L’homme d’affaire Mazen Reslan, patron du Galop club a été déguerpi manu militari par des agents des forces de l’ordre pour occupation illégale de ce complexe de loisirs dont la propriété est très querellée.
Mazen Reslan a dans un entretien accordé à la presse, soutien qu’il n’est pas un opérateur économique véreux mais un homme d’affaires honnête qui détient un titre foncier sur ce terrain.
« J’ai des documents que je présenterai à qui de droit », a clamé l’homme d’affaires avant d’ajouter « j’ai acquis un titre foncier suite à un appel d’offre ».
Mazen Reslan dit être victime d’une cabale dont le but de nuire à ses investissements et surtout de lui déposséder ses biens. Ce lundi, l’opérateur économique aurait été convoqué au B2, le service de la contre ingérence militaire pour semble-t-il détention des faux documents sur cette propriété.
Selon plusieurs sources, le terrain objet du litige appartiendrait à l’Etat gabonais, notamment le ministère de la Jeunesse et des sports. Ce ministère aurait dans le passé conclu des accords de gestion de la partie querellée.
Plusieurs travailleurs ainsi que des retraités gabonais ont observé ce lundi 5 juillet un nouveau sit-in sous les fenêtres du ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre à Libreville.
Il sied de noter que, les revendications n’ont pas changé. Les retraités exigent l’arrimage de leur pension au nouveau système de rémunération dans la fonction publique (adopté il y a quelques années, ce nouveau système serait plus avantageux pour les retraités) et la revalorisation des pensions.
Pour les travailleurs encore en activité, réclament un poste budgétaire pour certains, un reclassement pour d’autres ou encore un avancement.
Il faut dire que, tous ces avantages ont été gelés suite à l’accord conclu en 2017 entre le Gabon et le Fonds monétaire international (FMI). Certains avantages avaient été gelés plusieurs années avant l’accord avec le FMI.
Après plusieurs années de privation, les travailleurs se disent floués et excédés par les promesses non tenues du gouvernement. Si le gouvernement ne réagit pas, certains fonctionnaires ont averti qu’ils vont installer des bivouacs à l’entrée principale du ministère de la fonction publique pour y élire domicile.
Près de 800 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité à travers le monde, dont 600 millions en Afrique subsaharienne.
C’est une injustice flagrante à une époque où les inégalités entre riches et pauvres ne cessent de se creuser. Et pourtant, grâce à la baisse rapide du coût des énergies renouvelables et aux investissements verts qui devraient faire suite à la pandémie, nous pourrions mettre un terme à la pauvreté énergétique au cours des 10 prochaines années. Donner accès à l’énergie à tous d’ici à 2030 est possible, mais pour cela il faut aller plus vite. C’est pourquoi l’Agence internationale de l’énergie et la Commission européenne invitent leurs partenaires à placer l’accès à l’énergie au cœur de la coopération avec l’Afrique.
Grâce aux avancées technologiques qui ont permis une baisse sans précédent du coût des énergies renouvelables, les prix de l’électricité ont atteint des niveaux historiquement bas. Ces vingt dernières années, ce sont surtout les centrales à charbon qui ont permis la généralisation massive de l’accès à l’électricité. Mais aujourd’hui, il n’y a plus de raison d’investir dans le charbon. Le continent africain est un champ idéal pour exploiter l’énergie solaire, prouvant déjà aujourd’hui qu’une trajectoire « plus propre » est possible. Entre 2014 et 2019, 20 millions d’Africains ont eu accès à l’électricité pour la première fois. Le plus souvent, c’est grâce à des installations solaires et hydroélectriques de plus en plus compétitives. Ces sources d’énergie abondantes sur le continent peuvent aussi contribuer à développer l’emploi au niveau local tout en évitant de lourdes factures énergétiques liées à l’importation.
Malheureusement, malgré les progrès technologiques, le monde n’est pas en voie d’atteindre l’accès universel à l’énergie en 2030, ainsi que nous nous y sommes engagés et la crise du COVID-19 a causé plus de retards. L’année dernière, le nombre d’habitants d’Afrique subsaharienne sans accès à l’électricité a augmenté pour la première fois en huit ans. Les restrictions dues à l’épidémie ont mis un coup d’arrêt au raccordement de logements, d’entreprises, d’écoles et d’hôpitaux, alors même que le ralentissement de l’économie mondiale faisait peser des contraintes lourdes sur les budgets des États africains. Cela a limité leur marge de manœuvre en matière de financement des investissements dans les énergies propres, faisant basculer des millions de personnes dans l’extrême pauvreté, et les privant aussi de services fondamentaux comme l’accès à l’électricité.
