Gabon : Guy Nzouba Ndama a déclaré qu’il n’a pas de deal avec le Parti démocratique gabonais

L’opposant Guy Nzouba Ndama,  président de la formation politique Les Démocrates (LD), dit ne pas se reconnaître dans la nomination  le 08 mars au nouveau gouvernement  de deux de ses élus (Jean Pierre Doukaga Kassa et Jean Norbert Diramba).

 

 

Le leader de  Les Démocrates Guy Nzouba Ndama, a déclaré qu’il n’a pas de deal  avec le Parti démocratique gabonais  (PDG) qui selon lui, veut ramener au Gabon le parti unique aboli depuis 1990.

« Nous ne sommes  engagés dans aucune combine avec le PDG et avons toujours repoussé cette idée farfelue qui trahi le rêve cynique et destructeur de la démocratie pluraliste, caressant au fond l’idéal d’un retour au parti unique à travers le fameux rassemblement  des fils spirituels  d’Omar Bongo Ondimba », a réfuté  M. Nzouba Ndama.

L’opposant a fait cette mise au point dans son laïus célébrant le 5ème anniversaire de son parti samedi 19 mars 2022 à Libreville.

« Les promotions de nos anciens amis n’ont rien à voir notre parti et n’implique nullement ma personne en tant que président des Démocrates, ni de près ni de loin », a-t-il insisté.

 

Gabon : Jessye Ella Ekogha s’adressera à la nation ce mercredi 22 février 2022

Jessye Ella Ekogha,  porte-parole du président de la République, Ali Bongo Ondimba, a annoncé lundi sur son compte Facebook qu’il s’adressera ce mercredi à la population à travers une conférence de presse.

 

 

 

Il sied de noter que, la conférence d’Ella Ekogha conseillé à la présidence de la République, intervient dans un contexte marqué par la participation du président gabonais Ali Bongo Ondimba, au dernier sommet UE/UA tenu à Bruxelles du 17 au 18 février dernier.

Outre le voyage du chef de l’Etat Ali Bongo, l’actualité politique du pays est marquée par le « réveil » de l’opposition. Notons qu’au sein de l’opposition gabonaise au régime d’Ali Bongo, il y a des créations  de coalitions qui se forme, pour barrer la route au candidat du parti au pourvoir à  élection  présidentielle prévue en 2023.

Samedi dernier, un groupe d’anciens collaborateurs de l’ex président Omar Bongo Ondimba ont créé une plateforme politique dénommée « Gabon d’abord ». Le même samedi, l’opposant Jean Ping de son côté a fait un discours dans lequel il demandant  la cour constitutionnelle de déclarer la vacance de pouvoir.

 

 

 

Gabon : les Ecogardes en grève générale illimitée dès le 14 janvier 2022

Le Syndicat national des professionnels des eaux et forêts (SYNAPEF),  a décidé d’entrer en grève générale illimitée dès le 14 janvier prochain. il accuse l’administration de  maltraiter  les Ecogardes malgré un gros boulot à haut risque abattu sur le terrain pour lutter contre le braconnage.

 

 

A en croire une source proche du SYNAPEF, si l’administration ne donne pas satisfaction à ses 3 principales revendications qui se résument au paiement des arriérées de salaire, l’attribution d’une assurance maladie complémentaire et l’audit de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), ce dernier va en grève générale illimitée dès le 14 janvier.

Il sied de noter que, cette décision a été prise au terme d’une assemblée générale.
Les Ecogardes sont des paramilitaires qui sont sous la tutelle de l’ANPN, un démembrement de la présidence de la République. L’ANPN gère le réseau des 13 parcs nationaux créés au Gabon en 2002 par l’ancien président de la République, Omar Bongo Ondimba.

Ces 13 parcs nationaux,  représentent environ 11% du territoire dédié à la protection de l’environnement et la biodiversité.

Signalons que, les Ecogardes accusent l’administration de les maltraiter malgré un gros boulot à haut risque abattu sur le terrain pour lutter contre le braconnage et l’exploitation illégale des ressources fauniques et halieutique du pays.

