La presse marocaine décrypte le discours royal

Le Discours royal adressé au Parlement, à l’occasion de l’ouverture la 1ère année législative de la 11ème législature, est le thème principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le discours Royal « a dressé un tableau clair, lucide et parfaitement synthétique de l’ampleur de la tâche » qui attend la nouvelle équipe aux commandes du gouvernement.

Le Souverain a bien souligné, « explicitement » et « en filigrane », qu’au final, seul compte l’intérêt général du Maroc et rien d’autre, estime l’éditorialiste. Ceci est d’autant plus vrai que l’épisode pandémique sans précédent a démontré que face à une crise majeure, tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, ne peuvent compter que sur leurs propres moyens, explique-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que le Discours Royal a été l’occasion pour le Souverain de fixer les priorités du nouveau gouvernement, à savoir le renforcement de la Souveraineté nationale à tous les niveaux, l’accélération des efforts de relance économique et le démarrage effectif du chantier du Nouveau Modèle de Développement.

Un message reçu cinq sur cinq par l’équipe Akhannouch, qui a décidé de démarrer son mandat sur les chapeaux de roue en programmant son premier Conseil de gouvernement lundi 11 octobre, où serait dévoilée la feuille de route de l’Exécutif pour les cinq années à venir, relève le quotidien.

Cette rentrée parlementaire est la première à enregistrer une homogénéité en termes de composition de la majorité, depuis les deux Chambres jusqu’aux collectivités locales, en passant par les Conseils régionaux, constate-t-il.

Cette assise territoriale « inédite », associée au contrôle du circuit législatif grâce à une confortable majorité tant chez les conseillers que chez les députés, devrait aider le gouvernement à mettre en œuvre son programme sans à-coup, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ souligne que le Discours Royal a insisté sur deux impératifs à la suite de la crise sanitaire: poursuivre le processus du développement et relever les défis extérieurs.

Les nouveaux responsables devraient comprendre qu’un Maroc nouveau, stable et prospère est né de la crise pandémique, qui a secoué le Monde et que le Royaume a réussi à gérer grâce à son histoire et à l’intelligence collective dans la lutte contre les retombées négatives de la crise sanitaire, écrit la publication, mettant l’accent sur la valorisation des acquis et leur consolidation par un nouveau programme gouvernemental homogène ainsi que par un travail parlementaire efficace qui soit en mesure de satisfaire les attentes des citoyens en matière de santé, d’emploi et d’éducation.

Pour Bayane Al Yaoum, le Discours Royal a donné des orientations précieuses et un référentiel central insistant sur la question sociale et sur la santé, appelant le nouveau gouvernement à faire la part belle à la centralité du choix démocratique, au pluralisme politique et au rôle des partis.

Procès de Sankara : le Burkina a rendez-vous avec l’histoire

C’est un procès historique qui s’ouvre aujourd’hui à Ouagadougou.Le procès des présumés assassins de l’ancien président burkinabé s’ouvre ce lundi 11 octobre 2021 au Tribunal militaire sans Blaise Compaoré et ses avocats.

Thomas Sankara, leader de la révolution burkinabè avait pris le pouvoir le 4 août 1983 avant d’être tué avec ses douze de ses collaborateurs le 15 octobre 1987. Trente-quatre ans après les faits, le procès devrait faire la lumière sur les circonstances de son assassinat.

Les cinq membres de la cour du tribunal militaire de Ouagadougou (deux magistrats professionnels et trois assesseurs militaires) devront se prononcer sur plusieurs questions : Qui a tué Thomas Sankara et douze de ses compagnons ? Ce crime était-il prémédité et, si oui, qui a donné l’ordre ? Quels sont les complices ?

« Nous voulons savoir qui a pris la décision, qui a commis l’acte, qui l’a soutenu et pourquoi », indique Céline Bamouni, la fille de Paulin Bamouni, directeur de la presse présidentielle, tué à côté de Thomas Sankara.

Le procureur militaire du Burkina-Faso a inculpé 14 personnes dont l’ancien président Blaise Compaoré qui vit en exil en Côte d’Ivoire, son ancien chef de sécurité le général Gilbert Diendéré qui purge une peine de 20 ans de prison pour une tentative de coup d’Etat en 2015, et l’ex sergent Hyacinthe Kafando, garde-corps de Compaoré au moment des faits.

Blaise Compaoré chassé du pouvoir en 2014 par une insurrection populaire, a décidé de ne pas comparaître. L’ancien président vit en Côte d’Ivoire depuis sa chute. Désormais protégé par sa nationalité ivoirienne récemment acquise, il sera jugé par contumace en même temps Hyacinthe Kafando, introuvable depuis 2015. 

Les avocats de Compaoré dénoncent un « procès politique » et qualifient le tribunal militaire de « juridiction d’exception ». Les conseillers de l’ex-président invoquent aussi son immunité parlementaire que lui confère son statut d’ancien chef d’Etat pour s’opposer à sa convocation par la justice burkinabè.

Ce feuilleton judiciaire parti pour durer au moins quatre mois selon des sources judiciaires devrait aider à l’éclatement de la vérité et sceller enfin la réconciliation dans l’espace politique burkinabè.

Monrovia « ville sale » : l’Envoyé de l’UE s’excuse

Le Représentant de l’Union européenne au Liberia s’est excusé d’avoir tenu des propos peu flatteurs sur la capitale libérienne.Lors d’un discours prononcé à l’occasion d’un événement organisé par la Monrovia City Corporation la semaine dernière, Laurent Delahousse avait qualifié la capitale libérienne de « sale et très dégoûtante », en raison de la prolifération des ordures dans toute la capitale.

Il avait déclaré que de toutes les villes africaines où il avait été affecté, Monrovia était la plus sale. Cependant, suite à de vives critiques de la part des Libériens qui ont estimé que ses propos étaient méchants et irrespectueux, Delahouse s’est excusé.

Dans une note reçue par APA, l’émissaire de l’UE à Monrovia a déclaré que sa déclaration avait pour but de « rappeler » aux Monroviens que le fait de jeter des déchets dans leur ville, était une pratique qui, selon lui, devrait cesser, pour que la capitale libérienne soit plus présentable.

Il a déclaré que son intention était d’avoir un impact positif sur le système de gestion des déchets de Monrovia, pour lequel l’Union européenne apporte des fonds.

« Je présente mes excuses au gouvernement et à toute personne se sentant déformée par ces propos et je retire volontairement les termes exagérés que j’ai utilisés », a-t-il indiqué dans son communiqué.

Les représentants du gouvernement libérien ont depuis accepté les excuses de M. Delahouse. Certains Libériens ont également reconnu que sa critique était bien fondée, étant donné la nature délabrée de la ville et son infrastructure de gestion des déchets qui laisse beaucoup à désirer.

Ils ont ajouté que le rappel à l’ordre de Delahouse devrait être pris au sérieux par les Monroviens et les responsables du Conseil municipal, qui devraient élaborer une stratégie plus globale pour que la ville la plus importante du Liberia retrouve une propreté pérenne.

Fondée en 1822 sur la côte atlantique de l’Afrique de l’ouest, Monrovia a été nommée en l’honneur du président américain James Monroe, fervent partisan de l’expansion coloniale américaine dans la région.

Selon un recensement effectué en 2008, Monrovia comptait 1.010. 970 habitants, soit 29% de la population totale du Liberia à l’époque.

Sénégal : les Locales et divers autres sujets dans les journaux

Les investitures aux élections locales de janvier prochain et divers autres sujets, rythment le quotidien des journaux parvenus ce lundi à APA.Vox Populi informe que c’est la « guerre totale » entre alliés apéristes et rewmistes » à Thiès Ouest (70 km de Dakar). Le « +Mburu ak soow+ (pain plus lait caillé, en langue wolof) qui marque la belle entente entre le président Macky Sall et l’ancien opposant Idrissa Seck, est en train de « pourrir » à cause des guerres de positionnement, renchérit le journal.

Tout le contraire dans l’une des communes de la capitale Dakar, où le maire sortant de Plateau Alioune Ndoye, investi par la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), à cause de son « bilan élogieux » informe L’AS, s’est permis « un bain de foule » ce week-end.

Malgré tout, Walfadjri parle de « bousculades pour les investitures » et de « menaces de listes parallèles » au sein de la majorité. Plusieurs dignitaires de la coalition de BBY se sont déjà auto-investis dans leur localité alors que la coalition à qui revient cette question, ne s’est pas encore prononcée. Ce qui fait dire au journal, que « Macky (est) sous haute pression ».

