Sénégal : vers une Conférence-Exposition sur le pétrole

L’événement entre dans le cadre de la promotion des investissements dans le secteur de l’énergie, selon un communiqué du ministère sénégalais du Pétrole et des Énergies parvenu mercredi à APA.Le Sénégal compte profiter à fond de ses ressources pétrolières et gazières. A travers la conférence-exposition du bassin sédimentaire MSGBC (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et Guinée Conakry) Oil, Gas & Power 2021 sur l’énergie, Dakar veut fortifier les investissements dans le secteur de l’énergie.

L’événement se tient les 1er, 2 et 3 décembre prochains au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio. Il entre dans le cadre de la promotion des investissements dans ledit secteur, grâce à la mise en valeur du potentiel énergétique aussi bien dans le sous-secteur pétrolier, en plein développement, que dans le sous-secteur de l’électricité et des énergies renouvelables, dans un contexte mondial de transition énergétique.

Selon le ministre du Pétrole et des Énergies, Mme Aïssatou Sophie Gladima, cité par le communiqué, « cette conférence va contribuer à stimuler les investissements dans notre pays dans ce secteur, avec les perspectives prochaines de l’exploitation du pétrole et du gaz, mais également dans le secteur des énergies renouvelables dans lequel notre pays a fait des progrès significatifs avec près de 30% d’énergie propre dans le réseau électrique ».

A l’en croire, « l’arrivée prochaine du gaz local constituera un élément non négligeable de notre transition énergétique, tenant compte des changements climatiques, pour produire une énergie propre et accessible à moindre coût, grâce à des programmes innovants dans ce domaine. »

MSGBC Oil, Gas & Power est l’une des premières conférences majeures sur l’énergie en Afrique qui réunit l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique. L’événement célèbre les entreprises nationales, avec deux pavillons consacrés à la mise en valeur des capacités locales, informe le texte.

Il ajoute que la rencontre verra également la participation de délégations officielles venues de nombreux pays africains, notamment ceux du bassin sédimentaire MSGBC, des pays producteurs de pétrole d’Afrique de l’Ouest, aux côtés de partenaires d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie.

Le Concours général en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du discours tenu par le président de la République lors de la cérémonie de remise des récompenses aux lauréats.« Macky (Sall) prime ses cracks » au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar, indique Sud Quotidien. Au total, précise ce journal, 107 distinctions ont été décernées, hier mardi, aux meilleurs élèves de Première et Terminale.

Au cours de cette cérémonie durant laquelle l’excellence est magnifiée, le chef de l’Etat a déploré selon WalfQuotidien « la baisse du niveau » de cette édition du Concours général. Dans les colonnes de ce journal, Macky Sall a souligné que « les performances ont été moyennes voire faibles dans les filières scientifiques, en citoyenneté et droits de l’Homme, en Histoire et Géographie, en français et surtout en Philosophie ».

Poursuivant dans Le Soleil, le président de la République a déclaré que « les casseurs, ceux qui s’adonnent à la triche, à la violence et aux actes d’incivisme n’ont leur place ni à l’école ni à l’université ». Car, rapporte le quotidien national, « l’école doit à tout prix garder sa vocation d’espace de diffusion du savoir, de fraternisation socialisante et de construction citoyenne ».

Macky Sall, pour marquer le coup, a mis en garde dans L’Observateur les élèves qui, « par effet de mimétisme, se permettent dans des challenges insensés de s’attaquer à des enseignants et au personnel d’encadrement (ou encore) de détruire des infrastructures scolaires ». Dans son allocution, il a donc martelé que « l’école n’est ni un champ de bataille ni une scène pour gladiateurs ».

L’AS en conclut que « Macky Sall siffle la fin de la récréation », non sans appeler à « une mobilisation générale pour une observance plus rigoureuse de la discipline dans l’école ». Pour le chef de l’Etat, informe Vox Populi, il est hors de question que les autorités laissent « pousser la mauvaise graine ».

Dans ce sens, le locataire du palais a engagé les ministres en charge de l’Education, tous grades confondus, à faire respecter à tous les niveaux d’autorité les règles disciplinaires qui régissent la vie à l’école. Toutefois, note EnQuête, Macky Sall a fait savoir que « ce n’est pas seulement l’affaire de l’Etat. Il faut (aussi) l’implication des familles et parents d’élèves dans la sensibilisation ».

En outre, le président de la République a annoncé lors de la cérémonie que l’Université de Matam (Nord) portera le nom de Souleymane Niang : « Auteur de plusieurs ouvrages en Mécanique, Géométrie et Algèbre, la vie et l’œuvre de (cet homme) qui a éclairé plusieurs générations méritent d’être données en exemple à la jeunesse », a témoigné Macky Sall dans Libération.

Le Quotidien, pour sa part, se fait l’écho du thème « Pédagogies innovantes à l’école dans le contexte de Covid-19 : l’apport du numérique pour des enseignements-apprentissages de qualité » retenu pour la 60e édition du Concours général. Abordant ce sujet, le chef de l’Etat a expliqué que « le numérique est indispensable pour un système éducatif performant ».

Enfin en sports, Stades fait un focus sur les adversaires du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations 2021. Les Lions sont logés dans le groupe B en compagnie du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi. Cité par ce quotidien d’informations sportives, le consultant Cheikh Sidy Bâ considère que c’est « une poule a priori facile » tandis que l’ancien international Ferdinand Coly estime que le Syli national « sera un adversaire coriace » au premier tour.

Can 2021 : les dés sont jetés

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé, ce mardi 17 août au Palais des congrès de Yaoundé (Cameroun), au tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.Le Cameroun a mis les petits plats dans les grands avec une cérémonie riche en sons et couleurs. Cinquante ans après la Can 1972 jouée sur ses terres, le pays de Roger Milla ou encore Samuel Eto’o accueille, du 9 janvier au 6 février 2022, la grand-messe du football continental.

Logés dans la poule A, les Lions indomptables, quintuples vainqueurs du tournoi, seront opposés au Burkina Faso lors du match d’ouverture. Six stades seront utilisés pour les 52 matchs de la compétition : Japoma (Douala), Ahmadou Ahidjo et Olembé (Yaoundé), Kouekong (Bafoussam), Roumdjié-Adja (Garoua) et Limbe Omnisport Stadium (Limbé-Buéa).

L’Algérie, championne en titre, figure dans le groupe E en compagnie de la Sierra Leone, de la Guinée équatoriale et de la Côte d’Ivoire. Tandis que le Sénégal, finaliste malheureux, hérite du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi.  

Composition des groupes :

Groupe A : Cameroun, Burkina Faso, Ethiopie et Cabo Verde.

Groupe B : Sénégal, Zimbabwe, Guinée et Malawi.

Groupe C : Maroc, Ghana, Comores et Gabon.

Groupe D : Nigeria, Egypte, Soudan et Guinée Bissau.

Groupe E : Algérie, Sierra Leone, Guinée équatoriale et Côte d’Ivoire.

Groupe F : Tunisie, Mali, Mauritanie et Gambie.

Agriculture : lutte contre les ravageurs au Sénégal et en Mauritanie

Les pays du Sahel sont touchés par les effets du changement climatique et certaines mutations hydro-agricoles qui modifient en profondeur les écosystèmes.Cela a poussé l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Belgique à soutenir les populations en Mauritanie et au Sénégal pour leur permettre de faire face aux risques d’une infestation à grande échelle de ravageurs.

Intitulé « Actions intégrées d’anticipation, de prévention et de contrôle contre la pullulation des ravageurs dans les périmètres agricoles en Mauritanie et au Sénégal », le projet est financé par la Belgique pour un montant de 300.000 dollars US. Il a pour objectif de soutenir 5.000 ménages (2.500 par pays) à travers la mise en œuvre d’actions de prévention contre les ravageurs et le renforcement des capacités des agents gouvernementaux.

Selon la FAO, la gestion des rongeurs et des ravageurs de cultures, constitue un enjeu majeur pour la sécurité et l’autosuffisance alimentaires des populations, mais également pour la santé publique.

Au Sénégal et en Mauritanie, des évaluations d’urgence de la situation ont confirmé l’abondance de rongeurs, avec notamment 1,1 million de personnes touchées en Mauritanie, directement ou indirectement, en particulier au niveau des cultures rizicoles pour les deux pays (24 824 ha, soit 22,2 pour cent des superficies emblavées ont été infestées, avec jusqu’à 29,2 millions d’USD de dommages en Mauritanie et 5,7 millions d’USD au Sénégal).

En outre, la FAO a réalisé une évaluation rapide dans la vallée du fleuve Sénégal, pour les deux pays, qui a relevé une abondance particulièrement élevée de rongeurs en mars 2021, puis une reprise de l’activité reproductive de ceux-ci dans les périmètres irrigués des bas-fonds avec quatre mois d’avance sur le calendrier habituel.

