Françoise Ndayishimiye achève sa mission au Gabon

 Le directeur de l’ONUSIDA  a été reçu en audience par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, afin de dire ses adieux après avoir passé un séjour de 5 années au Gabon.

 

Au cours de son entretien tenu avec le chef de l’Etat,  Françoise Ndayishimiye, directeur de l’ONUSIDA  a invité le gouvernement à prendre des mesures pour éviter les ruptures des antirétroviraux.

Après avoir salué l’engagement du Gabon pour son adhésion à la Plateforme Internationale de fournitures d’ARV, le directeur de l’ONUSIDA a rappelé l’urgente nécessité pour le Gabon de renforcer la prise en charge des enfants porteurs du VIH.

Pour finir, elle a exprimé  un satisfecit aux autorités gabonaises pour leur participation à hauteur de 85 % à la prise en charge des porteurs du virus, tout en relevant que l’ONUSIDA fournissait les 15 % de prise en charge financière supplémentaire.

Le chef de l’Etat quant à lui n’a pas manqué de rappeler,  qu’il  a toujours placé la santé des  populations au centre de ses préoccupations. A ce propos, il a instruit le Gouvernement de tout mettre en œuvre afin de prévenir toute rupture de stocks d’ARV et d’améliorer la prise en charge des patients.

VIH /SIDA : Le Gabon adhère à l’initiative Education Plus

L’État gabonais, s’est récemment engagé à soutenir l’initiative Education Plus portée par l’ensemble du système des Nations unies, pour éliminer les infections au VIH en maintenant davantage de jeunes filles dans l’éducation jusqu’à la fin de l’enseignement secondaire.

 

Maintenir les filles à l’école secondaire et leur fournir des compétences pratiques, une formation et des opportunités d’emploi sont essentiels pour mettre fin à la pandémie de sida en Afrique. Tel est l’objectif du programme du système des Nations unies baptisé «Education Plus» d’ici à 2025, auquel le Gabon a souscrit au sommet de l’Union africaine (UA) à Lusaka, en Zambie, le 18 juillet dernier.

«Éducation Plus » appelle à une éducation secondaire gratuite et de qualité pour toutes les filles et tous les garçons en Afrique subsaharienne d’ici 2025 ; l’accès universel à une éducation sexuelle complète ; la réalisation de la santé et des droits sexuels et reproductifs ; l’absence de violence sexiste et sexuelle ; les transitions de l’école au travail, et la sécurité économique et l’autonomisation.

En tant que programme d’action fondé sur les droits et tenant compte du genre, l’initiative «Education Plus» cible l’Afrique subsaharienne, où les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans représentaient un quart (24%) de tous les nouveaux cas de VIH en 2019, tout en constituant 10% de la population. Selon le Groupe des Nations unies pour le développement durable, la recherche montre que s’assurer que les filles terminent leurs études secondaires, réduit de moitié leur risque de contracter le VIH, et que combiner cela avec un ensemble de services et de droits pour l’autonomisation des filles réduit encore leur risque.

Education Plus fait partie d’un effort mondial de lutte contre le VIH/SIDA. Dix pays africains : Bénin, Cameroun, Eswatini, Gabon, Gambie, Lesotho, Malawi, Sierra Leone, Afrique du Sud et Ouganda se sont jusqu’à présent engagés dans l’initiative qui est convoquée conjointement par cinq agences des Nations unies, Onusida, Unesco, UNFPA, Unicef et ONU Femmes, et rassemble les gouvernements, la société civile et les partenaires internationaux.

Source: Gabon Review

VIH/SIDA : une nouvelle rupture des médicaments antirétroviraux au Gabon

Au Gabon, plusieurs personnes vivant avec le virus du SIDA confirment une nouvelle rupture des médicaments dits antirétroviraux depuis plusieurs jours.

 

 

 

Une première rupture plus longue est intervenue en fin décembre 2021. La rupture aurait duré 3 mois. Les malades ont été réapprovisionnés durant une semaine début février avant la nouvelle rupture actuelle.

