Gabon : Ali Bongo annonce la fermeté de la justice face à la corruption et l’enrichissement illicite

Le chef de l’Etat Ali Bongo a présidé ce vendredi le Conseil supérieur de la magistrature. Au terme de cette réunion, plusieurs changements sont intervenus dans l’appareil judiciaire, notamment le limogeage d’Olivier N’Zahou, l’ex-procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville.

À la suite des changements intervenus dans l’appareil judiciaire à la faveur du Conseil supérieur de la magistrature qu’il a présidé ce vendredi 22 novembre, le président Bongo a martelé sa volonté d’avoir des responsables publics «exemplaires».

Le chef de l’Etat annonce la fermeté de la justice face à la corruption et l’enrichissement illicite.  Au cours de cette rencontre, le président de la République a surtout «rappelé la nécessité d’intensifier la lutte contre la corruption». Aussi, a-t-il «fermement engagé le gouvernement et invité les magistrats à inscrire résolument leur action dans ce sens», indique  le communiqué du secrétariat général du ministère de l’Intérieur et de la Justice.

Sur son  compte Twitter, le chef de l’Etat, a à nouveau dit son intention de débarrasser l’administration publique des cadres véreux et indignes de confiance. «Les responsables publics, estime le président de la République, doivent être exemplaires.» Difficile de ne pas y voir un lien avec les interpellations intervenues ces derniers jours.

 

L’Institut français du Gabon abrite du 22 au 23 novembre, les journées culturelles japonaises

À travers plusieurs ateliers et projections de films, l’évènement permettra au public de découvrir les prouesses de l’Empire du Soleil levant dans la calligraphie, le pliage de papier et essayage de Yukuta.

De ce 22 au 23 novembre se tiendront à l’Institut français du Gabon les soirées culturelles japonaises. Outre des ateliers et projections de films, l’évènement sera marqué par la prestation de Katahira Yoshimi. La dessinatrice animera un atelier sur les Manga.

L’évènement sera également marqué par la prestation de Katahira Yoshimi. Arrivée du Japon, la dessinatrice originaire de Tokyo animera un atelier sur le dessin Manga.

Au cours de ces journées, trois films seront projetés. Intitulé Mononoke Hime, le premier film réalisé par Hayao Miyazaki Ashitaka, porte sur Ashitaka. Pour lever la malédiction infligée par le Kali (Dieu), Tatarigami qui plane sur lui, le jeune homme voyage vers l’Ouest. Après une rencontre avec une jeune femme dénommée Princesse «Mononoke» qui protège la forêt et les divinités de la nature s’ensuit une bataille entre l’homme qui se fraye un chemin dans la forêt et la nature.

Le deuxième film, Ivu No Jikan, traite de l’avenir du Japon dans l’utilisation des rabots. Réalisé par Mononoke Hime, ce film transporte dans un Japon futuriste où les humains cohabitent avec les robots dotés d’intelligence artificielle.

Le dernier film retrace l’aventure de Takao. Dans ce film, «le Jardin des mots (Koto No Ha No Niwa)», réalisé par Makoto Shinkai, le jeune lycéen rencontre une jeune femme plus âgée que lui dans un jardin japonais. Tout en échappant à leur quotidien, ils doivent tous les deux vivres face à leur avenir.

Source: Gabonreview

La traque continue : Ike Ngouoni conseiller politique d’Ali Bongo entre les mains des services spéciaux

Ike Ngouoni Aila conseiller politique d’Ali Bongo,  a été interpellé Jeudi 21 novembre dernier, par la Direction générale des services spéciaux (DGSS).

Le porte-parole du président Bongo, serait entendu sur les mêmes faits reprochés à ses prédécesseurs interpellés la semaine passée. La traque lancée par DGSS il y a une semaine contre les «nouveaux barrons» du système se poursuit.

Après les interpellations de Renaud Allogho Akoué, Ismaël Ondias Souna et d’autres cadres qui ont défrayé la chronique,  le 21 novembre 2019, c’est Ike Ngouoni Aila Oyouomi qui est interpellé.

Les raisons de cette interpellation ne sont pas encore connues, mais selon certains observateurs, il serait à son tour entendu dans le cadre des investigations portant «sur des soupçons de corruption et de blanchiment de grande envergure pouvant impliquer des agents publics et des sociétés privées», comme l’a indiqué, le 18 novembre dernier,Olivier N’Zahou  procureur de la République .