 

61ème anniversaire de l’indépendance du Gabon : Ali Bongo s’est félicité de sa politique de promotion de la Femme

Le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a dans son adresse à la nation à l’occasion de la commémoration du 61ème anniversaire de l’indépendance de son pays, s’est félicité du succès de sa politique de promotion de la femme.

 

« Premier ministre, Président du Sénat, Président de la Cour constitutionnelle, Maire de Libreville, Gouverneurs, Directeur général de fonds d’investissement, etc. Tous ces postes, parmi les plus prestigieux de la République, sont occupés, chez nous, par des femmes », a-t-il rappelé pour s’en réjouir.

Jamais depuis l’indépendance du Gabon une femme n’avait occupé les fonctions de Premier ministre. C’est Ali Bongo qui a brisé ce signe indien en nommant à ces hautes fonctions, Rose Christiane Ossouka Raponda en 2020.

Initiateur d’une politique de la parité entre l’homme et la femme, Ali Bongo a fait réviser le code civil gabonais désormais expurgé des dispositions sexistes. « C’est une chance, mais également une force pour notre pays. La parité est une question de Justice sociale, d’égalité, d’équité », a-t-il indiqué.

Rappelons tout de même qu’en 2009, le Gabon a été dirigé par Rose Francine Rogombé en qualité de président de la République par intérim après la mort au pouvoir du président Omar Bongo Ondimba.

 

Francisco Molina ambassadeur du pape François au Gabon à faire ses adieux à Ali Bongo

Francisco Escalante Molina ambassadeur du Pape François pour le Gabon et le Congo Brazzaville, a fait ses adieux au chef de l’Etat  gabonais Ali Bongo Ondimba.

L’ambassadeur du Pape François au Gabon, s’est rendu vendredi dernier  au cabinet du président Ali Bongo Ondimba pour lui faire ses adieux après plus de trois années au service de la coopération bilatérale entre le Gabon et le Vatican, plus petit État de la planète.

Signalons que, Francisco Escalante Molina a été muté comme représentant du Saint-Siège à Haïti.

Le Gabon est pour sa part représenté au Saint Siège par Eric Chesnel, ancien homme fort au palais présidentiel de Libreville sous Omar Bongo Ondimba et durant le premier septennat d’Ali Bongo Ondimba.

Gabon : Ntoutoume Emane est malade mais il n’est pas décédé comme l’annonce des « vautours » sur les réseaux sociaux (M.Obame)

Jean François Ntoutoume, ancien Premier ministre gabonais, n’est pas décédé comme l’annoncé des « vautours » sur les réseaux sociaux, a démenti Clay Martial Obame Secrétaire général de sa formation politique la PPR.

L’ancien Premier ministre Ntoutoume âgé de 80 ans, a depuis le 6 octobre dernier,  n’a jamais caché qu’il souffre d’un diabète. L’ex patron de l’administration gabonaise s’est rendu à la polyclinique El Rapha pour un contrôle de routine. « Ses médecins lui ont conseillé le repos et un respect de son traitement habituel », a affirmé le secrétaire général de sa formation politique.

L’opposant Jean François Ntoutoume Emane a été Premier ministre sous Omar Bongo Ondimba de 1999 à 2006. Reconnaît comme une valeur sure. Cet élite gabonais  avait  après sa démission du Parti démocratique gabonais, créé le Rassemblement des patriotes républicains (RPR).

Gabon : l’ancien ministre des Travaux publics réapparait après son échec électoral à Mouila

Dr Léon Nzouba l’ancien  ministre des Travaux publics,  très discret depuis son échec lors des dernières élections législatives a refait surface mardi au siège du Parti démocratique gabonais (PDG) où il a été reçu par Eric Dodo Bounguendza le Secrétaire général du Parti.

« Les deux  homme  ont passé en revue les faits marquants de la vie politique en général, et de Mouila en particulier », a tweeté Estelle Flore Angangou, responsable de la communication de la formation politique d’Ali Bongo le (PDG).

