Législatives ivoiriennes: le corps diplomatique appelle à des élections «pacifiques»

Le corps diplomatique et les organisations internationales accrédités en Côte d’Ivoire qui ont salué la decrispation du climat politique dans le pays, ont appelé jeudi à Abidjan à des élections législatives «pacifiques et inclusives » le 06 mars prochain.

« La communauté internationale encourage fortement toutes les tentatives de réconciliation en appelant tous les acteurs politiques ivoiriens à faire preuve de générosité pour poursuivre la décrispation. Nous saluons les rencontres avec l’opposition. Nous souhaitons que les prochaines élections législatives auxquelles tous projettent de prendre part, puisse se dérouler de manière pacifique et inclusive»,  a indiqué le nonce apostolique Paulo Borgia, le doyen du corps diplomatique en Côte d’Ivoire qui s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie d’échange de vœux de nouvel an 2021 au président ivoirien Alassane Ouattara.  

« Il n’y a pas de point final à la construction de la paix. Nous saluons votre engagement à continuer sans relâche à rassembler les filles et les fils de ce pays, à intensifier toutes les actions en faveur du pardon et de la concorde nationale», a dit le nonce apostolique à M. Ouattara. 

Poursuivant, il a assuré de la disponibilité de la Communauté internationale à accompagner la Côte dans sa quête de la paix. En retour, le président ivoirien Alassane Ouattara a réaffirmé sa gratitude aux diplomates et aux représentants d’organisations internationales accrédités en Côte d’Ivoire.  

« En 2021, nous entendons accélérer la transformation structurelle de notre économie», a-t-il fait savoir. Auparavant, le numéro un ivoirien a passé en revue les difficultés de l’année écoulée se félicitant de la résilience de la Côte d’Ivoire.

Chan 2021 : le Mali défie le Maroc en finale

L’affiche de la finale de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) opposera dimanche à Yaoundé, le Maroc tenant du titre au Mali.Le Maroc a pulvérisé le Cameroun 4 à 0 dans une demi-finale à sens unique, alors que Mali a souffert pour éliminer la Guinée plus tôt à l’épreuve des tirs au but.

Les Lions Indomptables n’ont pas fait le poids dans la bataille des fauves contre les Lions de l’Altas. Dominateur de bout en bout, le Maroc a déroulé en infligeant un carton à une sélection camerounaise dépassée 4-0.

Après avoir ouvert le score par son défenseur Soufiane Bouftini (28′), un autre Soufiane, Rahimi cette fois, va assurer le spectacle avec un doublé (40′, 74′). Son deuxième but est un modèle d’attaque placée et fera certainement partie des plus beaux buts du tournoi.

Alors que la messe était déjà dite, Mohammed Ali Bemammer (82′, 4-0) porte l’estocade aux Lions Indomptable et parachève le récital des hommes de Houcine Hammouta, impressionnants de maitrise dans cette rencontre. Le tenant du titre envoie un signal fort avant cette finale qui l’opposera au Mali dimanche à Yaoundé.

Les Aigles du Mali ont justement livré une bataille épique pour écarter la Guinée au bout du suspense dans l’autre demi-finale aux tirs au but 5 à 4 (0-0, à l’issue de la prolongation). Djigui Diarra, l’expérimenté portier malien a encore sorti le bon arrêt au bon moment en repoussant le cinquième tir guinéen de Morlaye Sylla. Mamadou Coulibaly ne tremble pas et envoie le Mali en finale. Comme en 2016, le Mali retrouve la finale du Chan dans une affiche où il ne sera pas le favori devant des Marocains que rien ne semblent résister dans ce tournoi.

Le Cameroun et la Guinée vont se consoler samedi, avec la finale de la troisième place.

Programme:

Samedi 6 février 2021

Troisième place

Stade Réunification Douala

Cameroun vs Guinée, 19h GMT.

Dimanche 7 février 2021

Finale

Stade Amadou Ahidjo Yaoundé

Maroc vs Mali, 19h GMT.

La Covid-19 et d’autres sujets au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent de divers sujets allant de la pandémie du coronavirus et la création d’un dispositif de régulation et d’encadrement des réseaux sociaux entre autres.L’Observateur dans sa livraison du jour souligne « l’inquiétante disparition des autorités » dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Le journal décrypte ce qu’il considére comme un « mauvais signal envoyé à l’opinion ».

L’accès au vaccin risque bien d’être compliqué pour les pays sous-developpé. En effet, Le Quotidien nous informe « le Covax ne prévoit que 1,3 million de doses pour le Sénégal », pendant que la « Grande Bretagne offre AstraZeneca. Ce qui pousse le journal à annoncer que grâce à l’initiative Covax, « le Sénégal va commencer à vacciner dans quelques semaines, une partie de sa population cible ».

Le Soleil revient sur la Tribune lancée par des dirigeants du monde comme Macky Sall, Emmanuel Macron, Angela Merkel, Antonio Guiterres etc. sur « l’Appel à l’esprit d’entraide mondial face à la Covid-19 ». Ces leaders veulent « bâtir un multilatéralisme plus solidaire face à la Covid-19 »

Au chapitre politique, Sud Quotidien analyse les dernières propositions de réformes controversées au sommet de l’Etat et barre à sa Une « Rufisque, nouveau laboratoire du Macky ». Le journal affiche les photos de Seydou Diouf, Ismaïla Madior Fall et Oumar Guèye, originaire de la ville et décrits comme des leaders politiques de la localité qui « parrainent des réformes qui semblent plus obéir à des logiques politiciennes que l’amélioration de la gouvernance démocratique. »

Le quotidien L’AS signale que « Macky Sall menace de sévir » contre les « dérives et insultes sur Internet ». Le chef de l’Etat demande au gouvernement la mise en place « d’un dispositif de régulation et d’encadrement spécifique aux réseaux sociaux » et à s’occuper avec « urgence » de la matérialisation du passage de l’analogique au numérique intégral.

Walf Quotidien analyse les crises multiformes qui secouent certaines sociétés nationales. Le journal décrit Dakar Dem Dikk (société de transport public), Coud (Centre des œuvres universitaires de Dakar) et la Poste entre autres, comme des « directions à polémiques » minées par des batailles par presse interposée. Le journal d’ajouter que « ces sociétés gérées par des hommes politiques sombrent dans des accusations et contre-accusations entre actuels directeurs généraux et leurs prédécesseurs. »

Libération revient sur l’incendie criminel qui avait tué cinq sénégalais d’une même famille à Denver (Etats-Unis). Le journal nous renseigne que « les jeunes trafiquants de drogue, qui ont tué cinq membres de la famille Diol à Denver, ont incendié la mauvaise maison, ils se sont rendus compte de leur « erreur » le lendemain ». Le journal nous apprend que « Kevin Bui et ses deux complices voulaient se venger d’une autre bande après un deal qui a mal tourné ».

EnQuête de son coté consacre un dossier sur la hausse de l’aliment de bétail et de volaille. Le journal souligne « les 10% de la discorde » avant de renchérir que « les éleveurs, aviculteurs et les industriels sont à couteaux tirésn, depuis l’augmentation du prix des aliments. »

En Sport, Stades et Record ont titré sur l’affiche de Premier League entre Tottenham et Chelsea ce soir. « La bataille hors du big 4 » annonce le premier, pendant que le second prévient « malheur au vaincu ».

La Côte d’Ivoire compte près de 20 mille policiers en 2021 (Ministre)

Le ministre ivoirien de la communication et des médias, par ailleurs, porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré a annoncé mercredi la création de l’école de police de Korhogo ( Nord), la deuxième du pays après celle d’Abidjan, révélant que la Côte d’Ivoire compte 19 993 policiers en 2021, un effectif en deçà de la norme requise.

« Il y a eu une étude sur la réalisation d’une loi de programmation de la sécurité intérieure qui recommande un ratio d’un policier pour 400 habitants, c’est-à-dire un effectif à terme selon la loi de programmation de 26 701 agents sur toute l’étendue du territoire national. Et en 2016, lors de l’évaluation de cette loi de programmation, l’on dénombrait 16 853 policiers en activité. Et en 2021, 19 993 agents, c’est à dire en deçà des effectifs requis», a fait savoir M. Touré. 

Il s’exprimait au terme d’un Conseil des ministres présidé au palais présidentiel d’Abidjan par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.

 Auparavant, le porte-parole du gouvernement ivoirien a expliqué que l’école de police de Korhogo, créée près de 50 ans après celle d’Abidjan,  « permettra de renforcer non seulement les capacités d’accueil et de formation des personnels de la police nationale, mais également d’augmenter le nombre des agents de police en quantité et en qualité conformément aux standards internationaux».

Campagne cajou 2021: la Côte d’Ivoire fixe un prix plancher « obligatoire » de 305 Fcfa/Kg

Le gouvernement ivoirien a fixé mercredi, en Conseil des ministres, un prix plancher « obligatoire » de la noix de cajou à 305 Fcfa le kilogramme (Kg) pour la campagne de commercialisation 2021 qui s’ouvre le 5 février 2021, a annoncé son porte-parole Sidi Touré.

« Pour la campagne de commercialisation 2021 des noix de cajou qui s’ouvre le 5 février 2021, le Conseil a approuvé le prix plancher obligatoire de 305 Fcfa le Kg aux producteurs pour la noix de cajou bien séchée, bien triée et ne comportant aucune matière étrangère », a dit M. Sidi Touré à la presse.

Sur la base d’un prix CAF (Coût-assurance-fret) de référence de 1.300 UD dollars (709 145 francs CFA) la tonne, le prix minimum bord-champ avait été fixé à 400 Fcfa par Kg en hausse de 25 Fcfa par Kg par rapport à 2019.