Gabon: situation économique, le FMI table sur une issue des 4ème et 5ème revues du programme d’aide triennal

Le 21 novembre dernier, Marcos Poplawski le représentant-résident du Fonds monétaire international au Gabon, a rencontré le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé.

Les deux personnalités  ont été optimistes sur l’état d’esprit de la situation économique du pays , qui réalise d’importants progrès économiques et dont le taux de croissance oscillera autour de 3,4 % en 2019 et devrait atteindre 3,8 % en 2020, a affirmé Marcos Poplawski, que sur l’issue des 4ème et 5ème revues du programme d’aide triennal de 642 millions d’euros accordé au Gabon par l’Institution de Bretton Woods en juin 2017.

« Des efforts importants ont été menés pour améliorer le climat des affaires et le chiffre d’affaires des entreprises commence à s’améliorer », a déclaré le représentant-résident du FMI, précisant que « les facteurs à l’origine de cette embellie sont notamment la création d’un compte à la Banque centrale, la promulgation de la loi sur les investissements et l’adoption d’un nouveau code pétrolier et minier. Autant de mesures qui auront pour effet d’inciter les opérateurs économiques à investir davantage au Gabon », a-t-il fait remarquer.

S’agissant  du programme d’aide triennal du FMI, Poplawski-Ribeiro a tenu a rassuré son interlocuteur. « La conclusion des quatrièmes et cinquièmes revues du programme est sur la bonne voie » en raison « des progrès significatifs réalisés par le pays»

Sommet extraordinaire des chefs d’Eats de la CEMAC à Yaouneé

L’on en sait un peu plus sur le sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) convoqué à Yaoundé du 21 au 22 novembre prochain par Paul Biya.

« La question de l’avenir du franc CFA pourrait éventuellement être abordée lors du sommet extraordinaire de Yaoundé. La monnaie héritée de la colonisation divise les économistes et les chefs d’État de la zone Franc. Elle est présentée par de nombreux experts en finances comme un frein au développement. Ceux qui sont pour le maintien du franc CFA avancent l’argument de la stabilité qu’offre cette monnaie face aux spéculations », affirme la présidence de la République du Cameroun.

La même source indique que parmi les problèmes lancinants qui continuent à se poser, il y a celui du financement de la Cemac. Ce sujet sera en débat lors du sommet de Yaoundé. Le faible recouvrement des ressources de la Communauté à travers le mécanisme de la taxe communautaire d’intégration (TCI) hypothèque les performances attendues des institutions Communautaires dans leurs missions traditionnelles dédiées aux réponses attendues par les populations.

Ainsi, renseigne le palais de l’Unité, avec des ressources conséquentes, la Cemac sera en mesure de doter le Fonds de développement communautaire (Fodec) de capacités à structurer seul ou avec des partenaires, des financements à même d’accompagner les États dans la mise en place des projets de développement.

 

Sommet extraordinaire de la CEMAC : le premier ministre gabonais Julien Bekalé est arrivé à Yaoundé

Convoqué par le président de la république du Camerounais, les chefs d’États de la  Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), vont au cours de ce sommet, abordent les questions économiques de la sous-région.

D’après le programme de ce sommet extraordinaire, les chefs d’États et de gouvernements, vont pencher notamment sur la libre circulation, la sécurité etc.

Emprunt de financement : le Gabon inspire confiance à ses voisins de la CEMAC

Sur-souscrit à hauteur de 126 %, l’emprunt obligatoire d’un montant initial de 100 milliards de FCFA émis par l’Etat gabonais sur le marché unifié de la sous-région Cemac du 20 septembre au 2 octobre derniers, qui lui a permis de lever au final un peu plus de 126,3 milliards de francs CFA, a suscité un engouement sans précédent de la part de ses voisins. 

C’est le cas en particulier du Cameroun qui a souscrit à l’emprunt gabonais, rémunéré à un taux d’intérêt de 6,25 %, à hauteur de 62,12 %, selon une note de la Cosumaf diffusée il y a quelques jours.

Une part substantielle qui constitue une preuve irréfragable du fait que les investisseurs de la sous-région font confiance l’Etat Gabonais et à ses institutions, réputés pour leur grande stabilité dans un environnement parfois tourmenté.

A noter que les agents placeurs ont représenté 89,16 % du montant total levé. La part des tiers se situe, elle, à 10,84 %. 98,2 % du montant total de l’emprunt a été souscrit par 29 personnes morales, les 1,8 % l’ayant été par 58 personnes physiques.