Les coûts initiaux d’installation font partie des obstacles au déploiement du solaire et autres technologies renouvelables en Afrique. En effet, si la matière première énergétique – les rayons du soleil et le vent – est gratuite, cela ne vaut qu’à partir du moment où les centrales solaires et éoliennes sont construites et mises en service. Or, dans les économies en développement, la mise en place de mini-réseaux ou de systèmes solaires individuels autonomes coûte très cher, en particulier dans les communautés rurales dont les moyens financiers sont limités.
En outre, les sociétés prêtes à se lancer dans de nouveaux projets d’énergie renouvelable ne sont pas toujours en mesure de garantir la stabilité immédiate des recettes et ont du mal à attirer les investisseurs. De manière générale, le coût du capital est nettement plus élevé dans les économies en développement, ce qui constitue un obstacle supplémentaire à la réussite de tout projet d’énergie renouvelable. Ces difficultés sont à présent exacerbées par la pandémie qui affecte bien plus durablement les économies de nombreux pays en développement, en Afrique mais aussi ailleurs.
Il existe des solutions : adopter des modèles économiques novateurs fondés sur l’abonnement de services et le crédit-bail (pay-as-you-go) pour échelonner les coûts initiaux ; perfectionner les cadres stratégique et réglementaire en place pour permettre l’avancée d’un plus grand nombre de projets ; et mobiliser davantage les organisations internationales et régionales afin d’accompagner l’essor du secteur et d’amoindrir les coûts de financement des projets d’énergie renouvelable.
Il est urgent que tous les États et organisations internationales concernés réaffirment leur engagement pour mettre un terme à la pauvreté énergétique d’ici à 2030, notamment à l’occasion du Dialogue de haut niveau sur l’énergie que l’ONU s’apprête à tenir. À charge pour nous de soutenir cet engagement par une action plus forte.
L’Union européenne et l’Agence internationale de l’énergie travaillent ensemble afin que l’accès aux énergies propres fasse partie intégrante de l’action internationale pour atteindre la neutralité en gaz à effet de serre. C’est ainsi qu’il sera possible de réduire l’inégalité d’accès à l’énergie sans augmenter les émissions nocives des énergies fossiles. l’AIE et la Commission européenne, à travers de son initiative en faveur des Énergies Vertes, placent l’accès aux énergies propres au cœur de leur collaboration avec les États africains. Nous nous emploierons à accroître le nombre des personnes, entreprises et secteurs ayant accès à des services énergétiques durables et modernes à un prix abordable en Afrique. En 2021, l’Initiative en faveur des Énergies Vertes de la Commission entre dans une nouvelle phase, qui consistera à allouer des fonds, à apporter une assistance technique et à mettre à disposition d’autres instruments financiers pour soutenir l’investissement dans la production d’électricité d’origine renouvelable et pour agir en faveur de l’efficacité énergétique dans toute l’Afrique.
Au cours des sept prochaines années, la lutte contre le changement climatique représentera 30% du budget de l’Union européenne alloué à la coopération internationale. Mais le financement public ne suffira pas. Les investissements du secteur privé seront donc déterminants et de nombreuses entreprises européennes sont déjà prêtes à intervenir. Mais pour que nous réussissions à en finir avec la pauvreté énergétique en Afrique, il faut que le monde agisse de concert : en arrêtant de financer la production d’électricité au charbon, en intensifiant la coopération visant à étendre les filières propres en Afrique et en augmentant l’échelle du soutien financier apporté par les économies avancées.
À l’évidence, l’accès aux énergies propres ne se limite pas au cadre de l’action climatique. Les énergies renouvelables offrent des débouchés intéressants et un moyen de produire de l’électricité à bas coût. Investir dans les énergies propres constitue une véritable stratégie de développement économique. Nous comptons sur tous afin d’agir de manière concrète avec nous et d’en finir ainsi avec la pauvreté énergétique au cours de la décennie à venir.
Par Frans Timmermans Vice-Président Exécutif, Pacte vert européen de la Commission européenne et Fatih Birol, Directeur exécutif de l’Agence internationale de l’Energie
La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a envoyé une mission d’intervention dimanche en eSwatini pour résoudre la crise politique dans le royaume où des manifestations pro-démocratie ont éclaté au cours des dernières semaines.La délégation du SADC en charge de la politique, de la défense et de la sécurité est dirigée par le ministre des Affaires étrangères du Botswana, Lemohang Kwape. Elle est accompagnée de ministres du Botswana, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe.