Le prix bord champ pour la campagne cajou 2021 connaît une tendance baissière liée à la pandémie de la Covid-19.  Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, le prix de 305 Fcfa/Kg a été possible grâce à une réduction du DUS de 7% à 5% du prix CAF de référence.

Face à la tendance baissière du prix bord-champ, liée à la pandémie de la Covid-19 qui a entraîné une baisse du prix des amendes, le gouvernement ivoirien a apporté un appui à la filière cajou à travers l’octroi d’une subvention de 100 Fcfa puis 200 Fcfa/Kg pour maintenir le prix aux producteurs.

Cet appui s’est établi à un montant total de 34,2 milliards Fcfa qui a permis l’enlèvement de 264.985 tonnes de noix de cajou au prix minimum. En plus, une subvention de 168 Fcfa par Kg a été accordée pour aider à combler le déficit de compétitivité des consommateurs locaux, soit un total provisoire de 3,264 milliards Fcfa perçus par 11 transformateurs qui ont produit et commercialisé 4060 tonnes d’amende, équivalent à 20 400 tonnes de noix brutes.

Au terme de la campagne 2020, une production de 848 700 tonnes a été commercialisée contre 634 631 tonnes en 2019 soit une hausse de 33%. En outre, avec le prix moyen bord-champ de 350 Fcfa par Kg, 297 milliards Fcfa ont été distribués aux producteurs contre 238 milliards Fcfa en 2019.

Afin de consolider les acquis de la réforme de la filière, le Conseil a décidé notamment de la poursuite du mécanisme de soutien aux acteurs nationaux pour renforcer leur capacité de mobilisation de financement.

Le Conseil a instruit les services chargés de la protection des frontières à l’effet de prendre toutes les mesures de lutte contre la fuite des noix par les frontières terrestres. Malgré ces mesures qui incitent à l’optimisme, la campagne a été fortement perturbée par les effets de la pandémie de la Covid-19.

Affaire la Côte d’Ivoire visée par Al-Qaïda: «Nous maintenons la vigilance permanente» ( Sidi Touré )

Le gouvernement ivoirien a assuré mercredi qu’il maintient la «vigilance permanente » après des révélations de Bernard Émié, le patron du renseignement français qui a annoncé que le groupe terroriste Al-Qaïda veut viser la Côte d’Ivoire et le Bénin.

«Nous constatons qu’il y a une annonce qui vient enfoncer une porte qui est déjà ouverte. Nous étions suffisamment alertés déjà depuis plusieurs années de la menace terroriste que subit notre région… Nous maintenons la vigilance permanente concernant cette problématique de terrorisme», a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Poursuivant, M. Touré qui est par ailleurs, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, a soutenu que des dispositions ont été prises pour sécuriser les biens et les personnes en Côte d’Ivoire contre la survenue de quelques initiatives terroristes.  

«  Depuis des années des dispositions ont été prises pour faire face à quelque menace que ce soit », a promis M. Touré qui répondait à la préoccupation d’un journaliste lors de la conférence de presse qui a sanctionné ce Conseil des ministres. 

En début de semaine, Bernard Émié, le patron de la direction générale de la sécurité extérieure française a affirmé que le groupe terroriste Al-Qaïda a un  «projet d’expansion » vers les pays du Golfe de Guinée et  «finance déjà des hommes qui se disséminent en Côte d’Ivoire ou au Bénin». 

Législatives ivoiriennes: la campagne électorale s’ouvre le 26 février prochain ( Officiel)

Quelque 22135 bureaux vote seront ouverts sur l’ensemble du territoire ivoirien pour les élections législatives du 06 mars prochain dont la campagne électorale débutera le 26 février 2021 à 00h et s’achèvera le 04 mars 2021 à minuit, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

« Sur proposition de la CEI ( organe électoral), 205 circonscriptions électorales ont été créées  pour 255 députés, 10 759 lieux de vote, et 22 135 bureaux de vote sont prévus sur l’ensemble du territoire national. La campagne électorale est ouverte le vendredi 26 février 2021 à 00h et close le jeudi 04 mars 2021 à minuit», soit sept jours de campagne, a annoncé Sidi Tiemoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara. 

Dimanche dernier, la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) a publié une liste provisoire de 1266 candidatures  retenues pour ce scrutin législatif ivoirien du 06 mars prochain.

Présidentielle nigérienne : un recalé se rallie à Mohamed Bazoum

Le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) soutient formellement le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) pour le second tour de la présidentielle du 21 février prochain.Mohamed Bazoum, dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, touche le gros lot. En effet, le Bureau politique national du MNSD Nassara, dans une déclaration datée du 3 février, « décide (de lui) apporter son soutien ».

Pour prendre une telle décision, ce parti classé 3e à l’issue du premier tour avec 8,95 % des suffrages valablement exprimés, a pris en compte « le contexte actuel marqué par de nombreux défis persistants en l’occurrence la situation sécuritaire nationale et régionale ».  

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Dans ce sens, le Mouvement National pour la Société de Développement a constaté « la similitude entre le programme du PNDS Tarayya et celui du MNSD Nassara ainsi que l’engagement de (Bazoum) à accorder une importance de premier ordre aux questions de sécurité, d’équité, d’accès aux services sociaux de base, de développement rural inclusif et de bonne gouvernance en cas de victoire ».

Tout compte fait, la formation politique de l’ancien Premier ministre Seïni Oumarou est désireuse « de poursuivre sa collaboration avec le PNDS Tarayya dans un esprit de loyauté, de confiance mutuelle et d’engagement résolu à promouvoir un développement humain équitable et accéléré pour nos vaillantes populations ». 

Par conséquent, elle exhorte ses « militantes et militants, sympathisantes et sympathisants, ainsi que ceux de ses alliés de l’Alliance pour la Paix et la République (APR), à sortir massivement le 21 février pour voter en faveur de Mohamed Bazoum en vue d’une victoire éclatante ».  

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Le MNSD Nassara s’est réuni, ce mercredi à Niamey (Niger), en session extraordinaire au siège du parti. Le Bureau politique national a profité de cette occasion pour prendre « acte de la proclamation, par la Cour constitutionnelle, des résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle ».  

En outre, le Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya), 4e au classement du premier tour avec 7,07 %, aurait porté son dévolu sur M. Bazoum. Selon une source anonyme, le parti d’Albabé Abouba devrait, dans les prochaines heures, donné sa consigne de vote en faveur de l’ex-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

ARISE IIP nomme un comité consultatif composé d’éminents leaders

Arise Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP), un développeur et opérateur panafricain de parcs industriels de classe mondiale, engagé dans la transformation économique du continent, vient de nommer un prestigieux comité consultatif comprenant cinq éminents leaders.

Ce comité consultatif est composé d’esprits brillants issus des secteurs public et privé dont l’expérience et les compétences combinées permettront de façonner et d’accélérer la stratégie de croissance d’ARISE IIP, indique l’entreprise dans une note transmise à APA.   

Il a pour mission de fournir une plateforme pour soutenir et guider l’entreprise dans les prochaines phases de son développement, tout en mettant à la disposition de la direction un support et du conseil de haut niveau en matière d’industrialisation, de durabilité, de digitalisation et d’intégration régionale.

Au cours de ces dernières années, l’entreprise a connu une expansion remarquable en Afrique de l’Ouest avec le développement de zones industrielles sur mesure, accélérant l’industrialisation du continent africain.

L’objectif principal de la direction de l’entreprise a toujours été la création d’écosystèmes industriels visant à générer une forte valeur ajoutée locale ainsi qu’une croissance durable. Dans cet élan, les dirigeants continuent à déployer avec succès une stratégie de croissance.  

Le comité stratégique d’ARISE IIP comprend Colin Coleman, ancien Partner et PDG Afrique subsaharienne chez Goldman Sachs. Il est maître de conférences au Jackson Institute for Global Affairs de l’université de Yale.

M. Colin est également membre du Conseil d’administration du groupe Foschini et coprésident Youth Employment Service. Il cumule une forte expérience qui permettra avec les autres membres du comité de concevoir une stratégie en vue du développement de l’entreprise.   

L’ancien diplomate français de haut rang, Bruno Delaye, fait partie de ce comité. Président d’Entreprise et diplomatie, une branche du groupe ADIT, leader européen de l’intelligence stratégique, il possède une vaste expérience dans le conseil stratégique aux entreprises opérant en Afrique.

Laureen Kouassi-Olsson, la seule femme de ce comité, est une dirigeante expérimentée dans le secteur des services financiers et du capital-investissement en Afrique. Ses huit dernières années, elle les a passées en tant que directrice d’investissement à Amethis, un fonds d’investissement français.

Elle est la fondatrice et la directrice générale de Birimian, une holding d’investissement à long terme dédiée aux marques africaines. Laureen siège par ailleurs au Conseil d’administration de plusieurs institutions financières de premier plan sur le continent.

Carlos Lopes, professeur à l’Université du Cap et à Sciences Po Paris, est membre d’une dizaine de Conseils d’administration. Il a dirigé plusieurs institutions des Nations Unies, dont la Commission économique pour l’Afrique.

Cet éminent économiste a été à l’avant-garde de projets d’intégration économique tels que la zone de libre-échange continentale africaine, la réforme de l’Union africaine ou l’établissement de nouveaux partenariats avec l’Union européenne.  

Le conseiller principal du PDG de Total, Momar Nguer, a été coopté pour intégrer ce comité consultatif. Ex-membre du comité exécutif du géant français du pétrole et du gaz, Momar a beaucoup travaillé sur tout le continent où il a une bonne connaissance du marché.  