De la politique, nous passons à l’éducation avec la rentrée scolaire pour 121.000 enseignants ce lundi annonce le quotidien national Le Soleil. A cet effet, indique le journal, le protocole sanitaire contre la Covid-19 a été « révisé et renforcé » avant la rentrée des élèves le 14 octobre.

Sud Quotidien et Le Quotidien sont revenus sur le Sommet France-Afrique de Montpellier. « Un rituel, mille maux » titre le premier qui donne la parole au secrétaire général du rapport alternatif sur l’Afrique (RASA), Dr Cheikh Guèye. Ce dernier estime que « nous sommes encore dans un paradigme colonial qui est reproduit sans cesse par la France ». Pendant ce temps, le second reprend des intellectuels africains qui dénoncent le « mépris de Macron envers les dirigeants africains ».

Libération parle d’un fait divers peu banal à la clinique de la Madeleine. « Oublié sous les rayons Uv, un nouveau-né meurt dans des conditions atroces ». Le journal avance que les premiers éléments de l’enquête confirment une « négligence criminelle ».

Dans L’Observateur, on retrouve l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne à la Une. Le journal revient sur les « effets d’un éloignement du pouvoir ». Sa nouvelle vie, ses voyages, ses relations avec le président et l’impact de son absence sont à lire dans le journal.

En sport, Stades revient sur la large victoire du Sénégal samedi en éliminatoires du Mondial 2022 devant la Namibie 4-1. « Les Lions à trois points des barrages » s’extasie le journal.

L’opposant ivoirien Pascal Affi Nguessan séjourne en France

Le président du Front popul’aire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, séjourne du 10 au 25 octobre 2021 en France, où il rencontrera des représentants du parti en Europe, selon une note.

M. Affi, président du Conseil régional du Moronou (centre-est ivoirien), fera un séjour en France du 10 au 25 octobre 2021, au cours duquel il aura plusieurs activités, à Lyon, Lille et Paris, précise la note.  

« À Paris, le président Pascal Affi N’Guessan rencontrera les différentes communautés Ivoiriennes, les représentations FPI en Europe, les médias et des personnalités politiques », souligne le texte. 

Ce lundi 11 octobre 2021, il prendra part à l’Assemblée générale de l’Association Internationale des Régions Francophones (AIRF), au siège de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. 

Le lendemain, M. Affi visitera, dans le cadre des activités des Commissions  Francophonie économique et Environnement, Eau, Énergies, le salon international Pollutec  dédié aux technologies de l’environnement, à l’occasion duquel il assistera à une conférence sur les financements Environnement /Climat.  

Le président du FPI aura des rendez-vous, mercredi, avec des entreprises intervenant dans les secteurs de l’eau, de l’assainissement, de la gestion des déchets, de l’efficacité énergétique et de l’accès aux énergies. 

Son séjour l’amènera ensuite à assister au séminaire de clôture, dans le cadre du projet de coopération inter-régionale sur l’électricité rurale décentralisée (ERD) au Sahel, dans lequel les Régions du Burkina-Faso, du Mali, de Mauritanie, du Niger et les Départements sénégalais, membres de l’AIRF, sont engagés depuis novembre 2020. 

Le président du Conseil régional du Moronou visitera, vendredi, l’Institut national de l’Energie solaire (INES) et d’entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables. En tant qu’élu local, cela l’inspirera assurément pour des projets de développement.

Vingt-six ambassadeurs de la paix Onu distingués à Abidjan

Vingt-six ambassadeurs de la paix Onu ont été distingués et accrédités samedi à Abidjan, à l’occasion du lancement de l’ONG Wolmi en Afrique Francophone, en présence du président mondial Wolmi Onu, Philipp Phinn.

Wolmi est une organisation affiliée au Conseil économique et social de l’Onu (ECOSOC), qui opère dans le cadre de la promotion de la paix, la cohésion sociale, la justice équitable, la promotion de l’éducation et la lutte contre la pauvreté, la corruption et le chômage.

Dr Philipp Phinn, président de Wolmi Onu, a fait savoir que l’histoire de l’organisation ecclésiastique a commencé en 1996, soit 25 ans aujourd’hui qu’ elle est reconnue par l’ONU. Elle est présente dans 40 pays dans le monde. 

Il a dit avoir reçu un « appel » divin pour porter aux nations la paix, ensuite le nom de Christ devant les rois, ce qui prend en compte les gouvernants, les leaders, le secteur privé et toutes les autorités dans le monde.

« Spécialement en Afrique, beaucoup n’ont pas la bonne alimentation et une bonne éducation. Nous avons aussi le chômage, la pauvreté, la corruption, les crimes, mais il faut savoir que chaque problème a une solution, donc nous sommes là pour résoudre les problèmes », a-t-il dit.

Cela, ajoutera-t-il, est un point clé de la présence de Wolmi en Afrique Francophone. L’organisation travaille pour accomplir sa part pour que ces fléaux soient éradiqués, laissant place à un monde radieux. 

Le Conseil économique et social de l’Onu auquel est affiliée Wolmi est le troisième organe de l’institution. De ce fait, Wolmi a un statut consultatif auprès de l’ECOSOC. Son président Philipp Phinn est ambassadeur en chef au niveau des Nations unies. 

L’ONG internationale intervient dans le domaine de la paix, à savoir le renforcement de la paix, de la cohésion sociale, dans l’organisation des élections en tant qu’observateur, facilitateur dans la gestion des conflits, la recherche des partenaires en vue d’aider l’école. 

Elle apporte aussi de l’aide aux enfants déscolarisés. Dans cet élan, Wolmi a lancé à Abidjan un programme dédié à l’éducation de la jeune fille et qui devrait permettre à terme de réinsérer en milieu scolaire quelque 500 jeunes filles issues de différentes localités de la Côte d’Ivoire.

A la suite de cette première cérémonie de distinction et d’accréditation des ambassadeurs de la paix Onu en Afrique Francophone, il y a eu une remise de parchemins à 5 docteurs en théologie, 26 serviteurs et servantes de Dieu en Master 1 et 4 autres en Master 2, diplômés de l’Institut biblique et théologique vision Afrique (IBTVA).

Retour à Abidjan de Alphonse Mangly et Don Mello après 10 ans d’exil

L’ancien directeur général des douanes Alphonse Mangly et l’ex-directeur général du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd) Ahoua Don Mello ont regagné samedi Abidjan, par vol, après 10 ans d’exil.

Ces deux personnalités, proches de l’ex-président Laurent Gbagbo qui ont quitté le pays en 2011, lors de la crise post-électorale ivoirienne, ont atterri samedi à 10h GMT (heure locale). M. Alphonse Mangly, à son arrivée, a été entendu brièvement par les forces de l’ordre et relaxé vers 12h. 

Sur les réseaux sociaux, certaines personnes rapportaient déjà que l’officier des douanes avait été arrêté, enflammant la toile. Me Rodrigue Dadjé, avocat de Mme Simone Ehivet, a déclaré dans un post qu' »il n’y a eu aucune arrestation ». 

« Retour des exilés politiques cette matinée à l’aéroport d’Abidjan. Rassurez-vous, il n’y a eu aucune arrestation. Le général Mangly n’a pas été arrêté et est bien sorti libre de l’aéroport d’Abidjan tout comme le ministre Don Mello », a écrit Me Ange Rodrigue Dadjé.

L’ex-patron des douanes ivoiriennes était en exil au Ghana, tandis que M. Ahoua Don Mello, ancien directeur général du Bnetd, était en Guinée, où il occupait le poste de conseiller spécial d’Alpha Condé, en charge des travaux publics. 

Avec eux, ont également regagné leur pays, MM. Kouamé Kouakou et Guillaume Gogon. Tous, ont été accueillis par M. Sébastien Dano Djedjé, au siège du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Côte d’Ivoire: 9 élèves lauréats du Prix national d’excellence CIE récompensés

Neuf lauréats du Prix national d’excellence CIE du meilleur élève, majors des examens scolaires, session 2020-2021, notamment du CEPE, du BEPC et du BAC, ont reçu samedi à Abidjan des récompenses, lors d’une cérémonie.

Selon le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko, ce prix qui est aujourd’hui à sa 7e édition vise à soutenir l’excellence en milieu scolaire, car l’excellence mérite d’être mise en lumière. 