Aucune association des personnes vivant avec le VIH/SIDA n’a souhaité s’exprimer sur le sujet. Selon eux, le gouvernement exigerait des preuves écrites pour prouver l’existence d’une rupture d’antirétroviraux ou pas.

En septembre 2021, la présidente du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (REGAP+), Mariame Fatou Moussounda Nzamba lors de l’émission, avait révélé le scandale des antirétroviraux périmés. Ce scandale avait secoué la République.

Selon un leader de la lutte anti-SIDA, la prochaine livraison d’antirétroviraux est prévue dans deux semaines. « Avec ces ruptures à répétition, nous craignons le développement des résistances du virus dans l’organisme », s’est inquiété ce leader.

Selon l’ONUSIDA, le Gabon comptait en fin 2019 quelques 51 000 personnes vivant avec le VIH/SIDA pour une prévalence nationale de 4,1%.  26 000 personnes seulement, soit 51 % ayant eu accès au traitement antirétroviral.

En 2020, le gouvernement gabonais a dépensé la coquette somme de 2 milliards de FCFA pour l’achat des antirétroviraux malgré des graves tensions budgétaires engendrées par la pandémie du coronavirus, a annoncé en décembre 2020 le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Signalons tout de même que, le Gabon s’est par ailleurs doté d’une puissante usine de fabrication des médicaments dont les antirétroviraux.

 

 

Sida: « les courbes des infections au VIH ne reculent pas assez vite » ( Onusida)

L’organisation de l’ONU chargée de la lutte contre le sida, alerte que, « les courbes des infections au VIH ne baissent pas assez rapidement pour atteindre l’objectif d’une éradication de la maladie d’ici à 2030.

 

Dans son rapport rendu public deux jours avant la journée mondiale de lutte contre le sida, Onusida rappelle avoir proposé l’an dernier de nouveaux objectifs pour 2025, notamment un accès à des options de prévention appropriées (préservatifs, médicaments…) pour 95% des personnes à risque et marginalisées.

Selon ce rapport, ce afin de « se mettre sur la bonne voie pour atteindre l’objectif mondial de mettre fin au sida d’ici à 2030″. Les actions convenues ne sont pas menées à la vitesse et à l’échelle requises ». Et d’ajoute, «  les courbes des infections au VIH ne reculent pas assez vite ».

Le rythme du dépistage du VIH a diminué presque uniformément dans le monde, en raison de la pandémie de Covid-19, ajoute l’ONU.

En outre, les inégalités subsistent. Par exemple, « en Afrique subsaharienne, les adolescentes et les femmes sont encore bien plus nombreuses que les hommes et les garçons parmi les  personnes qui contractent l’infection », relève l’ONU, en soulignant que la pauvreté et le manque de scolarisation sont d’autres redoutables obstacles aux services de santé ».

La pandémie de sida pourrait tuer des millions de personnes dans les années à venir si nous n’agissons pas dans l’urgence », avertit l’ONU.

L’Onusida chiffre à 7,7 millions le nombre de décès qui pourraient être liés au sida entre 2021 et 2030 si la couverture des services de prévention et des traitements restait aux niveaux de 2019.

En revanche, si la stratégie mondiale de lutte contre le sida était exécutée et les objectifs de 2025 atteints, l’Onusida estime qu’au moins 4,6 millions de ces vies peuvent être sauvées au cours de la décennie.

 

VIH/SIDA : le Gabon enregistre une nette régression de 5000 séropositifs en 2020

L’ONUSIDA, a dans son statistique officielle publiées ce mercredi révèlent qu’environ 46 000 personnes vivant avec le VIH/SIDA ont été recensées  en fin 2020 au Gabon, contre 51 000 en 2019, soit une nette régression de 5000 séropositifs.

 

Selon l’organe onusien spécialisé, ces données  seraient toutefois sous-évaluées au regard de la « forte probabilité des potentielles personnes infectées vivant dans le déni de leur statut sérologique ».

« Les restrictions engendrées par le covid-19 ont perturbé le dépistage du VIH dans de nombreux pays, et ont entraîné une chute brutale des diagnostics et des orientations vers des traitements contre le VIH », a précisé le rapport de l’ONUSIDA.