Il sied de rappeler que, le professeur Léon Nzouba, spécialiste en ORL, est membre du bureau politique du PDG au 1er siège de la commune de Mouila, capitale de la province de la Ngounié.

Ancien médecin personnel de l’ex président Omar Bongo Ondimba, Excellent médecin, Léon Nzouba a revêtu sa blouse blanche au grand bonheur de ses malades.

 

L’Intégralité du discours du chef de l’État Ali Bongo Ondimba à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance du Gabon

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes, C’est avec émotion et, conscient du poids de l’Histoire, que je m’adresse à vous en ce jour solennel. 60 ans. Cela fait 60 ans que notre cher pays, le Gabon, a accédé à la souveraineté internationale dans le concert des Nations.

Aujourd’hui est l’occasion de nous souvenir. Nous souvenir de nos glorieux prédécesseurs ; des Pères de l’Indépendance ; des Présidents Léon Mba, Omar Bongo Ondimba et Rose Francine Rogombe ; et de l’ensemble de nos aïeuls.

Le Gabon que nous connaissons, le Gabon dans lequel nous vivons. Sa culture et ses valeurs. Ses savoirs et ses richesses. Ce Gabon-là, notre Gabon auquel nous sommes tous intimement liés, et qui fonde le cadre de notre communauté et de notre vivre- ensemble, ils nous l’ont légué. Grâce à leur courage et à leurs sacrifices. C’est à eux que nous devons ce que nous sommes.

Aujourd’hui est aussi l’occasion de mesurer le chemin parcouru ces soixante dernières années. De regarder le verre à moitié plein et non, comme le voudraient certains, le verre à moitié vide.

Sur le plan politique, malgré les vicissitudes et les péripéties auxquelles nous sommes confrontées, le Gabon demeure uni et soudé. Les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique. Elles n’ont jamais autant contribué à faire respirer et évoluer notre société. Certes, nous pouvons diverger sur certains points fussent-ils majeurs. Mais cette diversité d’opinion est un atout pour notre pays étant entendu que les échanges soient sincères, que la volonté réelle soit de bâtir et non de détruire, soit d’améliorer et non de dégrader, soit d’évoluer et non de régresser.

Là est l’essence de notre démocratie, l’essence de notre société dans laquelle le dialogue est fortement ancré. Ce dialogue nous fait toujours converger sur l’essentiel

: à savoir la concorde.

Cet héritage légué par nos Pères fondateurs, est le ciment qui nous unit par-delà notre diversité et nos différences. Elle est un atout précieux qu’il nous faut inlassablement cultiver et préserver.

Sur le plan économique, nous pouvons tous constater des avancées. Certes insuffisantes. Pas assez rapides à mon sens. Mais elles sont toutefois indéniables. Du retard a été pris en raison du contexte économique mondial qui frappe tous les pays.

Cependant notre économie se consolide et nous travaillons pour qu’elle devienne encore plus inclusive, pour qu’elle crée encore plus d’emplois. Cette dynamique doit être accélérée dans les prochains mois et les prochaines années. Je vais y venir.

Sur le plan diplomatique, la voix du Gabon est toujours aussi audible auprès de nos partenaires. A l’échelle régionale où notre pays assure toujours la présidence en exercice de la CEEAC, dont la première phase de la réforme institutionnelle historique a été portée à son terme ; à l’échelle continentale notamment à travers l’Union Africaine, grâce à ses interventions en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique ; à l’échelle internationale enfin, où son implication en faveur de la défense du climat, de la biodiversité et de l’environnement dans son ensemble est reconnue et saluée de tous.

Mes chers compatriotes,

L’Histoire du Gabon n’est pas sécable. Elle n’est pas faite de ruptures violentes. Au contraire, elle forme un tout, un continuum. Les acquis d’aujourd’hui, je vous le redis, nous les devons à nos parents, ces Gabonaises et Gabonais courageux et méritants, qui nous ont précédés et qui se sont sacrifiés pour nous.

Cette entreprise de construction d’un Gabon que nous voulions tous résolument moderne et qui a débutée il y a 60 ans, nous la poursuivons aujourd’hui avec abnégation et détermination.