Sur ces neuf lauréats, figurent sept jeunes filles. La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, marraine de la cérémonie, a félicité ces 9 élèves majors des examens de fin d’année 2020-2021 et les 216 primés dans les régions.    

« La CIE, entreprise citoyenne, en instituant un prix d’excellence du meilleur élève, a intégré la culture de la qualité dans sa vision d’une école performante », a-t-elle dit, saluant une « très belle initiative qui doit faire école » dans les entreprises, publiques, parapubliques et privées.

A l’endroit des lauréats, la ministre Mariatou Koné, a prodigué des conseils. Elle les a exhortés à demeurer dans cette voie qui est la meilleure pour la réussite de toute entreprise, les faisant « ambassadeurs de l’excellence ». 

La porte-parole de récipiendaires, Emmanuelle Kenza Yassoua (18 ans, BAC, 340/400 points), a relevé qu’être mis en avant, ce jour, montre leur dévouement dans leur étude et constitue la meilleure marque d’attention qui les incite à garder ce cap.

« C’est avec une joie immense que nous vous remercions pour toutes ces belles expériences que vous nous avez permis de vivre, entre autres, la visite du parc animalier de Kafolo Lagoon, notre sortie détente à Songon parc, dans des cadres conviviaux et agréables », a-t-elle déclaré. 

Les lauréats sont Grâce Epila Akédé (CEPE,12 ans, 166,54/170 points), Jennifer Nguetta Akouba (BEPC, 14 ans, 201,62/220 points), Ettien Akoua Emmanuella ( BAC A, 18 ans, 326/400 points), Nourah Dosso (BAC B, 17 ans, 280/400), Yassoua Kenza (BAC C, 18 ans, 340/400 points).

Ezzeddine Jana (18 ans, 340/400 points) de l’Institut libanais d’enseignement de Treichville est la lauréate pour le BAC D, Jean Bedel Gnamien ( BAC E, 17 ans, 350/480 points), Issouf Coulibaly  (BAC F, 19 ans, 363/480 points) et Raissa Agnimel (BAC G, 18 ans, 336/480 points).    

Chaque lauréat a reçu une plaque d’honneur, un poste téléviseur de 50 pouces, une médaille et une somme d’argent. Le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage a parrainé également l’événement. 

Eliminatoires Mondial-2022 : Le Maroc bat la Guinée Bissau (3-0)

L’équipe marocaine de football s’est imposé face à son homologue de la Guinée Bissau, samedi à Casablanca, en match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar-2022.Les réalisations des Lions de l’Atlas ont été l’œuvre de Ayman Kaabi (10e et 70e) et Ayman Barkok à la 20ème minute du jeu.

Les Marocains, qui affrontent la Guinée dans trois jours, sont à une victoire de la qualification pour les barrages. Ils comptent actuellement 9 points bien devant la Guinée Bissau (4 points), la Guinée (3 points) et le Soudan avec 2 points.

Maroc : Election des présidents des deux chambres du parlement

Les parlementaires et les conseillers ont élu, ce samedi, les président des deux chambres du parlement marocain, dont l’appartenance politique relève du trio ayant la majorité au sein du parlement.Dans la chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, candidat du trio RNI-PAM-PI, a été élu, président de ladite Chambre.

Sur les 313 voix exprimées, Rachid Talbi Alami a remporté 258 voix, contre seulement 4 voix pour Raouf Abdellaoui Maane, candidat du Front des Forces Démocratiques (FFD). 34 autres voix ont été annulées.

Rachid Talbi Alami, membre du bureau politique du RNI, a été élu député le 8 septembre 2021, dans la circonscription de Tétouan. Au cours de sa vie politique, il avait déjà été président de la Chambre des représentants de 2014 à 2017. Il avait également dirigé, entre autres, le ministère de la Jeunesse et des Sports entre 2017 et 2019.

La majorité gouvernementale avait annoncé la veille, vendredi, dans un communiqué avoir convenu de présenter les candidatures de Rachid Talbi Alami et Naam Miyara, respectivement à la présidence à la Chambre des représentants et à celle des conseillers.

Peu avant, M. Naam Miyara a été élu nouveau président de la Chambre des conseillers (chambre haute).

Candidat unique à la présidence de la Chambre, M. Myara a été élu par 86 voix contre 6 bulletins nuls et 4 bulletins blancs.

La majorité gouvernementale avait indiqué, dans un communiqué, qu’elle avait convenu de présenter les candidatures de MM. Rachid Talbi Alami et Naam Miyara, respectivement à la présidence des Chambres des représentants et des conseillers.

Sommet Afrique-France: restitution de 26 œuvres d’art pillées en Afrique

La France restituera fin octobre des œuvres d’art pillées au Bénin.Ces vingt-six (26) trésors qui appartiennent au Bénin sont exposés au musée du Quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris. Cette mesure forte qui sera effective à la fin du mois d’octobre, sera suivie par d’autres restitutions d’œuvres d’art à la Côte d’Ivoire et au Sénégal avant de s’étendre aux autres pays africains.

« À la fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin » dans une cérémonie organisée en présence du président béninois Patrice Talon, a déclaré M. Macron au sommet Afrique-France qui se tient à Montpellier

Et de poursuivre: « restituer des œuvres à l’Afrique, c’est rendre accessible à la jeunesse africaine sa culture. Ces restitutions seront aussi la fierté de la France », a déclaré le Président français.

Cette annonce du chef de l’Etat français s’inscrit dans le cadre d’un engagement pris en novembre 2018 a l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de restituer 26 oeuvres d’art réclamées par le Bénin, provenant du « Trésor de Béhanzin » pillé au palais d’Abomey en 1892 pendant les guerres coloniales.

Emmanuel Macron milite en retour pour la construction de musées en Afrique permettant la bonne conservation de ces trésors. C’est seulement à travers de telles décisions, que la jeunesse africaine pourra découvrir sa culture et aussi les créations artistiques européennes, tout en permettant aux jeunes Européens de découvrir la culture africaine dit-il.

Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron a décidé de s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Les défis du futur gouvernement au menu des hebdomadaires marocains

Les défis du futur gouvernement est le sujet principal traité par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ souligne qu’en prenant leurs fonctions à un moment où le Maroc, comme le monde, est à la sortie d’une longue période de crise sanitaire et économique, ministres, parlementaires, élus territoriaux et acteurs du champ politique de manière générale ne peuvent être que d’accord sur la nécessite de se mettre en action et le plus rapidement possible.

Les citoyens qui ont été cette année plus nombreux à manifester leur regain de confiance en se déplaçant en masse aux urnes attendent des signaux rapides de la part des acteurs politiques, relève l’auteur de l’article, notant que ces derniers devront démontrer aux citoyens que leur confiance était fondée en planchant sur les questions qui préoccupent le plus les Marocains et les Marocains, comme la santé, l’éducation, l’emploi, la protection sociale et les retraites.

« A tout cela, enfin, il faudra ajouter la feuille de route des dix années à venir telle que tracée dans le nouveau modèle de développement », indique-t-il.

+La Nouvelle Tribune+ écrit que l’opinion publique au lendemain du 8 septembre, est dans une position d’attente exceptionnelle et que beaucoup d’espoirs portent sur les prochaines actions du gouvernement, fondés à la fois sur la mise en œuvre des recommandations Royales et de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement, ainsi que sur les priorités que définiront les grands axes du prochain programme gouvernemental.

« Le gouvernement devra être obligatoirement et profondément différent de ceux qui l’ont précédé », estime la publication, relevant que les citoyens attendent des ministres dynamiques, dont les qualités seraient reconnues par leurs propres expériences dans les domaines dont ils auront la responsabilité, et qu’ils soient des ministres aux ambitions d’Hommes d’État.

« Les citoyens espèrent donc fortement que l’équipe qui va se mettre en place sera bien teintée d’un vernis puissant d’exemplarité..», conclut-il.

Côte d’Ivoire: des projets à impact rapide bientôt inaugurés dans le Moronou

Plusieurs infrastructures scolaires et sanitaires réalisées dans le cadre des projets à impact rapide seront inaugurées en novembre et décembre 2021 dans la région de Moronou (Centre-Est ivoirien).

L’information a été donnée par Dr Jacob Assougba, député de Bongouanou commune, faisant le point de ces projets à impact rapide de la région (PI2R) de Moronou, rapporte une note d’information parvenue à APA, samedi.

