faudra que nos partenaires prennent un peu de recul pour regarder l’ensemble de la situation », a-t-il souligné

Le ministre malien des Affaires étrangères plaide pour une solution qui prendra en compte les réalités locales, car à ses yeux « les Maliens ont le sentiment chaque fois que c’est des partenaires à l’extérieur du Mali qui nous donnent les prescriptions, et souvent ça ne marche pas » dit-il.

Une nouvelle démarche de la communauté internationale s’impose selon lui pour éviter le chaos. « L’état d’esprit doit changer. Qu’on sorte de la prescription, des diktats, des invectives, des ultimatums, pour entrer dans le cadre d’un dialogue et une écoute sincère avec les Maliens » lance-t-il à l’endroit des partenaires.

Pays enclavé de l’Afrique de l’Ouest, le Mali tente de sortir de la crise politique depuis le coup d’Etat perpétré par l’armée le 18 août 2020 contre le président Ibrahima Boubacar Keïta.

Les militaires qui reprochaient au régime d’IBK son inaction face aux attaques jihadistes qui secouent le pays depuis 2012, se retrouvent à leur tour englués dans une tourmente sécuritaire depuis la prise du pouvoir.

Et selon Youssouf Coulibaly, conseiller juridique du président de la transition Assimi Goïta, une « rectification de la trajectoire de la transition » est inéluctable. Selon ce proche du colonel, cette promesse de la junte d’organiser les élections en février 2022 et de transmettre le pouvoir aux civils ne pourra pas être tenue.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères malien porteur d’un message de paix du président de la transition adressé au Roi Mohammed VI, a annoncé lors de cette visite, la « reprise imminente de la coopération bilatérale entre le Maroc et le Mali ». A ce titre, Rabat accompagnera le Mali dans divers programmes de développement dans les secteurs comme l’agriculture, l’eau, la santé, l’information et les infrastructures.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Le Discours adressé par le Roi Mohammed VI au parlement et le programme du gouvernement présenté, lundi, devant les parlementaires et les lots de vaccins reçus par le Maroc, sont les sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ écrit que le discours royal comporte des signaux qu’il convient de capter avec un sens patriotique, qui devrait faire la part du devoir de servir, d’abord, le Maroc dans une conjoncture mondiale difficile, mettant en évidence trois étapes d’une importance capitale qui représentent les clés permettant de saisir les enjeux de la conjoncture.

La première étant liée au climat positif dans lequel se sont déroulées les élections, en mettant l’accent sur la signification politique de la large participation enregistrée dans les provinces du Sud.

La deuxième a mis l’accent sur la nécessité pour l’État, le gouvernement et les différents acteurs de prêter attention aux défis à relever et de privilégier solidarité, partenariat et écoute afin de pouvoir défendre pertinemment la Nation et ses intérêts supérieurs.

Alors que la troisième a évoqué les indicateurs positifs de l’économie nationale par rapport à ce qui se passe dans le monde en raison des répercussions de la pandémie et des mutations géostratégiques sur les plans régional et international, explique l’éditorialiste.

De son côté, +L’Opinion+ écrit que le marqueur le plus évident du Discours Royal est sans nul doute son ton optimiste et porteur d’espoir.

L’espoir d’abord en une sortie imminente de l’actuelle crise pandémique qui a plongé le Maroc, comme le reste du monde, dans une situation de psychose sanitaire où il a fallu redoubler d’efforts, de sacrifices, d’engagement et d’ingéniosité afin d’éviter à notre pays l’hécatombe.

L’espoir ensuite d’une relance économique rapide à même d' »extirper le Royaume des griffes d’une récession planétaire » face à laquelle seuls les États les plus résilients et les mieux organisés ont pu s’en sortir avec un taux maîtrisable de dégâts, note le journal.

L’autre motif de satisfaction et d’optimisme est l’excellent déroulement des dernières élections, qui ont permis un renouvellement total de la classe dirigeante et représentative, dans un réel esprit d’engagement populaire et d’alternance démocratique qui n’étaient pas du tout acquis en cette période dominée par les soubresauts politiques, ajoute-t-il.