Nous nous appuyons sur notre passé pour bâtir notre avenir. C’est là une nécessité. Car sans racines profondes, c’est-à-dire sans passé, point d’avenir. Un arbre pour pousser et produire de beaux fruits a besoin de racines profondes. Il en est de même pour les pays.

Gabonaises, Gabonais,

La célébration du 60ème anniversaire de notre Indépendance, si elle est l’occasion de nous souvenir, nous permet aussi de nous projeter.

Il ne s’agit pas ici pour moi de faire des annonces. Non, car les actes valent mieux que les paroles. Je tiens donc avant tout à vous dire concrètement ce que nous faisons, en cohérence avec ce que nous avons déjà réalisé par le passé et que je souhaite voir consolider. Car il existe un lien évident entre les réalisations passées, présentes et à venir.

Pour se développer, le Gabon a besoin d’infrastructures modernes. Nous avons bitumé plus de routes en dix ans que depuis l’indépendance de notre pays. Notre réseau routier sera renforcé de nouveau avec la Transgabonaise, qui traversera notre pays d’est en ouest sur 780 kilomètres.

Les travaux ont déjà démarré avec la réfection d’un premier tronçon à l’entrée de Libreville. Ce chantier, sera achevé en 2023 et son impact sera majeur. Cette route révolutionnera nos vies et notre économie. Elle permettra le développement des échanges nationaux. La création d’emplois et la naissance de nouvelles opportunités économiques pour nos provinces.

Elle permettra également le rapprochement de nos familles. Après la finalisation de ce projet, vecteur de développement, plus rien ne sera comme avant.

Autre secteur vital pour notre pays, la santé. Ces dix dernières années, nous avons construit et modernisé nos infrastructures hospitalières pour améliorer l’offre de soins et de santé. Nous avons développé et pérennisé notre système d’assurance maladie afin que les soins soient accessibles à tous, et en particulier aux personnes les plus vulnérables de nos populations.

Ces derniers mois, en raison de la pandémie de la Covid-19, des efforts financiers inédits ont été consentis en matière de santé pour doter le Gabon de nouveaux outils performants à l’image du laboratoire Professeur Gahouma ou encore de l’hôpital spécialisé Covid-19.

Ces structures, même après la crise sanitaire actuelle, renforceront durablement le plateau technique de notre pays. L’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins de mes compatriotes a toujours été et demeurera l’une de mes préoccupations premières.

Dans la continuité des efforts déjà consentis, j’ai instruit le Gouvernement de travailler activement avec obligation de résultats. Ainsi, neuf centres de diagnostics sont en cours de déploiement dans nos provinces pour une mise en service effective au premier semestre 2021.

Ils permettront une meilleure prise en charge des patients, une gestion plus efficiente du service public de la santé mais surtout une réduction significative du coût des examens médicaux. La santé ne devrait plus être un luxe et nous disposons de la volonté et des moyens pour y parvenir.

L’emploi est également l’une des préoccupations au cœur de mon projet de société. Dans les mois à venir, tout devra être fait pour réduire le chômage et la précarité, notamment en renforçant certains dispositifs.

C’est l’instruction que j’ai transmise au Premier Ministre et à son Gouvernement. Par les réformes menées et en cours, nous préparons l’avenir.

Le Gabon relèvera le défi du siècle qu’est l’emploi. Et il le relèvera notamment grâce à la réforme de la formation que j’ai fait adopter en 2018.

Les mutations en cours de notre économie ont fait apparaître de nouvelles opportunités sur le marché de l’emploi.

Ces nouveaux besoins supposent des compétences particulières. Il importe de mettre en adéquation ces nouveaux besoins avec l’offre de formation et cela dès le plus jeune âge. C’est pourquoi j’ai décidé d’un changement de paradigme profond par une meilleure orientation de nos élèves, par la promotion des cursus techniques et par l’assouplissement des conditions d’obtention des bourses professionnelles.

