Présidentielle 2023 : Barro Chambrier estime avec conviction que 2023 ne sera pas comme 2016

L’opposant Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RMP), ne cache plus son ambition de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2023.

 

 

Au terme de son séjour de charme dans la province de la Ngounié (sud), Barro  Chambrier  a délivré un message d’espoir, tout en appelant ses sympathisants, à se mobiliser avec détermination pour administrer au candidat du pouvoir une cuisante défaite sans bavure dès le premier tour.

« Il n’est pas avantageux de penser à un deuxième tour, allons-y avec la perspective de leur mettre un coup-KO», a déclaré M. Barro Chambrier bouclant sa tournée à Fougamou, capitale départementale de Tsamba Magotsi.

La tournée politique interprovinciale du leader de RPM entamée à Sindara s’est poursuivie à Mouila et Lebamba avant Fougamou avec en toile de fond, le même message d’espoir et de la non résignation. L’opposant  estime avec conviction que 2023 ne sera pas comme 1993, 1998, 2005, 2009 et 2016, dates marquées par des élections volées, selon lui, par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 53 ans).

« Ne cédez pas au découragement, armez-vous d’un peu plus de force pour vaincre le signe indien. C’est vrai, en 2016 comme avant d’ailleurs, vous avez voté pour l’alternance, mais les résultats publiés ont été contraire au choix opéré, cette tentative pourrait être la bonne, Dieu nous envoie des signaux, ne renoncez donc pas », a-t-il conseillé.

Aussi, a-t-il souhaité, à l’instar de ses précédentes tournées initiées dans les provinces du Woleu Ntem, l’Ogooué Ivindo et l’Ogooué Lolo, l’unité de l’opposition pour capitaliser le maximum de chances afin de battre le candidat du pouvoir qui pourrait être probablement, Ali Bongo Ondimba, candidat naturel de la majorité présidentielle.

 

Fougamou: les élites politiques ont cotisé 12 millions de FCFA afin d’aider leurs jeunes durant la période d’examen

Dr Lucie Melebou Aubusson Mboussou a appelé autour d’elle, Léon Armel Bounda Balonzi et Yolande Nyonda, respectivement, Ministre des Travaux publics et Ministre Déléguée aux affaires étrangères.

Tous ont décidé de mettre en sourdine leurs querelles intestines pour regarder dans la même Direction et serrer les rangs dans la marche vers le développement de la contrée.

Premier acte de cette solidarité retrouvée, l’organisation collégiale à Mouila le 22 août dernier, d’une action de solidarité en l’endroit des 1200 candidats au baccalauréat 2020 de la Ngounié (sud), province dont ils sont originaires.

Dans le même élan de solidarité, ces personnalités politiques ont associé le ministre de l’Agriculture, Biendi Magangou Moussavou, un fils de Mouila. Ils se sont cotisé pour avoir  une enveloppe de 12 millions de FCFA afin d’aider leurs jeunes sœurs et frères à faire face aux difficultés d’intendances durant la période d’examen.

Un tel geste hautement symbolique semblait être impossible il y a quelques années encore car en effet, les cadres politiques de Tsamba Magotsi sont obnubilés par des egos et des intérêts égoïstes. Chaque leader a toujours prêché pour sa propre chapelle mais au-delà, certains ont même échafaudé des stratégies pour avilir les autres pour leur faire porter injustement le lourd chapeau des disparitions des êtres humains à des fins fétichistes : les fameux crimes rituels.

Dr Lucie Melebou Aubusson Mboussou insiste, selon certaines indiscrétions, que cette page sombre doit être tournée. Elle est tournée car, estime-t-elle, il n’y a pas d’hommes politiques sans militants et les hommes politiques doivent être au service de la cité. Le contraire est synonyme de politique de terre brûlée.

 

Opération Scorpion : « Ali Bongo a prouvé que ce qui compte pour lui, c’est la République » ( G.B. Mapangou)

L’honorable Guy Bertrand Mapangou, s’est prononcé au sujet des interpellations et mises en détention préventive enregistrées ces derniers mois, dans le cadre de l’opération anticorruption «Scorpion».

Pour l’élu du parti démocratique gabonais (PDG), ces interpellations et mises en détention préventive, sont la preuve de ce que les institutions sont fortes et qu’Ali Bongo tient à les faire respecter, y compris par ses anciens collaborateurs aujourd’hui aux prises avec la justice.

Quelques mois après le lancement de l’Opération Scorpion ayant touché d’anciens membres du gouvernement et des hauts cadres de l’administration publique et parapublique, Guy Bertrand Mapangou assure ne pas plaindre le sort «des voyous qui ont tenté de s’amuser avec les institutions du pays».

Face aux responsables du PDG avec lesquels il était en réunion, samedi 11 janvier dernier à Fougamou, le député de Tsamba-Magotsi n’a pas non plus plaint le sort de ceux qui se présentaient, il y a encore moins de quatre mois, comme les «amis» d’Ali Bongo et au nom de qui ils prenaient certaines initiatives. «Le président de la République n’a pas d’amis. C’est le président de la République», a-t-il martelé, invitant chacun à rester à sa place.