M. Kwape a promis que la SADC s’engageait à aider le peuple d’eSwatini à résoudre ses différends, qui ont vu des manifestants pro-démocratie réclamer des réformes constitutionnelles, notamment une demande pour que le roi Mswati III quitte le pouvoir et autorise le multipartisme dans le royaume.
« La SADC est prête à soutenir le peuple du Royaume d’eSwatini dans sa quête de paix et de calme qui mènera au développement socio-économique de ce pays, ce qui nous tient à cœur dans la région », a déclaré M. Kwape dimanche.
Il a indiqué que la délégation rencontrera des responsables du gouvernement local et des représentants de la société civile.
Les vagues de protestations ont commencé en mai lorsque des étudiants et des enseignants ont protesté contre le meurtre présumé de Thabani Nkomonye, étudiant en droit de l’Université du Swaziland, par la police.
Les protestations se sont intensifiées fin juin lorsque des centaines de jeunes sont descendus dans les rues de Manzini, la plus grande ville du pays, à environ 30 kilomètres de la capitale Mbabane, pour réclamer des réformes démocratiques.
Les autorités ont réagi en interdisant les manifestations et en déployant des soldats et des policiers pour disperser les manifestants. Elles ont également ordonné aux fournisseurs de réseaux du pays de couper l’accès à Internet afin de tenter de mettre un terme aux manifestations.
Le gouvernement tanzanien a décidé de rouvrir les écoles après la révision des mesures sanitaires prises pour freiner la propagation du coronavirus.Le secrétaire permanent du ministère tanzanien de la Santé, Abel Makubi, a déclaré que les élèves et les étudiants vont retourner dans les écoles malgré l’augmentation rapide des cas de Covid.
Selon lui, les directives de prévention de la Covid-19 pour les écoles, les universités et les établissements d’enseignement ont été revues en vue de les améliorer. « Lorsque les élèves retourneront à l’école, tous les établissements d’enseignement seront équipés d’installations pour le lavage des mains et la distanciation physique sera obligatoire » assure-t-il.
Dans le cadre des nouvelles directives, les étudiants et les enseignants seront formés aux méthodes de prévention visant à lutter contre la propagation de la maladie.
« Cette directive vise à créer un environnement propice dans les établissements d’enseignement, notamment les universités, les écoles primaires et secondaires, les crèches et les garderies, avant que les élèves ne reprennent les cours », a déclaré M. Makubi.
Lors d’une conférence de presse dans la capitale Dodoma, Abel Makubi a déclaré que le récent pic d’épidémie de Covid-19 dans le pays et dans plusieurs pays s’explique par l’augmentation des cas communautaires.
Contrairement à son prédécesseur, John Magufuli, qui a été accusé d’être un négationniste de la Covid, l’actuel président Salia Suluhu Hassan a adopté une approche plus directe pour lutter contre le fléau.
Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réforme du secteur public, la promotion des IDE, la situation épidémiologique et la qualité de la pastèque marocaine.+Le Matin+ Le Maroc s’apprête à lancer une réforme-choc de son secteur public. Le pays sera accompagné par la Banque mondiale dans ce chantier dont l’objectif est d’améliorer fortement la performance et la transparence des opérations gouvernementales., croit savoir le journal.
Selon les informations du quotidien, le gouvernement et l’institution de Bretton Woods sont parvenus à un accord de principe pour le financement de la mise en œuvre d’un nouveau programme « Performance du secteur public marocain ». Ce Prêt-Programme axé sur les Résultats (PPR) s’élève à 300 millions de dollars, en négociation depuis deux ans.
+L’Economiste+ estime que le premier déplacement du Makhtar Diop, après sa nomination à la tête de la Société financière internationale (IFC), a montré la place du Maroc pour cette institution financière. Ses engagements d’investissement pour cette année s’élèvent à plus de 3 milliards de DH.
Pour l’exercice 2022, elle table sur un programme d’investissement de plus de 10 milliards de DH (1 euro = 10,6 DH). Dans un entretien au quotidien, Diop affiche clairement sa volonté de soutenir le pays à attirer davantage d’IDE et « à réaliser son ambition de devenir un hub d’affaires et un centre financier de premier plan en Afrique ».
+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la situation épidémiologique au Maroc est inquiétante. Tous les indicateurs s’emballent: le nombre d’infections, les cas graves, le taux d’occupation des lits réservés aux malades atteints par le virus… Avec la poursuite de la campagne de vaccination, seul le respect des mesures préventives peut briser la chaîne de la propagation du virus.
