Covid-19 : prolongation de l’état de catastrophe en Afrique du Sud

Les Sud-Africains continueront d’observer l’état de catastrophe nationale dû à la Covid-19 jusqu’au 15 avril.Cette décision s’explique par la prolongation de l’urgence d’un mois supplémentaire par la ministre de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini Zuma, mardi.

Mme Dlamini-Zuma a déclaré que le gouvernement avait décidé de prolonger l’état de catastrophe du 15 mars à la mi-avril, date à laquelle la situation sera ré-examinée.

Le pays est sous le régime de l’état de catastrophe nationale sur le Covid-19 depuis mars 2020, date à laquelle l’Afrique du Sud a enregistré ses premiers cas du virus, a précisé la ministre.

La prolongation a pris en compte la « nécessité de continuer à augmenter la législation existante et les dispositions d’urgence prises par les organes de l’Etat pour faire face à l’impact de la catastrophe », a-t-elle déclaré.

Les experts de la santé ont déclaré que les restrictions et réglementations restantes ne servaient plus à rien – et que le pays devait passer à une phase d’apprentissage de la vie avec le virus.

Shabir Madhi, professeur de vaccinologie à l’Université de Wits, a déclaré que les restrictions et réglementations restantes ne servaient plus à rien et devaient être levées.

Lors de son discours sur l’état de la nation au Parlement en février, le président Cyril Ramaphosa déclarait que le gouvernement prévoyait de supprimer l’état de catastrophe nationale alors que le pays entrait dans une nouvelle phase de gestion de la pandémie de Covid-19.

Le ministre de la Santé, Joe Phaahla, a ensuite déclaré que divers ministères « travaillaient sur des mesures alternatives » pour remplacer les réglementations liées à l’état de catastrophe nationale, qui pourraient être présentées au Conseil national de commandement du coronavirus (NCCC, signe en anglais) pour discussion.

Le NCCC est l’organe qui réglemente les mesures nécessaires pour maintenir sous haute surveillance l’état de catastrophe nationale sur le Covid-19.

La situation sécuritaire au Mali à la Une en Afrique

Les accusations d’assassinat de Mauritaniens au Mali, l’évolution de la situation sécuritaire dans ce pays et le limogeage d’un directeur général par Macky Sall pour des propos offensants sur l’islam sont les principaux sujets consultés jeudi par APA dans les médias africains.« Le Mali annonce l’ouverture d’une enquête à propos du meurtre de Mauritaniens en territoire malien et défend son armée », indique Sahara Media. « Des sources locales font état du meurtre de 31 mauritaniens par des soldats maliens, un fait qu’aucune source officielle n’a confirmé jusqu’ici, quand bien même le ministère mauritanien des affaires étrangères a vivement protesté mardi auprès de l’ambassadeur du Mali en Mauritanie à propos d’incidents répétés dont ont été victimes des mauritaniens au Mali », souligne le site mauritanien.

Au Mali, Wakatsera se demande « qui croire entre les militaires maliens et les djihadistes » dans l’attaque de Mondoro. « Une attaque deux bilans. Ce n’est pas le titre d’un film africain qui aurait prétendu remporter l’Etalon de Yennenga du prochain Fespaco, le célèbre Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Les chiffres sont ceux de l’attaque meurtrière de Mondoro qui a endeuillé, une fois de plus le Mali, écumé depuis plus de 10 ans maintenant, par des terroristes qui se sont sanctuarisés dans le Sahel, et font de plus en plus d’incursions dans le Golfe de Guinée. La première comptabilité brandie par les Forces armées du Mali (FAMa) fait état de 27 de ses éléments tués, 33 autres blessés dont 21 grièvement et encore 7 autres portés disparus. La hiérarchie militaire malienne met également à son actif 70 djihadistes, dont des chefs, neutralisés par ses hommes », note le quotidien burkinabè.

Pour Mali Tribune, cette attaque est la conséquence d’une « guerre asymétrique ». Malgré le fait que « l’armée malienne est en train de prendre de l’ascendance sur les groupes armés terroristes depuis des mois », il n’en demeure pas moins que « ni les Forces de Défense et de Sécurité ni même les populations civiles ne sont pas à l’abri d’incidents sécuritaires même s’ils se font rares », a relevé le journal.

Sur la relecture de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, Le Matin indique que « la transition offre plus que jamais l’opportunité de prendre le taureau par les cornes ». « Comme le dit si pertinemment dans une déclaration publique Mohamed Mohammedoun, secrétaire général de la Coalition du peuple pour l’Azawad (CPA, mouvement politique et militaire touareg formé en 2014), +c’est plutôt à la CMA de clarifier sa position… On ne s’emballe pas dans ce jeu de duplicité+. C’est pourquoi aussi, nous confiait récemment un cadre malien, +il faut impérativement, et sans délai, réviser l’Accord issu du processus d’Alger qui est complètement désavantageux pour le Mali+. Comme beaucoup d’autres Maliens, il est convaincu que, à terme, +cette camisole de force aboutira, si nous ne prenons garde dès à présent, à la partition de notre patrie… Et la fenêtre de tir actuelle est propice pour que le Mali se débarrasse de cet accord léonin+ », a  relevé le journal malien.

Sur la Guerre Russie-Ukraine, Le Monde Afrique renseigne que « l’Ukraine va rapatrier ses casques bleus déployés en République démocratique du Congo ». Le contingent ukrainien de la Monusco compte 250 soldats, principalement dans l’aviation.

Au Sénégal, L’Observateur analyse « le jeu d’équilibriste du Sénégal » dans ce conflit, avec des « révélations sur la diplomatie de prudence de Dakar ».

Un autre sujet qui fait les choux gras de la presse ce jeudi : le limogeage de Pape Amadou Sarr, directeur de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide (Der). « Pape Sarr DERape et se fait virer », titre L’AS, soulignant que l’ex-responsable de cette agence nationale a été victime de ses « propos irrévérencieux contre les chefs religieux ».

« Il ne P.A.S plus », indique de son côté Le Quotidien, notant que Pape Amadou Sarr a été « relevé de ses fonctions au lendemain de propos polémiques ». Vox Populi précise qu’il a utilisé le terme « inepties », jugé offensant, en parlant de certaines règles de l’islam sur les femmes et les marabouts.

Le Kenya va produire des vaccins Covid avec l’aide de Moderna

Le président kenyan Uhuru Kenyatta a assisté lundi à la signature d’un protocole d’accord entre le Kenya et Moderna en vue de mettre sur pied la première structure de fabrication d’ARNm en Afrique.Cette unité de pointe en Afrique devrait produire jusqu’à 500 millions de doses de vaccins par an, ont rapporté les médias locaux.

La société prévoit d’investir jusqu’à 500 millions de dollars américains dans la nouvelle installation, qui sera axée sur la fabrication de substances médicamenteuses sur le continent africain pour le continent africain.

M. Kenyatta est l’un des présidents qui ont le plus milité pour que le continent africain fabrique ses propres vaccins Covid-19 afin de répondre à la demande de sa population.

Il a toujours insisté sur le fait que la capacité de l’Afrique à fabriquer des vaccins contribuerait à enrayer les pandémies émergentes.