Précédemment directeur général chargé du marketing et des services de Total, Momar Nguer a contribué aux principales initiatives de la société en matière d’énergie verte. Cette expérience sera une plus-value pour les objectifs de l’entreprise.      

« Leur expertise combinée dans les domaines clés de la finance, du commerce et des relations gouvernementales, jouera un rôle précieux dans l’orientation des décisions stratégiques », a déclaré Gagan Gupta , cofondateur d’ARISE IIP.

« Je suis persuadé que nos conseillers vont nous aider à saisir de nouvelles opportunités afin de réaliser des projets à grande échelle qui transformeront les chaînes de valeur locales et l’industrialisation de manière durable », a-t-il ajouté.      

Avec son pool d’expertises, ARISE IIP a la capacité de concevoir et de réaliser des plateformes logistiques au profit d’acteurs publics et privés dans leur transition vers une économie industrielle, en identifiant les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles.  

Son ambition est de libérer le potentiel industriel du continent tout en neutralisant les émissions de carbone et leur impact sur le climat. L’entreprise est présente au Bénin (GDIZ), au Togo (PIA) et au Gabon (GSEZ), où la GSEZ a été classée meilleure zone économique spéciale du monde dans le secteur du bois (classement 2020 du FDi).

La presse à fond sur le retour de l’épidémie de la fièvre jaune

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, sont revenus en grande majorité sur le retour de l’épidémie de la fièvre jaune au Sénégal.Avec l’apparition de la fièvre jaune, L’AS évoque « une autre épidémie qui menace le Sénégal » après la Covid-19 . « Huit cas de fièvre jaune dont deux morts » ont été déjà enregistrés dans le pays souligne, le journal.

Covid-19, grippe aviaire, fièvre jaune, « (le Sénégal) à la croisée des périls », titre Walf Quotidien. Le journal indique que le pays est cerné par la maladie, alors qu’il est étouffé de partout par la Covid-19 et la grippe aviaire.

L’Observateur parle « d’un pays dans un triangle de feu » encerclé par l’épidémie de la Covid-19, de la grippe aviaire et désormais de la fièvre jaune. Le journal nous en dit plus sur « la stratégie de l’Etat pour enrayer les menaces épidémiques qui pèsent sur les populations ».

Concomitance de plusieurs maladies, « le Sénégal rit jaune », renchérit Le Quotifdien qui informe que la fièvre jaune est venue s’ajouter à la Covid-19 et à la grippe aviaire.

Le Sénégal confronté à un autre fléau relate Vox Populi qui remarque « qu’après la Covid-19, la fièvre jaune revient et tue ». Huit cas ont été détectés dans le pays et deux morts dénombrés à Kidira (est du Sénégal). « Touba, Saraya et Thilogne sont aussi touchés », annonce le journal.

Pour rester dans le contexte sanitaire et les effets néfastes de la Covid-19, Walf Quotidien soutient que « ça sent mauvais pour l’entreprise ». Le journal fait état de « licenciements tous azimuts » en informant que « le tourisme et l’hôtellerie sont en réanimation et les artifices de l’Etat n’y ont rien pu ».

EnQuête consacre un dossier sur l’école confrontée à un déficit d’infrastructures et de matériel en cette période de Covid-19. Le journal révèle que « dans cette période de pandémie, la règle est de s’asseoir par trois ou quatre dans certains établissements ». D’où le titre du journal, « l’école (sénégalaise), cette poudrière.»

Sud Quotidien de son côté, se penche sur un phénomène récurrent au Sénégal qu’est « l’usurpation de fonction». Faux policiers, gendarmes, magistrats, le journal le résume en un « business des hors-la-loi ».  Pendant que « la société civile sonne l’alerte, les citoyens sont invités à s’imprégner de leurs droits.»

Libération s’arrête sur « la guerre totale » qui oppose Me Moussa Diop et Dakar Dem Dikk (société de transport public), dont il était le directeur. Le journal renseigne « qu’après l’ordonnance du juge, l’ex-directeur général a pratiqué une saisie sur les comptes de la société nationale ». Le journal ajoute que « Dakar Dem Dikk contre-attaque et l’assigne devant le président du tribunal ». Les deux parties feront face au juge le 5 février prochain, souligne Libération.

Conflis fonciers au Sénégal, L’AS nous informe que les hommes d’affaires, « Cheikh Amar, Diop Sy et Marcel Diagne (sont) au cœur des litiges à répétition » selon le répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires du ministre de l’Intérieur.

En Sport, Stade revient sur la deuxième demi-finale aller de la Coupe d’Italie programmée ce mercredi. Le quotidien sportif informe que Kalidou Koulibaly affronte l’Atalanta pour une place en finale dont l’adversaire pourrait être la Juventus, tombeuse de l’Inter Milan, dans la première demi-finale aller au stade San Siro 1-2.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre six décès en trois jours

La Côte d’Ivoire qui connaît depuis quelques semaines une recrudescence de cas de Covid-19, a enregistré six décès en trois jours, soit deux décès par jour depuis dimanche, a constaté mardi APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Dans son rapport quotidien sur cette pandémie, le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a indiqué le pays a enregistré ce mardi 132 nouveaux cas de Covid-19, 229 guéris et 02 décès. 

Dimanche la Côte d’Ivoire a enregistré 221 nouveaux cas et 02 décès, quand le bilan de lundi faisait état de 76 nouveaux cas et 02 décès. Ainsi, à ce jour, le pays compte 28607 cas confirmés de Covid-19 dont 26724 guéries, 158 décès et 1725 cas actifs. 

Les chefs d’Etat de la CEDEAO harmonisent leurs points de vue sur le choix du futur président de l’UA

Le président ivoirien Alassane Ouattara et ses pairs de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) ont pris part mardi à un sommet extraordinaire de cette organisation sous-régionale au cours duquel ils ont harmonisé leur point de vue relativement à l’élection du futur président de l’UA.

L’élection du prochain président de l’Union africaine ( UA) aura lieu lors du 34e sommet des chefs d’Etat de cette institution prévu les 06 et 07 février prochains.  

« La  CEDEAO doit se pencher sur des questions importantes sur lesquelles l’Union africaine UA se prononcera. La première question concerne l’élection du Président de l’UA. », a fait savoir L’ivoirien Jean-Claude Brou, le président de la commission de la CEDEAO à l’entame de ce sommet extraordinaire qui n’a  été sanctionné  de communiqué final.

«Il me plaît de rappeler que notre région aura le privilège de diriger notre organisation continentale sur la période 2022-2023. Il revient donc à la CEDEAO d’indiquer à l’Union africaine qui est le pays qui assumera cette responsabilité», a-t-il ajouté. 

 L’autre question à l’ordre du jour de cette réunion, a ajouté M. Brou, est l’élection des membres de la nouvelle commission de l’UA. Plusieurs pays membres de la CEDEAO, a rappelé M. Brou, ont des candidats engagés pour l’élection à la présidence de l’UA. 

Covid-19: la FIFA et l’OMS s’unissent pour l’équité vaccinale

La Fédération internationale de football association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se liguent contre le coronavirus.Des stars du football feront la promotion de l’accès mondial équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic

« La FIFA s’associe à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour promouvoir la nécessité d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, et pour encourager chacun à continuer à appliquer au quotidien les mesures de santé publique salvatrices afin de prévenir la propagation du coronavirus et de protéger la santé », rapporte un communiqué publié sur le site internet de l’OMS visité mardi à APA.

Ainsi, parallèlement à la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2020, qui se tiendra au Qatar du 4 au 11 février 2021, la FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation du public à laquelle participeront des stars du football. Cette campagne s’effectuera par la diffusion de messages à la télévision et dans les stades, afin de continuer à promouvoir le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19.

« Nous devons tous jouer le rôle qui est le nôtre dans la lutte contre le coronavirus. Nous appelons également la communauté internationale à unir ses forces (sous le hastag #ACTogether), et à garantir l’équité en matière d’accès aux vaccins, aux traitements et aux tests de diagnostiques dans le monde entier », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé que « le principe d’équité constitue le fondement du football et de tous les autres sports, et il doit en être de même en ce qui concerne la santé ». 

« En matière de lutte contre la Covid-19, a dit le patron de l’OMS, les règles sont simples : toutes les personnes exposées à un risque, dans tous les pays, doivent avoir un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic vitaux. En seulement neuf mois, le monde a mis en place ces trois lignes de défense efficaces contre la COVID-19. Mais notre objectif consiste désormais à assurer un accès équitable et à continuer à améliorer ces outils ».

Il a ajouté : « L’OMS est reconnaissante à la FIFA de s’être associée à des partenaires du secteur de la santé du monde entier en vue de promouvoir la nécessité d’une distribution équitable des outils nécessaires pour vaincre le coronavirus ».

Football ivoirien: la reprise du championnat prévue « le 14 mars » 2021

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF) envisage de redémarrer le championnat « le 14 mars » 2021, a dit mardi à la presse Alexis Vagba, l’un des dirigeants de l’Africa Sports.

« Le Comité nous a informé des dispositions qu’il a prises pour organiser le championnat le 14 mars » 2021, a déclaré à la presse M. Alexis Vagba, au sortir d’une rencontre entre des présidents de clubs et l’équipe en charge de la normalisation de la FIF.  

« On a la date et le calendrier est prêt », a-t-il laissé entendre, avant d’ajouter que « le Comité est en train de chercher les moyens (financiers) pour qu’on puisse nous donner une subvention et commencer le championnat ».  