Sénégal : la bataille pour le contrôle du marché Sandaga à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement du bras de fer entre Soham Wardini, la mairesse de la ville de Dakar, et Alioune Ndoye, maire de l’arrondissement de Dakar-Plateau, pour le contrôle du marché de Sandaga.« Sandaga, la maire des batailles », titre Le Quotidien, soulignant que « la démolition du bâtiment de Sandaga, patrimoine classé, enrage le maire de Dakar qui a décidé d’enclencher une procédure judiciaire pour conserver les vestiges de la capitale. »

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « La bataille de Dakar a commencé ». Dans les colonnes du journal, les deux élus se lancent des piques. « Soham El Wardini (y) dénonce (ainsi) un crime contre notre +patrimoine culturel+ », là où « Alioune Ndoye persiste et signe » dans son projet de reconstruction totale du bâtiment.

« Face à la presse hier, le maire de la commune de Dakar-Plateau informe ses détracteurs qu’il compte rester droit dans ses bottes. Il a justifié le projet de reconstruction du marché de Sandaga, non sans mobiliser ses troupes pour une victoire aux prochaines Locales, afin de déloger ceux qu’il appelle les +fossoyeurs de Dakar+ », écrit le journal. Cela fait dire à L’AS que « Alioune Ndoye fait feu de tout bois. »

« Alioune Ndoye persiste, Soham affûte ses ongles », barre à sa Une Vox Populi, affirmant que le premier légitime sa volonté par des arguments de fait et de droit et interpelle Soham Wardini, au moment où le Conseil municipal de la ville de Dakar donne à son édile les pouvoirs d’aller se battre pour récupérer le patrimoine de la Ville.

Là où Sud Quotidien informe qu’« une plainte est annoncée contre le maire de Dakar-Plateau », WalfQuotidien lui est affirmatif : « Alioune Ndoye et Soham Wardini soldent leurs comptes au tribunal. »

En politique, Sud Quotidien revient sur le bras de fer autour de la délivrance des certificats de résidence et estime qu’on se dirige « vers le contentieux électoral ». WalfQuotidien dresse de son côté le portrait de ceux qu’il appelle « les sept favoris de Dakar » pour les prochaines Locales.

Les quotidiens sénégalais sont par ailleurs revenus sur l’audition du bourreau de Penda Kébé à Ziguinchor (sud). EnQuête livre ainsi « les aveux glaçants de son petit-ami ». Libération révèle que ce dernier a tué Penda Kébé « pour un tissu +Getzner+. »

En sport, le journal spécialisé Stades réserve sa Une du jour au tirage au sort, ce mardi, de la Can 2021. « Le meilleur ou le pire pour les Lions ? », s’interroge le journal avant de noter que les poulains d’Alioune Cissé devront s’attendre à croiser des équipes redoutables comme l’Egypte, le Ghana ou la Côte d’Ivoire.

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle à l’ancien argentier de l’Etat Amadou Bâ qui semble avoir retrouvé grâce aux yeux du président de la République.Le Soleil indique que « la famille du défunt Khalife de la communauté layène, El Hadj Abdoulaye Thiaw Laye (1926-2021), a reçu samedi (dernier) à Cambérène (commune de Dakar), Macky Sall venu présenter ses condoléances au nom de la nation sénégalaise ».

Le quotidien national rapporte que le chef de l’Etat s’est également rendu, le même jour, à Thiénaba (région de Thiès) « suite à la disparition, le 9 août 2021, du 8e Khalife Serigne Abdourahim Seck ». Dans ce foyer religieux fondé par Serigne Ahmadou Ndack Seck, Macky Sall a déclaré qu’ « un budget de plus de 800 millions F CFA est dégagé pour que Thiénaba puisse disposer de sa résidence des hôtes comme toutes les autres grandes cités religieuses du pays ».

Amadou Bâ, ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, était aux côtés du président de la République. L’AS se demande si ce n’est pas « un retour en grâce » de l’ex-ministre des Affaires étrangères.

A en croire Sud Quotidien, on se dirige « vers une entente directe » entre Macky Sall et Amadou Bâ. Ce journal a souligné que « c’est la première » fois que les deux hommes apparaissent ensemble en public, avant de soutenir que la stratégie du silence adoptée par le responsable politique de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) aux Parcelles Assainies (commune de Dakar) s’est avérée gagnante.

Dans son style caractéristique, le calembour, Le Quotidien tire son « chapeau Ba ! ». Poursuivant, ce journal signale qu’ « il est de ces images qui ne laissent jamais indifférent. Surtout lorsque cela vient d’un homme aussi politique que le leader de l’APR (Macky Sall) ».

En d’autres termes, mentionne WalfQuotidien, « Macky Sall remet Amadou Bâ en selle » à quelques mois des élections locales pour lesquelles le leadership à Dakar est très disputé dans son parti avec notamment Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi se fait l’écho d’un accident de la route ayant fait quatre morts à Kaolack (Centre). Dans ses colonnes, ce quotidien informe qu’un porte-conteneurs malien a écrasé un taxi où se trouvaient cinq personnes.

Pour sa part, Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavent, a fait savoir dans Vox Populi que « les auteurs de cet acte ignoble seront appréhendés et traduits en justice ». 

Mais, déplore EnQuête, de jeunes sénégalais, n’ayant pu contenir leur colère, ont saccagé « des camions maliens » qui étaient dans les parages. De l’autre côté de la frontière, « une vingtaine de camions sénégalais ont été vandalisés ».

Citée par L’Observateur, Médina Sissoko Dembélé, ministre malienne des Transports, a affirmé que « ces graves incidents n’honorent pas les excellentes relations de fraternité et d’amitié » qui lient les deux pays.

Politique, santé et économie au menu de la presse sénégalaise

L’actualité politique alimentée par divers sujets, la santé et l’économie font la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA.L’Observateur consacre sa Une à son entretien avec le député Mamadou Diop Decroix, coordonnateur du Front de résistance nationale (FRN, opposition) et note « la Javel Decroix ».

En perspectives des élections locales du 23 janvier 2022, Sud Quotidien s’exclame : « Quand la caution divise ! »

« En direction des élections à venir : Sonko annonce une grande coalition de l’opposition…Après avoir phagocyté 13 petits poucets », titre Vox Populi.

Parlant de cette fusion de la formation politique d’Ousmane Sonko avec 14 partis et mouvements, le journal 24 Heures estime que « Pastef sort le grand jeu ».

Cela fait dire à L’As que « Sonko se renforce et annonce une coalition aux locales ».

« Sonko fait le requiem du pouvoir : En 2024, nous allons bouter Macky et son régime dehors », renchérit Walf Quotidien.

« Magal de Touba et Covid-19 : Diakhaté (Moustapha) sans masque », titre Le Quotidien, dans lequel journal, l’ex-président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) affirme : « Ce qui a privé les musulmans d’aller à la Mecque doit les priver de tout rassemblement. Je ne prends pas part à ce type de rassemblements ».

Mais la réponse de Serigne Cheikh Abdou Lahad Mbacké ne se fait pas attendre : « Laissez les oiseaux de mauvais augure monologuer ! »

Dans sa rubrique santé, L’As donne la parole au Dr Abdoulaye Lèye, endocrinologue, qui affirme que « les diabétiques atteints de Covid-19 ne présentent aucun symptôme ».

De son côté, le professeur Salif Sow, expert en maladies infectieuses, soutient que le pass sanitaire devrait être appliqué au Sénégal ».

Pour EnQuête, la vaccination des personnes vivant avec la VIH et les diabétiques est impérative.

Pendant ce temps, Source A se focalise sur cette promesse du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr : « Tivaouane sera doté d’un hôpital de niveau 2, avec des services de pointe ».

« Carte sanitaire : Tivaouane sera doté d’un hôpital de niveau 2 », renchérit Le Soleil.

« Evacuation supposée par Macky Sall pour cause de Covid-19 : Pape Samba Mboup dément et menace de traduire Guy Marius Sagna en justice », titre Les Echos.

A propos du report de la finale de Miss Sénégal à cause de la Covid-19, ce journal informe que l’organisatrice, « Amina Badiane a perdu plus de 200 millions (f cfa) ».

« Pénurie de sucre sur le marché : la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) demande des explications à la Direction du commerce intérieur (DCI) », indique EnQuête.

« Situation socio-économique du Sénégal : la CNTS fait l’état des lieux des violations de la liberté syndicale et tire la sonnette d’alarme. Elle interpelle l’Etat sur la nécessité de reprendre les choses en main », écrit Vox Populi.

Pour Walf Quotidien, déplorant le coût élevé de la vie, la CNTS tape du poing sur la table.

L’As s’intéresse au transport et à la livraison de marchandises et révèle que les deux-roues prennent le pouvoir ».