Il s’agit notamment d’établissements primaires et secondaires à Arrah, à Bongouanou, à Assaoufoué, et à Assié-Akpessé (M’batto), ainsi que des cantines scolaires.

Au niveau sanitaire, ce sont diverses infrastructures déjà opérationnelles qui soulagent les populations. A ce propos, le député a cité le centre de santé d’Ahorosso, dans la commune de Bongouanou, des centres de santé urbains à Arrah et à M’batto.

Au plan communautaire, la réhabilitation complète des foyers de jeunes de Bongouanou et de M’batto, la construction des foyers des Jeunes d’Assié-Koumassi et d’Assaoufoué, la dotation des femmes d’Andé, d’Arrah et d’Assié-Koumassi en hangars pour leurs activités commerciales, figurent au nombre des acquis dont les populations se réjouissent.

En prélude à l’inauguration de toutes ces infrastructures, le député Jacob Assougba, par ailleurs point focal du PI2R-Moronou, a salué l’Inspecteur général d’Etat, Théophile Ahoua N’Doli, pour ses actions en faveur du développement de la région.

Le député a traduit les aspirations des populations qui ne demandent pas mieux au président de la région de Moronou, Ahoua N’doli. Surnommé le ‘’baobab » de la région, M. N’Doli est invité par les populations à continuer à œuvrer dans ce sens du développement auprès du président de la République, Alassane Ouattara.

Il a réaffirmé l’attachement du peuple Morofoué au « programme du gouvernement mis en œuvre avec dextérité et engagement par le premier ministre, Patrick Achi », sollicitant dans la foulée le financement d’autres projets pour poursuivre la visibilité de l’ancienne boucle du cacao.

La politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur l’actualité politique alimentée par divers sujets. »Élections locales de janvier 2022 : Wallu Sénégal sur scène », titre Sud Quotidien.

« Lancée hier pour conquérir les collectivités locales le 23 janvier-Wallu Sénégal lâche ses coups », rapporte 24 Heures, à côté de L’info qui note que cette coalition du Parti démocratique sénégalais (Pds, au pouvoir de 2000 à 2012) et ses alliés « prend son élan » avec « une grande démonstration de force » lors de son lancement.

Selon nos confrères, « Wallu s’engage à mettre fin aux souffrances du peuple sénégalais et à la gouvernance corrompue du régime ».

Pour Vox Populi, « Wallu Sénégal décline sa feuille de route » consistant à mettre en place des équipes gagnantes aussi bien au niveau départemental que communal.

Au même moment, ce journal informe que le maire de la Médina, à Dakar, Bamba Fall quitte la coalition « Yewwi Askan Wi » dirigée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall.

De son côté, Source A parle de « grande recrue », informant que « le Tigre de Fass (l’ancien lutteur Tapha Guèye) soutient le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, candidat à la mairie de Dakar ».

Mais pour L’As, « la bataille de Dakar aura lieu » car, cette mairie de la capitale sénégalaise est convoitée par Abdoulaye Diouf Sarr, Mame Mbaye Niang et Amadou Ba, tous membres du pouvoir.

Toutes choses qui poussent EnQuête à titrer: « Candidature à la ville de Dakar: Mame Mbaye, en trouble-fête ». Selon nos confrères, l’ancien ministre de la Jeunesse s’est lancé dans la bataille sous la bannière de Sénégal 2035.

« Soham Wardini (maire de Dakar), l’envie du pouvoir », titre L’Observateur, qui donne le poids des adversaires et les forces et faiblesses d’une candidature.

« Élections locales: Comment Macky compte neutraliser les rebelles (les contatestataires des investitures) », titre Walf Quotidien.

Traitant de la mort en prison de l’émigré Cheikh Niass, Les Échos informe que « la police sénégalaise est complètement blanchie » car l’autopsie conclut une « mort naturelle à la suite du Covid-19 avec une atteinte pulmonaire massive, sur terrain de diabète décompensé avec acidocétose ».

« Conclusions des médecins légistes : Cheikh Niass victime du Covid et du diabète », renchérit Le Quotidien, soulignant que la thèse de la torture est écartée.

L’Observateur revient sur cette bataille rangée à la prison de Mbacké et fait état de 6 gardes pénitentiaires blessés dont 4 graves.

« Royaume Boubadioum Ayi d’Oussouye : Au rythme du Houmeubeul (séance de lutte traditionnelle). Paix, cohésion et concorde au cœur de l’édition de cette année », écrit Le Soleil à sa Une.

Impôts ivoiriens: des agents visés par des plaintes pour malversations

Des agents des services des impôts en Côte d’Ivoire, reconnus « coupables de cas de malversations et de mauvaise gouvernance » sont visés par des plaintes, selon le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.

« Les personnes qui ont été identifiées et qui ont été reconnues coupables de cas de malversations et de mauvaise gouvernance, ces personnes là font l’objet de mesures disciplinaires », a indiqué jeudi M. Abou Sié Ouattara.

Le directeur général des impôts s’exprimait, en marge d’un séminaire bilan des services des impôts, à Abidjan. Il ressort des résultats que 743,6 milliards Fcfa ont été collectés au 3e trimestre 2021 pour un objectif de recettes de 660,2 milliards, soit un écart positif de 83,4 milliards. 

Selon M.  Abou Sié Ouattara « à partir du moment où un dossier est dans le circuit disciplinaire, il n’est plus du ressort du directeur général des impôts, il s’agit des personnes contre lesquelles le directeur général des impôts a porté plainte ». 

De ce fait, « nous laissons les autorités compétentes traiter de ces questions là et donner les réponses qui sied. Si les réponses qui sont issues de ces délibérations là donnent lieu à des sanctions, elles seront appliquées dans toute la rigueur de la loi », a-t-il ajouté. 

Il a fait savoir que de nombreux dossiers disciplinaires sont sur la table du Conseil de discipline. Par conséquent, « les brebis galeuses qui sont identifiés seront traités comme tel » afin que « les agissements d’une minorité ne jettent pas l’opprobre sur toute une corporation ».  

Notre corporation, rappellera-t-il, consiste à collecter les deniers publics pour le compte de l’Etat afin d’assurer le bien-être des populations et le développement du pays, et se doit d’être irréprochable dans sa mission. 

M. Abou Sié Ouattara a invité à porter à la connaissance de la direction générale les « cas avérés », assurant qu' »automatiquement les mesures sont prises ». Il s’est refusé de citer les personnes faisant l’objet de plaintes.

L’Etat ivoirien, engagé dans la lutte contre la corruption, a mis en place un ministère dédié à la lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance. Plusieurs entités publiques font actuellement l’objet d’audit et d’investigations.  

La société civile ivoirienne veut renforcer l’élan de la cohésion sociale

La 3e édition des Journées de consensus national (JCN), organisée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) s’est ouverte jeudi autour de réflexions visant à renforcer l’élan de la cohésion sociale.

Ces assises qui se tiennent du 12 au 15 octobre 2021, à Abidjan, ont essentiellement pour objectif, selon le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma, de « contribuer au processus de réconciliation nationale et à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ». 

Citant le premier président ivoirien, feu Félix Houphouët-Boigny, le coordonnateur national de la CSCI, M. Kouma a soutenu que « le préalable à tout développement, c’est la paix, et quand il n’y a pas de paix et d’harmonie sociale, aucun projet n’a de chance de réussir ».

La commissaire générale des Journées nationales de consensus, Mme Solange Koné, a fait observer que la société civile, constatant l’atmosphère socio-politique qui est à l’apaisement, veut que toute la population soit engagée dans cette dynamique de recherche de la paix et de la construction nationale.

Elle a fait remarquer que les hommes politiques sont engagés à aller à la paix et à la cohésion, en allusion aux récentes rencontres entre M. Alassane Ouattara avec M. Laurent Gbagbo et ce dernier avec l’ex-président Henri Konan Bédié. 

A l’ouverture des travaux, les membres du directoire des Journées nationales de consensus,  au nombre de huit, ont été présentés, parmi lesquels figurent le roi Amon Tanoé, le président du Cosim, l’Imam Ousmane Diakité, le pasteur Dion Robert.

Le directoire comprend également le président de la Conférence des évêques de Côte d’Ivoire, la Chaire Unesco, Mme Euphrasie Yao, la sociologue Tenin Diabaté et le président de le président de la CSCI. 