Selon M. Alexis Vagba « l’Africa est prêt (et) a des équipes pour jouer », car si le club « ne joue pas c’est mauvais ». Il s’est dit « partant » en attendant que les ressources soient trouvées par le Comité pour relancer le championnat.   

Deux personnalités se disputent la direction de l’Africa Sports, notamment M. Alexis Vagba et Antoine Bahi, qui soutiennent respectivement Sory Diabaté et Didier Drogba pour l’élection à la présidence de la FIF, créant un bicéphalisme à la tête du club. 

« L’Africa a un président, c’est moi (et) la FIF m’a confirmé président de l’Africa », a lancé M. Vagba face à des journalistes, au du siège de la FIF, où le Comité de normalisation a entamé des consultations avec les clubs et les groupements d’intérêt. 

La FIFA mis en place un Comité de normalisation à la suite d’un blocage dans le processus électoral du président de la FIF. Un bicephalisme était constaté à la tête de l’Africa Sports et le Comité devra résoudre cette question avant l’ouverture du parrainage des clubs.  

Présidentielle nigérienne : les deux finalistes tentent de ratisser large

Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane, en lice pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain, sont dans l’obligation de nouer des alliances.A dix-neuf jours du scrutin, les tractations vont bon train en coulisse. Au sortir du premier acte, le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Mohamed Bazoum, a récolté 39,3 % des suffrages exprimés contre 16,99 % pour Mahamane Ousmane, chef de file du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji).

Par conséquent, le dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou et l’ancien président (1993-1996) ne ménagent aucun effort pour obtenir le soutien des recalés. Parmi ceux-ci, l’ex-Premier ministre Seïni Oumarou (3e avec 8,95 %) et Albabé Abouba (4e avec 7,07 %) sont considérés comme les faiseurs de roi.

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A ce jour, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) n’ont pas encore donné une consigne de vote à leurs militants. Mais selon une source anonyme, initiée aux arcanes de la politique nigérienne, « tout pourrait se décanter d’ici jeudi prochain ».

D’ores et déjà, Bazoum bénéficierait de l’aide du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farilla) et de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya). Ces deux partis, classés 7e et 8e au premier tour, pèsent respectivement 2,47 % et 2,4 % de l’électorat.

Toutefois, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a un matelas d’avance plus ou moins confortable. En effet, il a recueilli plus d’un million de voix par rapport à son rival, Mahamane Ousmane.

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Trente candidats ont pris part au premier tour de l’élection présidentielle tenu le 27 décembre dernier. Au total, cinq millions de Nigériens, inscrits sur les listes électorales, ont accompli leur devoir civique. Soit un taux de participation de 69, 67 %.

La campagne électorale a démarré, dimanche dernier, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour par la Cour constitutionnelle. Elle se termine « l’avant-veille du second tour à minuit ».

Normalisation FIF: Dao Gabala entame des consultations avec les clubs

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a entamé mardi au siège de l’organisation des consultations avec les clubs et groupements d’intérêt en vue de redémarrer le championnat.

Le Comité a commencé depuis la semaine dernière les concertations en interne et « nous avons écouté l’équipe de management de la FIF, l’ensemble des directeurs départementaux et aujourd’hui nous ouvrons une autre phase de la concertation, celle des acteurs », a dit Mme Dao Gabala à la presse avant les rencontres.  

« Pendant ces journées de concertation qui vont concerner les clubs de D1, D2, D3, les parties prenantes et les groupements d’intérêt, c’est d’abord de les écouter  » relativement à la crise survenue lors du processus d’élection du président de la FIF, a-t-elle précisé. 

Il s’agit de « voir comment remettre le ballon au centre du terrain et dans quelle condition est-ce que nous pouvons redémarrer un championnat le plus rapidement possible, (car) c’est le championnat qui fait vivre le foot, les clubs et de détecter les jeunes talents ». 

Me Simon Adou Abé, dira-t-elle, « aura en charge de voir comment remettre le ballon au centre du terrain et comment redonner aux Ivoiriens ce qu’ils attendent, c’est-à-dire, un ballon qui roule et un championnat qui est en marche ».   

Le Comité de normalisation de la FIF,  installé depuis le 14 janvier 2021 par la FIFA, « est à l’oeuvre, c’est une équipe de mission et l’un des enjeux principaux est de rassembler et de mobiliser la famille du football pour sauver le football ivoirien », a-t-elle poursuivi.  

Mme Dao Gabala a toutefois appelé les populations à soutenir le staff de normalisation dans sa mission, ajoutant « nous souhaitons à la fin de cette mission redonner aux acteurs une maison qui sera nettoyée, propre et dans laquelle eux-mêmes ils seront heureux de vivre ».  

Le Comité de normalisation devra travailler à organiser les clubs, réviser les statuts de la FIF conformément aux textes de la FIFA en vue de l’élection d’un nouveau président de la FIF. Ces consultations avec les clubs sont prévues du 2 au 15 février 2021.  

La presse sénégalaise traite d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent de divers sujets allant de la hausse des cas de Covid-19 à la politique en passant par les faits de société.Vox Populi présente « le bilan macabre » de la pandémie au Sénégal et parle de 228 morts entre le 1er et le 31 janvier. Le journal ajoute que les « morts de janvier représentent 35% des 638 victimes du virus, soit 1 mort tous les trois jours ».

1032 nouveaux en trois jours note Libération dont 651 issus de la transmission communautaire et 21 décès durant la même période.

Le Soleil parle de « chiffres alarmants entre Kaolack, Touba, Diourbel et Saint-Louis » pour étayer la hausse des cas dans ces régions. Toutefois, le quotidien national informe malgré tout, que « le Sénégal fait partie du groupe de 10 pays africains qui se sont illustrés dans la gestion de la pandémie » de l’indice de performance Covid de Lowy Institute.

Sud Quotidien dans sa livraison du jour, revient sur l’organisation concomitante des législatives de 2022 et de la présidentielle de 2024. Le journal parle de « couplage de la discorde » donnant la parole à Ababacar Fall du Gradec, expert électoral qui indique que « le couplage des élections législatives et présidentielle entraînerait de facto la prorogation du mandat des députés, ce qui serait illégal. »

Le Témoin parle de son côté « d’une manœuvre des frères siamois de Rufisque » pour qualifier les sorties dimanche de Ismaïla Madior Fall et Seydou Diouf en faveur du « couplage des législatives et de la présidentielle ».

L’Observateur revient sur le dialogue politique en évoquant un schéma pour remplacer le Général Mamadou Niang décédé le 28 décembre 2020. A ce titre, le journal renseigne que la commission cellulaire a déjà ciblé des profils pour occuper le poste.

Le Quotidien parle de la mise sous mandat de dépôt de l’ancienne ministre Aminata Lô Dieng pour  «  violation du couvre-feu, outrage à agents et usurpation de fonction. » . Le journal de renchérir, « Lô coule en prison » avant d’informer qu’Aminata Lô Dieng et son frère vont passer devant le juge ce mercredi.

Walf Quotidien se penche sur la fortune de nos hommes politiques avec un titre évocateur, « ces milliardaires qui nous gouvernent ». Le journal renseigne que « ces hommes politiques qui ne sont ni héritiers de fortune, ni des magnats de l’industrie ou de l’immobilier ont des patrimoines évalués en milliards.»  

Faut-il rendre publiques toutes les déclarations de patrimoine ? s’interroge EnQuête qui parle de « transparence chahutée » avec les « fuites » orchestrées sur la déclaration du patrimoine de Idrissa Seck, président du Conseil économique, social et environnemental. Le journal soutient que la loi de 2014, en son article 9, punit tout manquement au caractère confidentiel de cette déclaration.

La presse sénégalaise s’est inclinée devant la mémoire de Me Khassimou Touré, décédé hier. « Un géant du barreau s’est effondré » titre Le Témoin. « Le barreau perd un ténor » témoigne Le Quotidien. « L’avocat des grands dossiers est parti » indique Vox Populi.

Côte d’Ivoire: une société de cimenterie célèbre ses meilleurs clients

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, une filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, et producteur du Ciment Bélier, vient de célébrer ses meilleurs clients sur toute l’étendue du territoire national ivoirien.

Pour la filiale, l’année 2021 commence avec la célébration de ses clients. L’entreprise a lancé l’opération Bélier D’Or, une palme visant à récompenser les meilleurs clients sur tout le territoire national.

Sous la houlette de la directrice commerciale Céline Mansuy, la société a initié depuis mi-janvier l’opération Bélier D’Or, qui a conduit à de chaleureuses tournées dans le pays pour des rencontres surprises avec les clients, visiblement enthousiastes. 

Ces retrouvailles ont été l’opportunité pour la filiale de rappeler que le Ciment Bélier, présent en Côte d’Ivoire depuis près de 70 ans, a servi à construire la plupart des monuments et grands édifices nationaux. 

Les partenaires commerciaux, eux, ont évoqué parfois avec émotion, le lien fort qui les unit à la marque Ciment Bélier. M. Alassane Ouédraogo, un utilisateur de la marque, témoigne travailler avec ce ciment depuis plus de 15 ans. 

« La qualité est toujours là et les commerciaux sont vraiment à notre écoute. Dès que nous rencontrons une difficulté, ils viennent avec des solutions », rapporte-t-il, soulignant qu’avec l’application eBélier, ils commandent directement et sont livrés rapidement sans se rendre à l’usine. 

M. Kouassi Konan, un vendeur, fidèle de la marque, soutient que « le Ciment Bélier est vraiment la référence sur le marché » et est « un produit de qualité (parmi toutes les offres) et qui répond à leurs besoins précis ».