Le président a souligné que la mise en place de l’usine de fabrication d’ARNm changerait la donne, en particulier pour le Kenya, qui s’est fixé pour objectif de produire des vaccins.

« Nous célébrons l’une des plus grandes choses qui aient pu se produire depuis l’apparition du Covid-19 sur le continent africain », a déclaré M. Kenyatta.

Le président a rappelé les défis auxquels le continent africain a été confronté pendant la pandémie de Covid-19. Cette situation n’était pas due à un manque de moyens financiers pour acheter les vaccins, mais au fait que les vaccins n’étaient pas disponibles.

« Nous connaissons tous les défis que le Kenya et l’ensemble du continent africain ont dû relever aux premiers stades de cette pandémie, ce qui a eu pour conséquence de laisser l’Afrique à la traîne. Ce n’est pas parce qu’elle le voulait, mais parce qu’elle en manquait, et Moderna est venu combler cette lacune.

Nous en sommes vraiment reconnaissants et je pense que cela va nous aider non seulement à lutter contre la pandémie actuelle, mais aussi à préparer le continent africain aux futures pandémies », a indiqué le président Kenyatta.

Il a remercié le Directeur du Centre africain de contrôle des maladies, le Dr John Nkengasong, et le gouvernement américain pour le soutien apporté au Kenya dans ses efforts pour mettre en place cette installation.

« Je vous remercie pour le soutien que nous avons reçu de votre part et de toute votre équipe de l’Africa CDC. Je tiens également à remercier le gouvernement américain, qui a apporté son soutien au Kenya et à l’Afrique, non seulement pour que cette journée ait lieu, mais aussi pour les vaccins qu’il nous a fournis à un moment où nous en avions le plus besoin », a-t-il ajouté.

Stéphane Bancel, le PDG de Moderna, a déclaré que sa société s’engageait à établir des partenariats pour fournir une solution de santé. Il a ajouté que l’investissement de la société au Kenya était crucial car il faisait partie de la solution pour garantir l’équité en matière de santé dans le monde.

« La lutte contre la pandémie de Covid-19 au cours des deux dernières années nous a rappelé le travail qui doit être accompli pour garantir l’équité en matière de santé dans le monde. Moderna s’est engagé à faire partie de la solution et aujourd’hui, nous annonçons une nouvelle étape dans ce parcours – un investissement dans la République du Kenya pour construire une usine de fabrication de substances médicamenteuses RNAm capable de fournir jusqu’à 500 millions de doses pour le continent africain, chaque année », a expliqué Stéphane Bancel.

Il a ajouté que le programme mondial de vaccins de santé publique à base d’ARNm, qui comprend des programmes de vaccination contre le VIH et le Nipah, garantira un accès durable à l’innovation transformatrice de l’ARNm sur le continent.

Le directeur du Centre africain de contrôle des maladies, le Dr John Nkengasong, a déclaré que la mise en place de l’installation était essentielle pour la sécurité de l’Afrique et que la production de vaccins permettrait au continent de relever les défis sanitaires actuels et futurs.

Le Secrétaire d’Etat à la Santé, Mutahi Kagwe, a signé le protocole d’accord au nom du gouvernement kenyan, tandis que Shannon Klinger, Directeur juridique de Moderna, a signé au nom de sa société.

La Covid-19 nuit à la santé des femmes (OMS)

Les naissances dans les structures de santé ont diminué dans 45 % des pays entre novembre et décembre 2021 par rapport à la période précédant la pandémie de la Covid-19.Les perturbations des services de santé essentiels causées par la pandémie du nouveau coronavirus se font durement ressentir. Alors que le monde célèbre la Journée internationale des femmes (le 8 mars), une nouvelle analyse de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèle que les services de santé dédiés aux femmes sont loin d’être entièrement rétablis : 40 % des pays africains signalent en effet des perturbations dans les services de santé sexuelle et reproductive, ainsi que dans les services de santé maternelle, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent.

L’enquête mondiale de l’OMS sur la continuité des services de santé essentiels pendant la pandémie de Covid-19, réalisée entre novembre et décembre 2021, montre que la majorité des 36 pays africains ayant fourni des données complètes ont signalé jusqu’à 25 % de perturbation des services. L’ampleur des perturbations est restée largement la même par rapport au premier trimestre 2021.

Une autre enquête menée par l’OMS dans 11 pays africains a révélé que le nombre de décès maternels notifiés dans les établissements de santé de six des 11 pays ciblés a augmenté de 16 % en moyenne entre février et mai 2020, par rapport à la même période en 2019.

Ce chiffre a légèrement baissé à 11 % en 2021. Cependant, la proportion est probablement beaucoup plus élevée car les décès maternels surviennent le plus souvent à domicile et non dans des établissements de santé. Par ailleurs, les données montrent que les naissances dans les structures de santé ont diminué dans 45 % des pays entre novembre et décembre 2021 par rapport à la période précédant la pandémie.

« Après deux ans de pandémie, les femmes continuent de payer un lourd tribut à la Covid-19. Les mères et les filles d’Afrique peinent à accéder aux soins de santé dont elles ont besoin. Les bouleversements causés par la pandémie affecteront les femmes pour de nombreuses années encore », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Selon elle, les pays doivent regarder au-delà des mesures à court terme pour ramener les services aux niveaux où ils étaient avant la pandémie et réaliser des investissements majeurs dans la mise en place de systèmes plus solides capables de résister aux urgences sanitaires tout en garantissant la continuité des services clés.

Pendant la pandémie, les femmes et les filles sont confrontées à un risque croissant de violence sexuelle à cause des confinements, d’incertitude économique, d’un accès réduit au soutien et aux services de santé essentiels et de l’augmentation du stress dans les ménages.

À l’échelle mondiale, d’après la dernière analyse effectuée en 2021, l’OMS estime que 245 millions de femmes et de filles âgées de plus de 15 ans subissent chaque année des violences sexuelles et/ou physiques exercées par un partenaire intime.

Malheureusement, en Afrique, du fait de la pandémie, les services destinés aux femmes qui ont subi des violences sexuelles ont diminué dans 56 % des pays entre novembre et décembre 2021 par rapport à la période précédant la pandémie.

Ces perturbations ont aussi entravé l’usage des fournitures essentielles en matière de santé reproductive. Entre juin et septembre 2021, l’utilisation de contraceptifs a ainsi diminué dans 48 % des pays, selon une enquête rapide réalisée par l’OMS dans 21 pays africains.

Le nombre de grossesses chez les adolescentes a également augmenté dans certains pays. Selon un rapport publié en 2021 par le British Medical Journal, les adolescentes du secondaire qui n’ont pas été scolarisées pendant six mois à cause du confinement dû à la Covid-19 au Kenya avaient deux fois plus de risques de tomber enceintes et trois fois plus de chances d’abandonner l’école que celles qui avaient obtenu leur diplôme juste avant la pandémie.

En Afrique du Sud, une étude menée par le Conseil de recherche médicale dans cinq provinces a montré que le nombre de grossesses chez les adolescentes a progressé de 60 % depuis le début de la pandémie.