Depuis la récente levée des restrictions sanitaires, la situation épidémiologique a connu des développements préoccupants. C’est ainsi, par exemple, que le nombre d’infections a frôlé la barre de 1.000 cas positifs en un seul jour. Le nombre de décès, ainsi que les cas critiques nécessitant une intubation, ont évolué ces derniers jours de manière inquiétante, constate le quotidien.
Autre indicateur, le taux d’occupation des lits réservés au Covid-19 a atteint 8%.
En somme, la situation devient alarmante. La principale cause de cette évolution négative de la situation épidémiologique est sans doute le relâchement général des citoyens observé un peu partout dans le Royaume, indique Tayeb Himdi, spécialiste des politiques et systèmes de santé, cité par le quotidien.
+Al Alam+ rapporte que le ministère de l’Agriculture dément « catégoriquement » les rumeurs qui circulent concernant la qualité de la pastèque mise sur le marché, rassurant que le fruit est parfaitement conforme aux normes de sécurité sanitaire des aliments. « Toutes les analyses effectuées démontrent une absence totale de contaminants de ce fruit (résidus de pesticides, métaux lourds et bactéries) », indique le ministère dans un communiqué, cité par la publication.
En dépit des démentis et explications présentés antérieurement et vu la persistance de quelques fausses informations totalement infondées et rumeurs à ce sujet, le ministère explique que les différentes analyses effectuées par l’Office national de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA), dans le cadre du plan de surveillance et de contrôle de la pastèque durant la campagne en cours (année 2021), ont révélé l’absence de contaminants dans ce fruit, en l’occurrence les résidus des pesticides, des métaux lourds (plomb et cadmium) et des bactéries (salmonelles et coliformes).
Dans un communiqué signé par le « Gouvernement du Tigré » dimanche, les Forces de défense du Tigré (TPFL ) acceptent le « principe » d’un cessez-le-feu sous certaines conditions.Les rebelles du Tigré restent favorables à la proposition de l’Organisation des Nations unies (Onu) et des chancelleries occidentales d’observer une trêve dans la région. Mais celle-ci ne sera effective sur le terrain qu’à travers le respect de plusieurs conditions posées, dont les plus urgentes sont le retrait des forces érythréennes et amhara qui soutiennent l’armée éthiopienne ainsi que la restauration des autorités locales, considérées comme dissidentes par Addis-Abeba.
Deux conditions parmi tant d’autres, qui rendent difficile voire impossible la matérialisation de ce cessez-le-feu sur le terrain. Dans le document publié dans la soirée de dimanche, le « Gouvernement du Tigré » exige aussi des « comptes » au Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et le président érythréen Issaias Aferworki pour les crimes « horribles » commis depuis novembre au Tigré sur la base d’une enquête de l’Onu.
Ils demandent aussi le « libre accès de l’aide humanitaire, le rétablissement des télécommunications, de l’électricité, des opérations bancaires, des lignes aériennes » entres autres. Après avoir conquis de nombreux territoires ces derniers mois, les rebelles du TPFL veulent imposer le rapport de force à Abiy Ahmed en demandant « la reconnaissance de la légitimité et des droits du gouvernement du Tigré, ainsi que du cadre de la Constitution fédérale pour tenir un dialogue politique ». En outre, ils exigent la libération des prisonniers tigréens et la fin du harcèlement des Tigréens dans le pays, et enfin la mise en place d’une « entité internationale indépendante » pour superviser le cessez-le-feu ».
C’est seulement à ces conditions «sous réserve» d’avoir «une garantie à toute épreuve que la sécurité» des Tigréens «ne sera pas compromise par une deuxième série d’invasions » que les rebelles vont accepter un cessez-le-feu décrété avec effet immédiat par le gouvernement éthiopien le 29 juin 2021.
Le Tigré, situé au nord d’Ethiopie, est peuplé à 95% de chrétiens orthodoxes. Il est devenu depuis novembre 2020, le théâtre de combats meurtriers entre l’armée éthiopienne soutenue par l’Erythrée et les Forces de défense du Tigré (TPFL). Dans un système politique basé sur le fédéralisme ethnique, le TPLF qui est issu de la minorité tigréenne (6% de la population), a longtemps réussi à monopoliser le pouvoir en Ethiopie pendant plusieurs décennies.
Jadis considéré comme le chef d’orchestre de la politique éthiopienne sous les magistères des Premiers ministres Haile Mariam Desalegn et surtout de Méles Zenawi, ancien membre de la guérilla tigréenne, le TPFL s’estime « exclu » des réformes politiques entreprises par Abiy Ahmed arrivé au pouvoir en 2018. Le Prix Nobel de la paix de 2019, issu de l’ethnie majoritaire «Oromo», une première dans l’histoire du pays, a pris de nouvelles décisions qui marquent la rupture avec l’ancien régime dominé par le TPLF.
