Gabon : « Il n y a pas de problème entre Nicole Assélé et Jean Boniface Assélé » (N. Assélé)

Le Dr Nicole Assélé, délégué général du Centre des libéraux réformateur (CLR), a déclaré sans détour au terme d’une réunion avec les membres de la coordination commune de Libreville, qu’il y a  des petits malins  autour de Jean Boniface Assélé, président fondateur du parti, qui l’induisent en erreur.

 

 

 

« Entre le Délégué général et le président du conseil politique, il y a des petites incompréhensions et il y a des petits malins qui sont autour du président du conseil  pour l’amener dans des choses qui n’ont pas de noms », a dit Mme Assélé qui a levé l’équivoque sur un supposé conflit avec son père.

A en croire Nicole Assélé, il n y a pas péril en la demeure nonobstant les manœuvres ignobles  de quelques fauteurs de troubles qui obèrent le bon fonctionnement du parti.

« Il n y a pas de problème entre Nicole Assélé et monsieur Jean Boniface Assélé, père et fille. J’aime mon père et je le redis et je lui dois beaucoup de respect et je ne  lui manquerai jamais de respect. Mais il y a juste un problème de compréhension des textes au niveau du parti », a-t-elle fait savoir.

Dans une décision N¨0003 datant du  28 février dernier, le président fondateur du CLR, Jean Boniface Assélé, par ailleurs président du Conseil politique du parti, a exclu son Délégué général.

Une décision  prise en violation flagrante des statuts et règlement intérieur  du CLR. L’article 77  alinéa 2 des statuts du congrès extraordinaire de cette formation politique organisé le 14  septembre 2019 dispose que : « le Conseil politique du parti est le seul compètent pour prononcer l’exclusion ou la réinsertion d’un membre du parti».

Ledit conseil est composé du « président du conseil, du vice-président, du Délégué général et ses adjoints, des coordinateurs provinciaux, des Délégations départementales et coordinations communales, des Délégations des Districts, des Délégations d’arrondissements ou de canton, des membres de droit, des membres choisis ». Une procédure difficile donc  à mettre en œuvre.

Dr Nicole qui confirme être toujours le Délégué général du CLR jusqu’au prochain congrès prévu en 2024, a commencé à dérouler son programme pour se préparer aux élections législatives et locales de 2023.

 

Gabon- Crise au CLR : Nicole Assélé a été limogé du parti par son père Jean Boniface Assélé

Le Président du Conseil politique du CLR, Jean Boniface Asselé, aurait signé deux lettres qui exclus Nicole Asselé (Déléguée générale) et Alexandre Désiré Tapoyo (Délégué général adjoint 1) de son parti.

Nicole Assélé, Déléguée générale du Centre des libéraux réformateurs (CLR) qui aurait été limogé du parti par son père Jean Boniface Assélé, fondateur de cette formation politique, a dénoncé jeudi une cabale indigne et lamentable.

« La cabale actuelle contre le #CLR, qui va jusqu’à affabuler un achat des consciences imaginaire de nos élus locaux de #LBV à travers ma personne, est indigne et lamentable », a tweeté le numéro un du CLR.

« Elle consacre la faillite morale de ceux dont la désinformation est désormais un abject fonds de commerce », enfonce-t-elle.

Largement diffusées sur les réseaux sociaux, ces lettres alimentent les débats de l’autodestruction de la célèbre et forte famille Assélé. Le CLR est le 2ème parti de la majorité présidentielle. Il compte un député, 6 sénateurs et une centaine d’élus locaux

Le parti politique de Jean Boniface Assélé le CLR et celui d’Ali Bongo le PDG consolident leur alliance

Léandre Nzué Maire de Libreville, a reçu le 26 août dernier le délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), Dr Nicole Assélé et son adjoint Patricia Tayé épouse Zodie, présidente du groupe CLR au sein du Conseil municipal de la capitale gabonaise, dirigé par la formation politique du président Ali Bongo.

« Cette rencontre a été l’occasion de revisiter ensemble tous les espaces de collaboration et passerelles de franche cohabitation entre les groupes PDG et CLR au Conseil municipal de Libreville, quelque peu mis à rude épreuve lors de la précédente mandature », indique la communication du CLR.

D’après la formation politique de Jean Boniface Assélé, ces échanges, empreints d’amitié et de convivialité, jettent assurément les bases de la pleine et entière participation des cadres de CLR à la vie et au fonctionnement de la Cité vitrine du Gabon, aussi bien au sein des conseils d’arrondissements, où le CLR est présent, qu’au niveau de l’organe central du Conseil municipal de Libreville.

La rencontre est le prolongement des discussions permanentes et nécessaires souhaitées entre les responsables du PDG d’Ali Bongo et du CLR de Jean Boniface Assélé, deux des principaux partis locomotives de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, relève-t-on.

Jean Boniface Assélé  leader du CLR,  a souvent dénoncé la marginalisation de son parti et le non-respect de la charte de la majorité par le Parti démocratique gabonais, parti au pour.

 

Gabon : la mère d’Ali Bongo Joséphine Kama en colère contre son grand-frère Jean Boniface Assélé

« Assélé je te parle, laisse mon fils tranquille »  dit Joséphine Kama, la mère du Président Ali Bongo qui est en couteau tire contre son grand-frère  Jean Boniface Assélé qui a tenu des propos incendiaires à l’égard  de son fils Ali Bongo.

 «  Assélé je te parle, laisse mon fils tranquille », a prévenu Mme  Kama Dabany, interpellant par ailleurs son grand frère sur la nécessité de ne plus vilipender son fils qui, a-t-elle dit,  se remet très bien de son AVC survenu le 24 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite.

 « Quand son fils est mort qui lui a donné l’argent, les 50 millions qu’on lui a donné pour faire les funérailles c’était la momie, ce n’était pas Ali Bongo ? », s’est –elle questionné avant de déplorer la boulimie de son grand frère caractérisée par le chantage permanent pour obtenir gain de cause.

Pour l’ex première dame,  « celui qui cherchera mon fils, il  passera d’abord sur mon cadavre  avant d’avoir mon fils. Assélé laisse mon fils tranquille. Tu as gaspillé la famille à cause de l’argent. Chez toi il n’y a que l’argent qui compte. Et quand on ne t’en donne pas tu fais le chantage ».

Dans une émission interactive dénommée ‘’Assélé vous parle’’ diffusée le 16 mars courant sur sa radio privée ‘’Génération Nouvelle’’, Jean Boniface Assélé  a déclaré en répondant à la question d’un auditeur que : « je ne sais pas où est mon neveu. Je dirais tout ce que je sais. A cet âge je n’ai pas peur de parler. Je ne sais pas où il est. Peut-être qu’on l’a même tué. Il est mort. Il a été momifié. Enterré. Je ne sais pas où il est ».

Des propos qui ont amené la Haute autorité de la communication (HAC) dans sa décision du 18 mars, de suspendre provisoirement pour  trois mois les programmes de cette radio.

source: gabonactu