Maroc: fin de la vague Omicron (ministère)

Les autorités sanitaires marocaines ont annoncé, mardi, la fin de la vague « Omicron », après deux semaines consécutives de niveau vert et le début de la phase post-vague ou la troisième inter-période. »La vague Omicron a été, comme prévu, une vague rapide et courte qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans la semaine du 17 au 23 janvier 2022″, a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique au cours de la période allant du 15 au 28 février 2022.

Contrairement à la vague « Delta », la vague Omicron est moins virulente et moins létale, car le pourcentage de cas graves et critiques au cours de la vague Delta était de 4,3%, tandis que ce pourcentage était de 2% au cours de la vague Omicron, ce qui représente moins plus de la moitié, a précisé Mrabet.

Ce mardi, le Maroc a enregistré un total de 156 cas d’infection au Covid-19 et 6 nouveaux décès.

Covid-19 : soutien financier des États-Unis à la Côte d’Ivoire

Des membres du Congrès américain ont séjourné en Côte d’Ivoire.U.S Global Vax, une initiative des États-Unis pour l’accès mondial aux vaccins, va débourser 9,35 milliards f cfa supplémentaires pour « soutenir » les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de vaccination contre la Covid-19.

L’annonce a été faite, samedi 26 février 2022 à Abidjan, par Gregory W. Meeks, chef de la délégation des membres du Congrès américain au cours d’une conférence de presse.

Washington a démontré son engagement envers le continent africain face à la pandémie de Covid-19. Outre cela, le pays, à travers le Plan d’Urgence Présidentiel de Lutte contre le Sida (PEPFAR), aide les personnes infectées ou exposées au VIH.

Depuis deux ans, les États-Unis soutiennent les pays africains dans leur lutte contre la pandémie de Covid-19. Justifiant le soutien de son pays, M. Meeks a fait savoir que « la maladie ne connaît pas de frontières, c’est pourquoi il ne devrait pas avoir une baisse de la garde au niveau national ou international ».

« Aucun d’entre nous n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous », a-t-il dit, avant d’ajouter que « ce financement sera utilisé pour augmenter rapidement les taux de vaccination ».

Les membres de la délégation du Congrès américain se sont également félicités du fait que le président Joe Biden ait nommé la juge afro-américaine Ketanji Brown Jackson à la Cour suprême des Etats-Unis, une première dans l’histoire du pays.

Cette nomination de cette magistrate d’expérience, devrait être confirmée par le Sénat avant que Mme Brown Jackson ne s’installe à son poste.

Ces élus américains ont par ailleurs condamné fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie, estimant que ses actions du président Poutine sapent la démocratie dans le monde.

Maroc/Schéma vaccinal: Pas de retenues sur les salaires des fonctionnaires

Le gouvernement marocain a décidé, vendredi, de ne pas mettre en application la procédure de retenue sur les salaires des fonctionnaires et employés des établissements publics qui n’ont pas encore achevé leur schéma vaccinal.Cette décision a été prise à la lumière de l’engagement positif des fonctionnaires et employés des établissements publics envers les procédures et mesures prises pour préserver les acquis réalisés par le Royaume face à la pandémie, à travers l’accélération du parachèvement de leur schéma vaccinal, indique le ministère dans un communiqué.

Elle intervient également, ajoute la même source, sur la base des directives du chef du gouvernement concernant l’interaction positive avec la demande des centrales syndicales les plus représentatives, prônant la flexibilité et l’approche de sensibilisation en matière de suivi de l’engagement des fonctionnaires à respecter les procédures et mesures prises dans divers établissements publics.

Cette décision émane également du souci du gouvernement de créer un climat propice au dialogue social avec les partenaires sociaux, précise le communiqué.

Après avoir souligné l’importance de l’implication des administrations publiques dans la poursuite de l’adoption des mesures préventives, afin d’assurer la sécurité des employés, le ministère a appelé l’ensemble des fonctionnaires et employés des établissements publics à respecter les directives émises par les autorités publiques à l’effet de limiter la propagation de l’épidémie au Maroc et partant, aboutir à l’immunité collective.

Togo : allègement des mesures contre la Covid-19

La baisse du taux de positivité est le résultat de la campagne de vaccination en cours dans le pays.Au Togo, de nouvelles mesures sont en vigueur depuis mardi 22 février 2022 dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus. Face à la baisse du taux de positivité et des nouvelles contaminations observée depuis plusieurs semaines, le Gouvernement a en effet décidé d’assouplir la plupart des mesures restrictives.

Ainsi, toutes les activités sportives avec participation du public, culturelles et sociales (autorisation d’accès à la plage) pourront reprendre sur le territoire national, avec présentation d’une preuve de vaccination. Tous les lieux de culte officiellement reconnus sont également autorisés à rouvrir, dans le strict respect des mesures sanitaires.

La durée de l’isolement pour les sujets positifs est réduite à 7 jours pour les personnes vaccinées, et à 10 pour les non-vaccinés.

« Cette baisse du taux de positivité est le résultat de la campagne de vaccination en cours et à la mobilisation de tous », a expliqué le gouvernement togolais, invitant à une intensification des opérations vaccinales.

Par ailleurs, « l’évolution à la hausse du taux de positivité entraînera une application immédiate des mesures restrictives précédemment édictées », a prévenu le gouvernement.

OMS: six pays d’Afrique vont produire des vaccins à ARNm

L’Organisation Nations unies pour la santé (OMS) a choisi l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Kenya, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie pour recevoir la technologie nécessaire à la production de vaccins à l’acide ribonucléique messager, ARN messager, ou ARNm.L’annonce a été faite lors d’une cérémonie organisée par le Conseil européen, la France, l’Afrique du Sud et l’OMS lors du sommet UA-UE à Bruxelles le 17 et 18 février 2022.

Le Centre mondial de transfert de technologie ARNm a été créé en 2021 pour soutenir les fabricants des pays à revenu faible ou intermédiaire ; il va maintenant aider les six pays africains à produire leurs propres vaccins selon les normes internationales.

Essentiellement mis en place pour répondre à l’urgence Covid-19, le hub a le potentiel d’étendre la capacité de fabrication d’autres produits, notamment des médicaments. « C’est une initiative qui nous permettra de fabriquer nos propres vaccins et cela, pour nous, est très important », a déclaré Cyril Ramaphosa, le président sud-africain.

« Cela signifie le respect mutuel, la reconnaissance mutuelle de ce que nous pouvons tous apporter à la fête, l’investissement dans nos économies, l’investissement dans les infrastructures et, à bien des égards, le fait de renvoyer l’ascenseur au continent », a-t-il ajouté.

L’OMS et ses partenaires vont travailler avec les pays bénéficiaires pour élaborer une feuille de route et mettre en place la formation et le soutien nécessaires pour qu’ils puissent commencer à produire des vaccins dès que possible, a indiqué l’Agence onusienne.

Covid en Afrique du Sud : vers la levée de l’état d’urgence sanitaire

Grâce à la vaccination de plus de 50 millions de personnes, le gouvernement peut maintenant desserrer la vis.L’Afrique du Sud, pays le plus touché par le nouveau coronavirus sur le continent noir, a vacciné 40 % de sa population. Selon les autorités, près de 42 % des adultes et 16 % des personnes de plus de 50 ans sont entièrement vaccinés.