Pour rappel, lancé sur le marché de la Cemac le 20 septembre dernier, cet emprunt obligataire est destiné au financement de projets structurants dans plusieurs secteurs : infrastructures, santé, éducation, logement, agriculture, etc .

« Le fait que cet emprunt obligataire ait été sur-souscrit de plus de 25 % par rapport aux attentes initiales démontre la confiance des investisseurs dans l’économie gabonaise »explique le chef économiste d’une grande banque européenne, spécialiste des marchés émergents. « C’est une donnée objective », insiste-t-il.

Pour rappel, cet emprunt d’une maturité de 5 ans est rémunéré à hauteur de 6,25 % net par an. Attijari Securities Central Africa (ASCA) a été le chef de file de cette opération, tandis que le syndicat de placement est composé de la SCB Cameroun, Union gabonaise de banque, Crédit du Congo, Afriland First Bank, UBA Cameroun, BICIG et BGFIBourse.

Source: la libreville

Ali Bongo ordonne l’annulation de transfert à titre gracieux à la Caisse des dépôts

Cette décision présidentielle,  constitue un nouveau signe du retour au centre des affaires  du président gabonais dont l’AVC, survenu en octobre 2018, n’est plus qu’un lointain souvenir. 

Le premier ministre Julien Nkoghe Bekalé n’a eu d’autre choix que de s’exécuter. Cette décision, annoncée  mercredi 20 Novembre dernier, intervient alors que l’administrateur directeur général (ADG) de la Caisse de dépôts et consignations (CDC), Herman Nzoundou Bignoumba, est actuellement auditionné par des éléments de la Direction générale de contre ingérence et de la sécurité militaire (B2) qui l’ont interpellé alors qu’il rentrait de voyage dimanche dernier.

Le Conseil des ministres du 2 octobre 2019 avait, sur présentation du ministre de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales, annoncé sa décision de transférer à titre gracieux à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) certains titres fonciers de l’État.

Devant les diverses réactions suscitées par cette décision, le chef de l’État Ali Bongo, a ordonné au gouvernement d’annuler cette décision (communiqué).

Exposition de Dubaï 2020 : « le Gabon mettra sur la table son savoir-faire en terme de protection de la biodiversité » (N.Abouna)

L’exposition universelle sera de façon générale placée sous le thème : « connecter les esprits, construire le monde ». Elle est prévue durée 6 mois, soit du 15 Octobre 2020 au 20 Avril 2021.

Les experts gabonais qui prendront part aux côtés  d’autres représentants  de 200 pays et organisations internationales à  l’exposition universelle de Dubaï 2020, relative à la protection de la biodiversité et de l’environnement, peaufinent déjà une feuille de route commune.

« Le Gabon mettra sur la table son savoir-faire en terme de protection de la biodiversité et de l’environnement. Tout ce qui est de la conservation va être partagé avec tous les autres pays du monde »,  a indiqué Nina Abouna, ministre délégué auprès du ministre des Eaux et forêts, au terme d’une séance de travail avec différentes commissions.

Des centaines de personnes issues de  200 pays et organisations internationales sont attendues pour cette exposition universelle.

Signalons que le chef du gouvernement Julien Nkoghé Békalé a présidé en début de semaine une séance de travail à ce sujet afin de garantir la bonne participation du Gabon à ces assises de Dubaï.

Malgré quelques avancées, les agents de la DGI maintiennent la grève

Le Syndicat des professionnels des Impôts a décidé de reconduire avec beaucoup de fermeté la grève générale illimitée entamée le 11 novembre dernier.

Malgré quelques avancées obtenues durant des négociations avec le ministre de l’économie et des finances Roger Owono Mba.  Les grévistes ont obtenu l’apurement de douze mois d’arriéré de loyer sur 23 mois dû aux agents affectés à l’intérieur du pays et la mise en place d’un cadre d’échanges.

Des résolutions qui sont loin de satisfaire les agents. « Nous félicitons le ministre pour les douze mois de loyer, mais nous disons que nous restons toujours dans des promesses et en tant que comptable public, nous n’enregistrons pas malheureusement des promesses dans nos écritures », a dit Ombindha Sylvain président du Syndicat des professionnels des impôts.

Rappelons tout de même que, les agents de la Direction général des impôts (DGI), revendique notamment  le strict respect du paiement de la prime au dernier jour ouvrable du mois, la régularisation des situations administratives des agents, l’intéressement des collecteurs des impôts, la réactivation de l’assurance maladie.