Abordant le programme du gouvernement présenté lundi devant le parlement, +Aujourd’hui le Maroc+ évoque un contenu qui dénote du « pragmatisme » et d’une « volonté d’agir vite et bien », car, explique-t-il, le programme a été présenté comme étant un « véritable plan de transformation économique et sociale ».

Une transformation dictée par l’ampleur des attentes des citoyens, la multitude des défis qui attendent le pays dans les années qui viennent, la nécessité de parer prioritairement aux dysfonctionnements révélés précisément par la conjoncture sanitaire et enfin l’urgence de relancer la machine économique, relève l’éditorialiste.

Le tout en préservant et en confortant les grands choix faits par le Maroc sur le plan économique, social et sociétal, à commencer par ceux du nouveau modèle de développement ou encore en termes de positionnement continental, régional et international, ajoute-t-il.

+Al Massae+ rapporte qu’un gros lot de vaccins Sinopharm, environ 5 millions de doses, est arrivé dimanche à l’Aéroport Mohammed V. Le dernier lot que le Maroc avait reçu était constitué d’environ 12,5 millions de doses des vaccins Sinopharm et AstraZeneca, selon une source du journal, qui souligne que le Maroc s’est engagé à acheter 65 millions de doses de vaccins chinois et britanniques.

Les nouvelles quantités de vaccins permettent d’accélérer le rythme de vaccination, notamment à la lumière de l’annonce par le ministère de la Santé du lancement de l’administration de la 3ème dose pour les personnes vaccinées depuis 6 mois.

+Al Bayane+ fait savoir que la session d’automne de la 42ème édition du Moussem culturel international d’Asilah se tiendra, du 29 octobre au 18 novembre à l’initiative de la Fondation du Forum d’Asilah.

 Cette manifestation artistique et culturelle d’automne sera marquée par l’organisation de six colloques dans le cadre de la 35ème édition de l’Université ouverte Al-Mouatamid Ibn Abbad.

Mozambique : le chef d’une faction rebelle tué par l’armée

L’armée mozambicaine a tué le chef de la branche armée d’une faction dissidente de la principale opposition du pays, la Résistance nationale du Mozambique (Renamo), a indiqué la police lundi.Le chef de la police, Bernardino Rafael, a déclaré que Mariano Nhongo avait été tué dans la province de Sofala lors d’affrontements lundi matin entre des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des insurgés fidèles à Nhongo.

Nhongo a été tué avec l’un de ses collaborateurs, Ngau Kama, dans les forêts où il se cachait. Le chef radical du groupe armé appelé junte militaire Renamo a refusé de se rendre et a rejeté les ouvertures de la Renamo visant à discuter de ses griefs en vue de mettre fin aux attaques contre les civils, au pillage des biens et aux incendies criminels perpétrés par son groupe.

Il a refusé de reconnaître l’accord de paix de 2019 signé par le président Filipe Nyusi et le chef de la Renamo, Ossufo Momade.

Sénégal: les violences avant les Locales 2022 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les affrontements entre militants de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et de l’opposant Ousmane Sonko à Ziguinchor, à moins de trois mois des élections locales.Le Quotidien se fait l’écho des « heurts des locales » dans le sud du pays où des blessés graves ont été notés dans les rangs de Pastef de Sonko, originaire de cette région comme Doudou Kâ.

Ce membre de l’APR et président du conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) dénonce « la provocation de Sonko » qui a débouché sur un accrochage avec « plusieurs blessés dénombrés », d’après L’AS. Ce sont « plusieurs blessés graves », précise Walf Quotidien.

« S’il y a escalade de la violence, c’est que Sonko l’aura voulue », souligne Doudou Kâ dans L’Observateur qui titre également sur ce qui « sera un crime prémédité si… ». Ce fut une « bagarre sanglante » entre les partisans des deux leaders, note Vox Populi. Du côté de Pastef, le journal dénombre « quatre blessés » même si « chez Doudou Kâ également on compte des victimes ».

Sur un autre sujet, EnQuête titre sur la longévité de certains maires qu’il qualifie d’« inamovibles ». El Hadj Mass Guèye cumule « 44 ans à la tête de Mbayène » là où Ngou Ciss est maire de Ngandiouf depuis 1990. Le journal retient le caractère de « la transhumance, moyen de conservation du pouvoir ».