« Avec le tiak-tiak, je gagne 20.000 f cfa ou plus par jour », confie Doudou, à côté de Cheikh A. T. Samb qui ajoute : « Ces dernières années, il n’y pas un secteur qui a créé plus d’emplois que le tiak-tiak ».

« Douche froide pour les fêtards : Pas de férié le lendemain du 15 août », informe Vox Populi, s’appuyant ainsi sur une circulaire du ministre du Travail.

Sénégal : projet de modernisation de l’Hôpital de Tivaouane

Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé, Amadou Hott, son homologue de l’Economie et Pape Demba Diallo, Directeur Général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) ont signé, vendredi à Dakar, un protocole d’accord pour transformer l’hôpital de la cité religieuse en établissement public de santé de niveau 2.Tivaouane, la capitale de la Tidjaniyya (confrérie soufie) au Sénégal, devrait bientôt être dotée d’un hôpital à l’ « architecture innovante » proposant « des services de pointe » qui répondront aux besoins de sa population et des localités environnantes.

C’est l’engagement pris par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr. Se sachant très attendu sur la célérité des travaux, il a exhorté les équipes « à redoubler d’efforts » afin que le délai de livraison de l’infrastructure d’une capacité de « 170 lits » soit respecté.

Pour sa part, Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, a souligné que le protocole fixant le cadre d’exécution dudit projet est « le fruit d’une coopération dynamique » entre les deux départements ministériels et le Fonsis.

Dans son discours, l’argentier de l’Etat a soutenu que le gouvernement travaille à l’ « amélioration des conditions de vie des populations » notamment autour de Tivaouane qui « constitue un jalon important dans la conception et la réalisation du plan quinquennal d’investissement du secteur de la santé ».

En outre, M. Hott a déclaré que le mode de financement de la rénovation de l’Hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane est « innovant ». Ce qui permet, selon lui, de préserver la capacité d’endettement de l’Etat, tout en faisant intervenir un véhicule public d’investissement privilégié.

Par conséquent, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a plaidé en faveur de « ces schémas d’investissement pour réussir le pari du relèvement de notre plateau médical qui est, par ailleurs, un élément d’attractivité de notre pays ».

Sénégal : Covid-19 et politique se partagent la Une des quotidiens

Les journaux sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent pour l’essentiel de sujets en lien avec la pandémie de la Covid-19 et de la politique, sans oublier le secteur éducatif.« Femmes enceintes en danger ! », alerte EnQuête avant de souligner que « les femmes en état de grossesse affectées par la Covid-19 sont exposées à un risque accru d’avortement, d’accouchement prématuré, de césarienne et de décès du fœtus, si elles ne sont pas vaccinées. »

D’ailleurs, « 4 femmes enceintes (sont) mortes de la Covid-19 », déplore Vox Populi. « Catégorie à risque à cause de leurs grossesses, les femmes enceintes sont en train de perdre la vie à cause de la Covid-19. Rien que pour cette 3ème vague, 22 cas ont été recensés entre l’hôpital de Pikine (Dakar) et celui de Youssou Mbargane de Rufisque (Dakar), dont six dans un état grave et quatre décès », détaille WalfQuotidien.

Face à cette situation inquiétante, « les spécialistes édictent les bonnes conduites » dans les colonnes de Sud Quotidien.

Sous le titre « Deltas de soucis », Le Quotidien revient sur la gestion de la pandémie et donne la parole à l’ex-magistrat Ibrahima Hamidou Dème qui « appelle l’Etat à interdire les rassemblements religieux face à l’explosion des cas de coronavirus ». Selon nos confrères, le leader du mouvement Ensemble milite pour un débat national sur ce sujet.

En politique, les journaux se projettent sur les élections locales du 22 janvier 2022 et les alliances qui se dessinent. « Sonko-Khalifa, l’union sacrée », titre ainsi WalfQuotidien affirmant que « Ousmane Sonko et Khalifa Sall sont d’accord sur le principe d’une alliance électorale lors du prochain scrutin local. Barthélemy Dias et Abbas Fall, respectivement bras droit du leader de Taxawu Ndakaru et responsable du Pastef, affirment qu’ils sont d’accord sur le principe de créer une liste commune. »

En ce qui concerne les manœuvres « anti démocratiques (et) blocage » des inscriptions des primo votant sur les listes électorales, « l’opposition (est) décidée à croiser le fer contre le régime » pour régler cette situation, informe le même journal.

Selon le journal L’AS, la coordination de Pastef Dakar est quant à elle favorable à l’appel de son chef de file, Ousmane Sonko qui, la semaine dernière, a invité les jeunes à bloquer les commissions d’inscriptions s’ils n’obtiennent pas leurs cartes d’identité biométriques à date échue. D’où ce titre qui barre la Une du journal : « Pastef Dakar passe à l’action. »

Mais pour la Task force de la mouvance présidentielle, cette agitation n’est rien d’autre qu’« une explication anticipée de sa défaite » aux prochaines Locales. Ces militants du pouvoir dénoncent à leur tour, Vox Populi, une « démarche subversive, violente et antidémocratique d’opposants en mal de popularité. »

Dans le journal Sud Quotidien, « les syndicats posent leur diagnostic » suite aux résultats mitigés du Bac 2021. Là où Le Quotidien et EnQuête célèbrent cette candidate qui a décroché son bac au petit matin après avoir accouché la veille de l’examen.

Sénégal : Covid-19 et Touba se partagent la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de sujets liés au coronavirus et la journée de prière organisée hier dans la cité religieuse de Touba pour éradiquer le virus.Face à la virulence du variant Delta, « les professeurs Ndiaye et Mboup sonnent l’alerte », barre à sa Une Sud Quotidien. Dans les colonnes du journal, le Pr Souleymane Mboup, directeur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) souligne en effet que « la charge virale de Delta a été estimée à 1602 fois plus que la charge virale des autres variants. »

Plus alarmiste, le Pr Daouda Ndiaye, chef de service de parasitologie mycologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, déclare dans le même journal que « si rien n’est fait, on va vers des variants plus coriaces que le Delta. » Et pour ne pas en arriver là, il préconise, à la Une de Vox Populi, le respect des « mesures barrières accompagné de la vaccination et (un) recours rapide aux soins. »

Au moment où ces deux spécialistes plaident en faveur des solutions éprouvées par la science, « Touba implore le ciel » arbore à sa Une WalfQuotidien.

« La cité religieuse de Touba a été, hier, le point de ralliement des fidèles mourides venus des quatre coins du pays. Lesquels ont répondu massivement à l’appel du Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké. Le patriarche avait convié les musulmans à une cérémonie de récital des écrits du fondateur de la confrérie pour le recul de la pandémie de Covid-19 », écrit le journal.

Sous le titre « Touba mobilise contre le virus », Le Soleil fait le récit d’une « mobilisation inédite dans le respect des mesures barrières » pour implorer le recours divin contre la pandémie de la Covid-19 et pour la stabilité économique.

« Ferveur sans mesures barrières », note cependant Vox Populi qui relaie les prières du Khalife pour l’éradication du coronavirus et pour un bon hivernage.

« Propagation de la pandémie de Covid-19 et rareté des pluies : Serigne Mountakha invite à s’en remettre à Dieu », résume L’AS.

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés à l’actualité politique. « Delta infecte les partis politiques », titre ainsi Tribune qui mentionne ceci en sous-titres : « des leaders devenus totalement invisibles, d’autres contournent le virus à travers d’autres canaux de communication, l’affaire des certificats de résidence visiblement minimisée, la peur d’un virus ravageur. »

Sous le titre « Locales, déjà un contentieux pré-électoral », Le Témoin soutient que les germes d’un contentieux sont déjà semés entre le pouvoir et l’opposition alors même que les élections locales n’ont pas encore eu lieu. Il s’agit notamment de la question du fichier électoral et des primo votants…explique le journal.

En solitaire, EnQuête signale que Air Sénégal est « sur une mauvaise pente ». Selon nos confrères, la compagnie aérienne n’en finit pas de fâcher certains de ses clients à cause des retards. On lui reproche un déficit de personnels qualifiés et des problèmes dans le management. Des difficultés à juguler au plus vite, avant que les clients ne boudent.

Sénégal : Covid-19 et les nouveaux khalifes de Layènes et Thiénaba à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, mettent en exergue le nouveau record de décès de la pandémie du coronavirus au Sénégal et l’intronisations des nouveaux khalifes des Layènes et Thiénaba.La Covid-19 accélère sa cadence au Sénégal avec un « nouveau record de 31 décès » titre Vox Populi. Le journal fait état de 351 morts rien que pour le mois de juillet.

Face aux risques d’un nouveau drame sanitaire, « un médecin urgentiste écrit à Macky Sall et lui donne des raisons de confiner Dakar pour quinze jours » souligne L’Observateur. Docteur Cheikh Oumar Koné estime que c’est le seul moyen d’arrêter « cette vague de trop ».