Dans sa volonté d’être toujours plus proches de ses clients, LafargeHolcim Côte d’Ivoire n’a cessé d’innover ces dernières années dans les produits et services qu’elle propose aux consommateurs de ses différents produits.  

Avec eBélier, il est permis aux usagers de commander le ciment Bélier à partir d’une application et sans se déplacer. La filiale a récemment développé Superbric, un produit bien implanté auprès des briquetiers pour la fabrication d’agglos d’une qualité exceptionnelle.

Avec plus de 280 points de vente, la filiale assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits via son réseau de franchises Binastore. Elle propose en outre un service d’assistance client et de contrôle qualité grâce à son laboratoire des Applications Ciment.

Ouverture du contentieux de l’éligibilité des candidats aux législatives ivoiriennes

Les réclamations relatives à l’éligibilité des candidats aux élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain ont été ouvertes lundi devant le Conseil constitutionnel ivoirien et devraient s’achever le 08 février prochain, a indiqué cette institution dans un communiqué parvenu à APA.

« La Commission électorale indépendante (CEI) ayant procédé le dimanche 31 janvier 2021 à la publication de la liste provisoire des candidats pour le scrutin du 06 mars 2021, les réclamations sont reçues par le Conseil constitutionnel du lundi 1er au lundi 08 février 2021», a rappelé le Conseil constitutionnel dans ce communiqué.  

Les requêtes accompagnées des pièces justificatives devront être déposées au secrétariat général dudit Conseil, a ajouté le communiqué précisant qu’à l’expiration de ce délai plus aucune réclamation ne sera reçue. 

Dimanche, la Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne, a publié une  liste provisoire de 1266 candidatures retenues pour les législatives du 06 mars prochain. 

Conformément à l’article 98 du code électoral ivoirien, rappelle-t-on, le droit de contester une éligibilité à l’élection des députés à l’Assemblée nationale appartient à tout électeur dans le délai de huit jours à compter de la date de publication provisoire des candidats par la CEI.

Chan 2021 : quatre prétendants pour le sacre

Les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) organisé au Cameroun ont livré leur verdict à l’issue des rencontres jouées ce week-end.Mali, Cameroun, Maroc et Guinée forment le carré d’as de la 6è édition du Chan dont les demi-finales sont programmées mercredi. Les affiches des quarts étalées samedi et dimanche ont réservé un plateau de rêve pour les demi-finales.

Maroc / Cameroun, finale avant l’heure

Jamais deux sans trois, l’adage s’est encore vérifié entre le Cameroun et la RD Congo au Chan. Les Lions indomptables devant un public acquis à leur cause, ont pris le meilleur sur les Léopards (2-1) qui avaient pourtant ouvert le score. Une qualification méritée sur l’ensemble de la partie pour des Camerounais qui retrouveront sur leur chemin le tenant du titre, le Maroc. Les Lions de l’Atlas expéditifs en quarts, ont plié la Zambie (3-1) rapidement réduite à 10 dès la 20e minute de jeu au stade la Réunification de Douala.

Cette demi-finale au sommet au stade Limbe Omnisports Stadium, promet de belles empoignades entre deux favoris au sacre final. Et la jauge des 50 % imposée par le Comité d’organisation pour la vente des billets, pourrait bien en prendre un sacré coup devant la capacité du stade (20.000 places). Le quart entre le Cameroun et la RD Congo s’est déroulé dans un stade bien rempli malgré la jauge fixée à 25 % des 50 000 places habituelles pour cause de coronavirus.

Mali / Guinée, le derby ouest-africain

L’autre demi-finale opposera le Mali, victorieux au bout du suspense devant le Congo aux tirs au but (0-0, tab 5-4), à la Guinée qui a écarté une vaillante sélection rwandaise (1-0) dans une rencontre heurtée, avec un carton rouge de chaque côté. Ce derby ouest-africain est un remake de la demi-finale du Chan de 2016 au Rwanda, qui avait vu les Aigles du Mali prendre le dessus sur le Syli local (1-0, 88′) sur la fin sur un but de Yves Bissouma.

C’est dire qu’à côté de l’objectif d’atteindre une première finale dans cette compétition, les hommes de Lappé Bangoura tenteront de prendre leur revanche sur ceux de Nouhoum Diané qui caressent le rêve d’aller au bout cette année, après la désillusion de la finale perdue en 2016 devant la RD Congo à Kigali.

Programme des demi-finales :

Mercredi 3 février 2021

Stade Japoma de Douala

Mali vs Guinée, 15h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Maroc vs Cameroun, 19h GMT.

Football : Ahmad Ahmad reprend son fauteuil de président de la Caf

La Confédération africaine de football (Caf) a officialisé, dimanche, le retour de Ahmad Ahmad à sa tête après que le Tribunal arbitral du sport (Tas) a levé les effets de sa suspension par la Fifa.A peine sa sanction provisoirement levée par le Tas, Ahmad Ahmad se remet au travail. Le Malgache a en effet repris sa fonction de président de la Caf. Constant Omari, qui assurait l’intérim à ce poste, a acté la décision ce dimanche 31 janvier. 

« Ce vendredi 29 janvier, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu une décision suspendant la sanction prononcée par la Chambre de jugement de la FIFA, à l’encontre de M. Ahmad Ahmad, président en exercice de la Confédération Africaine de Football ( CAF). Par conséquent, il a de fait, retrouvé sa fonction.» a indiqué le vice-président de la Caf.

Ahmad Ahmad avait reçu un premier avis favorable vendredi 29 janvier, quand le Tas avait mis en place une « procédure accélérée » pour se pencher sur les accusations dont il fait l’objet. Ce même avis avait de facto suspendu provisoirement les sanctions prises par la Fifa.

Cette décision a été bien accueillie par Ahmad. « Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du Chan TOTAL Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe.» a réagi le président de la Caf de retour aux affaires.

Le Tribunal arbitral du sport doit examiner son cas le 2 mars et rendre sa décision avant le 12 du même mois, date des élections pour la présidence de la Caf. Ahmad Ahmad, élu le 17 mars 2017 et qui brigue un second mandat, annonce qu’il « va saisir la Commission de gouvernance de la CAF dès ce lundi », à propos de sa candidature.

Cette dernière avait été rejetée par les instances dirigeantes de la Caf suite à sa suspension, pour 5 ans, de toute activité en lien avec le football par la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa. 

Gambie : Barrow lance le NPP en vue de la présidentielle

Adama Barrow, le président de la République de la Gambie, a lancé samedi à Bakau, le Parti national des Peuples (National Peoples Party ou NPP) à moins d’un an de la tenue de la présidentielle prévue le 4 décembre 2021.Le NPP se veut être « le parti de toutes les catégories, fondé sur la notion de véritable citoyenneté démocratique et patriotique », a lancé Adama Barrow, devant une foule nombreuse de délégués et de sympathisants réunis au stade de l’Indépendance à Bakau, à environ 12 km de la capitale Banjul.

Même s’il dispose d’un appareil politique, Adama Barrow (55 ans), n’a pas encore officialisé sa candidature à la prochaine présidentielle. Mais celle-ci, selon plusieurs observateurs, ne fait plus aucun doute pour le locataire du State House.

« La réalité, c’est que je ne peux pas vous laisser tomber et que je ne peux pas trahir votre confiance », a lancé le président gambien samedi soir à ses partisans.

En 2016, Barrow soutenu par une coalition de sept partis d’opposition, avait déboulonné  Yahya Jammeh qui régnait sur le pays depuis son coup d’état de 1994.

Selon l’engagement pris envers ses alliés à l’époque, il devait céder le pouvoir au bout de trois ans de transition et organiser une nouvelle élection à laquelle il ne pourrait pas se présenter. Une promesse à laquelle il renonça entrainant la fin de son compagnonnage avec ses alliés.

Entre décembre 2019 et janvier 2020, une partie de la population gambienne regroupée au sein du mouvement « Three Years Jotna » a manifesté son désaccord. Dans ce sillage, le Parti démocratique unifié de l’opposant historique Ousseinou Darboe a mis fin à son compagnonnage avec le président gambien.

Les Locales et la Covid-19 alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la tenue des élections locales et la hausse des cas de Covid-19 entre autres.Dans sa livraison du jour,  L’AS informe que « le Président (Macky Sall) veut les Locales en 2021 » s’appuyant sur une sortie médiatique du ministre d’Etat Ismaila Madior Fall.

« Le cours magistral du Pr Madior Fall » résume Walf Quotidien qui décortique la sortie de l’ancien ministre de la Justice sur le mandat présidentiel, la suppression de la ville de Dakar et l’état de catastrophe sanitaire. Dans une large interview au journal, le juriste affirme « qu’on peut trancher la question du mandat, mais c’est le président qui est le principal concerné ».

Sud Quotidien résume cela en une « grande offensive de l’Etat » sur l’état d’urgence sanitaire, le mandat présidentiel et la tenue des locales. Le journal signale que + Ismaïla Madior renfile sa robe+ pendant que  Seydou Diouf parraine le couplage entre la présidentielle et les législatives en 2024.

Sur un autre registre, la Covid-19 continue sa progression au Sénégal avec des chiffres de plus en plus inquiétants. L’AS informe que malgré ses +79 cas communautaires en 48 heures+ « Thiès (est) toujours dans le déni et l’indifférence » face à la pandémie.

« La Covid-19 a pris l’ascenseur pour s’installer partout au Sénégal » selon  Vox Populi qui parle de « 628 nouveaux cas, 11 décès et 58 cas graves en 48 heures ».