Sur la rentrée des classes, Le Témoin note qu’elle s’annonce « sur fond de menaces des syndicats ». Malgré le recrutement de 5000 enseignants, plus de 8000 instituteurs et professeurs manquent à l’appel, selon le quotidien.

A propos de la légalisation de l’avortement médicalisé, Le Soleil indique que c’est « une pilule qui passe mal ». Pour le quotidien national, le protocole de Maputo et le Code pénal sont « deux textes qui n’émettent pas sur la même longueur ».

En football, Record s’intéresse à l’affiche Namibie – Sénégal comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. « Les Lions pour le ticket aux barrages », indique le journal sportif.

Foot: le ministre ivoirien des Sports nomme les membres du COCAN 2023

Le ministre ivoirien des Sports, Paulin Claude Danho, a procédé à la nomination des membres du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football (COCAN 2023), selon un arrêté.

M. Danho Paulin a nommé le Cocan 2023 « conformément à l’article 4 du décret no 2018-554 du 16 iuin 2018, portant création, organisation et fonctionnement » du Comité, indique un arrêté ministériel transmis lundi à APA.

Le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 est présidé par l’ancien ministre des Sports, François Amichia, nommé depuis plusieurs semaines par décret.

La Côte d’Ivoire abrite la Coupe d’Afrique des Nations de football en 2023. Pour réussir l’événement, le gouvernement ivoirien a mis en place un Comité pour l’organisation de cette messe du football africain.

Voici la liste des membres du Cocan 2023:

1. Les trois vice-présidents du Cocan 2023

-Jacques Bernard Daniel Anouma, président d’honneur de la FIF, vice-président

-Le président de Ia FIF, Vice-président temporairement représenté par Mme Mariam Dao Gabala, présidente du Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football.

-M. Kouassi Henri, Conseiller Technique du ministre, Vice-président, pour le compte du Ministère de la Promotion des Sports et du Développement l’Economie Sportive.

2. Les 13 autres membres

-Commission d’Accueil : Monsieur Hyppolite Yobouet, Directeur général du protocole d’Etat;

-Commission d’hébergement: Madame Mourad-Conde Maleka, Directeur général de Côte d’lvoire Tourisme;

-Commission Transport: Monsieur Moulot Coffi fean-Louis, Directeur Général de Sodexam;

-Commission des Infrastructures : Madame Yoda Née Koné Mariam, Directeur général de l’Office national des Sports  (ONS) ;

-Commission Santé : Monsieur Sissoko lacques Auguste Souleymane; Directeur général du Samu

-Commission Finances : Monsieur Assahoré Konan Jacques, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique;

-Commission Sécurité : Kouyaté Youssouf,  Directeur général de la police nationale;

-Commission Organisation des Matches : Colonel Mamadou Koné, Président de la Soa;

-Commission de la Promotion et du Markéting: Monsieur Djiré Kader, Directeur général de Mediatics;

-Commission de la Communication : Monsieur Ouattara Hegaud, journaliste Sportif, Expert CAF ;

-Commission Affaires Culturelles : Monsieur Yapi Patrick Hervé Ayékoet, Directeur des Marchés des Arts et du Spectacle d’Abidjan (MASA) ;

-Commission des Affaires juridiques : Maître Folquet Léon, Avocat, Docteur en Droit;

-Commission Mobilisation: Pharmacien Kouassi Kouadio Parfait, Président de la Brvm.

Maroc: Présentation du programme gouvernemental pour les cinq prochaines années

Le nouveau chef du gouvernement marocain a présenté, ce lundi, le programme gouvernemental devant les deux Chambres du Parlement.Akhannouch, qui défile cette fois-ci au Parlement avec sa nouvelle casquette de chef de l’exécutif, a détaillé les grandes lignes de son programme pour les cinq prochaines années.

La sortie avec succès de la crise liée à la pandémie de la Covid-19, la consolidation du choix démocratique et le renforcement de ses mécanismes, ainsi que l’engagement à mettre en oeuvre le contenu du nouveau modèle de développement sont les principaux axes qui régiront la ligne de conduite du gouvernement tout au long du mandat.