L’AS informe que les patients souffrant de cancer et drépanocytose sont désormais invités à se faire vacciner.

Lendemain de rappel à Dieu de Baye Alassane Thiaw et Serigne Abourahim Seck, « Yoff et Thiénaba pleurent leurs khalifes » informe Le Témoin.

Walf Quotidien nous présente le profil des nouveaux khalifes. Le nouvel homme fort de Yoff, affectueusement appelé « Doudou » est présenté comme « intellectuel ingénieur et informatique qui a fait ses études en France ». S’agissant du Khalife de Thiénaba, le journal le décrit comme un « grand érudit et un homme véridique ».

Le riche legs spirituel des défunts khalifes à la Une du Soleil. Le quotidien national rend hommage à Seydina Abdoulaye Thiaw Laye en saluant « l’œuvre admirable d’un fédérateur », sans oublier de mentionner « l’éclipse d’un gardien de l’orthodoxie musulmane » avec la disparition de Serigne Abdourahim Seck.

En politique, EnQuête, parle des élections locales avec le débat sur les certificats de résidence. Afin de lutter contre les transferts illégaux d’électeurs, la loi exige la production d’un certificat de résidence pour l’inscription sur les listes électorale.

Sud Quotidien évoque la survenue du variant Delta à l’approche des Locales. « Les états-majors revoient leur copie et réajustent leurs stratégies » informe le journal, qui précise que la troisième vague de Covid-19 a donné un coup de frein aux tournées politiques à l’intérieur du pays.

En Sport, « Messi, nouveau roi de Paris » titre Stades, le quotidien sportif. Le sextuple ballon d’or lié au PSG jusqu’en 2023, s’est dit « impatient de débuter un nouveau chapitre à Paris » après avoir foulé le sol parisien.

Sénégal : remise du drapeau national aux Lions du beach soccer

A la veille de son départ pour la Russie qui accueille la 11e édition de la Coupe du monde de beach soccer, l’équipe nationale du Sénégal a reçu, ce mardi après-midi, les messages d’encouragement des autorités.Le siège de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), à Dakar, a abrité la cérémonie solennelle. Celle-ci est, pour Abdoulaye Saydou Sow, représentant du ministre des Sports, « le premier acte de (la) feuille de route (des Lions) pour aller à la conquête du monde ».

Le dirigeant sportif, par ailleurs ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, a exhorté les joueurs du coach Ngalla Sylla à prendre leur « responsabilité » pour faire « encore plaisir » à tout le peuple sénégalais.

Pour sa part, Me Augustin Senghor, le président de la FSF, leur a demandé de « montrer le meilleur visage du football sénégalais » au pays des Tsars. Taulier de la sélection, le gardien Al Seny Ndiaye a déclaré que l’objectif est d’atteindre au minimum « la finale et faire honneur au président Macky Sall ». A cet effet, a fait savoir le capitaine de l’équipe nationale de beach soccer, le groupe « se prépare depuis janvier » pour cette compétition.

La Coupe du monde de beach soccer est prévue du 19 au 29 août au Complexe olympique de Luzhniki, à Moscou. Le Sénégal est logé dans le groupe D du Portugal, tenant du titre, d’Oman et de l’Uruguay. Sextuples champions d’Afrique, les Lions du football de plage n’ont jamais dépassé les quarts de finale du tournoi mondial en huit participations.

Voici la liste des 14 Lions sélectionnés : Al Seny NDIAYE, Amadou BA, Seydina Issa DIAGNE, Mamadou SYLLA, Pape Demba NDOUR, Jean Ninou DIATTA, Pape Mar BOYE, Amar SAMB, Mamadou DIENG, Babacar FALL, Ibrahima BALDE, Seydina Mandione DIAGNE, Raoul MENDY et Mamour DIAGNE.

Sénégal : deux nouvelles cibles pour la vaccination contre la Covid-19

Les autorités sanitaires recommandent fortement aux cancéreux et drépanocytaires de se vacciner pour ne pas développer les formes graves du nouveau coronavirus.Après les femmes enceintes, le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale cible les malades du cancer (du sein en particulier) et de la drépanocytose dans sa campagne de vaccination.

Ce mardi, après le point du jour sur la situation de la pandémie au Sénégal, Pr Fatou Samba Ndiaye, Chef du service hématologie à l’Hôpital Dalal Jaam de Guédiawaye (banlieue de Dakar), a souligné que la vaccination des cancéreux, qui ont un « trouble de l’immunité », doit obéir à des règles.

Dans sa communication, la spécialiste a indiqué trois périodes propices à l’injection : « avant le début de la chimiothérapie, trois mois après les cures de chimiothérapie ou entre deux cures espacées au moins de 15 jours ».

En outre, Pr Fatou Samba Ndiaye a expliqué que les personnes drépanocytaires ont « régulièrement des infections pulmonaires car leurs poumons sont fragilisés depuis la naissance ». Concernant cette population, la vaccination est également conseillée y compris pour les femmes enceintes « à partir du quatrième mois de grossesse ».

De son côté, Dr Annette Seck Ndiaye, Directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA), a déclaré que « 1.232.318 doses (de vaccin) dont 532.118 acquises par le gouvernement du Sénégal » ont été distribuées depuis le début de la pandémie.

Pour la prise en charge des patients de la Covid-19, elle a affirmé que « la PNA a pris toutes les dispositions aussi bien au niveau central qu’au niveau régional pour la disponibilité des produits essentiels ».

Afrique : des acteurs de l’éducation initiés au digital

Les responsables et décideurs politiques en charge des programmes éducatifs ont été formés à l’élaboration, à la mise à jour et à la mise en œuvre de politiques et de stratégies de transformations digitales.Au total, 45 leaders anglophones et 59 francophones venus de sept pays ont suivi, au bout de deux mois, sept modules de cours portant essentiellement sur la promotion de l’Education et de la Formation Techniques et Professionnelles (EFTP) et des TIC.

Grâce à celle-ci, les responsables et décideurs politiques de l’EFTP sont mieux outillés pour coordonner les travaux d’élaboration des politiques et stratégies intégrant l’enseignement et l’apprentissage par les TIC et le digital dans le secteur de l’EFTP au niveau national et régional.

« Cette formation dont la mise en œuvre est planifiée sur une dizaine d’années avec l’actualisation permanente des contenus, vise à doter l’Afrique d’un nombre critique de responsables et décideurs politiques en EFTP capable de soutenir et mettre en œuvre la vision de l’initiative dans leurs pays respectifs » a déclaré, Mme. Mona Laroussi, directrice de l’Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF), représentant le directeur de l’Unesco à la cérémonie de graduation.

L’initiative s’est par ailleurs fixée comme objectif majeur l’atteinte de dix cibles, à travers la mise en œuvre d’un programme conjoint structuré en trois composantes, dont la première est relative à l’implémentation d’une série de formations panafricaines.

Ces cibles comprennent, entre autres, la formation d’un million de jeunes en dehors de l’école et dans le secteur informel à l’horizon 2030, la mise sur pied d’un regroupement de près de 1000 experts/maîtres formateurs capables de répondre aux besoins d’appui technique des pays africains dans le domaine…

Elle vise également à contribuer à la réalisation de l’atteinte de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) : « Une Afrique prospère basée sur une croissance inclusive et un développement durable ».

« La formation nous a permis de comprendre les enjeux du numérique dans l’EFTP. L’objectif a été atteint pour la formation en ligne et nous espérons que la séance pratique sera de meilleure qualité. Le contenu était adapté à nos activités professionnelles et nous sommes aujourd’hui bien outillés pour accompagner nos pays et créer un réseau de diplômés apte à porter le plaidoyer de la transformation digitale de l’EFTP et du développement des systèmes de compétences du continent », s’est réjoui M. Bazelel, participant du Ghana.

Cette initiative panafricaine est une partie intégrante du plan de travail du groupe CESA EFTP institutionnalisé par l’Union africaine avec l’Unesco en tant que co-chef de file et d’autres partenaires.

Sénégal : décès du khalife des Layènes et celui de Thiénaba

Seydina Abdoulahi Thiaw Lahi (95 ans), khalife des Layènes et Serigne Abdou Rahim Seck (81 ans) khalife Thiénaba, ont tiré leur révérence dans la soirée du lundi 9 août 2021.Au Sénégal, le 1er jour de l’année 1443 de l’hégire marquant le début du nouvel an musulman, a été endeuillé par le rappel à Dieu de deux grandes figures religieuses.

En effet, le Khalife des Layènes intronisé en 2001, s’est éteint dans la nuit du lundi 9 août vers 21 heures. Il a passé 20 ans à la tête du khalifat après avoir succédé à Mame Alassane Thiaw Lahi.