« C’est une grande réussite. De nombreux pays de notre continent ne peuvent pas en dire autant », s’est félicité Cyril Ramaphosa. Le président sud-africain a exhorté ses compatriotes, qui ne l’ont pas encore fait, à aller se faire injecter le liquide précieux.

Pour convaincre les récalcitrants, le successeur de Jacob Zuma a souligné que le vaccin lui a sauvé la vie quand il contracté le virus. « Si je ne l’avais pas pris, je ne serais probablement pas ici devant vous », a-t-il soutenu lors de son discours sur l’état de la nation prononcé jeudi soir.

Décrété le 15 mars 2020, l’état d’urgence sanitaire sera bientôt levé puisque la maladie est désormais sous contrôle. « Nous y mettrons fin dès que nous aurons finalisé certains textes », a indiqué M. Ramaphosa.

Nigeria : des réfugiés camerounais brisent le mythe de la Covid

En 2020, alors que la pandémie de la Covid-19 se propageait dans le monde, Great Step Initiative (GSI), une organisation communautaire qui fournit des services de santé mentale aux réfugiés, s’est dressée pour lutter contre la désinformation sur le virus et le vaccin.Le réseau de 120 volontaires s’est mis en branle pour combattre la désinformation après l’apparition du virus en Afrique.

« La pandémie de Covid-19 a dérouté le monde le monde, et nous, en tant que réfugiés, étions également confus », explique Laban Chang Ndoh, l’un des plus de 72.000 réfugiés camerounais vivant au Nigeria après avoir fui le conflit entre les forces sécessionnistes et l’armée depuis 2017.

 « Tant de gens avaient tellement d’opinions à ce sujet » explique-t-il. Laban est le président de la Great Step Initiative (GSI), une organisation communautaire qui fournit des services de santé mentale aux réfugiés dans cinq districts de l’État de Cross River au Nigeria.

« Ils avaient beaucoup de questions ! » se souvient Laban. Au début, leurs efforts ont surtout consisté à convaincre les gens de la menace réelle que représentait le virus et de la nécessité de mesures préventives telles que le port d’un masque et le lavage des mains. L’année dernière, la GSI a été l’une des sept organisations dirigées par des réfugiés reconnues pour leur rôle dans la réponse à la pandémie dans le cadre des Prix 2020 de l’innovation des ONG du HCR.

 « Certains répandaient des rumeurs selon lesquelles le vaccin serait une condamnation à mort » dit-il. Si l’arrivée des vaccins contre la Covid l’année dernière a suscité l’espoir d’une issue à la pandémie, elle a également apporté de nouvelles vagues de rumeurs et de mythes.

« Nous n’en savions pas beaucoup sur [le vaccin] au début », explique Laban, qui raconte certaines des théories farfelues qui ont commencé à circuler en l’absence d’informations crédibles.

 « Certains répandaient des rumeurs selon lesquelles le vaccin était une condamnation à mort », dit-il. « Certains disent qu’on meurt au bout de 24 [ou] 36 mois, d’autres avaient entendu parler de micropuces dans le vaccin qui relieraient la personne à Lucifer, la condamnant à l’enfer ».

 Voyant la nécessité de contrer de tels mythes, Laban et ses collègues volontaires de la GSI ont reçu des conseils et des informations vérifiées sur le vaccin de la part du HCR, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, afin de les aider à combattre la désinformation et à répondre aux nombreuses questions des gens.

 Lorsqu’il s’agit de contrer le scepticisme général entourant le vaccin, M. Laban a obtenu des résultats en employant deux arguments de base. « Le monde ne s’y fierait pas s’il s’agissait d’un produit qui élimine l’humanité en 36 mois », dit-il, tout en soulignant le simple fait que de nombreuses personnes ont déjà reçu le vaccin sans complications.

Les volontaires ont utilisé d’autres tactiques pour combattre des mythes plus spécifiques, par exemple celui selon lequel les vaccins sont inutiles parce que le virus est « une chose européenne qui ne se produit que dans un climat froid ».

Ils ont partagé des statistiques du Centre national de contrôle des maladies montrant que des personnes au Nigeria ont non seulement été infectées, mais sont également mortes de la Covid-19.

 Leurs efforts ont permis d’obtenir des résultats tangibles parmi les réfugiés camerounais au Nigeria, malgré la disponibilité limitée des doses qui a maintenu les taux de vaccination à un faible niveau, à l’instar de nombreux autres pays d’accueil de réfugiés à revenu faible ou intermédiaire.

 Plus de 1800 réfugiés ont reçu une injection dans les États de Benue, Cross River et Taraba, en plus d’environ 700 qui ont reçu deux doses.

Armé de ses données et de ses arguments, Laban fait du porte-à-porte dans les camps de réfugiés d’Adagom, engageant des conversations et plaidant sa cause.

Mais malgré ses efforts, il reste encore beaucoup à faire. Au marché de la colonie, il rencontre Effemi Blessing qui tient une petite épicerie qu’elle a créée avec sa famille grâce au soutien financier du HCR par l’intermédiaire de son partenaire CUSO.

 « Je suis forte », dit-elle à Laban, « et je n’ai jamais été vaccinée, donc j’ai un peu peur [de le prendre] ». Laban prend le temps d’écouter ses préoccupations et d’expliquer soigneusement la sécurité du vaccin dans l’espoir de faire changer d’avis une personne de plus.

Peur générale

 Mais l’outil le plus efficace à leur disposition est sans doute le fait que les volontaires de la GSI sont issus des communautés qu’ils servent à la fois des réfugiés camerounais et des Nigérians locaux ce qui signifie qu’ils sont des figures familières et de confiance qui comprennent leur public.

L’un de ces volontaires est Asu Ben Abang, 65 ans, Camerounais et père de sept enfants, qui représente la GSI dans la communauté 33, une section de la colonie d’Adagom.

Il se présente comme un exemple vivant de la sécurité et de l’efficacité du vaccin, ce qui a contribué à convaincre les membres de sa famille élargie et d’autres personnes de la communauté.

« Tout le monde autour de moi avait peur. Il y a que moi qui était vacciné », dit-il en montrant fièrement son carnet de vaccination vert. « Maintenant qu’ils ont vu que je ne suis pas mort, mes proches vont se faire vacciner ».

Af’Sud : nouvel assouplissement des mesures anti-Covid-19

Les nouvelles dispositions indiquent que les personnes testées positives à la Covid-19 mais ne présentant pas de symptômes n’ont plus besoin de s’isoler.L’Afrique du Sud, qui était sous le coup d’un confinement de niveau 1 de la réglementation sur le coronavirus, a approuvé l’assouplissement de certaines mesures avec effet immédiat, suite à sa sortie de la quatrième vague de la pandémie à l’échelle nationale.

Le Conseil national de commandement du Coronavirus et le Conseil de coordination du président de la République, qui ont reçu des mises à jour sur la gestion de la Covid-19 dans le pays, ont approuvé la levée des restrictions en fonction de la trajectoire de la pandémie et des niveaux de vaccination dans le pays, a annoncé le Cabinet présidentiel après sa réunion hebdomadaire, hier lundi.

