Gabon : la prison de Libreville se dote d’une bibliothèque

Le ministère de la justice a informé à travers son compte Facebook, l’inauguration lundi 28 novembre 2022, d’une  bibliothèque à la prison centrale de Libreville.

 

 

C’est dans le cadre du programme de réinsertion des détenus que, le Commandement en Chef de la Sécurité Pénitentiaire et l’Union des Écrivains Gabonais (UDEG), ont procédé à l’inauguration officielle le lundi 28 novembre 2022 de la bibliothèque de la prison centrale de Libreville où plusieurs jeunes détenus sont candidats aux examens scolaires.

En effet, la nouvelle bibliothèque a été baptisée « « Mon livre, Mon droit ». Elle dispose de 1500 livres offerts par l’Union des écrivains gabonais (UDEG). Le Colonel Jean de Dieu Ngoundou Boucka, commandant en chef en second de la Sécurité pénitentiaire, a souligné que : « Ces manuels vont nous aider à réinsérer nos détenus, surtout ceux qui vont passer les examens de fin d’année».

Pour Pulchérie Abeme Nkoghe, présidente de l’UDEG, cette bibliothèque était devenue une nécessité dans ce milieu carcéral, car « de la même manière que nous faisons la promotion du livre dans les établissements scolaires et dans la cité, il était important que nous pensions aussi à nos frères et sœurs qui sont entre ces murs, parce que cest un droit. Le seul droit qui leur est enlevé, c’est celui de la liberté. Mais bien qu’étant en prison, nous avons le devoir de continuer à les éduquer et les instruire», a-t-elle affirmé.

Rappelons qu’en 2021, lors des examens officiels,  tous les 21 candidats de la prison centrale de Libreville à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ont obtenu leur diplôme.

Gabon : grève des magistrats, le Ministre Erlyne Antonella Ndembet a lancé des négociations avec le SYNAMAG

Le Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) qui menaçait d’entrer en grève générale illimitée le 27 janvier 2022, s’il n’y avait pas une suite favorable à leur préavis de grève, a décidé de sursoir cette éventualité, après l’ouverture des  négociations par le Ministre de la Justice, Erlyne Antonella Ndembet.  

 

 

« Madame le garde des sceaux a initié cette première rencontre avec le SYNAMAG qui consacre l’ouverture des négociations avec ces partenaires ; elle a tenu à rassurer le SYNAMAG sur la volonté et la disponibilité de notre département à trouver des solutions aux différentes revendications qui ont été posées par le syndicat », a indiqué  François Mangari  secrétaire général au Ministère de la Justice.

Pour rappel, les magistrats réclament  entre autres, les moyens roulants, non pourvus depuis 2011, au Ministère de la justice,  l’annulation du décret portant sur  l’obligation vaccinale  au Covid-19,  l’amélioration des conditions de travail et de vie.

 

Gabon : Projet de budget-2021 : le ministère de la justice demande 36,574 milliards de FCFA

Le 2 novembre dernier, le ministre de la justice, Garde de Sceaux, Erlyne Antonela Ndembet a soumis et défendu le budget de son département auprès des élus du peuple. Il sollicite la somme de 36,574 milliards

Interrogé par la Commission des finances, du Budget de la Comptabilité publique de l’Assemblée nationale sur le budget annuel 2021 de son département, le ministre en charge de la justice a réclamé 36, 574 milliards. Elle fait savoir que ce projet de budget intègre l’ensemble des dépenses relatives au traitement des personnels, aux biens et services, aux transferts, aux investissements et aux divers programmes de son département, rapporte le garde des sceaux.

La patronne de la justice ajoute que les programmes indiqués sont ceux de la justice judicaire et administrative, l’élaboration et l’adoption du droit positif actualisé en parfaite cohérence avec les engagements internationaux de l’Etat, l’amélioration de l’offre juridictionnelle aux populations et la mise en place d’une assistance judiciaire performante d’ici 2023. Aussi l’amélioration des conditions de de travail des agents et des conditions de détention, la réfection et la réhabilitation des prisons.

Le ministre en charge de la justice ajoute que son département entend mettre en œuvre une : « une politique nationale en matière d’égalité des chances, l’accent sur l’élaboration d’un corps juridique national plus égalitaire ».

Les députés ont également interpellé sur le fonctionnement de l’Ecole de nationale de la magistrature et de son concours.