Le défunt khalife, dont les apparitions publiques étaient devenues très rares, a été inhumé dans l’intimité familiale la nuit dernière à Cambérène, aux côtés de son père Seydina Issa Rouhou Laye (1876-1949), premier khalife du fondateur de la confrérie des Layènes, Seydina Limamou Laye (1843-1909).

Mamadou Makhtar Laye, fils de Seydina Mandione Laye, deuxième khalife de Seydina Limamou Laye, est intronisé nouveau khalife de cette confrérie dont les principales capitales spirituelles se trouvent dans la capitale sénégalaise, Dakar, notamment dans les communes de Yoff, Cambéréne et Ngor, considérées comme des villages lébous (ethnie constituée de pêcheurs).

Dans la foulée de cette grande perte, on apprend le décès du khalife de Thiénaba, Serigne Abdou Rahim Seck au Maroc.

Le 8ème Khalife de Amary Ndack Seck, intronisé en juin 2020, suite au rappel à Dieu de Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Seck, n’a passé que quatorze mois à la tête du khalifat. Serigne Assane Seck (78 ans), frère cadet du défunt, a été désigné comme le nouveau khalife de Thiénaba, un arrondissement situé dans la région de Thiès (70 kilomètres de la capitale) et connu comme étant un haut lieu de la confrérie tidjane.

Sénégal: Covid-19 et nécrologie font la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, alerte sur le ravage du variant Delta chez les enfants et le rappel à Dieu des khalifes généraux de deux confréries islamiques soufies.« Quatre enfants emportés par la Covid-19, un bébé de 8 mois infecté », barre à sa Une Les Echos, soulignant que « l’une des révélations de cette 3ème vague, c’est que le variant Delta s’attaque à toutes les catégories d’âge, mais semble avoir un penchant pour les jeunes. […] Le virus mutant n’épargne pas non plus les enfants ». 

Selon nos confrères, sur les 15 cas graves hospitalisés à l’hôpital Albert Royer, 4 décès dus au Covid-19 ont déjà été enregistrés. Cela pousse L’AS à arborer ce titre : « Le Delta décime la population infantile. » « Attention ! Delta tue des enfants », renchérit Tribune.

Après les jeunes qui sont les plus touchés par le variant Delta, la pédiatrie enregistre également une augmentation très importante des cas de Covid-19, note Lii Quotidien. 

Face à cette flambée des cas chez les enfants, Vox Populi relaie « les inquiétudes » du Pr Ousmane Ndiaye, chef de service pédiatrie à Albert Royer qui suggère ceci : « Puisqu’il n’y a pas encore de vaccins pour les moins de 18 ans, il faudra renforcer les mesures barrières pour les enfants. »

Les différents journaux annoncent par ailleurs l’autorisation de vaccination pour les femmes enceintes et celles allaitantes. Toutefois, précise Le Quotidien citant l’Association des gynécologues-obstétriciens, il faut « éviter autant que possible le premier trimestre » de la grossesse. 

Dans la même veine, poursuit le journal, l’Association sénégalaise des gynécologues-obstétriciens préconise de privilégier, « compte tenu de leur mode d’action, les vaccins à Arnm ou ceux utilisant des vecteurs viraux. »

Sous le titre « Le Sénégal pleure Serigne Abdoulaye Thiaw Laye et Serigne Abdou Rahim Seck », Tribune annonce les disparitions de ces deux leaders religieux dans la nuit d’hier. Selon Vox Populi, le premier a passé 20 ans à la tête de la communauté layène là où le second n’aura fait que 14 mois à la tête de la famille religieuse de Thiénaba. 

Sur un tout autre sujet, WalfQuotidien fait état d’une « pénurie de sucre dans la capitale » et soutient que « les acteurs se renvoient la balle ». Dans les colonnes du journal, Oumar Diallo, le directeur du commerce intérieur rassure : « Le sucre est disponible, mais on constate des lenteurs dans la livraison. »

La présence à la fois de la Covid-19, de la grippe et du paludisme a mis « les pharmacies sous haute tension » selon Le Soleil qui note que « la forte demande a créé une pénurie de certains médicaments, selon un pharmacien. »

Covid au Sénégal : la vaccination des femmes enceintes autorisée

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a levé, ce lundi, les précautions jusque-là préconisées pour la vaccination de cette couche vulnérable.La virulence du variant Delta a pesé dans cette décision. Dans une note d’information, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, a fait savoir que « la vaccination contre la Covid-19 est désormais indiquée chez les femmes enceintes ».

L’Hôpital Dalal Jaam de Guédiawaye, en banlieue dakaroise, accueille de nombreuses femmes en état de grossesse ayant contracté le virus, a récemment informé son Directeur, Moussa Sam Daff. Cette structure sanitaire a déjà enregistré le décès d’une femme et d’un bébé lors de césariennes.

Outre les femmes enceintes, le Directeur de la Prévention a rappelé que  « les guéris de la Covid-19 et les femmes allaitantes faisaient et font toujours partie de la cible à vacciner ».

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, pour l’ensemble de ces personnes, prévoit d’administrer « les vaccins conformément au calendrier préconisé dans le guide opérationnel du programme pour chacun des antigènes ».

Sénégal : « rythme satisfaisant » des projets pétrolier et gazier (ITIE)

L’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (ITIE), en vue de la production de gaz et pétrole en 2023, se félicite des avancées dans le développement des projets Sangomar et Grande Tortue Ahmeyim (GTA).Au Sénégal, les perspectives d’exploitation pétrolières et gazières ont fait naître beaucoup d’espoir. D’ici deux ans, le pays peut entrer dans une nouvelle ère. Les réserves récupérables du gisement de Sangomar (ex-SNE), découvert en 2014, sont estimées à près de 630 millions de barils de pétrole. Le site renferme aussi du gaz naturel associé et non associé de l’ordre de 113 milliards de Normo mètres cubes.

Selon un communiqué de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (ITIE), « la campagne de forage des puits de développement du champ Sangomar a débuté le mercredi 14 juillet 2021 ».

Dans la phase 1 du projet, 21 puits seront creusés par deux navires de forage : l’Ocean BlackRhino de Diamond Offshore et l’Ocean BlackHawk. Le premier est dans les eaux sénégalaises depuis le 8 juillet 2021. Le second arrivera mi-2022.

« Une flotte de trois navires de ravitaillement et trois hélicoptères soutiendra les navires de forage, transportant les matériaux, l’équipement et le personnel nécessaires à la campagne. Les navires opéreront à partir de la base de ravitaillement du Sénégal située au Mole 1 dans le Port de Dakar », indique la source. A terme, ces puits devraient permettre au Sénégal de produire près de 100.000 barils de pétrole par jour à compter du quatrième trimestre 2023.

Tout comme le projet Sangomar, Grande Tortue Ahmeyim (GTA) « se déroule également selon le calendrier des travaux », à en croire l’ITIE. À cheval entre le Sénégal et la Mauritanie, à 125 kilomètres au large des deux côtes, ce gisement contiendrait environ 450 milliards de mètres cubes de gaz.

Pour sécuriser le terminal offshore, un brise-lames sera construit avec 21 caissons. Ces structures en béton mesurent 55 mètres de long, 28 mètres de large et 33 mètres de hauteur. Chaque caisson vide pèse 16.000 tonnes, mais une fois rempli de sable, le poids devrait atteindre 74.525 tonnes.

D’après le document, « trois caissons, qui étaient en mouillage dans les eaux de Ndiago (Mauritanie), ont été installés au courant du mois de juillet 2021 ». Eiffage marine fabrique les caissons au môle 8 du Port de Dakar. Actuellement, le treizième est en cours de construction dans ce chantier où interviennent plus de 1500 Sénégalais. En mer, les caissons vont reposer sur 2,5 millions de tonnes de roches extraites en Mauritanie.

Sénégal : Covid-19 et Locales à la Une des journaux

La Covid-19 et les élections locales sont les deux sujets phares traités par les journaux sénégalais, parvenus à APA ce lundi.« Un million de personnes vaccinées ». Le chiffre est à la Une du journal Vox Populi qui soutient que le Sénégal franchit enfin cette barre.

L’AS souligne que face à la « furie de la pandémie », les populations continuent à se rendre dans les lieux dédiés à la vaccination.

« Course contre la montre » titre EnQuête qui parle de la prise en charge des malades. Dans le journal, la directrice générale des Établissements de santé (DGES), Fatou Mbaye Sylla, révèle que les « tous les cas sévères viennent avec un taux d’atteinte de poumons supérieur à 50% ».

Pour Sud Quotidien, le variant « Delta embrase la sphère politique ». L’arrivée de ce variant plus « contagieux » et plus « dangereux » a brisé le « pacte social » après les révélations du Docteur Babacar Niang, Médecin-chef de Suma Assistance, sur la « vente du matériel des Centres de traitement des épidémies (Cte) ».

