Gabon-Coup d’état maqué : Ballack Obame devant le tribunal correctionnel ce mercredi 14 juillet

L’unique civil impliqué dans le coup d’état manqué du 7 janvier 2019 orchestré par des militaires dirigés par le lieutenant Kelly Ondo Obiang, sera jugé ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Libreville.

Il sied de signer qu’au départ, Ballack Obame  militant très engagé à l’Union nationale (UN) une formation politique de l’opposition,  était poursuivi pour complicité d’atteinte à la sureté de l’Etat.

A en croire la justice gabonaise, les faits qui lui ont été repoche, ont par la suite été requalifié. Finalement Ballack Obame est poursuivi pour propagande et incitation à la révolte contre l’autorité de l’état. Il risque 5 ans de prison ferme. Cet ancien leader estudiantin est en prison depuis 2 ans.

Pour rappel,  le lieutenant Kelly Ondo Obiang et deux de ses éléments ont été condamné jeudi 1er juillet dernier par la Cour spéciale militaire à 15 ans de prison et à une amende de 31 millions de FCFA assortie d’une radiation des forces armées gabonaises.

 

Gabon-Coup d’État manqué du 7 janvier 2019 : la Cour spéciale militaire se déclare compétent à juger les putschistes

La Cour spéciale militaire  a rejeté jeudi 24 juin toutes les exceptions soulevées par les avocats de Kelly Ondo Obiang et ses co-accusés les putschistes du 7 janvier 2019 et s’est déclarée compétente à juger les prévenus.

Le lieutenant Kelly Ondo Obiang et ses 8 co-accusés étaient à la barre pour jeudi 24 juin 2021, c’était pour  la 3ème fois après les audiences du 18 et du 21 juin dernier.

Il sied de noter que, les avocats des putschistes ont  soulevé plusieurs exceptions. Ils contestent la compétence de la Cour. Selon le code pénal, lorsqu’une procédure militaire implique au moins un civil, la cour spéciale militaire n’est plus compétente. L’affaire est renvoyée vers la Cour criminelle.

Les avocats de la défense demandaient que toute la procédure soit transmise à la Cour constitutionnelle pour compétence. Ils  sollicitent par ailleurs la comparution forcée de Frédéric Bongo, frère du président Ali Bongo Ondimba et chef des renseignements à la présidence de la République gabonaise à l’époque des faits. Ils exigent également la comparution d’Etienne Massard Makaga Kabinda, ministre de la Défense au moment du coup d’État manqué.

Pour rappel, la Cour a rejeté toutes les exceptions et s’est déclarée compétente pour juger  le lieutenant Kelly Ondo Obiang et ses co-accusés. La prochaine audience est prévue pour  lundi 28 juin  dès 9 heures.