Cette 3e édition des Journées de consensus national se déroule du 12 au 15 octobre 2021 à Abidjan autour du thème : « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire? « .

Elle se tient en collaboration avec l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines  (ASCAD), ce qui devrait permettre aux participants de mettre en relation les productions universitaires et les thématiques liées à la réconciliation.

La CSCI espère alors parvenir à « une solution globale à ces crises qui perdurent depuis plus de trois décennies », avait déclaré M. Kouma, ajoutant que des sujets sociopolitiques qui alimentent les débats quotidiens des Ivoiriens seront abordés.  

Il sera abordé la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), le découpage administratif, le code électoral et l’environnement juridique des élections ainsi que la remise en cause de l’autorité de l’Etat par des actes d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Les participants discuteront en outre des attaques armées perpétrées aux frontières de la Côte d’Ivoire, les conflits intercommunautaires,  le phénomène des enfants en conflit avec la loi, des procès à relents politiques, le retour au pays de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo.  

Le phénomène des enfants en conflit avec à loi, la cherté de la vie, l’accès aux soins de santé, l’éducation, la corruption, la violation des libertés individuelles sur les réseaux sociaux et les fake news, seront aussi débattus. 

Ces journées visent notamment à mettre en place les conditions d’une « réconciliation nationale vraie afin que le pays puisse amorcer sa marche véritable vers une croissance économique inclusive, distributive, une industrialisation effective et la création d’emplois ». 

Foot/Elim. 3e journée, mondial 2022: les Éléphants étrillent le Malawi (3-0)

Les Éléphants de Côte d’Ivoire se sont imposés vendredi face au Malawi (3-0), à la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football « Qatar 2022 », à Orlando stadium, à Johannesburg.

Pendant les deux premiers quarts d’heure, les Éléphants et les Flames du Malawi, se neutralisent, en dépit des offensives de part et d’autre. A la 36e minute, l’attaquant ivoirien Max-Alain Gradel, ouvre le score en lobant le portier de l’équipe adverse. 

Le Malawi, remonté, cherche à égaliser, mais en vain jusqu’à la fin de la première période. De retour des vestiaires, les pachydermes montent le mercure, passant à une autre vitesse, s’offrant une occasion, concrétisée par Ibrahim Sangaré qui marque le second but à la 85e minute. 

Dans les arrêts de jeu, les Éléphants de Côte d’Ivoire poursuivent toujours l’offensive. Recevant une passe dans l’axe central, l’attaquant ivoirien Jérémie Boga se joue de deux défenseurs des Flames du Malawi et alourdit le score (90+5′).

Les hommes de Patrice Beaumelle, le sélectionneur ivoirien, conservent la première place dans le Groupe D avec 7 points, devant le Cameroun, le Malawi et le Mozambique. Les stades en Côte d’Ivoire étant en réhabilitation, les pachydermes devraient jouer leur prochain match à Cotonou. 

Plus de 1 000 personnes déguerpies d’un site dans l’Ouest d’Abidjan (témoins)

Plus de 1 000 familles installées sur un site de 14,69 hectares, à Yopougon Banco Nord extension ll, dans l’Ouest d’Abidjan, ont été déguerpies, ont rapporté des témoins sur place à APA.

C’est plus de 1 000 familles, voire 2 000 dont les habitations ont été détruites par les bulldozers affectés sur les lieux par la mairie de Yopougon, a indiqué l’imam Adama Rouamba, dont la mosquée a été rasée.

« Ils n’ont pas été cléments », a déclaré l’imam Adama Rouamba, qui soutient que cet espace est un domaine de l’Etat, sur lequel ont été installés des ferrailleurs. Mais, la mairie a commencé à déguerpir depuis mercredi les riverains.  

Selon Me Brahima Coulibaly, vice-président du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), les ferrailleurs qui se trouvaient là où est bâti le CHU de Yopougon, ont été délocalisés dans les années 80 à 87 sur ce site qui fait partie de la « zone industrielle », un domaine de l’Etat. 

« Ce n’est donc pas la propriété de la mairie », a clamé Me Brahima Coulibaly, indiquant que les occupants ont entrepris des procédures pour voir si l’Etat pouvait leur attribuer cela, mais cet élan a été freiné par la mairie qui devrait diligenter une enquête de commodo incommodo. 

Les anciens maires, soutiendra-t-il, ont appuyé la démarche des riverains avec des courriers afin que l’espace soit loti, faisant observer que « c’est au moins 3 000 familles » qui résidaient sur ce site de 14 hectares. 

En août 2021, le ministère de la Construction, engagé dans le processus de morceler et d’attribuer le terrain à ces ferrailleurs, a fait inspecter l’espace par le service de la topographie pour délimiter, le service de l’assainissement et celui du cadastre pour donner le statut du terrain.

A la suite de cela, le ministère a saisi par courrier la mairie pour faire une enquête de commodo incommodo, mais le 6 août 2021, la mairie a selon l’avocat envoyé des mises en demeure à déguerpir les occupants, au lendemain de la réception du courrier du ministère de l’Urbanisme. 

Regroupés au sein de l’Association des résidents de Banco Nord extension ll, les riverains ont déjà gagné un procès jusqu’à la Cour suprême contre certaines personnes privées qui les avaient assigné au tribunal pour posséder l’espace.

Les choses vont se dégrader lorsqu’en septembre 2021, les agents de la mairie ont mis des croix indiquant « à détruire ». L’avocat assigne alors la mairie, devant le juge des référés pour trouble dans la jouissance de l’espace. En attente du procès, le 11 octobre 2021, la mairie a déguerpi ces habitants.

« Depuis, hier (mercredi) ils ont commencé à casser. C’est la désolation, en pleine rentrée scolaire et en pleine période de pluie et c’est traumatisant », a déclaré Me Brahima Coulibaly qui était aux côtés des victimes. 

Coulibaly Sinaly, conseiller spécial du président de l’Association des résidents du Banco extension Nord, une organisation légalement constituée depuis les années 90, rapporte que ce site comporte 273 lots.

« Nous nous sommes retrouvés sur le site par le biais du ministère de l’Industrie, en 1987, et ce site fait partie de la zone industrielle » où des artisans ferrailleurs ont été installés, a-t-il précisé,  mentionnant que les résidents ont demandé le morcellement pour usage d’habitation.

Interrogé, un responsable de la mairie, a situé le contexte du déguerpissement. Selon M. Bakary Cissé, chef du service média et multimédia, cet « espace est une réserve administrative » qui est « squattée » par  ces occupants. 

Depuis le mois d’août 2021, les riverains ont reçu des mises en demeure afin de libérer les lieux, a-t-il mentionné, avant de faire savoir que cet espace est « destiné à recevoir des infrastructures socio-éducatives ». 

Le Sénégal veut réajuster la prime fixe sur l’électricité

Le ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries va mener une étude pour identifier les secteurs éligibles à une diminution ou une suppression de cette taxation supplémentaire sur le coût de l’énergie.Les industriels la présentent comme un frein à la compétitivité. A juste mesure. Au Sénégal, la prime fixe sur l’électricité coûte 4 000 mille CFA alors qu’au Maroc elle est à 2 600 FCFA, soit une différence de 1 400 FCFA.  Un avantage considérable pour les entreprises du royaume chérifien car bénéficiant d’un coût de production moins élevé avec des produits finis plus accessibles sur le marché.

Pour pallier ce gap, le ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries va mener très prochainement une étude pour identifier les secteurs de l’industrie devant bénéficier d’un réajustement de la prime fixe sur l’électricité.  

« Il nous faut aller vers une réflexion plus approfondie pour voir l’ensemble des branches de l’industrie où il faut procéder à un allègement de cette prime fixe. Nous ne disons pas qu’il faut la supprimer partout, mais il nous faut déterminer là où il faut la supprimer, la diminuer ou encore la maintenir », a déclaré le Secrétaire général dudit ministère, Adama Baye Racine Ndiaye.

Il s’exprimait, vendredi, à l’occasion de la présentation des résultats à mi-parcours de l’atelier intensif de structuration du plan de relance du secteur pharmaceutique.

Ce dernier vise à garantir la souveraineté du Sénégal en matière de médicaments essentiels, en réduisant la dépendance aux importations de produits pharmaceutiques par l’accélération de la production et de la distribution locale de médicaments et de consommables.

Concrètement, la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique du Sénégal vise à relever le défi d’une production locale de médicaments de 30% d’ici 2030 et 50% d’ici 2035.