Le Quotidien consacre un reportage sur le Cte de l’hôpital Dalaal Jamm, situé à Guédiawaye, dans le département de Dakar. Le journal constate qu’en plus de l’explosion des cas, des problèmes de lits et d’oxygène exacerbent le combat du personnel de santé, qui tente de maintenir en vie des patients sous assistance respiratoire et d’autres dans le coma en réanimation.

L’Observateur de son côté, souligne que « le coronavirus renverse le plan de travail de Macky Sall ». Conséquence ajoute le journal, Il n’y aura pas de vacances gouvernementales cette année pour le président de la République et ses ministres, obligés d’assurer « la continuité du service ».

Malgré le contexte sanitaire, les responsables politiques du pouvoir comme de l’opposition sont déjà en campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022. Dans L’AS, « Macky Sall recadre les membres de Benno Bokk Yakaar » (coalition présidentielle) et leur demande d’être à l’écoute de la Conférence des leaders de la coalition.

Pour Walf Quotidien, « l’opposition (est) à quitte ou double » dans ces locales. Elle est dans l’obligation de « s’unir ou périr ». Pour éviter un revers contre la majorité présidentielle, elle devra miser sur des listes communes en misant sur des leaders au charisme avéré, capables de mobiliser.

Le Soleil dans sa parution, rend hommage au lutteur Mbaye Guèye, premier Tigre de Fass, rappelé à Dieu samedi à l’âge de 75 ans. « Il était une fois le  Tigre de Fass » raconte le quotidien national qui révèle l’origine de son surnom (Tigre Fass) devenu culte, après son combat héroïque du 14 juillet 1968 contre Sa Ndiambour.

En Sport, Me Augustin Senghor rempile pour 4 ans à la tête de la Fédération sénégalaise de football (FSF) informe Stades. Le journal revient sur les nouveaux défis qui attendent le président réélu, au sein d’une fédération dont la gestation gagnerait à être modernisée.

Le journal revient aussi sur les « adieux de Messi » après son départ de Barcelone. « Beaucoup de clubs m’ont appelé » informe l’Argentin ému, dont l’avenir devrait s’écrire au club français du Paris Saint-Germain.

Abidjan: « test Covid-19 gratuit » pour les passagers de Dakar et de Tunis

Tous les voyageurs en provenance de Dakar et de Tunis, deux pays touchés par le virus Delta, feront l’objet d’un « test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 » à l’aéroport d’Abidjan, selon une note officielle.

« Tous les voyageurs en provenance de ces pays feront l’objet d’un test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 », indique une note conjointe du ministère ivoirien des Transports et du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. 

La note mentionne que les voyageurs testés négatifs poursuivront normalement les formalités de police, mais ceux testés positifs seront pris en charge conformément aux procédures de prise en charge des patients Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Ce dispositif intervient suite à la recrudescence des cas de Covid-19 en rapport avec le virus Delta dans certains pays africains notamment au Sénégal et en Tunisie. La Côte d’Ivoire se veut vigilante face au risque de propagation du variant Delta. 

En vue de réduire ce risque, l’Etat ivoirien a pris cette mesure qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du contrôle sanitaire au niveau de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, et qui vise les passagers en provenance de Dakar et de Tunis.  

Le 8 août 2021, 182 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en Côte d’Ivoire sur 4 397 échantillons prélevés soit  4,1 % de cas positifs. Le pays compte 51 380 cas confirmés dont 50 069 personnes guéries, 341 décès et 970 cas actifs.

Covid-19 et fédération sénégalaise de foot au menu des quotidiens

La presse sénégalaise reçue, ce samedi à APA, met l’accent sur le bilan de la pandémie de coronavirus, fait hier par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, et sur l’élection du président de la Fédération sénégalais de football (FSF) devant opposer le sortant, Me Augustin Senghor, à Mady Touré, dirigeant de Génération Foot.« Covid-19-Evolution inquiétante de la pandémie : Effets secondaires de la Tabaski », titre Le Quotidien, dénombrant un cumul de 99 morts en une semaine.

Dans ce journal, Dr Alioune Badara Ly, Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) affirme : « Le nombre de cas a été multiplié par 9. On tourne autour de 90 à 100 lits par semaine ».

« Effets de la Tabaski : La santé sous haute tension », constate Walf Quotidien, à côté du quotidien national Le Soleil qui, parlant de l’évolution de l’épidémie de Covid-19 au Sénégal entre juin et juillet, révèle : « Les contaminations sont passées de 1.830 à 17.982 ».

Selon nos confrères, il y a aussi une hausse de 68% des décès, poussant l’Etat à commander 35 centrales d’oxygène à grande puissance.

« Le Sénégal face à la troisième vague du coronavirus : La barre des 15.000 cas actifs franchis », renchérit Libération.

Ce qui fait dire à L’As que « le virus poursuit son carnage » au Sénégal en tuant 60 personnes en trois jours.

« Hausse alarmante des cas graves, du nombre de morts, de contaminations, de lits occupés…Très cauchemardesque », poursuit Source A.

Pour Sud Quotidien, « l’Etat relooke sa stratégie » de gestion du Covid-19 en faisant revenir le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, en rendant gratuit l’oxygène dans les structures privées…

Traitant de l’élection du président de la Fédération sénégalaise de football ce samedi 7 août 2021, Sud Quotidien écrit que « le Mahdy défie l’Auguste ».

« Me Senghor-Mady Touré : Balle de match ? », s’interroge Vox Populi, à côté du quotidien EnQuête qui écrit : « Augustin Senghor face à Mady Touré : A la croisée des ambitions ».

De son côté, Stades parle de « jour de verdict » entre Augustin Senghor et Mady Touré.

Foot sénégalais : un Malien pour superviser l’AG de la FSF

La Confédération africaine de football (CAF) a désigné le dirigeant sportif malien pour superviser l’assemblée générale élective de la Fédération sénégalaise de football (FSF), prévue samedi 7 août à Dakar.La CAF n’a pas cherché loin pour trouver un superviseur au scrutin à la tête de l’instance du football sénégalais. Mamoutou Touré dit Bavieux, président de la Fédération malienne de football (Femafoot), a été choisi pour cette mission, selon l’Agence de presse sénégalaise.

Devenu membre du Comité exécutif de la CAF depuis le 12 mars dernier, M. Touré fait également partie des représentants africains à la FIFA.

L’AG élective de la FSF aura lieu ce samedi et le président sortant Augustin Senghor, qui dirige l’entité depuis 2009, sera opposé au président de Génération Foot, Mady Touré. Déjà candidat en 2013, ce dernier mène une campagne féroce contre son adversaire qu’il accuse de s’être dédit.

Me Augustin Senghor avait promis en 2007 qu’il ne se représenterait pas après son troisième mandat. Mais il estime aujourd’hui que sa candidature est portée par les acteurs dont Louis Lamotte, ancien président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP).

Ce dernier pilote en effet le comité chargé du consensus qui n’a pas réussi à convaincre Mady Touré de retirer sa candidature au profit de Me Senghor, par ailleurs premier vice-président de la CAF. Mady Touré présente un programme qui prône le « le Renouveau du football sénégalais ».

Quatre candidats au départ, Mbaye Diouf Dia (ancien chargé des petites catégories) et Saër Seck (ex-patron de la LSFP) avaient accepté de se ranger derrière le président sortant. Mais M. Seck, ancien premier vice-président de la Fédération, a par la suite décidé de jeter l’éponge en s’écartant des instances dirigeantes pour se consacrer à l’institut Diambars, le centre de formation qu’il dirige à Saly-Portudal, sur la Petite-Côte sénégalaise.

Sénégal : politique, éducation et Covid-19 à la Une

Les journaux sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets en lien avec la politique et l’éducation sans oublier l’actualité relative à la pandémie du Coronavirus.« Fin de mandat pour Alioune Badara Cissé » à la tête de la Médiature de la République, annonce Le Témoin, précisant que l’avocat « a terminé hier son unique mandat de 6 ans ».

Le journal rappelle que l’ancien ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur avait été nommé par décret présidentiel à la tête de l’institution le 05 août 2015 pour veiller au bon fonctionnement des administrations de l’Etat, des collectivités locales, des établissements publics et tout autre organisme investi de mission de service public.

Sous le titre « ABC, la fin du +musèlement+ », WalfQuotidien soutient qu’« après la fin de ses fonctions de médiateur de la République qui l’empêchait de faire de la politique, ABC va reprendre du service certainement en se traçant sa propre voie, loin de Macky Sall dont il n’acceptera pas un troisième mandat. »

« ABC out, Demba Kandji arrive », arbore à sa Une Vox Populi arguant que « plus rien ne s’oppose à l’ouverture des portes de la Médiature (au magistrat) ». Le quotidien estime que le président de la République à l’occasion de rectifier le tir après avoir échoué à le nommer en mai 2020 en butant sur l’inamovibilité du médiateur sortant.

