Gabon : la ville de Mekambo se dote d’un nouveau groupe électrogène

La Société d’eau et d’électricité du Gabon a un nouveau groupe électrogène d’une capacité de 400 KVA pour alimenter la ville de Mekambo.

 

Après des  dysfonctionnements répétés des groupes thermiques à la centrale qui sont à l’origine de la dégradation de la qualité de service dans la commune et ses environs, la société d’eau et d’énergie s’est dotée d’un nouveau groupe électrogène capable d’alimenter  la ville de Mekambo et ces environs.

Selon le communiqué de la SEEG, « Cet équipement vient satisfaire les besoins en électricité des 1 500 clients que compte le Chef-lieu du département de la Zadié », précise le texte.

Et d’ajouter, « Ces réalisations traduisent la détermination de la SEEG à trouver des solutions urgentes aux difficultés observées dans le cadre des missions qui lui sont dévolues », conclu le communiqué. Ce groupe électrogène vient en effet mettre un terme aux nombreux dysfonctionnements d’énergie observée depuis quelques temps dans cette ville.

Gabon-Violence de Mékambo : « ces évènements sont le fait d’un régime illégitime et incompétent » (J. Ping)

L’opposant Jean-Ping qui a réagi sur des violences dramatiques entre les populations de Mekambo en colère contre la dévastation récurrente  de leurs plantations par les éléphants (espèce protégée) et les forces des sécurités,  a indiqué que cette situation découle  de la déliquescence du pouvoir d’Ali Bongo.

« La situation qui prévaut à Mékambo est l’illustration de « l’État failli » qu’est le Gabon », a affirmé M. Jean Ping sur sa page Facebook.

Il sied de signaler que, le 25 mai dernier, un éco-garde a trouvé la mort suite à un échange de coups de feu avec les populations de la capitale départementale de la Zadié dans la province de l’Ogooué Ivindo.

Il faut dire que, les Mekambois avaient organisé une marche pour protester contre le refus des autorités d’organiser les battues des pachydermes pour amoindrir la dévastation récurrente de leurs plantations, seule source de revenus pour ces villageois.

Ladite marche avait dégénéré et provoqué une série d’arrestations et  la mort d’un éco-garde.

Pour l’opposant Jean-Ping, « ces évènements sont le fait d’un régime illégitime, incompétent et d’un Etat absent dans ses missions régaliennes ».

 

 

Gabon: plusieurs arrestations suite à la dénonciation d’une invasion des éléphants à Mekambo

Plusieurs personnes ont été arrêtées dans la nuit de mardi à mercredi à Mekambo suite à la manifestation populaire contre les ravages des plantations et les agressions orchestrées par les éléphants dans cette localité.

A en croire les sources surplace, les arrestations auraient été opéré par des gendarmes appelés en renfort depuis Makokou la capitale de la province de l’Ogooué Ivindo.

Parmi les personnes arrêtées il y a le Maire de Mekambo, Juste Omer Ezona. C’est à lui que les populations en colère ont remis un memo  après la marche improvisée mardi 18 mai dernier.

Le président du Conseil départemental Mr François Dioba,  serait également arrêté. Arnaud Moandoma Sinandong, le porte-parole du « Collectif du mouvement contre la mort par la faim et agression physique des éléphants » figurerait sur cette liste qui circule sur les réseaux Sociaux.

Au moins 13 personnes auraient été interpellées chez elles nuitamment. Les motifs retenus contre ces personnes ne sont pas connus. Dans leur manifeste, les populations de Mekambo dénoncent l’invasion des éléphants dans leur vie quotidienne. Les conséquences de cette cohabitation sont néfastes pour les populations réduites à la malnutrition et aux agressions, selon le manifeste.