Louise Mushikiwabo pleure l’ancien Premier Ministre gabonais Issosé Ngondet « un homme vraiment bien »

La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, réagissant sur tweeter au décès de l’ancien Premier Ministre gabonais, Emmanuel Issozé Ngondet a dit pleurer « un homme vraiment bien ».

« Je m’associe au deuil du #Gabon, de la famille et des nombreux amis d’Emmanuel Issoze Ngondet! Un politicien et un diplomate de grand calibre, certainement, mais en tant qu’ancienne collègue et amie, je pleure surtout un homme vraiment bien! Reposes en paix Emmanuel !!! », a tweeté l’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères devenue Secrétaire générale de l’OIF.

Pour rappel, l’ancien Premier ministre gabonais de 2016 à 2019, Emmanuel Issozé Ngondet est mort jeudi 11 juin 2020 à Libreville à l’âge de 59 ans.

L’opération mains propres: Ben Moubamba réclame l’interpellation d’Issoze Ngondet

Le patron de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR), Bruno Ben Moubamba, souhaite que l’ancien Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, soit aussi interpellé pour sa mauvaise gestion de la res publica.

Le président  de l’ACR s’est prononcé le 30 novembre sur les premières interpellations intervenues dans le cadre de l’opération mains propres. S’il se félicite de l’arrestation de Renaud Allogo Akoue et Patrichi Tanasa, respectivement directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) et de Gabon Oil Company(Goc), l’ancien vice-Premier ministre ne veut pas d’une justice à deux vitesses.

Sur sa page Facebook, Bruno Ben Moubamba a invité la justice à interpeller tous «ceux qui ont endetté le Gabon et se sont accaparés des budgets du Gabon par l’argent de Post Bank, un mauvais Plan de relance économique (PRE) basé exclusivement sur la dette, [et dilapidé] l’argent de générations futures mis en place par feu Omar Bongo et remplacé par le FGIS».

Bruno Ben Moubamba a également invité la justice à se pencher sur les «lignes de crédits pour le financement des infrastructures (routes, écoles, lycées, collèges, universités, bassins versants) obtenues par les gouvernements ainsi que les recettes du pétrole de 2009 à 2019».