La fraude constatée lors du Bac de cette année préoccupe les quotidiens sénégalais. Le Témoin qui consacre tout un dossier à ce fléau révèle que « plus de 100 élèves (ont été) pris en flagrant délit lors du Bac 2021. »

Selon nos confrères, « la triche (est devenu) un sport national (car) au-delà des candidats du Baccalauréat pris la main dans le sac, les cas de fraude à l’identité, usurpation de fonctions, fausses identités pullulent dans notre société. »

SudQuotidien informe que ça « surchauffe dans le Supérieur ». A l’Université Alioune Diop de Bambey (centre), les étudiants ont investi la rue pour de meilleures conditions de travail. Alors qu’à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), les étudiants ont décrété 24h renouvelables de cessation de toutes activités pédagogiques, signale le journal.

Le même quotidien s’intéresse par ailleurs à l’inscription des primo-votants via la carte d’identité Cédéao et écrit : « l’Etat +convoqué+ à la Cour suprême ». « Relevant que la conditionnalité de cette inscription subordonnée à la Carte d’identité Cédéao viole le droit fondamental de vote, le mouvement Frapp a introduit un recours devant la Cour suprême », écrivent nos confrères.

Seydou Guèye, ministre coordonnateur de la Communication à la Présidence de la République, fait la Une du journal Le Quotidien. L’ancien porte-parole du gouvernement s’exprime sur la plainte contre Dr Babacar Niang et affirme qu’« il faut que cette affaire soit tirée au clair. »

Dr Babacar Niang, parlant de la Crise sanitaire du Covid-19 dans les médias, avait déploré le trafic dans la gestion du matériel des Centres de traitement des épidémies (Cte). A l’en croire, ce matériel public destiné à la lutte contre le coronavirus a été vendu à des établissements privés. Suffisant alors pour que le ministre de la Santé lui serve une plainte afin de s’expliquer sur ses allégations.

Dans sa parution du jour, Le Soleil explique « ce qu’il faut comprendre des vaccins anti-Covid-19 » et liste les bienfaits entre protection contre les cas graves et baisse de la virulence du virus.

Santé, justice et politique à la Une des quotidiens sénégalais

Les journaux sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la santé à la politique sans oublier l’actualité judiciaire marquée par la convocation, hier, du docteur Babacar Niang à la Brigade de recherche de la Gendarmerie.« Tragique hausse », titre Le Quotidien avant de soutenir que « tout va mal » dans la gestion de la pandémie de la Covid-19. « C’est une journée noire avec un record de 29 décès dus à la pandémie. C’est un baromètre fiable pour mesurer la sévérité du variant Delta un contexte où une partie du personnel réclame le paiement des indemnités Covid-19 », écrit le journal.

Cela fait dire au journal Le Témoin que la « situation (devient) de plus en plus alarmante ». Face à la flambée des morts, « les Catholiques limitent l’accès aux cimetières, interdisent l’exposition mortuaire et les condoléances », informe WalfQuotidien.

En solitaire, Le Soleil fait le focus sur la pathologie du nerf sciatique et alerte sur « une pathologie qui prend de l’ampleur. »

WalfQuotidien revient par ailleurs sur la convocation de Dr Babacar Niang à la Brigade de recherche de la Gendarmerie et affirme que le médecin « a passé l’examen de contrôle ». Le médecin-chef de la clinique privée Suma Assistance est poursuivi par le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, pour « propos diffamatoires, de nature à porter du discrédit sur les efforts déployés dans le cadre de la lutte contre la pandémie au Sénégal. »

Dr Niang avait en effet soutenu lors d’une émission radiophonique dont il était l’invité que « du matériel public destiné à la lutte contre la Covid-19 était vendu à des privés. »

Après son audition, le mis en cause, qui « aurait mis beaucoup dans ses accusations » est rentré chez lui, affirme L’Observateur.

Les journaux sénégalais se sont également intéressés au bras de fer judiciaire qui oppose le journaliste Madiambal Diagne et le magistrat Souleymane Téliko. A ce propos, Sud Quotidien soutient que « Madiambal Diagne +traque+ Téliko ». Dans les colonnes du Le Quotidien, l’Administrateur général du groupe Avenir communication déclare : « Téliko s’organise systématiquement pour ne pas recevoir la sommation interpellative. »

M. Diagne compte poursuivre Téliko devant la Chambre criminelle de la Cour suprême pour des accusations formulées contre lui par le magistrat à la barre, en juin dernier, au cours d’un procès en diffamation.

L’inscription des primo-votants sur les listes électorales, en vue des Locales fait la Une de Sud Quotidien. Ce dernier estime que « le consensus (est) le dernier recours » pour surmonter ce énième bras de fer entre le pouvoir et l’opposition.

Chery, premier vendeur de voitures en Chine

Le taux de croissance de Chery de janvier à mai a été de 91,3% en glissement annuel, se classant au premier rang des marques automobiles chinoises selon les statistiques publiées par l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM).De janvier à mai 2021, Chery a vendu 348 302 véhicules au total, en hausse de 84,2 % sur un an, informe le communiqué de la compagnie. Cela représente une croissance de 30,8% par rapport à la même période en 2019.

En ce qui concerne les exportations, le fabricant automobile a pu écouler 94.916 véhicules au total, soit une hausse de 154,5 % sur un an, et ses exportations annuelles devraient dépasser les 200.000 véhicules.

Parallèlement à la croissance des ventes sur le marché, l’influence de la marque Chery a également été reconnue à l’échelle mondiale. En Russie, Chery a remporté cinq fois le titre de « marque automobile chinoise la plus populaire » en raison de la solidité de ses produits et de son excellent service.

À ce jour, Chery compte plus de 200.000 utilisateurs en Russie, se classant au premier rang des marques automobiles chinoises. Au Brésil, le tout nouveau Tiger 8, lancé depuis seulement quatre mois, a été nommé « Meilleur SUV intermédiaire de l’année 2020 » par les médias brésiliens faisant autorité, battant à la fois le Ford Territory et le Jeep Compass.

A ce jour, Chery compte 1,8 million de propriétaires étrangers, se classant au premier rang pour le nombre de voitures particulières exportées de Chine pendant 18 années consécutives.

D’ici 2025, Chery, conformément à son plan d’action, « va atteindre » l’objectif stratégique « double 50 » d’exporter 500.000 véhicules et une valeur d’exportation de 5 milliards de dollars US.

Foot sénégalais : Djibril Wade élu président de la Ligue pro

Mouhamed Djibril Wade, dirigeant de club, a été élu mercredi à l’unanimité nouveau président de la Ligue sénégalaise de Football professionnel (LSFP) pour un mandat de quatre ans.Le président de Niarry-Tally Grand-Dakar Biscuiterie (NGB), club de l’élite reléguée cette année en Ligue 2, succède au président Saer Seck. Ce dernier avait décidé de ne pas se représenter au terme de ses deux mandats de quatre ans chacun. Seul candidat à sa succession, Mouhamed Djibril Wade a récolté les 29 voix des suffrages exprimés.

Il devient du coup le troisième président de la LSFP créée en 2009 et d’abord dirigée par Louis Lamotte, président du club ASSUR (National 1) et instigateur du « consensus » voulu autour de la candidature pour un quatrième mandat du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor.

Toujours en campagne, ce dernier a eu le temps de présider l’Assemblée Générale élective de la LSFP en compagnie du président sortant Saer Seck, sous la supervision du président de la Commission électorale Me Seydou Diagne. Le nouveau président de la Ligue pro devient par ailleurs le premier vice-président de la FSF.

Babacar Ndiaye, président de Teungueth FC, champion de Ligue 1 en titre, avait déclaré sa candidature à la présidence de cette instance avant de se retirer de la course au profit de Mouhamed Djibril Wade. Le jeune dirigeant explique dans un communiqué avoir pris cette décision « à la suite de plusieurs médiations » et « dans un souci de rassemblement (et) de rapprochement ».

M. Ndiaye s’est dit « soucieux de préserver les intérêts supérieurs du football sénégalais » et a souhaité que son geste soit compris « comme une volonté d’orienter le football vers le développement ».

De son côté, Mouhamed Djibril Wade avait déjà décliné dans son programme cinq axes prioritaires s’il arrive à la tête de la LSFP, une entité qui semble n’être professionnelle que de nom en raison des carences économiques des clubs et donc du championnat.

Ainsi d’après le site sportif Wiwsport, ces points portent sur une nouvelle gouvernance, le développement et la gestion des compétitions, la gestion financière et commerciale, le développement de la stratégie de marque et de communication et les partenariats institutionnels ainsi que les relations extérieures.

A la suite de la LSFP, la Fédération sénégalaise de football (FSF) tiendra son Assemblée Générale élective le 7 août prochain. Deux candidats sont en lice dont le sortant Augustin Senghor, premier vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), qui postule pour un quatrième mandat malgré les critiques.