Selon Akhannouch, ce programme gouvernemental est en droite ligne avec le nouveau modèle de développement du Maroc.

L’équipe gouvernementale s’est fixée des priorités de taille, en l’occurrence le renforcement des piliers de l’État social. Sur ce point, il s’agira de poursuivre un chantier lancé par le Roi, à savoir la généralisation de la protection sociale. Le gouvernement s’engage également à créer un système d’aide sociale ciblant les familles les plus vulnérables. C’était d’ailleurs l’un des engagements phares pris par Akhannouch dans le cadre de la campagne électorale. L’ambition du nouveau chef de l’exécutif est d’assurer « un revenu stable au minimum pour préserver la dignité des personnes âgées et des compensations pour les familles nécessiteuses ».

L’autre priorité annoncée dans le programme gouvernemental présenté devant les députés porte sur la stimulation de l’économie nationale au profit de l’emploi. A cela s’ajoutent la consécration d’une bonne gouvernance dans la gestion publique, et l’établissement d’une forte relation de coopération entre les organes exécutif et législatif.

Pour Akhannouch, « le programme gouvernemental apporte des réponses réalistes et ambitieuses pour sortir de la crise et se projeter dans l’avenir avec détermination et constance, en adoptant une batterie de mesures visant à mettre en œuvre le nouveau modèle de développement et les actions à mener contenues dans les programmes des partis formant la majorité gouvernementale ».

Le gouvernement, a-t-il poursuivi, s’engage pendant la période de son mandat à améliorer progressivement les équilibres macroéconomiques du Royaume.

Aziz Akhannouch a, par ailleurs, expliqué que la majorité des électeurs ont choisi, lors des échéances communales, régionales et législatives, de soutenir les partis politiques ayant présenté des programmes ambitieux et réalistes et qui comportent des mesures chiffrées et précises.

Il a estimé que la volonté populaire a montré, à travers le taux de participation et les résultats des urnes, que le rétablissement de la confiance en l’action politique passe immanquablement par la présentation d’options et de programmes sociaux crédibles qui abordent les priorités réelles des citoyens.

Le Mali engagé à retrouver et traduire en justice les assassins des camionneurs marocains

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, lundi à Rabat, son homologue malien , Abdoulaye Diop, porteur d’un message écrit du président de la transition du Mali, M. Assimi Goïta, au Roi Mohammed VI.Abdoulaye Diop a par ailleurs précisé que le gouvernement malien est engagé à tout mettre en œuvre pour retrouver et traduire devant la justice les responsables du meurtre des deux camionneurs marocains au Mali.

Diop, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’issue de son entretien avec M. Bourita, a souligné qu’il s’agit d’un « acte barbare perpétré par les ennemis de la paix et du développement de nos deux pays ».

Il a, par ailleurs, exprimé « les condoléances du président de la transition et chef de l’État du Mali, Assimi Goïta, du gouvernement et de l’ensemble de la population malienne à l’adresse de SM le Roi Mohammed VI, du gouvernement et du peuple marocains » suite à cette perte.

Le chef de la diplomatie malienne a soutenu que « ces actes ne doivent pas nous décourager », ajoutant qu’ils « sont là pour rappeler le danger que nous vivons au quotidien ».

Lagos accueille des consultations sur la migration

La réunion est organisée par la Commission de la CEDEAO.La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest  (Cedea) est en collaboration avec le Forum international d’examen des migrations 2022, et bénéficie du soutien de la Commission de l’Union africaine, du Réseau régional des Nations Unies sur les migrations pour l’Afrique de l’Ouest et du centre et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). 

Les consultations qui se tiendront du 12 au 14 octobre 2021 à Abuja, au Nigeria, visent à permettre aux États membres de la Cedeao de s’assurer que leur position commune sera bien prise en compte au niveau mondial. 

Durant le séminaire, les participants feront une brève vue d’ensemble des processus de révision du Pacte mondial pour les migrations (GCM, sigle anglais),  des progrès réalisés et les défis sur la mise en œuvre dudit pacte en Afrique de l’Ouest.

