Elle a été suspendue par le président du tribunal de première instance de Libreville
La juge Leila Ndondo est accusée d’avoir manqué à ses obligations dans l’affaire Warren Aaron Pango Loungou, du nom de l’adolescent de 15 ans violemment agressé récemment par au moins cinq élèves de son établissement, le lycée René Descartes de Batterie 4, dans le 1er arrondissement de Libreville.
En effet, il a été révélé que la juge pour enfant Léila s’est entretenue avec l’un des parents des agresseurs du jeune Warren sans la présence des parents de Warren. Aussi, elle a délivré une ordonnance de placement en détention provisoire à l’endroit de deux des mis en cause dans cette affaire, et «renvoyé le reste au motif de la coupure d’électricité, alors même qu’elle pouvait instruire manuellement». Au Palais de justice de Libreville, on rappelle en effet que «la saisie par ordinateur [n’est] pas une obligation légale».
Leïla Charlène Ndondo Ngossa épouse Leyigui, sera donc suspendu temporairement pour trois mois. Pour l’heure ce dossier a été confié à un autre juge.
