Alerte : Christian Patrichi Tanasa gravement torturé en prison centrale de Libreville

Patrichi Tanasa ancien administrateur directeur général (ADG) de Gabon Oil Compagny (GOC),  a fait l’objet d’une grave torture le 26 janvier dernier,  dans sa cellule d’isolement de la prison centrale de Libreville.

Le détenu Christian Patrichi Tanasa  a, à travers  son avocat Anges Kevin Nzigou adressé une lettre d’adieu à sa famille.

«Au moment où se déroule ce point de presse, et que par conséquent la loi du silence demandée par mes bourreaux est brisée, et sachant dorénavant que je suis exposé à la mort à la prison centrale de Libreville. Et si les circonstances m’emmenaient à disparaître brutalement, je voudrais, par la voix de mon avocat, dire ces quelques mots à ceux qui me sont chers.

À ma tendre compagne, à mes vilains petits diables, à ma famille, à mes amis, à toutes ces personnes avec qui nous avons partagés tant d’aventures. Vous auriez contribué chacun, à me rendre une meilleure personne (meilleur). Je vous remercie pour la tolérance qui a été la vôtre vis à vis des innombrables défauts. Mais j’ose espérer qu’en retour j’ai pu vous apporter un peu de bonheur. Avant de m’en aller, je souhaite que vous gardiez de moi, l’image de l’infatigable travailleur ayant un amour profond pour son prochain et pour sa patrie et qui aura servi son pays, le Président de la République, ses concitoyens avec loyauté et courage.

Je n’ose pas imaginer l’angoisse de mes codétenus en s’endormant chaque soir avec l’idée d’être visité à leur tour.  Aussi, ai je du mal à croire, que le Chef de l’Etat, père de la Nation, que j’ai servi avec loyauté ait eu connaissance ou approuvé un tel projet. J’en appelle à son intervention, afin que cette tragédie s’arrête et que nous puissions enfin retrouver nos familles persécutées. Que Dieu veille sur le Gabon». C’est le message de Christian Patrichi Tanasa   à ses proches transmis par son avocat Me Anges Kevin  au cours d’une conférence de presse  qu’il a tenue à Libreville.

Gabon Oil Compagny : le nouveau PCA Maurice Dikongo prône l’éthique, la déontologie et le patriotisme

Au centre d’un scandale financier sans précédent révélé par l’opération dite Scorpion, la Société nationale des hydrocarbures (Gabon Oil Compagny) a l’obligation de corriger son image fortement écornée ces dernières semaines.

Nommé à la suite des révélations du scandale financier de la Gabon Oil Compagny, dont l’ex-administrateur directeur général Christian Patrichi Tanasa est actuellement en détention, le nouveau président du Conseil d’administration de la société pétrolière nationale entend faire observer les valeurs d’éthique, de déontologie et surtout de patriotisme au sein de la structure.

Maurice Dikongo compte bien changer la perception de l’opinion et conserver la confiance des partenaires du Gabon vis-à-vis de cette structure dont d’anciens responsables sont actuellement soupçonnés de malversations financières, y compris l’ex-ADG Christian Patrichi Tanasa en détention à la prison centrale de Libreville.

Installé officiellement dans ses nouvelles fonctions, ce jeudi 12 décembre, le président du Conseil d’administration de la GOC a exhorté ses collaborateurs «à faire montre de plus de patriotisme quant à la gestion de chose publique et à respecter les règles de bonne gouvernance chères au président de la République».

Opération Scorpion se poursuit : les parents de Brice Laccruche interpellés

Les arrestations se poursuivent dans le cadre de l’”opération Scorpion”. L’aide de camp de l’ancien patron de la Gabon Oil Company (GOC), Christian Patrichi Tanasa, en détention préventive depuis une semaine, a été interpellé.

La compagne de Brice Laccruche a été interpellée jeudi soir, tandis que ses parents ont quant à eux été entendus puis relâchés jeudi.

Le Scorpion ne finit pas de planter son dard. Tout récemment, c’est l’aide de camp de l’ex-patron de la GOC, Patrichi Tanasa, qui a été arrêté, selon les informations obtenues vendredi par Gabonreview.

L’ancien patron de la GOC a été placé sous mandat de dépôt jeudi 28 novembre pour “détournement de fonds publics” et “blanchiment de capitaux. Dans le cadre de l’enquête, la conjointe de Brice Laccruche a été interpellée jeudi soir,elle aussi.

De même, le père et la mère de l’ancien directeur de cabinet du Président ont été entendus jeudi puis relâchés.

Signalons tout de même que, Brice Laccruche Alihanga est à la Direction générale des recherches (DGR) depuis mardi et son frère, Grégory Laccruche, est au service de la contre-ingérence du B2 depuis le mercredi 27 novembre et devrait être déféré ce vendredi.