Revenant sur les raisons de la rencontre du jour, M. Ndiaye a indiqué qu’il s’agit d’un moment fort d’échanges, de partage et de réflexion sur une problématique d’actualité qui est la relance de l’industrie pharmaceutique occasionnée essentiellement par la pandémie de Covid-19. 

« L’axe trois de la nouvelle politique industrielle validée par le Chef de l’Etat porte sur le développement de l’industrie pharmaceutique et de la pharmacopée », a-t-il dit. Cet exercice mené par le BOS permettra de « tracer le chemin à suivre pour développer l’industrie pharmaceutique », a ajouté Adama Baye Racine Ndiaye.

Maroc : Le Roi Mohammed VI fixe les priorités de la nouvelle législature

Le Roi Mohammed VI a fixé, au gouvernement comme au Parlement, les trois priorités sur lesquelles ils doivent s’atteler. Dans son discours à l’ouverture de la nouvelle législature parlementaire, le Souverain a insisté sur les trois priorités qui doivent être mises en oeuvre à savoir la défense des intérêts supérieurs du pays et le positionnement du Maroc aussi bien à l’échelle régionale qu’internationale, la relance de l’économie et la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement qui ouvre la voie à une nouvelle génération de projets.« Cette législature s’amorce à un moment où le Maroc entre dans une phase nouvelle qui requiert la mutualisation des efforts autour des priorités stratégiques. Ainsi, notre pays sera plus apte encore à poursuivre son processus de développement et à relever les défis extérieurs », a lancé le Souverain à l’ouverture de la cette session législative, qui coïncide avec la nomination hier jeudi de la nouvelle équipée gouvernementale, dirigée par Aziz Akhannouch.

Pour lui, trois volets principaux retiennent essentiellement son attention. Il s’agit de la nécessaire » consolidation de la place occupée par le Maroc et la défense impérieuse de ses intérêts supérieurs, particulièrement dans la conjoncture présente qui charrie dans son sillage défis, risques et menaces ».

« De fait, la crise pandémique a révélé le retour en force du thème de la Souveraineté. Qu’elle soit sanitaire, énergétique, industrielle, alimentaire ou autre, sa préservation est devenue l’enjeu d’une véritable compétition qui suscite des réactions fébriles chez certains », relève-t-il.

« Si de nombreux pays ont connu d’importants dysfonctionnements dans la fourniture et la distribution des produits de première nécessité, le Maroc a réussi, lui, à gérer ses besoins en la matière et à assurer un approvisionnement normal et suffisant de ses marchés, s’est réjoui le Souverain.

Pour consolider la sécurité stratégique du pays, le Roi a appelé à la création d’un dispositif national intégré ayant pour objet la réserve stratégique de produits de première nécessité, notamment alimentaires, sanitaires et énergétiques et à la mise à jour continue des besoins nationaux en la matière.

Le deuxième volet porte sur la gestion de la crise pandémique et la poursuite de la relance économique. Selon lui, le fait d’assurer « la gratuité du vaccin, en dépit du coût qui se chiffre en milliards, l’État s’est acquitté de son devoir, veillant à ce que les besoins fondamentaux des citoyens soient satisfaits et que la période de crise soit la moins pénible possible pour eux ».

« Cependant, l’État ne peut se substituer aux citoyens à qui il incombe de se protéger et de prémunir leurs familles. Il leur appartient ainsi de se faire vacciner, d’utiliser les moyens de prévention disponibles et de respecter les mesures édictées par les pouvoirs publics », a-t-il insisté.

Quant au troisième volet, il a trait à l’opérationnalisation du modèle de développement et au lancement d’une nouvelle génération de projets et de réformes intégrés.

A cet égard, le Roi aspire à ce que cette législature « soit le point de départ de cette dynamique volontariste ambitieuse incarnant l’intelligence collective des Marocains ».

Ainsi, « il convient de rappeler que le modèle de développement n’est pas un plan de mesures figé au sens conventionnel du terme », mais, selon le Roi, il constitue plutôt « un cadre général propice à l’action et apte à instaurer de nouvelles règles, à ouvrir de larges perspectives devant chacun et tous ».

En outre, « le Pacte national pour le Développement » représente un levier essentiel pour la mise en œuvre de ce modèle, en ce qu’il symbolise un engagement national souscrit envers Notre Majesté et à l’égard des Marocains ».

Selon le Souverain, le modèle de développement offre de vastes champs d’action tant pour le gouvernement que pour le Parlement, avec toutes ses composantes.

« Le modèle de développement offre de vastes champs d’action tant pour le gouvernement que pour le Parlement, avec toutes ses composantes», a souligné le Roi, invitant le nouveau gouvernement à « définir les priorités et les projets à mettre en chantier au cours de son mandat et mobiliser les ressources nécessaires pour assurer leur financement».

Le nouvel exécutif a également été exhorté par le Souverain à « parachever les grands projets déjà lancés, au premier rang desquels le chantier de généralisation de la protection sociale auquel Nous accordons une sollicitude toute particulière ».

Le Roi n’a pas manqué de citer d’autres chantiers primordiaux pour le pays et à leur tête la réforme du secteur de la santé. « Le défi majeur consiste à opérer une véritable mise à niveau du système de santé, conformément aux meilleurs standards et en synergie totale entre secteurs public et privé», a indiqué le Roi.

« Cette même logique doit guider la mise en œuvre de la réforme des entreprises et établissements publics et présider à la réforme fiscale, qu’il convient de conforter, avec la plus grande célérité, par une nouvelle charte compétitive de l’investissement », a-t-il ajouté le Souverain.

Nigeria: quatorze pays africains aux Jeux militaires du Sahel

Les compétitions vont se dérouler du 11 au 17 octobre 2021 à Abuja.Le président de l’Organisation du sport militaire en Afrique (OSMA), le général de brigade Abdullahi Maikano, a déclaré que les Jeux militaires du Sahel ont pour thème: « Sport pour la paix et la solidarité ».

Selon lui, les pays attendus sont le Nigeria, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad, la Libye, le Bénin, le Cameroun, la Tanzanie, le Kenya, le Congo Brazzaville, la République démocratique du Congo et le Maroc.

Le général de brigade Maikano a décrit ces jeux, auxquels vont prendre part 327 délégués, comme une plateforme pour promouvoir l’unité, la coopération et la compréhension entre les nations du Sahel.

Il a souligné que l’OSMA utilise le sport comme un moyen pour résoudre les conflits et maintenir la paix et la solidarité dans la région du Sahel.

Ethiopie : Dr Sileshi Bekele nommé Négociateur en chef du Grand barrage

L’ancien ministre éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’énergie, le Dr Sileshi Bekele, a été nommé un négociateur en chef sur la question du barrage de la Grande Renaissance éthiopienne (GERD), avec rang de ministre.Le Premier ministre Abiy Ahmed a également nommé Bekele jeudi au poste de Conseiller principal sur les rivières transfrontalières.

« Je crois que mes contributions ont aidé mon pays à garder la tête haute pendant cette période difficile », a déclaré le Dr Seleshi, ajoutant qu’il continuerait à servir son pays à tout poste nécessitant son expertise.

Le Premier ministre Abiy Habtamu Itafa avait enlevé le Dr Seleshi de son poste de ministre éthiopien de l’Eau et de l’énergie, lors de l’annonce mardi dernier, de la formation de son Cabinet.

Outre le Dr Seleshi, le Premier ministre a également annoncé la nomination d’autres hauts fonctionnaires.

Dans un geste surprenant, mardi dernier, le Premier ministre a nommé Abraham Belay au poste de ministre de la Défense. Un grand nombre d’Ethiopiens, en particulier ceux de l’ethnie Amhara, se sont plaints de la nomination du ministre de la défense, qui est de nationalité tigréenne, soupçonnant qu’il pourrait travailler en faveur du Front populaire de libération du Tigré (TPLF).

Le Premier ministre Abiy Ahmed a également nommé le ministre sortant Ahmed Shide au poste de ministre des finances, signalant ainsi sa détermination à maintenir le cap des réformes, notamment la privatisation d’entreprises publiques en difficulté.

Mozambique : le naufrage d’un bateau fait plusieurs morts

Le bateau qui a chaviré au large des côtes mozambicaines a fait au moins une soixantaine de victimes.Les personnes décédées sont pour la plupart des enfants, selon la presse locale, qui précise que le bateau avait quitté le port de Nacala pour se rendre dans le district de Memba, dans la province de Nampula, lorsqu’il a chaviré jeudi soir.