Selon les nouvelles dispositions, les personnes testées positives à la Covid-19 mais ne présentant pas de symptômes n’auront plus besoin de s’isoler. La période d’isolement est aussi réduite de dix à sept jours pour les personnes dont le test est positif et qui présentent des symptômes.

« Ces modifications sont justifiées par la proportion de personnes immunisées contre la Covid-19, qui a considérablement augmenté, dépassant 60 à 80% dans plusieurs enquêtes sérologiques », a déclaré le ministre de la présidence, Mondli Gungubele.

S’adressant aux journalistes après la réunion du Cabinet présidentiel à Pretoria, M. Gungubele a déclaré que le gouvernement a également examiné la reprise de l’enseignement à plein temps dans toutes les écoles du pays.

« Les écoles primaires, secondaires et spéciales vont revenir à la fréquentation quotidienne. La disposition réglementaire prévoyant une distance sociale d’un mètre pour les apprenants dans les écoles a également été supprimée », a-t-il dit.

Les Emirats rouvrent leur espace aérien à 12 pays africains

Les Emirats arabes unis (EAU) ont levé les restrictions de voyage imposées à la fin de l’année dernière aux voyageurs de Namibie et de 11 autres pays africains, au plus fort des inquiétudes mondiales concernant la variante Omicron du Covid-19.Les EAU avaient interdit en novembre 2021, les vols en provenance du Botswana, de la République du Congo, de l’eswatini, d’Ethiopie, du Lesotho, du Kenya, du Mozambique, de Namibie, du Nigeria, d’Afrique du Sud, de Tanzanie et du Zimbabwe.

L’Autorité nationale de gestion des crises d’urgence et des catastrophes des Emirats arabes unis a annoncé jeudi dernier qu’elle levait l’interdiction et que les vols à destination et en provenance de ces 12 pays reprendraient à partir de samedi.

« A partir du 29 janvier, l’entrée aux EAU des voyageurs en provenance du Kenya, de la Tanzanie, de l’Ethiopie, du Nigeria, de la République du Congo, de la République d’Afrique du Sud, du Botswana, de l’Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de la Namibie et du Zimbabwe est de nouveau autorisée ».

Toutefois, les voyageurs en provenance de ces pays devront obtenir au moins trois tests Covid-19 négatifs.

Le premier sera un test PCR Covid-19 négatif obtenu 48 heures avant le départ et un autre test rapide-PCR négatif à l’aéroport du pays d’où ils sont partis. Les passagers doivent passer un autre test PCR à leur arrivée aux Emirats.

Maroc: L’ouverture des frontières demeure liée garantie des conditions nécessaires (ministre)

Le ministre marocain des Affaires étrangères a indiqué, lundi à Rabat, que l’ouverture des frontières est importante mais demeure liée à la garantie des conditions nécessaires, à même de préserver la santé des visiteurs et des citoyens marocains, affirmant que chaque pays adopte ses propres mesures selon sa situation épidémiologique. »Le but est clair, à savoir l’ouverture des frontières, mais avec la garantie des conditions pour préserver la santé aussi bien des visiteurs que des Marocains », a insisté le ministre lors de la séance consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants.

Le ministre a fait remarquer que la question d’ouverture des frontières est actuellement en cours de discussion, relevant que « le Maroc surveille le développement de la situation épidémiologique dans les pays ayant ouvert leurs frontières et décidera de ce qui pourra être entrepris ».

En dépit de l’importance de la question de l’ouverture des frontières, il est également important de continuer à surveiller le développement de la situation pandémique, a-t-il conclu.

Maroc/Covid : La semaine dernière marque le pic des contaminations (responsable sanitaire)

Le pic des contaminations a été « très probablement » atteint la semaine du 17 au 23 janvier, a estimé, lundi, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, M. Mouad Merabet.Selon le responsable sanitaire, « le pic des contaminations à priori atteint sauf surprise; Omicron est moins grave mais pas non grave ». Il a, par ailleurs, averti que ce pic sera suivi d’une augmentation de la Covidose grave et des décès malheureusement : « au moins deux semaines difficiles nous attendent en termes de cas sévères, critiques et de mortalité », a-t-il dit.

Le taux de positivité au niveau national stagne pour la deuxième semaine consécutive à 24,4%, une diminution ayant été observée dans les régions de Casablanca-Settat, Marrakech-Safi et Souss-Massa, a-t-il relevé.

Le taux de reproduction du virus est de 0,98, a-t-il fait noter, précisant que cet indicateur était supérieur à 1 depuis le 21 novembre 2021, soit 62 jours, alors que les nouveaux cas n’ont augmenté que de 7%.

Ainsi, le niveau de transmission du COVID-19 est élevé sur l’ensemble du territoire national et toutes les régions sont au « niveau rouge », selon M. Merabet, qui a relevé que la région de Casablanca-Settat passe cette semaine du niveau très élevé au niveau élevé.

Le risque d’attraper la maladie est élevé, a-t-il mis en garde, appelant tout un chacun à faire attention et à porter le masque en continu, à veiller à l’hygiène des mains, à éviter les rassemblements et à respecter la distance de sécurité avec les autres.

Maroc: 8.338 nouveaux cas de Covid et 35 décès en 24H

Un total de 8.338 nouveaux cas d’infection au COVID-19 a été enregistré au cours des dernières 24 heures, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.Ce nouveau bilan porte à 1.086.340 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 1.001.741 celui des personnes totalement rétablies (+5.694), soit un taux de guérison de 92,2%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien.

Par ailleurs, Le nombre des personnes décédées s’est élevé à 15.082 avec 35 nouveaux décès ces dernières 24 heures, a fait savoir le ministère.

Côté vaccination, le ministère relève que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.634.418 et celui des personnes ayant reçu 2 doses s’élève à 23.042.160 a précisé le ministère, ajoutant que les personnes ayant reçu 3 doses sont au nombre de 4.096.047.

Congo: 3.200 collaborateurs de Bolloré vaccinés contre la Covid-19

La vaccination contre la Covid-19 au sein de Bolloré Transport & Logistics se poursuit.Du 21 août au 18 décembre 2021, Bolloré Transport & Logistics a mené une campagne de vaccination auprès de ses collaborateurs à Pointe-Noire et Brazzaville, en République du Congo. En quatre mois, plus de 3.200 personnes (en incluant les salariés, les membres de leurs familles et les entreprises sous-traitantes) ont accepté de se faire vacciner contre la Covid-19 pour contribuer à l’effort collectif et lutter efficacement contre l’épidémie.

Dans ce but, un point de vaccination a été ouvert dans chacune des deux villes pour accueillir les volontaires de toutes les entités du Groupe Bolloré (Bolloré Transport & Logistics Congo, Canal+, Congo Terminal, Group Vivendi Africa et Terminaux du Bassin du Congo), rapporte l’entreprise dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon le document, les participants ont pu notamment choisir leurs vaccins entre tous ceux qui étaient disponibles : Sinopharm (deux doses), Spoutnik light (unidose) ou Janssen (unidose).