Il s’agit d’offrir à notre jeunesse des formations qualifiantes et réellement en phase avec le marché du travail pour réduire considérablement le chômage. Aucun jeune Gabonais ne devra dans les années à venir quitter le système scolaire sans formation qualifiante ou diplôme.

Dans un monde du travail en constante mutation et de plus en plus sélectif, il est de notre devoir d’offrir à notre jeunesse les outils nécessaires à leur insertion professionnelle.

Faute de qualification, certains pans générateurs de richesses sont inaccessibles à nos compatriotes. Faute d’alternatives nationales, les entreprises ont recours à de la main d’œuvre étrangère. Ce sont autant d’emplois et d’opportunités qui échappent à notre jeunesse alors que celle-ci ne demande qu’à travailler et à s’épanouir professionnellement.

C’est pourquoi dans les mois et années à venir, en plus du renforcement des capacités actuelles, plusieurs centres de formation verront le jour. C’est le cas d’une nouvelle école d’infirmières et d’infirmiers qui ouvrira ses portes à Libreville au dernier trimestre 2020 ; du centre des métiers du transport et de la logistique qui sera pleinement opérationnel en fin d’année ; ou encore du Centre de formation AVIC au sein de la zone de Nkok, et dont la première rentrée s’effectuera en 2021.

Ce n’est qu’un début car d’autres réalisations suivront. Tous ces pôles d’excellence feront émerger un savoir-faire gabonais, véritable valeur ajoutée reconnue sur le marché de l’emploi national, régional et international.

La réforme de notre système scolaire est une évidence et vise naturellement le plein emploi. Il s’agit de permettre à tous les jeunes Gabonais de s’insérer dans le monde du travail le plus rapidement possible. Cet objectif est, pour moi, non négociable !

Cet objectif ambitieux, nous l’atteindrons. Grâce notamment à la diversification de pans de notre économie et à l’essor de nouveaux secteurs-clés et à fort potentiel d’emplois.

Pour exemple, en 2010, j’ai fait adopter la loi d’interdiction des exportations brutes de grumes. Résultat : aujourd’hui, le Gabon est le 1er producteur africain et le 3ème producteur de contreplaqué mondial.

Notre secteur bois prend une part de plus en plus importante dans l’économie de notre pays, avec la création de milliers d’emplois directs et indirects, et une hausse de la production de richesses sur le plan local.

Grâce à l’instauration de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville, ainsi qu’à la troisième transformation de notre bois localement, 30 000 emplois supplémentaires seront créés dans les trois prochaines années.

Notre pari a porté ses fruits, la zone économique spéciale de Nkok est aujourd’hui plus attractive et plusieurs usines, synonyme de nouveaux emplois directs et indirects, sont en cours d’ouverture.

Nous avançons sans cesse et ce n’est qu’un début car ce qui vaut pour le bois vaudra également pour d’autres secteurs comme : l’agriculture, la pêche ou encore le tourisme.

Notre pays ne doit plus seulement être une réserve de matières premières mais un vivier de produits finis. J’ai demandé au Gouvernement d’y travailler fermement. Il a, sur ce plan-là aussi, obligation de résultat.

Ce point est fondamental. Car plus nous serons prospères, plus nous serons solidaires. Plus nous créerons de richesses, plus nous pourrons les redistribuer.

Grâce à la bonne santé de notre économie, nous pourrons ainsi consolider notre modèle social, prendre en charge les frais de santé et les médicaments, assurer les retraites de nos anciens, financer les bourses pour nos jeunes mais aussi mieux accompagner celles et ceux en recherche d’emploi.

Depuis une décennie, notre État s’est profondément réformé et modernisé. Des innovations importantes ont été menées à l’instar de la digitalisation de nos services d’impôts, de douanes, de création d’entreprises ou encore d’immigration.

Ces réformes audacieuses ont porté leurs fruits. Le Gabon est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique où l’e-administration, l’administration numérique, est la plus développée.

Cet effort doit aujourd’hui être prolongé et intensifié.

Grâce aux infrastructures numériques développées ces dix dernières années, nous pouvons passer à la phase 2, c’est-à-dire à la digitalisation du service public.