Selon Radio Mozambique (publique), le bateau était chargé de passagers et de marchandises lorsqu’il a été pris dans de mauvaises conditions météorologiques.

Les autorités mozambicaines ont lancé une opération de recherche et de sauvetage, au moment où d’autres sources informent que certains survivants ont réussi à nager jusqu’au rivage après le renversement du bateau.

Covid-19 : Londres retire 23 pays africains de sa liste rouge

Le Zimbabwe bénéficie de cette décision du gouvernement du Royaume-Uni.Les voyageurs provenant de 54 pays figurant sur la liste rouge britannique dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus étaient tenus de rester en quarantaine dans un hôtel agréé à leurs frais pendant dix jours.

Dans un avis publié hier jeudi, le Secrétaire d’Etat britannique aux Transports, Grant Shapps, a annoncé le retrait de 47 destinations de la liste rouge à partir du 11 octobre 2021 « et qu’il ne resterait plus que sept pays et territoires ».

« Les mesures annoncées aujourd’hui marquent la prochaine étape alors que nous continuons à ouvrir les voyages et à assurer la stabilité pour les passagers et l’industrie, tout en restant sur la bonne voie pour garder les voyages ouverts pour de bon », a déclaré Shapps.

Les 23 pays africains retirés de la liste sont l’Angola, le Botswana, le Burundi, le Cap-Vert, la République démocratique du Congo, l’Erythrée, eSwatini, l’Ethiopie, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Rwanda, les Seychelles, la Sierra Leone, la Somalie, l’Afrique du Sud, le Soudan, la Tanzanie, la Tunisie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

Les autres pays à retirer de la liste rouge sont pour la plupart situés en Asie et en Amérique du Sud. Parmi eux, on peut citer l’Afghanistan, le Brésil, l’Indonésie, le Myanmar, la Thaïlande et l’Uruguay.

Sommet Afrique-France : la jeunesse à la place des chefs d’Etat

Ce Sommet est inédit dans son nouveau format.Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron va s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Ce nouveau format porte l’empreinte de l’intellectuel camerounais Achille Mbembe. Le théoricien du post-colonialisme a piloté les préparatifs de la rencontre avant de remettre son rapport au président français sur la « refondation des relations entre la France et le continent ».

L’historien camerounais estime que la France est trop déconnectée « des nouveaux mouvements et des expérimentations politiques et culturelles » portés par la jeunesse africaine.

Ce nouveau format sera l’occasion « d’écouter la parole de la jeunesse africaine et de sortir des formules et des réseaux sociaux » selon un communiqué de la présidence française.

Pour cette 28ème édition, ce sont des jeunes entrepreneurs, des membres de la société civile, du secteur associatif, du sport et de la culture qui sont les invités de ce sommet.

Autour de cinq grandes thématiques : l’engagement citoyen, l’entreprenariat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le sport, ils échangeront pendant une demi-journée sur la manière de nouer des nouveaux réseaux, de concevoir des projets communs, de bâtir des ponts.

Emmanuel Macron devrait échanger avec douze jeunes invités, dont aucune personnalité connue, repérés lors de débats préparatoires tenus dans 12 pays africains. Les débats tourneront sur « les pistes de réconciliation ». Les questions économiques seront aussi débattues avec 350 entrepreneurs africains sélectionnés.

En outre, une table ronde sur la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation et dont le processus est en cours sera au cœur des échanges. A ce titre, Macron devra revenir sur sa promesse faite en novembre en 2017 à l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de « créer les conditions pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique » au plus tard en 2022.

Mais pour l’intellectuel sénégalais Boubacar Boris Diop qui s’est exprimé à la veille du sommet dans une tribune publiée sur senegalactu.info, « le face-à-face entre Macron et la société civile africaine aurait été beaucoup plus crédible ou même fructueux si on avait au moins senti sur le terrain des signes concrets de sa volonté de changement. »

A l’issue des échanges, Emmanuel Macron devrait annoncer la création d’un Fonds destiné à soutenir les initiatives de promotion de la démocratie, des programmes permettant une plus grande mobilité étudiante, ou la mise en place d’un « forum euro-africain sur les migrations.

Sénégal: les Locales 2022 à Dakar en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les élections locales de janvier 2022.Le Quotidien se fait l’écho de la « marche sur Dakar » d’Amadou Ba, l’ancien ministre des Affaires étrangères. Il était hier en visite de proximité à Ponty, Sandaga et Niaye Thioker, des localités du centre-ville dakarois.

Au même moment, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé qui convoite également la mairie de la capitale sénégalaise, était à la Médina et a attaqué la gestion de l’actuelle équipe municipale, rapporte Vox Populi. Ce qu’il faut retenir malgré tout, d’après le journal, c’est que « la bataille a démarré » entre Amadou Ba et Diouf Sarr pour la conquête de Dakar lors des prochaines élections locales.

Mais s’il y a toutes ces manœuvres des « dauphins » du camp présidentiel, souligne Walf Quotidien, c’est parce qu’ils « jouent leur avenir » politique auprès de Macky Sall.

Sur l’affaire du trafic de passeports diplomatiques, Sud Quotidien note que la ministre des Affaires étrangères Aissata Tall Sall est « aphone » là où Walf Quotidien souligne qu’elle « se perd dans ses hypothèses ».

Le Témoin note pour sa part que le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, « chargé de livrer les deux députés trafiquants », est « un connaisseur en matière de passeports diplomatiques ». Le journal rappelle qu’il « était lui-même impliqué dans une affaire de vente de passeports diplomatiques à des Chinois ».

Sur un autre sujet, L’Observateur note sur le climat de « grosses +piques+ de chaleur sur la santé ». Sur les trois jours de conclave entre acteurs de l’éducation, L’AS se félicite des « germes d’une année apaisée ».

A propos du projet de loi de finances, Le Soleil dresse « les grandes lignes du budget 2022 ». Entre le pari de l’industrialisation et la priorisation des programmes sociaux, la mise en œuvre du budget de cette année devrait permettre « une situation macroéconomique solide et à consolider », selon le quotidien national.

En football, Stades s’intéresse au match de demain des Lions du Sénégal, « prêts à bombarder la Namibie » pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Afrique: instabilité des marchés des produits de base (CEA)

La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) soutient que les marchés des produits de base en Afrique resteraient volatils dans les mois à venir,Cette situation est causée par la persistance des défis de la pandémie de Covid-19 dans la chaîne d’approvisionnement et d’autres pressions économiques mondiales.

Dans un communiqué publié jeudi, Stephen Karingi, Directeur de la division de l’intégration régionale et du commerce à la CEA, a déclaré que les économies africaines restaient largement dépendantes des exportations de produits de base.

« Bien que le secteur des produits de base dans la plupart des économies africaines soit une source importante de revenus nationaux, la forte dépendance à l’égard de ce secteur signifie une grande vulnérabilité aux aléas des marchés internationaux et à la volatilité des prix répercutée sur les marchés locaux », a déclaré M. Karingi.

La session, qui était intitulée « Commodity prices amid Covid-19 : Prospects and policy implications for African economies », a également révélé que les marchés des matières premières en Afrique avaient fortement réagi à la Covid-19 au début de 2020 en raison des restrictions, du ralentissement économique et des perspectives incertaines. A partir de la mi-2020, un rebond significatif des prix des produits de base les a portés au-dessus de leurs niveaux d’avant Covid-19, avec des volatilités à court terme partiellement soutenues par des politiques macroéconomiques expansives.

« La forte dépendance vis-à-vis des produits de base est associée à des indicateurs de développement humain plus faibles dans l’ensemble du monde en développement. Une diversification limitée et la dépendance à l’égard des secteurs des matières premières sont préjudiciables au développement à long terme des pays riches en ressources », a ajouté M. Karingi.

Oliver Chinganya, Directeur à la CEA dont le rôle est d’encourager la coopération économique entre ses États membres, a noté que si les effets macroéconomiques sont bien connus, les tendances des prix des produits de base et leur influence sur les revenus des pays africains nécessitent une analyse plus approfondie pour bien comprendre la situation.