Face à cette situation, L’Observateur évoque l’hypothèse d’un prolongement du couvre-feu entre Diourbel,  Kaolack et Saint-Louis. Toutefois, le journal s’interroge sur cette éventualité et pose  « la question autour (du) défi sécuritaire ».

EnQuête  évoque les impactés du couvre-feu et parle de  « la grogne des sans-voix ». Selon le journal, les gérants de « tangana (gargotes populaires), dibiterie, fast-foot et autres commerçants sont à l’agonie. »

Le Soleil revient sur les retombées de la visite de travail du Chef de l’Etat en Turquie et annonce que le groupe pharmaceutique Abdi Ibrahima veut s’implanter au Sénégal.

De son coté, Le Quotidien pose le débat sur les +litiges fonciers+ au Sénégal. « Terres minées » titre le journal qui signale que « les litiges fonciers sont une bombe à retardement. »

Selon un répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires mis en place par le ministère de l’Intérieur, « il y en a au moins 307 sur toute l’étendue du territoire dont la résolution nécessite des solutions urgentes », souligne le journal.

En Sport, « le Jaraaf s’offre le derby du Cap-Vert » devant Teungueth FC (2-0) titre Record. « Le Jaraaf crée la forte sensation » souligne Stades, qui informe que « les Médinois ont mis à terre les Rufisquois qui restaient sur 22 matchs sans défaite en championnat.»

Côte d’Ivoire: le prix du carburant maintenu à 600 FCFA pour le mois de février 2021

Le prix de l’essence super et celui du gasoil restent inchangés à 600 FCFA en Côte d’Ivoire du 1er au 28 février 2021 comme le mois précédent, indique une note d’information de la direction générale des hydrocarbures transmise lundi à APA.

Selon cette note, le litre à l’ambiant du super sans plomb est fixé à 600 FCFA ainsi que le litre à l’ambiant du gasoil lui-aussi  est maintenu à 600 FCFA. Quant au pétrole lampant, le prix du litre est maintenu à 555 FCFA depuis plusieurs mois.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Côte d’Ivoire: trois forages d’exploration pétrolière seront réalisés en 2021

Trois forages d’exploration pétrolière seront réalisés en 2021 pour accroitre la production pétrolière de la Côte d’Ivoire, annonce le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, cité dans une note d’information récapitulative du bilan 2020 de ce département ministériel et des perspectives pour 2021.

Selon cette note transmise à APA, dimanche, la production des blocs existants sera relancée avec l’intensification des investissements et la poursuite de l’amélioration de la qualité du carburant en Côte d’Ivoire ainsi que l’accroissement du stock de sécurité national en produits pétroliers.

Dans ce cadre, le processus d’acquisition d’environ 150 000 m3 de nouvelles capacités de stockage de produits pétroliers sera finalisé. Il est également prévu la finalisation de la restructuration stratégique de la société de Gestion des stocks pétroliers de Côte d’Ivoire (GESTOCI).

La poursuite du processus de création de nouveaux quais pétroliers et le lancement d’une campagne de sensibilisation à la bonne utilisation du gaz butane, produit dangereux sous certaines conditions, figurent également sur la liste des actions à mener cette année.

Dans le domaine de l’énergie, l’objectif est de fournir, aux populations ivoiriennes, de l’énergie en quantité suffisante, de qualité et à moindre coût.

Par ailleurs, le processus d’électrification des localités sera accéléré en vue d’atteindre un taux de couverture de 100% à fin 2025.

« Cette année, au moins 200 000 familles additionnelles bénéficieront d’un compteur électrique à domicile à travers le Programme électricité pour tous », souligne la note, indiquant qu’il est aussi prévu la construction des capacités additionnelles de production d’énergie. La Côte d’Ivoire va continuer à exporter de l’énergie vers ses pays voisins.

 Selon le ministre Cissé, dans l’optique de « verdir » son énergie et lutter contre le réchauffement climatique, la Côte d’Ivoire vise un mix énergétique d’au moins 42% d’énergies renouvelables à fin 2030 avec notamment 7% de solaire, 6% de biomasse, 1% d’éolien et 32% d’hydraulique.

Les travaux de construction de la première centrale solaire de la Côte d’Ivoire seront lancés cette année à Boundiali (extrême nord ivoirien), et ceux de  de la première centrale solaire flottante d’Afrique, à Kossou.

S’agissant des réalisations de 2020 dans le domaine de la formation, il y a eu la création de l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie avec des doubles diplômes de l’Ecole polytechnique de Paris et de l’Institut français du pétrole. 

Dans le domaine de l’Entrepreneuriat, ce ministère a institué le prix de l’innovation dans l’Energie et les hydrocarbures, avec à la clé, une récompense de 10 millions FCFA et un accompagnement.

Au chapitre des hydrocarbures, un programme a été initié pour doubler la capacité de stockage national en butane. Le ministère a également œuvré pour l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur pétrolier tel que Qatar Petroleum.

Concernant l’énergie, de 2019 à 2020, en moyenne 900 localités par an ont été électrifiées contre 300 par an sur la période 2012-2018, soit environ 3 fois plus de localités électrifiées. De même, 1,4 million de familles à revenu modeste ont bénéficié de la baisse de 20% du tarif social d’électricité, quand plus de 440 000 familles connaissaient la joie d‘avoir leur propre compteur à domicile à travers le Programme électricité pour tous (PEPT).

 Au début de la pandémie de la Covid-19, les factures d’électricité de plus d’un million de ménages défavorisés ont été prises en charge et des facilités de paiement des factures ont été offertes aux autres abonnés.

Le démarrage du projet de construction, à Aboisso, de la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest, à base de palmier à huile (46 MW) et la sensibilisation de près de 7,5 millions de personnes aux bonnes pratiques de consommation d’énergie ainsi que l’adoption d’une stratégie de développement des énergies renouvelables, apparaissent dans le bilan de 2020.

Tourisme ivoirien: la direction régionale d’Abengourou, la plus performante en 2020

La direction régionale d’Abengourou (Est) s’est hissée comme la plus performante des représentations décentralisées du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, selon une note officielle.

Ce résultat a été dévoilé au terme d’un séminaire « Bilan et Perspectives » initié par le Fonds de développement touristique, le jeudi 28 janvier, où les représentations décentralisées du ministères les plus performantes en 2020 ont été primées.

La direction régionale du tourisme et des loisirs d’Abengourou (Est) est la plus performante au titre de l’année 2020, suivie de celle de San-Pedro (Sud-ouest) et Daloa (Centre-ouest), au regard des critères quantitatifs et qualitatifs définis par le Cabinet ministériel en début d’exercice. 

Une plateforme numérique mise en place par le Fonds de développement touristique et les directions techniques (DGU, DAT et DPAP), a permis d’enregistrer en temps réel, les données statistiques de chaque direction régionale et de ses démembrements départementaux. 

Selon les données, la direction régionale de Daloa a dépassé de justesse celle de Yamoussoukro, avec une réalisation d’objectifs de 89% contre 87%. 

Ce classement est l’initiative du Fonds de développement touristique (Fdt) dont le président, Marcel N’Guettia, est également l’ordonnateur de la Régie financière intégrée du ministère du Tourisme et des loisirs. 

Camille Kouassi, le Directeur de cabinet, représentant le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, a indiqué que la mise en place de systèmes de mesure de la performance touristique à l’échelle locale seront opérationnels, pour outiller les directions régionales pour mieux connaître la demande et l’impact socioéconomique de l’activité touristique.

Il a instruit ses collaborateurs représentant l’administration touristique à l’intérieur du pays, sur les objectifs à atteindre pour l’année 2021. Et ce, au regard du bilan mitigé de la saison 2020, pourtant porteuse de promesses, mais fortement plombée par la pandémie mondiale de la Covid-19. 

Face au recadrage de la stratégie nationale de développement touristique, « Sublime Côte d’Ivoire », priorisant désormais le tourisme domestique et régional,  M. Camille Kouassi a relevé que ces directeurs seront mis à contribution en vue du développement des circuits et infrastructures des territoires, en corrélation avec les opérateurs privés (hôtels, agences de voyages, promoteurs d’événements…).

Cette stratégie vise à booster l’attractivité de leurs zones de compétences, avec une collaboration efficiente  avec les directeurs départementaux sous leur autorité.

Pour M. N’Guettia, si le tourisme ivoirien, avec une stratégie pragmatique et flexible a pu contribuer, en 2020, à ce que la Côte d’Ivoire fasse partie des 23 pays au monde à ne pas rentrer en récession, en 2021, il importe d’afficher une fermeté contre les opérateurs véreux.

Le Fdt et la Régie financière intégrée du ministère, en récompensant les trois meilleurs directions régionales de 2020,  entend institutionnaliser cette action  de récompenses et de primes pour les directions qui s’illustreront de façon exemplaire dès cette saison touristique.

Plus de 1200 candidatures retenues provisoirement pour les législatives ivoiriennes

Quelque 1266 dossiers de candidatures ont été retenus provisoirement par la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) sur 1291 dossiers réceptionnés pour les élections législatives ivoiriennes du 06 mars prochain.

L’annonce a été faite dimanche à Abidjan par Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI qui a rendu public la liste provisoire des candidats aux élections des députés à l’Assemblée nationale ivoirienne.

Neuf candidats à la candidature ont été déclarés inéligibles.  Parmi eux,  Katinan Koné Justin et Damana Adia dit Damana Pickass, deux cadres du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) en exil au Ghana depuis 2011, ont été déclarés inéligibles pour  «défaut de preuve de leur résidence continue en Côte d’Ivoire pendant les 05 années précédant la date des élections ». 