Lesotho : la Bad finance un important projet hydroélectrique

La Banque africaine de développement (Bad) a approuvé un prêt de 86,72 millions de dollars pour cofinancer la deuxième phase du Lesotho Highlands Water Project.Les travaux d’extension du Lesotho Highlands Water Project peuvent enfin démarrer. La Bad vient d’approuver le financement nécessaire pour lancer les travaux. Scindé en plusieurs phases, ce projet fournira de l’eau à la région du Gauteng en Afrique du Sud et produira de l’hydroélectricité pour le Lesotho.

A cet effet, il est prévu la construction d’une série de barrages qui exploiteront les eaux de la rivière Senqu/Orange dans les hautes terres du royaume lesothan.

La Trans-Caledon Tunnel Authority, une entité publique sud-africaine chargée de financer et de mettre en œuvre des projets d’infrastructure d’eau brute en vrac, utilisera les fonds pour construire le barrage et le réservoir de Polihali, les infrastructures de télécommunications et d’étendre l’électricité et d’autres infrastructures de développement au Lesotho.

La nouvelle construction viendra compléter les installations bâties lors de la première phase du projet. La Lesotho Highland Development Authority mettra en œuvre la partie du projet qui se situe à l’intérieur de ses frontières.

« Le partenariat des deux gouvernements sur ce projet autour des ressources en eau partagées du bassin de la rivière Orange-Senqu sert les intérêts de leur programme de développement mutuel et approfondit également l’intégration régionale », a déclaré la vice-présidente de la Bad pour l’agriculture, le développement humain et social, Dr Beth Dunford.

« L’intervention sera le premier grand projet financé par la Banque dans le secteur de l’eau en Afrique du Sud et elle complétera l’appui actuel de la Banque dans le secteur de l’énergie et des transports, diversifiera le portefeuille de la Banque et consolidera le partenariat solide de la Banque avec le pays », a-t-elle ajouté.

Une fois achevé, le projet devrait porter la capacité de transfert entre Mesura et Pretoria à 1 260 millions de mètres cubes/an, contre 780 millions de mètres cubes/an actuellement. Il permettra aussi une production supplémentaire d’énergie hydroélectrique au Lesotho.

Les avantages attendus du projet comprennent une plus grande sécurité de l’eau dans la région du Gauteng et une impulsion au développement socio-économique du Lesotho grâce à l’amélioration des infrastructures et à l’augmentation de la capacité hydroélectrique.

Ces développements devraient avoir un impact positif sur 26 millions de personnes au pays de l’arc-en-ciel et stimuler une région qui représente 60% de la production économique du pays.

Au Lesotho, le projet bénéficiera à plus de 85 000 personnes dans la zone du projet et générera plus de 6 000 emplois au cours des six prochaines années. L’économie du pays bénéficiera également des paiements de redevances qu’il recevra pour les transferts d’eau.

Le projet, d’un coût total de 2,171 milliards de dollars, bénéficie également d’un financement de 213,68 millions de dollars sous forme de prêts de la New Development Bank, basée à Shanghai (Chine). Le gouvernement sud-africain apportera 1,871 milliard de dollars ainsi qu’une garantie de prêt. La première phase du projet a été achevée en 2003 et inaugurée en 2004.

Tunisie : Nomination d’un nouveau gouvernement

La Tunisie s’est dotée d’un nouveau gouvernement de 24 ministres et un secrétaire d’Etat dont 8 femmes.Plus de deux mois après le limogeage du gouvernement tunisien, la nouvelle cheffe de l’exécutif tunisien, Najla Bouden a dévoilé, lundi, la liste de sa nouvelle équipe gouvernementale.

Le nouveau gouvernement est composé de 24 ministres et un secrétaire d’Etat, parmi lesquelles 8 femmes.

Dans un discours lors de la prestation de serment, la cheffe de l’exécutif tunisien a affirmé que « la lutte contre la corruption sera le plus important objectif ».

Seuls deux ministres dans le nouveau gouvernement, ceux des affaires étrangères, Othman Jarandi, et de l’éducation, Fethi Sellaouti, ont été reconduits dans leurs postes. Le portefeuille de l’intérieur a été confié à Taoufik Charfeddine, un avocat proche de M. Saied qui avait occupé ce poste en 2020, avant d’être limogé par l’ex-premier ministre Hichem Mechichi.