Politique, économie et culture au menu des quotidiens marocains

Les défis du nouveau gouvernement, la scène artistique et culturelle et la production oléicole sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit qu’après l’élection de leurs représentants au Parlement, les Marocains connaissent désormais la composition de leur gouvernement qui reflète fidèlement la configuration partisane à l’issue des élections historiques, générales et unifiées du 8 septembre.

Fruit d’une sélection rigoureuse et sans concession, basée principalement sur le critère du mérite et de la compétence, les membres du nouvel Exécutif proviennent notamment des trois formations qui ont dominé les derniers scrutins : Le RNI, le PAM et l’Istiqlal, relève la publication.

Afin de relever le pays du choc pandémique et des retards accumulés dans divers chantiers fondamentaux, « le nouvel Exécutif dispose des compétences et de la volonté nécessaires », estime-t-il, notant qu’il dispose aussi de cette véritable feuille de route qu’est le Nouveau Modèle de Développement.

+L’Economiste+ indique que « la configuration, ramassée et a priori homogène du nouveau gouvernement est un puissant levier pour le retour de la confiance », ajoutant qu’une bonne partie des attentes convergent vers l’économique.

Si l’investissement public constitue la principale locomotive de la croissance, les choses iront beaucoup plus vite si l’environnement des affaires était expurgé des goulets d’étranglement qui continuent de pourrir la vie à l’entrepreneuriat, estime le journal, appelant à commencer par le sempiternel sujet de l’accès au financement ou encore le foncier.

Sur un autre registre, +Bayane Al Yaoum+ estime impératif d’adopter une vision stratégique nationale intégrée pour la promotion du champ culturel et artistique, et un écosystème de gestion basé sur la concertation, le partenariat entre les différentes parties concernées, notant que les artistes devraient être placés au centre de cette planification, outre la mise en œuvre d’une politique publique qui répond aux exigences culturelles et artistiques des citoyens.

Le nouveau gouvernement est également appelé à interagir positivement avec les demandes des associations artistiques et culturelles, accompagner les développements de la scène culturelle et artistique nationale et réunir les conditions nécessaires à la reprise de ces activités dans les différentes régions du Royaume, fait-il savoir.

+Al Bayane+ fait savoir que le Maroc occupera, selon les prévisions pour la campagne 2020-2021, le cinquième rang du classement des pays producteurs d’huile d’olive à l’échelle internationale avec une production de 140.000 tonnes, ce qui représentera 5% de la production mondiale.

Cette production est le résultat d’une augmentation de la production moyenne ces dernières années grâce aux efforts de la stratégie Plan Maroc Vert, avec l’intensification des exploitations. La production mondiale d’huile d’olive atteindra, selon les prévisions, 3.086.500 tonnes au cours de la saison 2020-2021, soit 5% de moins que la saison précédente.

Désigné « candidat » URD Côte d’Ivoire, l’ex-PM malien Boubou Cissé, contesté

Désigné « candidat » de la Section Côte d’Ivoire de l’Union pour la République et la démocratie (URD), pour les primaires en vue de l’élection d’un nouveau président du parti de feu Soumaila Cissé, l’ex-Premier ministre malien Boubou Cissé, est contesté.

Cette protestation, émane du fait que le secrétaire général de la Section Côte d’Ivoire, M. Traoré Aboubakrim, a fait un « courrier sans consulter son bureau », désignant « en catimini » M. Boubou Cissé comme le choix de la Côte d’Ivoire, a expliqué à la presse Mme Diaharatou Diabagaté.

Membre du Bureau national de l’URD, au Mali, en qualité d’adjointe chargée des Maliens de la diaspora, Mme Diaharatou Maiga épouse Diabagaté est également membre de la Section Côte d’Ivoire.

« La section Côte d’Ivoire devrait organiser une réunion, informer tout le monde qu’il y a Bamako (siège URD) qui demande si vous avez un candidat pour les primaires » en vue de désigner le candidat de la Section du pays et le président du parti, a-t-elle fait observer. 

Malheureusement, déplorera-t-elle, « l’annonce n’a pas été faite (pour informer les militants) et à notre grande surprise, on voit sur les réseaux sociaux un courrier au nom de la section Côte d’Ivoire » soutenant M. Boubou Cissé.

« L’objectif de la candidature, c’est de savoir si nous-mêmes, en Côte d’Ivoire, on a un candidat, et si la Section Côte d’Ivoire n’a pas de candidat, on devait faire un retour qu’on n’a pas de candidat pour les primaires », a-t-elle poursuivi.

« Ce n’était pas à nous de soutenir un candidat, au fait », a déclaré Mme Diaharatou Diabagaté, avant d’ajouter que « logiquement, ce courrier devait porter le nom d’un membre de la Section Côte d’Ivoire ». 

La section Côte d’Ivoire, à en croire Mme Diaharatou Diabagaté, n’endosse pas cette candidature de l’ex-Premier ministre de IBK. Le 23 octobre 2022, le parti tient une conférence nationale à l’effet de désigner le candidat du parti et le président du parti de feu Soumaïla Cissé.  

« Nous, on rejette ce courrier, dans notre position, on est neutre, on ne soutient aucun candidat, pour le moment » au niveau de la Section Côte d’Ivoire de l’URD, a dit Mme Diaharatou Diabagaté, qui portait la parole de certains militants. 

Actuellement, soulignera-t-elle, il se tient des primaires dans le parti URD. De ce fait, le parti a demandé aux sections de l’extérieur et de l’intérieur du Mali de faire parvenir un courrier avec le nom de leur candidat.

Depuis le décès de l’opposant malien Soumaïla Cissé, c’est son premier vice-président Salikou Sanogo qui assure l’intérim de la formation politique. La famille de M. Boubou Cissé était à la création du parti et est un bras financier fort.

L’ex-Premier ministre Boubou Cissé, lui, devra renforcer son contact avec les militants afin d’imposer son charisme au sein de l’URD. Cette réaction de la Section Côte d’Ivoire montre une démarche qui n’a pas été inclusive.

Impôts ivoiriens: 743,6 milliards Fcfa collectés au 3e trimestre 2021

Les services des impôts de Côte d’Ivoire ont collecté 743,6 milliards Fcfa au 3e trimestre 2021 pour un objectif de recettes fixées à 660,2 milliards de Fcfa, soit un écart positif de 83,4 milliards Fcfa.

« Au cours du 3e trimestre de l’année 2021, les recouvrements effectués s’élèvent à 743,6 milliards Fcfa pour un objectif de recettes fixées à 660,2 milliards Fcfa », a indiqué jeudi le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan.

Les services des impôts dégagent ainsi, pour la période du troisième trimestre 2021, un écart positif de 83,4 milliards Fcfa, soit un écart positif de 83,4 milliards Fcfa, soit un taux de recouvrement de 112,6%, a souligné M. Abou Sié Ouattara.

Il a félicité l’ensemble du personnel pour le travail accompli, invitant les agents à poursuivre dans cette dynamique afin de consolider ces performances au soir du 31 décembre 2021. Pour le 4e trimestre, il est fixé un objectif de 606,6 milliards Fcfa,  en baisse de 32,1 milliards Fcfa par rapport à 2020. 

Le directeur de Cabinet du ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, qui représentait le ministre, a ouvert les travaux du séminaire bilan. Il a adressé des encouragements aux agents des impôts pour la mobilisation de ces recettes.

Toutefois, dira-t-il, de nombreux défis sont encore à relever afin de permettre au gouvernement de mener à bien son ambitieux programme de développement et de faire face à ses engagements vis-à-vis des partenaires. 

M. Sall a fait observer que le taux de pression fiscale de la Côte d’Ivoire s’établit en 2020 à 12,3%, en deçà de la norme de l’UEMOA fixée à 20%. Elle était précédemment de 16% et à chuté consécutivement au rebasage du PIB, qui a conduit à une augmentation de 38,2% de cet agrégat.

Concernant l’élargissement de la population fiscale, les statistiques font ressortir que la population oscille autour de 130.000 contribuables assujettis aux impôts divers hors impôts fonciers, soit un ratio de 1 contribuable pour environ 125 personnes.

Ce ratio, montionnera-t-il, est « encore faible comparé aux ratios de pays avancés du continent qui sont autour de 1 pour 8, voire 6 ». Par conséquent, des mesures vigoureuses doivent être prises dans ce sens. 

« Je voudrais faire observer que le coût des exonérations est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. Il en résulte une réduction manifeste de l’assiette fiscale », a-t-il ajouté, appelant les services des impôts à réfléchir sur un élargissement de l’assiette.