Son unique adversaire Mady Touré, président de Génération Foot qui a formé des internationaux comme Sadio Mané, a refusé de rejoindre le camp du « consensus », décidant de maintenir sa candidature à l’opposé de Saer Seck et Mbaye Diouf Dia.

Covid-19 au Sénégal : nouveau record de décès

Le Sénégal a enregistré vingt-neuf morts dus à la Covid-19 au cours des dernières vingt-quatre heures, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.La troisième vague de Covid-19 frappe de plein fouet la population sénégalaise en raison des effets dévastateurs du variant Delta. Ce mardi 3 août, le pays a enregistré 29 décès. Un chiffre record dans le bilan quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale depuis le début de la pandémie au Sénégal.

Le précédent record de décès (20), enregistré dimanche dernier, n’a donc pas tenu longtemps. Plusieurs observateurs sous-estiment toutefois ces chiffres puisque beaucoup de malades ne se signalent pas auprès des structures sanitaires.

Ces derniers jours, des gestionnaires de cimetières dakarois ont soulevé dans la presse locale une hausse inhabituelle des inhumations sans préciser une quelconque corrélation avec la maladie.

A la date du 3 août 2021, les autorités sanitaires ont comptabilisé 1423 décès liés au coronavirus. Paradoxalement, c’est au moment où les cas de contaminations ont connu une légère baisse que les décès ont connu un pic.

Depuis l’apparition du premier cas positif dans le pays le 2 mars dernier, 65.422 cas de contaminations ont été recensés contre 48.812 guéris et 14.286 sous traitement.

La campagne de vaccination, démarrée le 23 février 2021, a connu des débuts timides avant de s’accélérer ces derniers jours avec l’augmentation de décès.

A ce jour, 900.914 personnes ont été vaccinées dans le cadre de la stratégie nationale qui vise neuf millions de Sénégalais, en vue d’atteindre l’immunité collective.

L’insécurité routière émeut la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement d’un violent accident de la route ayant coûté la vie à une dizaine de personnes dans le Nord du pays.Vox Populi indique qu’il s’agit d’ « une collision entre un car Ndiaga Ndiaye et un minibus ». L’accident « a fait 14 morts et des dizaines de blessés » sur l’axe Ndioum-Guédé. Le ministère des Transports, cité par ce journal, déclare qu’ « au regard du choc, l’un des deux conducteurs a eu à somnoler au volant et s’est retrouvé en sens inverse. Et les véhicules étaient en surcharge vu le nombre de victimes ».

Le drame s’est produit vers « 6 heures du matin » d’après Les Echos. L’Observateur renseigne que « l’écrasante majorité des victimes sont domiciliés au village d’Agnam Goly (région de Matam). D’étroits liens de parenté unissent la plupart ». Demi-frère de l’un des deux conducteurs décédés, Mamadou Dieng estime que « si l’autre chauffeur n’avait pas quitté sa voie pour le surprendre, il serait aujourd’hui en vie. Il faut donc que l’Etat organise le secteur des transports. Nous ne pouvons plus continuer à compter les morts ».

Les routes sénégalaises sont mortelles. Le Soleil rapporte que « de janvier à juillet 2021, 1836 accidents ont été enregistrés au Sénégal ». Dans le quotidien national, El Hadj Malick Niang, Commandant de la Compagnie de circulation du Commissariat central de Dakar, affirme que « 8 sur 10 morts » constatées lors des interventions de la Gendarmerie après des accidents sont « liées aux deux-roues ».

En tout cas, Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a évoqué, selon Le Soleil, « une batterie de mesures » pour lutter contre l’insécurité routière. Il s’exprimait, hier à Dakar, à la cérémonie d’ouverture d’un atelier portant sur ce thème.

Dans un tweet exploité par Libération, le président Macky Sall a présenté « (ses) condoléances aux familles des personnes décédées et (souhaité) un prompt rétablissement aux blessés ».

En politique, le chef de l’Etat « FRN (lisez freine) l’opposition », annonce Le Quotidien. En effet, précise ce journal, Macky Sall, président de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir), a donné des instructions aux responsables de son parti consistant à « appuyer ceux qui ne disposent pas de la pièce d’identité nécessaire à leur inscription sur les listes électorales ».

Pourtant, signale Le Quotidien, le Front de Résistance Nationale (FRN, opposition) avait proposé le 30 juillet dernier une simplification de la procédure d’inscription par « une mesure transitoire exceptionnelle ». Objectif, permettre aux primo-votants de s’inscrire sur les listes électorales en présentant un extrait de naissance ou un certificat de résidence.

À en croire WalfQuotidien, « l’opposition investit la toile ». Dans ses colonnes, ce journal fait savoir que « les opposants, bloqués par la crise sanitaire avec ses restrictions qui les empêchent de mener un travail de terrain dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales », sont présents sur Internet « pour atteindre particulièrement les primo-votants ».

Foot : Issa Hayatou épinglé dans l’affaire Lagardère Sports

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la Fédération internationale de football association (Fifa) a déclaré, ce mardi, que l’ancien président de la Confédération africaine de football (Caf) « a manqué à son devoir de loyauté » dans le cadre de cette fonction.Discret depuis son éviction de la présidence de l’instance faîtière du foot africain, Issa Hayatou est « reconnu coupable d’infraction à l’article 15 (Devoir de loyauté) de la dernière édition
du Code d’éthique de la Fifa ».

La chambre de jugement du tribunal interne de la Fifa a indiqué dans sa décision que le Camerounais a signé, au nom de la Caf, « un contrat contraire aux principes concurrentiels avec Lagardère Sports ».

Toujours selon cette juridiction basée à Zurich (Suisse), l’acte juridique « a eu des répercussions désastreuses pour la Caf, à la fois d’un point de vue financier (10,7 millions d’euros) et de son image ».

La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante, se fondant sur les informations fournies par la chambre d’instruction, a ainsi infligé à l’ex-président de la Caf « une suspension d’un an de toute activité relative au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international ». Une sanction assortie d’une amende de 27.897 euros.

Issa Hayatou a fait l’objet d’une enquête sur « (ces) agissements en tant que président de la Caf, notamment son implication dans les négociations, la finalisation et la signature du protocole d’accord et du contrat concernant la commercialisation par la société Lagardère Sports des droits médias et marketing des compétitions organisées par la Caf entre 2014 et 2017 ».

Covid-19 au Sénégal : les frais d’oxygénation « gratuits »

Les malades du coronavirus internés dans les cliniques privées au Sénégal n’auront plus à payer les frais d’oxygène, a annoncé lundi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.Une bouffée d’air frais. Au cours d’une visite au niveau de structures produisant de l’oxygène cher à certains patients en détresse respiratoire pour cause de Covid-19, le ministre Diouf Sarr a déclaré que la facturation de ce gaz incolore pour ces malades sera rendu « totalement » gratuite dans les centres de traitement privés.

« Sur instruction du Chef de l’Etat, désormais, l’oxygène à livrer pour les malades dans les CTE (Centres de traitement épidémiologique) privés sera totalement gratuit. L’Etat va prendre cette partie de la facture du privé pour que le malade, hospitalisé dans le privé, voit dans sa facture défalquer la partie oxygène », a-t-il souligné dans des propos relayés par la page Facebook de son ministère.

M. Sarr note que cette mesure « va largement soulager nos compatriotes qui se soignent dans le privé ».

Une partie de la presse locale a fait état ce jour du manque d’oxygène pour la prise en charge des cas graves dans les Centres de traitement épidémiologique (CTE) du coronavirus, qui « sont toujours sous tension » d’après Le Quotidien. C’est ainsi que « l’Etat réquisitionne toute la production d’oxygène dans le pays, les fabricants de gaz intégrés dans le Comité national de gestion de l’épidémie », selon le journal.

Une accompagnante interrogée par le site Senego déplore le problème d’oxygène avant de déverser sa colère sur les médecins traitants de sa sœur finalement décédée de la pandémie. « Elle était sous oxygène dans cet hôpital. On est restés des heures sans voir un médecin. Le lendemain, un infirmier nous souligne que l’oxygène ne suffit pas. On doit aller chercher de l’oxygène dans les pharmacies à notre charge. Ma sœur a finalement rendu l’âme à cause du coronavirus et de ce manque de vigilance des médecins. C’est un manque de respect », s’est-elle offusquée.

En revanche, le quotidien national Le Soleil précise qu’« aucune rupture d’oxygène (n’a été noté) dans les centres de traitement » même si les autorités attendent « l’arrivée de deux centrales d’oxygènes le 12 août prochain ».

Au Sénégal, la Covid-19 est entrée dans une fulgurante troisième vague à cause du variant Delta. A ce jour, 64.024 cas positifs ont été recensés dont 48.378 guéris, 1394 décès et 14.252 patients sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.