« Nos équipes ont pris conscience que la lutte contre la Covid-19 passe également par la vaccination qui est essentielle pour se protéger et protéger les personnes les plus vulnérables contre les formes graves de la maladie. Grâce au travail de sensibilisation que nous initié en amont, nous avons pu compter sur la participation de plus de 70 % de nos collaborateurs », a déclaré Christophe Pujalte, Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo/République Démocratique du Congo.

Deux séances de sensibilisation en visio-conférence et six en présentiel ont précédé cette campagne de vaccination. Elles ont permis de rappeler l’importance de la vaccination, d’aborder avec simplicité l’ensemble des inquiétudes du personnel et de prévenir la désinformation.

La pandémie continue de se déchaîner sur l’emploi (ONU)

Un retour aux niveaux d’avant la pandémie ne devrait pas intervenir avant 2023 selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT).Le marché mondial de l’emploi mettra plus de temps à se rétablir dans le monde. L’Organisation Internationale du Travail (OIT), pointant du doigt l’incertitude liée à l’évolution et à la durée de la pandémie du nouveau Coronavirus, surtout avec l’apparition du variant Omicron, a été contraint de revoir ses prévisions à la baisse.

Elle s’attend désormais à un déficit global en heures travaillées équivalant à 52 millions d’emplois à temps plein par rapport au quatrième trimestre de 2019. C’est deux fois plus que ce que l’OIT prévoyait encore en mai 2021, selon le rapport sur les tendances 2022 publié lundi. En mai 2021, l’organisation onusienne tablait sur un déficit à 26 millions d’emplois équivalents à temps plein.

« Deux ans après le début de la crise, les perspectives demeurent fragiles et le chemin de la reprise s’avère lent et incertain », a constaté le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, cité dans la note parvenue à APA.

Selon le Chef de l’OIT, la pandémie a réduit la demande et l’approvisionnement en emplois et la situation restera la même tant qu’elle se poursuivra.

En 2022, l’organisation dont le siège se trouve à Genève (Suisse) estime qu’environ 207 millions de personnes seront au chômage, contre 186 millions il y a trois ans. Le taux d’activité devrait lui rester 1,2 point de pourcentage inférieur sur la même période.

« Nous ne nous remettrons pas de cette pandémie sans une reprise de grande envergure du marché du travail. Et pour être durable, cette reprise doit se baser sur les principes du travail décent, y compris en matière de santé et de sécurité, d’égalité, de protection sociale et de dialogue social », a alerté Guy Ryder.

Selon le rapport, l’Amérique du Nord et l’Europe affichent les signes de reprise les plus marqués, contrairement à l’Asie du Sud-Est, l’Amérique latine et les Caraïbes.  Sur le plan national, l’OIT constate que « la reprise du marché du travail est la plus forte dans les pays à revenu élevé, alors qu’elle est la plus faible dans les économies à revenu intermédiaire inférieur. »

« Les conséquences disproportionnées de la crise sur l’emploi des femmes devraient perdurer dans les années à venir », indique encore le rapport, qui ajoute que les femmes devraient continuer à subir davantage les effets ces prochaines années. Au total, 90% de celles affectées par la pandémie dans leur travail ont quitté leur emploi et elles retrouvent une activité moins rapidement que les hommes.

Par ailleurs, relève le rapport, les fermetures d’écoles, parfois pendant de très longues périodes, « auront des implications en cascade à long terme » chez les jeunes, en particulier chez ceux qui ne disposent pas d’un accès à Internet.

Tout cela fait dire à Guy Ryder que « sans effort concerté et des politiques efficaces au niveau international et national, il est probable qu’il faudra des années dans certains pays pour réparer les dégâts », avec des conséquences sur le long terme « pour le taux de participation, le revenu des ménages mais aussi pour la cohésion sociale, voire même politique. »

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

L’UE lève l’interdiction de voyager en Afrique australe

L’Union européenne a levé l’interdiction de voyager imposée à l’Afrique du Sud et à d’autres pays d’Afrique australe après l’apparition du variant de la Covid-19, Omicron.Les citoyens de l’Union européenne peuvent à nouveau se rendre en Afrique australe. La mesure d’interdiction de voyager dans cette partie du continent africain prise par l’UE a été levée, a annoncé ce mercredi la ministre sud-africaine du Tourisme, Lindiwe Sisulu.

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) de l’Afrique du Sud avait annoncé en novembre 2021 la découverte d’Omicron, un mutant à propagation rapide de la Covid-19, poussant plusieurs pays du monde dont l’UE à fermer leurs frontières à la région.

« (…) la levée par l’UE de son interdiction de voyager en Afrique australe intervient après le pic de la saison touristique et à la suite d’une perte de plus de 71,4 millions de dollars US pour l’industrie sud-africaine en termes de réservations annulées », a déclaré Mme Sisulu.

Elle a ajouté : « Nous souhaitons néanmoins la bienvenue aux visiteurs de l’UE dans notre pays et sommes assurés que leur sécurité est garantie ».

La ministre du Tourisme a expliqué qu’une approche multipartite a été entreprise par l’industrie pour lutter pour la levée de l’interdiction de voyager. « C’est l’aboutissement d’efforts de plaidoyer soutenus et du dévouement de tous les acteurs du tourisme », a-t-elle déclaré.

Selon elle, le centre de crise mis en place donne des résultats. « Nous continuons à travailler main dans la main pour relancer notre industrie », a poursuivi Lindiwe Sisulu.

La décision de l’Union européenne intervient deux semaines après que le président américain, Joe Biden, a annoncé la levée par son pays de mesures similaires à l’égard de l’Afrique australe, affirmant qu’elles n’étaient « plus nécessaires », les scientifiques de la région ayant fait des progrès dans la compréhension du variant Omicron.

Les pays qui étaient concernés par l’interdiction de voyager sont : Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud et Zimbabwe.

Maroc: fermetures de classe et d’écoles après la découverte de plusieurs cas de Covid-19

Les fermetures des établissements scolaires au Maroc, où des cas de Covid ont été détectés cette semaine, se poursuivent. Ce lundi, c’est le lycée Jean Charcot à El Jadida qui a fermé ses portes suite à un dépistage établi par la délégation de la santé sur un échantillon de 45 élèves et 30 adultes du staff administratif et pédagogique, qui a permis l’identification de 22 cas de Covid-19 (15 parmi les élèves et 7 parmi le personnel administratif).Les cours seront donc dispensés à distance à partir de ce mardi 11 janvier avant de reprendre en présentiel le 18 janvier, a annoncé l’école aux parents d’élèves.

La reprise scolaire,  après deux semaines de vacances, est marquée par une forte augmentation des contaminations dans les rangs des élèves, poussant plusieurs établissements à suspendre les cours en présentiel.

La semaine dernière, le  collège Saint-Exupéry, le lycée André-Malraux et le lycée Descartes à Rabat, ainsi que le collège Louis Massignon et lycée Lyautey à Casablanca ont décidé de fermer leurs portes.

D’autres écoles préfèrent fermer les classes concernées par les cas de contamination au lieu de fermer complètement.