L’objectif est de faciliter votre quotidien en simplifiant au maximum les démarches administratives et rendre disponibles les services de l’État en tout lieu, en tout temps, et avec une efficacité accrue.

A l’occasion d’événements heureux comme les mariages ou la naissance d’un enfant, ou d’événements plus malheureux comme les décès.

Mes chers compatriotes,

C’est ce Gabon, que nous devons construire : un pays doté d’un État moderne, des meilleures infrastructures, où nos compatriotes sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité.

Ensemble. Dans la concorde. Car le Gabon n’est jamais aussi fort que lorsque ses filles et ses fils sont unis. Surtout dans les périodes difficiles.

Depuis plusieurs mois, une tempête terrible s’est abattue sur notre planète. Des vents d’une rare violence ont balayé les quatre coins du globe. Répandant partout un nouveau virus, responsable de centaines de milliers de victimes dans le monde. Cet ennemi invisible, la Covid-19 ne nous a pas épargné.

A ce sujet, je veux, avant toute chose, rendre un hommage tout particulier à ces compatriotes emportés par ce terrible virus.

Je veux à nouveau saluer le courage et le dévouement de nos personnels de santé, de nos Forces de Défense et de Sécurité qui n’ont pas ménagé leur peine dans la riposte à cette pandémie.

Les vents ont soufflé forts. Très forts. Certains cassandres prédisaient alors que le Gabon s’effondrerait. Il n’en a rien été. Le « navire Gabon » a tangué, certes. Mais il n’a pas coulé. La main sur le gouvernail, nous avons tenu bon la barre. Notre pays a été à la hauteur de cet événement historique.

Grâce au dévouement de nos personnels soignants, nos hôpitaux, nos centres de soins ont tenu le choc. Mieux, le Gabon est aujourd’hui l’un des pays en Afrique où le taux de mortalité dû à la Covid-19 est le plus faible. Il figure aussi parmi les pays qui, sur le continent, testent le plus leur population par tête d’habitant.

De même, sur le plan économique, le plan d’aide massif de 250 milliards de francs CFA que j’ai annoncé début avril nous a permis de traverser les pires heures de la crise. Il a permis au « navire Gabon » de rester à flot, de garder le cap, poursuivre sa route, tracer son chemin.

A travers la Loi de Finances rectificative adoptée en juin dernier, le Gabon s’est aujourd’hui mis en situation d’amortir les effets de la crise, mais aussi de relancer son économie et d’accélérer ses réformes.

En réalité, à aucun moment, ces derniers mois, même au plus fort de la tempête, nous n’avons dévié de notre trajectoire. Certes, nous avons été ralentis. Mais nous avons repris aujourd’hui notre marche en avant dans la direction que nous nous sommes fixés.

Celle, je le répète, d’un pays doté d’un État moderne avec des institutions fortes, avec les meilleures infrastructures, dont les citoyens sont mieux soignés et mieux formés, et où l’accès à l’emploi reste pour moi une priorité. Et sur cette route, aucun Gabonais – je dis bien, aucun – ne sera laissé de côté. Je continuerai à vous protéger en tout lieu et toute circonstance.

Gabonaises, Gabonais,

La pandémie de la Covid-19 et les effets qu’elle provoque ne sont toujours pas derrière nous. Même si un plan de déconfinement progressif est mis en œuvre depuis le début du mois de juillet avec la reprise des activités scolaires, des activités économiques ou encore de transport, et bientôt la réouverture des lieux de culte, il

faudra encore du temps pour que nous retrouvions le cours tout à fait normal de nos vies.

C’est pourquoi je vous demande de continuer à respecter scrupuleusement les gestes barrières et les mesures d’hygiène.

Faites-le pour vous et pour ceux qui vous sont chers. Vous protégez, c’est protéger les autres. C’est conserver le socle de notre société. Et comme je l’ai dit plus haut, notre vivre-ensemble.