L’annonce du nouveau gouvernement survient au lendemain d’une nouvelle manifestation à Tunis contre les mesures d’exception décidées par M. Saïed, à laquelle ont participé au moins 6.000 personnes dans la capitale.

Après deux mois d’incertitudes, M. Saïed a promulgué le 22 septembre un décret officialisant la suspension de plusieurs chapitres de la Constitution et instaurant des « mesures exceptionnelles », censées être provisoires, le temps de mener des réformes politiques, dont des amendements à la Constitution de 2014.

Lundi, le président tunisien a réaffirmé devant le nouveau gouvernement que les mesures qu’il a prises depuis juillet visaient à « sauver l’Etat des griffes de ceux qui le guettent, à la maison comme à l’étranger, et de ceux qui voient leur fonction comme un butin ou un moyen de piller les fonds publics ».

« Ils ont allègrement pillé l’argent du peuple », a-t-il dit, engageant à jeter « dans les prochains jours » les bases « d’un dialogue national » destiné à sortir le pays de la crise.

Voici la composition du nouveau gouvernement:

Ministre de la Justice: Leila Jaffel

Ministre de la Défense: Imed Memmiche

Ministre de l’Intérieur: Taoufik Charfeddine

Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger: Othman Jerandi

Ministre des Finances: Sihem Boughdiri Nemsia

Ministre de l’Economie et du Plan: Samir Saïed

Ministre des Affaires sociales: Malek Ezzahi

Ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie: Neila Nouira Gonji

Ministre du Commerce et du Développement des exportations: Fadhila Rabhi Ben Hamza

Ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche: Mahmoud Elyes Hamza

Ministre de la Santé: Ali Mrabet

Ministre de l’Education: Fethi Sellaouti

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique: Moncef Boukthir

Ministre de la Jeunesse et du Sport: Kamel Deguiche

Ministre des Technologies de la communication: Nizar Ben Néji

Ministre des Transports: Rabii Majidi

Ministre de l’Equipement et de l’Habitat: Sarra Zaafrani Zenzeri

Ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières: Mohamed Rekik

Ministre de l’Environnement: Leïla Chikhaoui

Ministre du Tourisme: Mohamed Moez Belhassine

Ministre des Affaires religieuses: Brahim Chaïbi

Ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées: Amel Belhaj

Ministre de la Culture: Hayet Ketat Guermazi

Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle: Nasreddine Nsibi

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger: Aïda Hamdi

Ethiopian Airlines dément transporter des armes

Ethiopian Airlines a rejeté vendredi les informations de la chaine américaine CNN, selon lesquelles, elle aurait transporté des armes vers les ports érythréens de Massawa à partir d’Addis-Abeba en novembre 2020.« Ethiopian Airlines réfute fermement les récentes allégations de CNN et souhaite confirmer qu’à sa connaissance et selon ses archives, elle n’a transporté aucune arme de guerre sur aucune de ses routes par aucun de ses avions », a déclaré la compagnie aérienne dans un communiqué.

Elle a expliqué que les lettres de transport aérien mentionnées dans l’enquête de CNN diffusée le 6 octobre dernier, montrent clairement que la nature des marchandises transportées sur les vols présumés était « des produits alimentaires et des recharges », comme indiqué sur le document, conformément aux normes de l’IATA. « Les photos alléguées ne sont pas connues d’Ethiopian Airlines », a ajouté la compagnie aérienne d’Etat.

« Nous aimerions également confirmer que nous n’avons aucun employé suspendu ou licencié en raison de son origine ethnique. Il n’y a aucun employé d’Ethiopian Airlines suspendu ou licencié en raison de son origine ethnique. Cela peut être vérifié à partir de nos dossiers de ressources humaines », a-t-elle poursuivi.

« Nous tenons donc à assurer à tous nos passagers et au public que Ethiopian Airlines se conforme strictement à toutes les réglementations et normes internationales relatives à l’aviation, qu’elle ne déroge à aucune réglementation de l’aviation civile dans toutes ses opérations et qu’elle n’a jamais été engagée dans le transport d’armes ».