Ce lundi, le lycée Al Jabr Bouskoura a procédé à la fermeture d’une classe entière suite à la multiplication des cas testés positifs au Covid-19. « Aujourd’hui, nous enregistrons le troisième élève testé positif au Covid. (…) Les élèves de cette classe passent en enseignement distanciel immédiatement pour une période de 7 jours (jusqu’au 17 janvier 2022 inclus », a annoncé l’école aux parents d’élèves.

En dépit de cette hausse des contaminations dans les écoles, une fermeture généralisée des établissements scolaires n’est pas à l’ordre du jour. Le porte-parole du gouvernement a affirmé, jeudi dernier, qu’il n’est pas question de fermer toutes les écoles.

Covid-19 : Le Maroc autorise l’utilisation d’urgence du médicament « Molnupiravir »

Le Maroc a autorisé l’usage d’urgence pour le Covid-19 de « Molnupiravir », devenant l’un des premiers pays au monde à approuver ce médicament antiviral du laboratoire américain Merck, a indiqué Mme Bouchra Meddah, Directrice du Médicament et de la Pharmacie au ministère de la Santé et de la Protection sociale.Il a été procédé d’une manière proactive au renforcement du protocole de traitement des patients atteints de Covid-19 par ce médicament, après son approbation, mardi dernier, par les membres du comité national scientifique et technique, dans le but d’endiguer les maladies respiratoires aiguës, a-t-elle déclaré.

Il a été prouvé que ce médicament est efficace et réduit de 50% le risque de cas graves et de décès, notamment s’il est administré dans les premiers cinq jours de l’infection, a souligné Mme Meddah.

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a obtenu l’ensemble des documents et données, qui ont été minutieusement examinés pour vérifier que ce médicament est de bonne qualité et sans risque pour les patients, a assuré la responsable, ajoutant que des échantillons de ce médicament ont été analysés par le laboratoire national de contrôle des médicaments, qui a conclu au même résultat.

A l’instar de certains pays comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Japon, ce médicament est autorisé pour le traitement des patients atteints de Covid-19 et plusieurs autres pays l’ont commandé pour le mettre à la disposition du public, a-t-elle relevé.

Ce médicament nécessite une ordonnance délivrée par un médecin et il est disponible dans les hôpitaux publics, les CHU et les cliniques privées, a-t-elle expliqué, précisant qu’il sera aussi livré aux pharmacies.

De même, Merck a autorisé plusieurs laboratoires à fabriquer des versions génériques pour permettre à tout le monde l’accès rapide à ce médicament, a-t-elle fait savoir.

Le ministère, rappelle-t-elle, incite les citoyens à accomplir leur schéma vaccinal et à se tenir aux mesures préventives afin d’endiguer le virus, surtout le variant Omicron qui se propage très rapidement et touche quelque 70 % des cas.

Maroc/Covid : Montée en flèche des nouveaux cas

Les cas de contamination au Maroc ont enregistré une montée en flèche ces derniers jours. Ce jeudi, le Royaume a recensé un total de 6.050 nouveaux cas en 24 heures, a annoncé le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien.Ceci porte à 983.629 le nouveau bilan d’infections depuis le premier cas signalé au Maroc en mars 2020, tandis que le nombre des personnes rétablies est passé à 946.289 (+1.734), soit un taux de guérison de 96,2%.

Le nombre total des décès est passé à 14.883 (létalité 1,5%), avec 11 nouveaux cas enregistrés.

S’agissant de la campagne de vaccination, le ministère relève que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.583.273, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 22.964.209, alors que 3.341.726 personnes ont eu trois injections.

Libreville : la 5ème édition du festival les Étoiles du Gabon aura lieu ce 31 décembre

Les responsables de la société gabonaise de production musicale « AFJ Productions », ont annoncé dans une conférence de presse la tenue ce 31 décembre 2021 à Libreville de la 5ème édition du festival les Etoiles du Gabon, un évènement qui magnifie les artistes gabonais.    

 

 

En plus de magnifier les artistes ayant  excellé dans divers domaines durant toute l’année 2021, cette édition va revêtir  également un caractère social, celui de témoigner à certaines « couches sociales durement éprouvées par la pandémie à coronavirus la solidarité  des Étoiles 2021 ».

Cette édition sera organisée sous  forme d’émission télévisée afin de s’arrimer aux normes sanitaires mises en place par les autorités pour lutter contre le covid-19 dans le pays. Elle s’articulera autour de deux moments essentiels. Le premier est l’émission tv ‘’Prestige’’ qui aura lieu au Jardin botanique, dans le 1er arrondissement  de Libreville dès 19h, et diffusée en direct à la télévision nationale et en streaming.

Le deuxième moment sera dédié à la distribution des dons par les artistes dans les hôpitaux et orphelinats de la capitale gabonaise. Vu le nombre de places limitées, la participation en présentiel est fixée à 60.000FCFA pour les places simples, 100.000FCFA pour les couples et 1.000.000FCFA pour les VIP dont 6 places seulement sont disponibles.

Le festival Les Étoiles du Gabon est un rendez-vous annuel de célébration des talents gabonais qui ont excellé dans divers domaines durant toute l’année : musique, sport, arts, digital, culture de la paix, associatif. Pour son affiche, l’édition à mobiliser au niveau local les artistes tel que Créol et Ba’ponga. Les artistes invités sont entre autres KS Bloom, Suspect95, Sidiki Diabaté et Kameni.

Source: Gabonactu.com

 

 

Variants Delta et Omicron : l’OMS redoute un « tsunami de cas »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme sur l’état de la pandémie de Covid-19 dans le monde.La cohabitation des variants Delta et Omicron causera un « tsunami de cas » selon l’OMS, qui note un record de contaminations dans le monde à cause du variant Omicron. En effet, les effets combinés des deux variants ont entraîné une augmentation de 11 % des cas d’infections dans le monde en l’espace d’une semaine, note l’Oms.

« Je suis très inquiet à l’idée qu’Omicron, qui est plus contagieux et qui circule en même temps que Delta, mène à un tsunami de cas », a affirmé le directeur général lors d’une conférence de presse virtuelle. Cela ajouterait « une immense pression sur les travailleurs de la santé, déjà épuisés, et sur les systèmes de santé, qui sont au bord de l’effondrement », a prévenu le directeur général de l’Oms Tedros Adhanom Ghebreyesus

Avec 72% de nouveaux décès, l’Afrique est le continent le plus touché devant l’Asie avec 9% et la région des Amériques avec 7%. Par contre l’Europe et la Région de la Méditerranée orientale ont connu à l’inverse une baisse de 12 et 7% de l’incidence de décès.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, cela s’explique par le fait que 92 des 194 États membres ont raté leur cible de vacciner 40 % de leur population avant fin 2021. Une situation qui a favorisé la propagation de Delta et Omicron avec leurs lots de conséquences. Ce faisant, Tedros Adhanom Ghebreyesus exhorte tous les pays à prendre comme résolution du Nouvel An de vacciner 70 % de leur population d’ici juillet 2022.

Si les cas d’infections ont explosé ces dernières jours, l’OMS rassure que le nombre de décès est en constante baisse dans le monde depuis trois semaines. Beaucoup plus contagieux mais moins virulent, Omicron détecté pour la première fois en Afrique du sud fin novembre, pourrait curieusement être un remède contre Delta et atténuer à terme la pandémie.