« (…) Considérant, par ailleurs, que les dossiers de candidatures autres que ceux cités plus haut au nombre de 1266, dont la liste est annexée à la présente décision, sont conformes à la loi et les candidats qui les ont déposés, éligibles pour avoir rempli les conditions d’éligibilité prévues par le code électoral, qu’il y a lieu de les inscrire sur la liste des candidats aux élections des députés du 06 mars 2021», a affirmé M. Coulibaly rapportant cette décision de la Commission centrale de la CEI.

Poursuivant, il a souligné que conformément à l’article 6 du code électoral ivoirien,  tout électeur peut contester, devant le Conseil constitutionnel, la présente décision dans un délai de huit jours, à compter de la publication de la liste des candidats par la CEI.

Auparavant, le président de l’institution électorale ivoirienne a fait savoir qu’à la date de clôture des candidatures ( 22 janvier dernier) pour ce scrutin législatif du 06 mars prochain, la CEI a réceptionné 1291 dossiers de candidatures pour un total de 1587 candidats à la candidature pour le poste de député titulaire dont 212 femmes et 1375 hommes. Ce sont au total 255 sièges qui sont à pouvoir à l’Assemblée nationale.

Que retenir du cas de Diary Sow (Tribune)

Un ancien Inspecteur général de l’éducation nationale part de cette affaire, ayant tenu en haleine le Sénégal, pour s’interroger sur le sort des génies qui poursuivent leurs études loin du cocon familial.Dans un pays où les convenances sociales et la langue de bois tiennent le plus souvent lieu de vérité, d’autres cas identiques à celui de la « meilleure élève du Sénégal » des deux dernières années se répéteraient qu’on se contenterait de lamentations ou de soupirs de soulagement sans chercher la signification de cette expérience afin d’en tirer les leçons utiles pour l’avenir.

Disons-le sans détour, le cas de Diary Sow présente une analogie avec celui de certains sportifs africains envoyés aux Jeux Olympiques ou à une Coupe du monde dans un pays développé et qui, une fois arrivés sur place, empruntent un autre chemin que celui faisant l’objet de leur mission.

La seule différence est que notre héroïne dont la disparition a suscité une mobilisation quasi-nationale et un branle-bas diplomatique inédit – pour une affaire classée en France dans les faits divers – sait écrire pour trouver des justificatifs à son acte. Sa lettre à son parrain laisse toutefois dans l’ombre des non-dits destinés sans doute à jeter le voile sur ses motivations profondes qui renverseraient la bonne image à l’origine de sa notoriété.

Mais ce cas me fait penser à l’idée qu’à une certaine époque nous avions conçue, mon ami feu le Professeur Valdiodio Ndiaye, ancien Directeur de l’Ecole normale supérieure de Dakar et moi, pour la création au sein de cet établissement d’une chaire pour la préparation aux agrégations et aux grandes écoles internationales pour la perpétuation d’une tradition dans laquelle le Sénégal s’est distingué dans le monde.

Nous étions partis d’un constat simple : de moins en moins de jeunes se présentent à ces concours grâce auxquels se sont fait connaître dans le monde francophone et au-delà de brillants intellectuels tels que Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade, Iba Der Thiam, Sakhir Thiam, Magatte Thiam, Abdoul Mbaye, Souleymane Bachir Diagne, Rose Dieng, Oumar Sankharé et autres.

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Dans les années 1980 où ce projet avait germé, il se posait bien évidemment une question de masse critique pour disposer au recrutement de cohortes suffisantes. Il n’y avait que le Prytanée militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis (nord) et la Maison d’éducation Mariama Bâ de Gorée (ouest). Aux meilleurs élèves de Bango s’ouvre la carrière militaire dans de prestigieuses institutions telles que Saint Cyr en France, ou l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc par exemple.

A leur retour, leur intégration est automatique dans l’Armée, sans déperdition. Les plus brillantes pensionnaires du centre d’excellence de Gorée peuvent bénéficier de bourses pour participer aux mobilités universitaires internationales. Combien parmi elles sont rentrées après ces séjours à l’étranger ?

Nul ne le sait précisément, comme d’ailleurs pour les autres boursiers issus d’autres établissements secondaires. Une chose est sûre cependant, un boursier parti pour ne pas revenir représente une perte en termes de capital humain et d’investissement dans la formation des cadres ; une perte qui profite aux pays pratiquant l’immigration choisie sans avoir investi dans l’éducation de ces jeunes à haut potentiel.

Il y a aujourd’hui, en plus grand nombre, une offre de formation avec un label d’excellence. Outre les deux institutions scolaires citées plus haut, il en existe d’autres comme le Lycée d’excellence scientifique de Diourbel (centre), et dans l’enseignement privé les écoles du groupe ISM (lycées d’excellence Birago Diop au Point E et lycée d’excellence Rose Dieng à Golf).

Il serait certainement utile de reprendre le projet de cette chaire à la Fastef/ex-ENS pour en étendre la vocation à l’échelle sous-régionale. Ce serait un renforcement du rayonnement universitaire de Dakar, pôle de compétence tourné vers des formations à haute intensité de capital cognitif.

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Le recrutement des professeurs ne poserait pas de problèmes de disponibilité au niveau national ou sous-régional. Il existe au sein de l’espace francophone des mécanismes d’appui qui accompagneraient une telle initiative fédératrice.

Pour les matières où ces compétences manqueraient, il doit être possible, avec les enseignants de la diaspora, avec le concours de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) ou un partenariat à établir avec le Campus universitaire franco-sénégalais prévu à Diamniadio (périphérie de Dakar) ou encore avec l’implication de la coopération canadienne ou belge d’organiser soit des missions d’enseignement soit des cours en ligne afin que les étudiants sénégalais et africains francophones inscrits à la chaire de Dakar puissent bénéficier des mêmes prestations pédagogiques que leurs homologues occidentaux.

Pour les apprenants, l’avantage est de pouvoir recevoir une formation de haut niveau sans être sevrés de leur environnement socio-culturel dont les influences ont un grand impact sur leurs performances académiques. L’exemple de Diary Sow montre quelque part à quel point l’absence de ce tissu affectif peut être un handicap dans la réussite des jeunes talents les plus sûrs. Pour les pays coopérant à cette initiative, l’avantage le plus évident est de trouver un moyen de faire face au phénomène de la fuite des cerveaux les plus jeunes et sans doute les plus prometteurs.

Lat Soucabé Mbow, Professeur des universités.

Affaire Diary Sow : « de grâce » (Tribune)

Sur la toile, la disparition de la jeune femme a déclenché un torrent de jugements sans recul d’où la mise en garde d’un expérimenté journaliste.« Comme réfléchir est difficile, on juge », Carl Jung. Dieu soit loué. Heureusement, Diary Sow nous est revenue sans aucun dommage sur son corps.

Nul ne sait encore ce qui se passe ou se passera dans la tête de cette frêle et jeune fille. Les blessures internes exacerbées par notre jugement peuvent s’avérer pourtant plus dévastatrices pour cette fille. Gardons tous à l’esprit que celle-ci a été fragilisée par le décès trop prématuré d’un père dont la présence à ses côtés et dans la famille était plus qu’indispensable.

Un parent pour qui elle nourrissait certainement comme tout(e) autre fils/fille, les plus folles ambitions. Aussi, les uns et les autres, devons-nous garder d’ouvrir un procès contre elle, avec des procureurs féroces, tentant de convaincre des juges peu indulgents à la conduire devant l’échafaud.

Rappelons les propos du journaliste Madiambal Diagne dans son excellent texte qu’il a intitulé : « Reviens Diary, tu as ta place parmi nous », au moment où tout un pays était encore terriblement angoissé par la disparition de la jeune fille.

Je le cite : « Vraisemblablement, Diary Sow n’a pas fui pour une raison qui entacherait sa réputation de bonne fille ou pour se sauver d’un mariage forcé. Il est possible qu’elle ait tout simplement flippé comme cela arrive à beaucoup de jeunes de son âge, en proie à des doutes, des incertitudes, des angoisses, à la peur d’échouer, à la phobie de décevoir son monde.

On a beaucoup trop demandé à cette pauvre fille. Elève « brillantissime », meilleure élève du Sénégal deux années de suite (2018-2019), et admise au baccalauréat avec la meilleure mention. Elle était devenue (à son corps défendant ?) la mascotte de son pays (…) Sa vie devenait une success story ».

Trop lourd à porter, pour une enfant d’à peine de vingt ans. Aucun(e) adulte parmi nous, en âge d’être le géniteur ou la génitrice de cette fille, n’aurait jugé aussi sévèrement Diary Sow, comme certains ont pu le faire et l’auraient surtout pas fait si leur propre enfant avait été placé par les mêmes circonstances dans la même posture que Diary Sow.

Je me demande pourquoi autant de manque d’indulgence et de compassion de la part de ces censeurs, les mêmes qui, souvent, se laissent aller à des jugements trop sentencieux, des condamnations aussi catégoriques, d’où suintent parfois des relents manifestes de malveillance.

Et toute cette malveillance semble être le reflet de mauvais sentiments, a priori entretenus par des personnes qui ne connaissent même pas les gens qu’ils jugent. Et encore moins les faits sur lesquels elles se prononcent. Les sentences généralement vite prononcées ne sont nullement le résultat d’une analyse factuelle rigoureuse menée sans émotion et avec beaucoup distance, par rapport aux personnes incriminées.

Aujourd’hui, c’est la jeune étudiante qui est visée avec parfois une sévérité que l’on explique difficilement. Je ne pouvais me résoudre à l’idée d’une issue fatale. Diary est effectivement revenue, comme l’en suppliait la nation.