Pour autant, nous pouvons être fiers d’avoir collectivement surmonté le pic de la crise. Car cette épreuve, d’une violence inouïe, si nous l’avons jusque-là surmontée, c’est d’abord grâce à vous. A vous tous. Vous qui avez consenti à d’importants sacrifices. Vous qui avez fait preuve de civisme en respectant les consignes des autorités. Vous qui avez écarté les démons de la division et de la haine, pour toujours faire primer la cohésion. Vous qui, au final, avez fait vivre cet esprit d’unité, de concorde nationale qui nous caractérise depuis l’Indépendance de notre pays, le 17 août 1960 ; qui fait notre force et notre fierté.

Malgré nos divergences ponctuelles, somme toutes naturelles, cet esprit de concorde, qui nous rend collectivement plus fort, doit continuer à prévaloir en tout lieu et toute circonstances. Car c’est ensemble, unis et soudés, que nous parviendrons à traverser l’une des pires crises de notre Histoire. C’est ensemble que nous bâtirons le Gabon de demain.

Les Pères de l’Indépendance nous ont légué un arbre aux racines aussi profondes que solides. A nous désormais de le faire grandir afin qu’il donne ses meilleurs fruits.

Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous ! Que Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse le Gabon.

Je vous remercie.

 

Libreville : Effayong Onong, nouveau chef de la Sécurité pénitentiaire

Jean Germain Effayong Onong nommé nouveau commandant en chef général de brigade et plusieurs de ses collaborateurs viennent d’être portés à la tête de la Sécurité pénitentiaire.

La nomination de la nouvelle équipe dirigeante de la Sécurité pénitentiaire intervient alors que la rumeur sur des enlèvements vient de provoquer une psychose sur l’ensemble du territoire en causant la mort de plusieurs gabonais.

Selon des informations relayées par plusieurs sources, cette vague de soulèvement simultanée dans plusieurs quartiers de la capitale gabonaise aurait été orchestrée depuis la prison centrale.

Précédemment préfet de police de Libreville, le nouveau patron de la Sécurité pénitentiaire, le Général de Brigade, Effayong Onong est réputé pour sa très grande rigueur qui est à contrario, considérée par certains comme un excès de zèle. Au temps d’Omar Bongo Ondimba, il avait été promu par le pouvoir pour nettoyer Franceville de l’insécurité. Une mission qui lui a de nouveau été confiée, en 2018 dans le cadre de l’opération « ville tranquille. »

La Sécurité pénitentiaire est un Corps paramilitaire de l’Etat instituée par ordonnance 3/78 du 1 er Juin 1978. Elle a pour missions fondamentale l’exécution des mandats de justice, le maintien de l’ordre dans les Etablissements Pénitentiaire et l’amendement des détenus en vue de leur réinsertion dans la Société.

Le sénat met en garde Nkoghe Bekale contre le désespoir grandissant des Gabonais

L’honorable Lucie Milebou Mboussou, présidente du Sénat, a récemment invité le Premier ministre Nkoghe Bekale à hâter la cadence de ses réalisations pour les rendre visibles des populations.

Le fait d’avoir reconnu implicitement son échec face aux députés devant lesquels il avait fait, le 27 décembre, sa déclaration de politique générale, Julien Nkoghe Bekale n’a pas échappé aux mises en garde des sénateurs qui l’ont invité, mardi 31 décembre, à assister à la clôture de la seconde session parlementaire de l’année 2019.

Dans son discours, Lucie Milebou Mboussou n’a pas manqué de rappeler au Premier ministre les instructions du président de la République à l’endroit du gouvernement qu’il avait ordonné en août dernier d’«accélérer la cadence des réalisations, pour les rendre visibles».

«Monsieur le Premier ministre, il faut concrétiser en actes visibles nos annonces, parce que la marge de la population incrédule s’agrandit de jour en jour, tandis que les moyens de croire et d’espérer s’amenuisent», a exhorté la patronne du palais Omar Bongo Ondimba, invitant Julien Nkoghe Bekale à «trouver la bonne vitesse» pour imposer sa marque et convaincre notamment les Gabonais de l’intérieur du pays de ce qu’ils ne sont pas laissés à l’abandon.