Selon un résultat préliminaire réalisé en Afrique du Sud par l’équipe du virologue Alex Sigal, de l’Institut de recherche sur la santé de Durban, « les anticorps produits lors d’une infection par le variant Omicron du Sars-CoV-2 protégeraient ensuite contre le Delta ». L’étude publiée sur le site de l’Institut demande encore à être validée selon le New York Times qui précise que « les personnes qui se sont remises d’une infection par le variant Omicron du coronavirus pourraient être capables de se défendre contre des infections ultérieures comme le variant Delta. »

Maroc/Vaccin: Le délai d’éligibilité de la dose de rappel réduit à 4 mois

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, mercredi, que les personnes ayant reçu la deuxième dose du vaccin anti-Covid peuvent recevoir la troisième dose de rappel après quatre mois.Dans un communiqué, le ministère a indiqué que le rappel vaccinal peut être administré 4 mois après la dernière injection de vaccin à double dose (Pfizer-BioNTech, Sinopharm ou AstraZeneca) et 4 semaines après l’injection unique de Janssen.

Les personnes concernées, ajoute le ministère de la Santé, recevront un SMS sur leur téléphone leur rappelant leur éligibilité à ce booster shot, qui se fait dans tous les centres de vaccination sans condition d’adresse de résidence.

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale prévient une nouvelle fois que la possibilité d’une rechute épidémique reste très probable, compte tenu de la hausse remarquable du nombre de cas de contamination et de foyers épidémiques, notamment familiaux.

La tutelle appelle ainsi tous les citoyens à accélérer la prise des première, deuxième et troisième doses, en s’engageant pleinement à prendre des mesures préventives individuelles et collectives, y compris la nécessité de porter correctement un masque, de se laver fréquemment les mains ou encore la stérilisation avec un désinfectant à base d’alcool, et éviter les rassemblements inutiles.

Covid-19 en Afrique australe : levée de l’interdiction de voyage vers les Etats-Unis

Le président américain Joe Biden a récemment annoncé la reprise des liaisons aériennes avec huit pays de l’Afrique australe.Un mois après avoir fermé son espace aérien à tous les avions en provenance de l’Afrique australe, les Etats-Unis ont levé la mesure de précaution contre la propagation du variant Omicron découvert dans cette partie du continent noir.

Cette décision, qui concerne l’eSwatini, le Botswana, le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, va entrer en vigueur à compter du 31 décembre 2021.

Dans son décret, Joe Biden, le président des Etats-Unis, a soutenu que « les restrictions de voyage ne sont plus nécessaires pour protéger la santé publique ». Toutefois, les voyageurs devront continuer à se conformer aux exigences du pays de l’oncle Sam en matière de vaccination et de dépistage.

Le Maroc recense 76 cas du variant Omicron (ministre)

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb a annoncé que le Royaume a recensé 76 nouveaux cas confirmés du nouveau variant « Omicron », depuis l’apparition du premier cas en date du 15 décembre 2021, notant que 246 cas suspects d’infection par ce variant ont été enregistrés.Le ministre, qui était l’invité mardi de la première chaine de télévision marocaine, a révélé que le premier cas du nouveau mutant « Omicron » au Maroc a été admis en réanimation. Il s’agit, selon lui, d’une femme, qui a reçu en retard la troisième dose de rappel du vaccin contre le Covid 19, malgré le dépassement de sa durée.

Pour lui, la hausse du nombre de cas d’Omicron menace la situation épidémiologique dans le Royaume, qui a réalisé des acquis au cours des dernières semaines, expliquant que la propagation d’Omicron renforce les craintes d’une rechute épidémiologique, d’autant plus que ce variant reste cinq fois plus rapide que celui de Delta.

Le ministre a déclaré que l’erreur courante selon laquelle Omicron reste moins létal que Delta ignore un facteur important qui consiste en sa propagation rapide, ce qui menace les personnes vulnérables.

Le ministre de la Santé a appelé à une implication rapide et large des citoyens, dans la campagne nationale de vaccination, à se faire vacciner de la troisième dose de rappel et à respecter les mesures préventives individuelles et collectives, notamment le port correct d’un masque, et le lavage fréquent des mains, soulignant la nécessité d’une préparation permanente pour faire face à tout revers épidémique.

Covid-19 : la Zambie autorise la dose de rappel

Le gouvernement invite la population à prendre cette injection qui renforce l’immunité contre le nouveau coronavirus.La Zambie fait face à une quatrième vague de la Covid-19. À ce jour, ce pays de l’Afrique australe compte plus de 234.000 infections pour près de 4000 décès. Pour l’heure, la vaccination est le moyen le plus efficace pour soulager les structures sanitaires.

Les personnes le souhaitant peuvent dorénavant prendre une dose de rappel rendue nécessaire par les nombreuses mutations du virus originel. Sylvia Masebo, la ministre zambienne de la Santé, a déclaré, lundi à Lusaka, que ceux qui avaient reçu le vaccin Johnson & Johnson pourront prendre la dose de rappel deux mois après la première piqûre. Pour les autres vaccins, il faut attendre six mois après la deuxième injection.

Dans cette campagne, tous les individus de plus de 18 ans sont éligibles, mais la priorité sera donnée aux travailleurs de la santé, puis aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète et l’asthme.

Poursuivant, Sylvia Masebo a annoncé le début de la vaccination pour la tranche 12-18 ans avec le vaccin Pfizer. « C’est la première fois que nous vaccinons des enfants et nous continuerons à surveiller de près les éventuels effets secondaires », a-t-elle affirmé.

Le Maroc prêt à faire face au variant Omicron (ministre de la Santé)

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection Sociale, Khalid Ait Taleb, a assuré, lundi, que le Royaume est prêt à faire face au variant Omicron en cas de revers épidémique.Le ministre, qui s’exprimait au parlement, a indiqué que le système de santé a tiré les leçons de la pandémie et il est désormais capable de s’adapter à la gestion de la situation épidémiologique.

Et d’ajouter qu’en cas de revers épidémique, le système de santé est paré pour faire face au nouveau variant, que ce soit en termes de capacité hospitalière, de réanimation, ou de matériel nécessaire, rappelant que le variant « Omicron », qui est connu pour sa propagation rapide et sa faible mortalité, est moins dangereux que le virus classique et les variants « Alpha » et « Delta ».

Le ministre a toutefois fait état d’une « certaine ambiguïté autour du nouveau variant car a-t-il argué, nous ne connaissons pas ses effets à moyen terme ».

De l’avis de M. Ait Taleb, le Royaume peut circonscrire le nombre de cas du nouveau variant, qui est cinq fois plus contagieux que « Delta », et ce à travers le respect des mesures préventives et l’accélération de la prise de la troisième dose de rappel, qui renforce l’immunité contre Omicron à 75%.

Le ministre a également souligné la nécessité de maintenir un haut niveau de surveillance et de vigilance, et de suivre de près la situation épidémiologique en Europe et dans le reste du monde, soulignant que le Maroc n’est pas à l’abri d’un nouveau revers, notamment après l’émergence d’une cinquième vague en Europe.