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Quel soulagement, quand ce mercredi 20 janvier 2021, le parrain de l’étudiante, le ministre Serigne Mbaye Thiam, a informé le Conseil des ministres, avoir reçu une lettre de Diary Sow dans laquelle cette dernière l’a rassuré. Mon bonheur a été indicible, quand Serigne Mbaye Thiam me fit l’amitié de m’informer dans la nuit du samedi soir, 20 janvier 2021, qu’il venait de retrouver Diary Sow à Bruxelles (Belgique).

Serigne Mbaye Thiam sait à quel point je suis attaché à cette jeune fille, et encore plus depuis que j’ai eu l’avantage de présider la cérémonie de dédicace de son premier roman.

Cérémonie au cours de laquelle elle semblait avertir, quand elle dit : « C’est très important pour moi de raconter les gens tels qu’ils sont, de ne pas se limiter à la surface. Je me dis qu’il n’y a pas d’ange, pas de démon. Tout le monde a des zones d’ombre, tout le monde a un masque qu’il porte selon les circonstances ».

J’avoue que quand j’ai lu les écrits publiés par Serigne Mbaye Thiam par la jeune fille et dans lequel le ministre livre quelques détails, pour expliquer les raisons de sa disparition, j’ai cru avoir retrouvé dans les mots l’auteure du livre « Sous le visage d’un ange », dans lequel Diary Sow a réussi à narrer une très belle histoire, la vie tragique de son héroïne Allyn.

Celle-ci ne reflète pas, loin s’en faut, la vie de Diary, mais elle peut informer sur la sensibilité de son être en lisant la lettre assez tourmentée qu’elle a envoyée à son parrain. Elle dit quelque part qu’elle n’est pas partie pour fuir à cause de la pression, encore moins par un doute sur ses capacités. Elle précise également qu’elle n’a pas disjoncté et qu’elle n’a pas non plus disparu pour suivre avec une passion amoureuse, comme suggéré par certains de ses compatriotes.

Sur ce dernier point, elle aurait, je pense, assumé avec pudeur, certes, mais sans aucune honte, je crois, toute relation amoureuse. Tout indique à croire, si on en juge par son écriture sensible et sensuelle ; quand elle narre dans son roman les frasques amoureuses d’Allyn son personnage principal. Personnage très énigmatique, ambitieuse, avec une soif inextinguible de liberté à qui Diary Sow semble très attachée, voire entichée, n’est pas elle. Certes ! Seulement, cette héroïne, Allyn, permet tout de même de lire dans l’état d’esprit.

Lire à travers Allyn l’état d’esprit de Diary Sow, dis-je. Sans chercher des similitudes ou des ressemblances entre le personnage principal du roman Allyn et Diary Sow, on peut tout de même noter que l’idée de partir, disparaître, a peut-être longtemps cheminé en cette fille, avant même son entrée au lycée préparatoire.

La disparition de Diary Sow et l’histoire racontée dans son roman sur Allyn qui a disparu deux fois dans le texte de l’auteure, suggère une curieuse coïncidence (fortuite ?)  Allyn laisse entendre : « Je veux fouler aux pieds tous les interdits, sortir des sentiers battus, refuser toutes ces règles convenues pour que rien ne bouge jamais. Je veux vivre sans contrainte aucune. Après n’avoir connu que le côté regrettable de la vie, l’heure est venue pour moi de jouir. (…) À mon tour. Quels que soient les sacrifices que cela implique ».

Je ne crois pas que ce soit osé de faire une telle lecture à partir du jeu qu’elle fait jouer à Allyn qui reste sur le départ à toutes les étapes de son existence dans le roman. Dans sa lettre à l’allure tourmentée, pensent certains, envoyée à son parrain, Diary Sow lui explique « être partie librement, et décrit sa disparition comme une sorte de répit salutaire dans sa vie, une petite pause, pour retrouver ses esprits ».  

Les mots de la jeune fille sonnent comme un écho aux propos ci-après du philosophe du moyen âge, Sénèque rapportés par Denis Dambre dans un article publié le 14 janvier 2011 : « Pour trouver la tranquillité de l’âme », le philosophe stoïcien Sénèque conseillait à l’un de ses disciples, Serenus, d’alterner la solitude et la vie de société et écrit à cet effet : « Il faut d’ailleurs se replier beaucoup sur soi-même ».

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Mêlons toutefois les deux choses : alternons la solitude et le monde. La solitude nous fera désirer la société, la société nous ramènera à nous-mêmes ; elles se serviront d’antidote l’une à l’autre, la solitude guérissant notre horreur de la foule, et la foule notre dégoût de la solitude.

L’intertextualité qui structure son premier roman, le mouvement continu qu’elle opère dans sa belle écriture entre les pensées philosophique et littéraire, le mouvement constant que fait la brillantissime Diary Sow entre ces deux pôles de savoir ne laisse aucun doute quant à ses fréquentations dans ses lectures.

Sa disparition n’est-elle pas une oreille attentive prêtée à Sénèque et à ses recommandations aux sages ? Et, le même Sénèque, d’ajouter à l’endroit de son cher ami Lucilius : « Ton corps, objet rongé par le temps, doit supporter sa solitude sans toi, ton esprit quant à lui doit entamer sa relation la plus intime avec toi, de sorte que tu ne seras jamais seul puisqu’il fréquentera les sages ».

A son âge, il ne fait aucun doute que Diary Sow avait déjà commencé à fréquenter les sages, dont il est question ici, depuis le lycée même. Elle était dans leur environnement, avant de les côtoyer au lycée Louis-le-Grand, avec des risques : la fatigue, la lassitude, voire le surmenage, même si la jeune fille tente de nous rassurer, de ce point de vue.

Le risque était pourtant bien réel. Et face à tout cela, prions ensemble, après l’heureux retour de la jeune fille, pour que l’idée suggérant que la tragédie soit le destin naturel des génies soit démentie. De grâce, gardons-nous d’envoyer cette fille qui n’est ni « ange », ni « démon » à l’échafaud ! Faisons l’effort de contredire Carl Jung…

Abdou Latif Coulibaly, ministre, Secrétaire Général du gouvernement.

Signature d’un accord pour l’inclusion financière des femmes en Côte d’Ivoire

ONU Femmes, une organisation des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, vient de conclure avec la structure financière Fin’Elle, un accord de partenariat afin d’œuvrer conjointement à la promotion de l’inclusion financière des femmes en Côte d’Ivoire.Cet accord vise à soutenir l’inclusion financière et accompagner les femmes et les jeunes filles entrepreneures ainsi que celles du monde agricole, selon une note transmise à APA.  

Formalisé le 29 janvier 2021 par la Représentante résidente de ONU-Femmes Côte d’Ivoire, Antonia Ngabala-Sodonon et al directrice de Fin’Elle, Kady Traoré, ce partenariat devrait notamment permettre de soutenir l’adéquation de l’offre de services financiers de Fin’Elle aux besoins spécifiques des femmes et jeunes filles entrepreneures, y compris celles du secteur agricole.

Il a en outre pour objectif de faciliter l’accès au financement des femmes entrepreneures et surtout celles du secteur agricole, ainsi qu’aux opportunités de financement, afin d’améliorer l’inclusion financière des femmes et jeunes filles entrepreneures.

Avec ce partenariat, les initiatives entrepreneuriales des femmes et jeunes filles pourront être soutenues à travers le modèle d’accompagnement du Centre des Femmes Entrepreneures pour améliorer leur bancabilité et accroitre leur éligibilité aux opportunités de financement bancaire.

Agents économiques indéniables, les femmes ivoiriennes, subissent malheureusement des pressions sociétales fortes et rencontrent de nombreux problèmes structurels dans leurs activités entrepreneuriale et agricole.

L’on enregistre une pénibilité de leur accès au crédit. Par ailleurs, certaines n’ont pas de formation ou sont analphabètes, ce qui limite leurs connaissances sur la culture de l’épargne et du profit.

Tous ces facteurs réduisent considérablement leur inclusion financière. Et, cet accord vient corriger les faiblesses observées afin de favoriser un accès à l’information sur l’inclusion financière en vue d’accroître leurs revenus.

Conformément au principe de l’agenda mondial 2030 qui stipule « Ne laisser personne pour compte», ONU Femmes veut maximiser les efforts de tous les partenaires, y inclus le secteur privé, en vue de la réduction de la vulnérabilité des femmes.

Cette approche dans laquelle ONU Femmes s’inscrit, découle de sa mission qui vise à contribuer au développement durable à travers la réalisation des ODD, en particulier l’ODD 5, une priorité du gouvernement de Côte d’Ivoire.

Selon des données du ministère ivoirien de l’Economie et des finances, le taux d`inclusion financière en Côte d`Ivoire est passé de 34% en 2014 à 41% en 2017. Ce taux d’inclusion financière est aujourd’hui accru avec le mobile money.  

Les femmes ont un faible taux de bancarisation alors qu’elles œuvrent pour la majorité dans le commerce et l’agriculture, des secteurs porteurs de croissance.

Crée en 2018, Fin’Elle « la finance pour Elle» est une filiale du Groupe COFINA dédiée au financement de la femme. Il s’agit pour le groupe de créer un modèle de finance inclusive pour les femmes en leur apportant un accompagnement adapté.

La filiale accompagne à ce jour près de 5 000 femmes et occupe la 9e position du classement des institutions de microfinance de Côte d’Ivoire. Elle vient soutenir l’entrepreneuriat féminin avec une offre de produits d’épargne et de crédit incluant un programme de formation pour le renforcement de capacités.