Francisco Escalante Molina ambassadeur du Pape François pour le Gabon et le Congo Brazzaville, a fait ses adieux au chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba.
L’ambassadeur du Pape François au Gabon, s’est rendu vendredi dernier au cabinet du président Ali Bongo Ondimba pour lui faire ses adieux après plus de trois années au service de la coopération bilatérale entre le Gabon et le Vatican, plus petit État de la planète.
Chaleureux entretien avec Mgr. Francisco Escalante Molina, Nonce apostolique au #Gabon et au Congo. Fidèle à sa tradition de tolérance, notre pays entend renforcer avec l'Eglise catholique des liens privilégiés, dans le respect des attributions de chacun et d’ouverture d’esprit. pic.twitter.com/bZdVjghlwl
Signalons que, Francisco Escalante Molina a été muté comme représentant du Saint-Siège à Haïti.
Le Gabon est pour sa part représenté au Saint Siège par Eric Chesnel, ancien homme fort au palais présidentiel de Libreville sous Omar Bongo Ondimba et durant le premier septennat d’Ali Bongo Ondimba.
Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent entre autres de la crainte d’une troisième vague du nouveau coronavirus.Le Soleil annonce que « le Sénégal connaît, depuis quelques semaines, une hausse des cas de coronavirus ». « Rien que le week-end dernier », souligne le quotidien national, « 341 nouvelles infections ont été dénombrées ».
A en croire WalfQuotidien, « les hôteliers de Saly » Portudal, station balnéaire située à l’Est de Dakar, sont « dans la psychose » avec la recrudescence des contaminations. Dans ce journal, les professionnels du tourisme, déjà impactés par la pandémie, redoutent de nouvelles restrictions sanitaires.
Dans Sud Quotidien, « Macky Sall sonne l’alerte ». En effet, le président sénégalais, participant en visioconférence aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence (France), a indiqué qu’une troisième vague serait « difficile » à supporter pour l’Afrique.
Pour sa part, Le Quotidien se fait l’écho du « coup de sang » du chef de l’Etat. Ce dernier, après avoir renseigné que les pays en développement sont à moins de 1% en termes de personnes vaccinées, a fustigé « le nationalisme vaccinal » pratiqué par les grands pays.
Dans Libération, Macky Sall s’étonne que « des animaux (soient vaccinés) dans un zoo aux Etats-Unis » alors que les pays pauvres peinent à se procurer le liquide précieux.
S’appuyant sur l’entrée en vigueur, depuis le 1er juillet, du pass vaccinal européen, EnQuête estime que « la politique prend le dessus sur la santé » avec la non prise en compte de certains vaccins. Ce quotidien se demande alors s’il y a « des vaccins pour les pays développés et (d’autres) pour les pays pauvres ».
Dans les colonnes de ce journal, François Legros, professeur au lycée Jean Mermoz de Dakar, déclare avoir reçu « deux doses » du vaccin chinois, Sinopharm, mais « l’Union Européenne (UE) ne veut pas en entendre parler ».
Revenons aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence (France) pour, cette fois, s’intéresser à la déclaration de Macky Sall appelant à un changement de paradigme dans les relations entre l’Afrique et le reste du monde.
Dans L’Observateur, le président sénégalais a notamment qualifié « d’injustice énorme » le fait que ce continent n’ait pas de représentant au Conseil de sécurité des Nations Unies alors qu’il est composé de 54 pays.
Poursuivant dans L’AS, le chef de l’Etat souhaite qu’ « on arrête de toujours considérer l’Afrique comme un bébé ». Pour lui, elle est plutôt un continent avec lequel les partenariats doivent désormais se nouer avec « un esprit gagnant-gagnant ».
Plus de 312 700 candidats ont entamé, lundi, les épreuves écrites du Baccalauréat 2021 en Côte d’Ivoire.
Ces épreuves écrites ont été officiellement lancées au Lycée moderne Konan Camille d’Adiaké (Sud d’Abidjan) par la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.
A l’issue de ce lancement, la ministre a visité quelques centres de composition. Il s’agit des collèges Sainte Marie d’Adiaké et Ehivet de Bonoua ainsi que le Lycée moderne de Bonoua.
Ils sont au total 312 771 candidat répartis dans 504 centres de composition sur l’ensemble du territoire national ivoirien. Cet effectif de la session 2021 comprend 139 520 filles, soit 44,60% et 173 251 garçons, soit 55,39%.
Les résultats de cet examen à grand tirage sont prévus pour le 27 juillet prochain.