Forum de Paris sur la paix: Laurence Ndong en France

L’activiste Laurence Ndong est actuellement en France, où se déroule le forum de Paris sur la paix. Une présence controversée au regard de son récent passage au forum Russie/Afrique de Sotchi.

Ses propos n’étaient pas passés inaperçus. A Sotchi, lors du sommet Russie/Afrique qui s’est tenu du 23 au 25 octobre, Laurence Ndong, défenseur des droits de l’homme, était sur le plateau d’une radio, où elle n’a pas été tendre envers la France qui est pourtant son pays de résidence permanente. Elle avait ainsi critiqué la relation entre la France et les pays Africains: «On a vu des présidents africains, surtout ceux du pré-carré francophone tricher des élections (sic), mater des populations, mettre des opposants en prison. Qu’a fait la France ? » s’était-elle interrogée.

La retrouver ces jours-ci à Paris pour le forum sur la paix est donc au dessus de l’entendement au Gabon. Elle a annoncé son intervention à ce forum ce mercredi 13 novembre, sur ses réseaux sociaux: « Aujourd’hui à 15h00, j’animerai une discussion au Forum de Paris sur la Paix 2019, au braindate e180labs ». 

Néanmoins un responsable de la communication, cité par le site La Libreville, a essayé de justifier cette présence:« Il ne s’agit pas du Paris Peace Forum en tant que tel, mais de ce qu’on appelle un side event, un événement organisé en marge du Forum ».

Forum de Paris sur la Paix : Bilie-By-Nze représente le Gabon

La deuxième édition du forum de Paris sur la Paix qui se tient du 11 au 13 novembre 2019 ne verra pas le Gabon manquer à l’appel. Le ministre des affaires étrangères représente le Gabon et son chef d’Etat.

Alain Claude Bilie-by-Nze se trouve actuellement à Paris pour participer au Forum de Paris sur la paix, tout comme les 27 chefs d’Etat et de gouvernements invités par Emmanuel Macron, le président Français et hôte de cette rencontre. 13 pays africains y sont d’ailleurs représentés: Cameroun, RCA, Tchad, RDC, Guinée équatoriale, Liberia, Madagascar, Mali, Niger, Sierra Leone, Somalie, Tunisie… etc.

Le Gabon a tout intérêt a être à cet événement dont l’ambition est de reconstruire une forme de gouvernance sur les enjeux communs et relancer le multilatéralisme. 

Plusieurs thématiques seront examinées pour servir dans la gouvernance des pays telles que les crises internationales, le terrorisme, la gestion des espaces communs, le climat, l’espace, le cyberespace.

L’ancien président de la République française Jacques Chirac est mort

L’annonce a été faite par la famille de l’ex-président à l’AFP ce jeudi 26 septembre 2019.

Jacques Chirac est mort, ce jeudi 26 septembre à l’âge de 86 ans, a annoncé son gendre Frédéric Salat-Baroux à l’AFP. «Le président Jacques Chirac s’est éteint ce matin au milieu des siens. Paisiblement», a déclaré M. Salat-Baroux, époux de Claude Chirac.

Jacques Chirac, né le 29 novembre 1932 à Paris, il est à l’origine de la fondation de deux partis politiques, le Rassemblement pour la République (RPR) en 1976 et l’Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2002. Il occupe à plusieurs reprises les fonctions de député pour la Corrèze et de maire de Paris entre 1977 et 1995. Il fût président de la République du 17 mai 1995 au 16 mai 2007.

Brice Laccruche Alihanga a rencontré à Paris le conseiller Afrique d’Emmanuel Macron

Le bras droit du président Ali Bongo a rencontré Franck Paris, le conseiller Afrique de l’Elysée ce 8 septembre à Paris.

« Arrivé à Paris le 8 septembre, Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, a été reçu par Franck Paris (le conseiller Afrique du chef de l’Etat français, Emmanuel Macron) », renseigne le magazine d’information « Jeune Afrique ».

En présence du ministre des Mines Tony Ondo Mba et de celui de l’économie, Roger Owona Mba, les débats ont porté sur les relations entre le Gabon et la France, et sur l’état de santé du président gabonais. Ils ont également abordé la situation de l’entreprise minière française Eramet et de sa filiale gabonaise, la Comilog.

Le magazine explique que Brice Laccruche Alihanga doit ensuite rejoindre Londres pour s’y entretenir avec le président Ali Bongo Ondimba; Le président est actuellement en séjour privé dans la capitale britannique.

Daniel Ona Ondo : « Mon éducation religieuse m’enseigne le sacro-saint principe du pardon »

C’est le message publié sur la page facebook, de l’ancien Premier ministre gabonais, qui avait été bizuté à Paris, par des activistes gabonais.

Ces « agresseurs » l’accuse de se prélasser dans la capitale française alors que des gabonais ont « été massacrés » par le régime de Libreville dont il a été l’un des piliers.

« Mon éducation religieuse m’enseigne le sacro-saint principe du pardon. Je tiens donc à respecter cet enseignement biblique en accordant mon pardon à ceux qui m’ont offensé. Quelque soit les motivations qui ont conduit à cet acte, je veux que les auteurs sachent que je ne leur en tiens pas rigueur. De même, j’implore le Dieu miséricordieux afin qu’il pardonne mes offenses envers ceux que j’aurai blessé involontairement », a-t-il écrit.

« Comme je l’ai toujours fait dans l’exercice de mes fonctions antérieures, j’appelle une fois de plus le peuple Gabonais à la paix des cœurs et à l’amour du pays », a-t-il lancé avant de conseiller : « nous devons apprendre à nous aimer malgré nos divergences d’opinions, de religions ou de convictions politiques ».

Daniel Ona Ondo exhorte : « nous devons pratiquer l’amour du prochain et celui de la patrie comme une valeur cardinale de notre vivre ensemble car, sans cet amour de l’autre et du Gabon, il nous sera impossible de léguer aux générations futures un pays en paix et digne d’envies ».

Dans son message, l’ancien Premier ministre gabonais devenu fonctionnaire communautaire affirme avoir effectué le déplacement de Paris, sur invitation de la Banque de France et du FERDI. Alors qu’il marchait en compagnie d’un collaborateur, des activistes gabonais, l’ont cerné, chahuté, insulté (en le traitant de chien et d’assassin) et menacé.

Relevons que l’ancien Premier ministre gabonais n’est pas le premier gabonais à subir ce traitement dégradant. Les activistes gabonais, aussi appelés « Les Panthères » s’en prennent régulièrement aux officiels gabonais en séjour dans la capitale française.

L’objectif des activistes est de dénoncé les violences post électorales de 2016 et revendiquer la victoire de Jean Ping qu’aurait volé l’actuel chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba à l’issus de l’élection présidentielle du 27 août 2016.