Can 2021 : on va jouer un adversaire très coriace qui veut gagner le match (Aubameyang)

Le capitaine des Panthères, Pierre Emeric Aubameyang sortie de quarantaine après avoir été testé positif au Covid-19 a reconnu que le Gabon joue ce vendredi contre le Ghana un adversaire coriace mais qu’il est content de retrouver le groupe et que le Gabon a aussi ses chances.

 

 

Ci-dessous l’intégralité des propos de Pierre Emeric Aubameyang:

A l’isolement à cause de la Covid- 19, comment tu te sens en retrouvant le groupe ?

Pierre-Emerick Aubameyang : Après une période pareille, rester enfermé, ce n’est pas simple. Donc on est content de retrouver l’entraînement et le groupe.

Physiquement Comment tu te sens ?

Ça va. J’ai eu l’occasion de pouvoir quand même travailler dans ma chambre. J’ai eu droit à un vélo et faire du tapis. Donc j’ai essayé physiquement de garder un maximum de forme, bien-sûr ça ne va pas être simple, parce que ce n’est pas le rythme de match et d’entraînements mais on va faire avec.

Avec 3 points pris face au premier adversaire, on se dit que l’on peut être plus ou moins serein ?

Je ne dirai pas serein, mais c’est sûr que ça fait toujours du bien de commencer la compétition avec une victoire. Après il ne faut pas non plus penser que l’on a gagné la CAN. On va jouer  avec un adversaire très coriace qui veut gagner le match, donc il faudra être sérieux comme on l’a été au premier match et je sais que l’on aura nos chances.

Dans quel état d’esprit tu retrouves le groupe après avoir manqué la première victoire ?

Je suis content de les avoir retrouvés. J’étais déjà très content que les gars aient fait le boulot au premier match, nous sommes tous fiers d’eux. Maintenant à moi de me mettre au niveau et d’apporter tout ce que je peux au groupe.

Propos recueillis par la Fédération gabonaise de Football (FEGAFOOT)

 

Can Cameroun2021 : le mauvais sort s’abat sur les Panthères, Patrice Neveu est positif au Covid-19

Jamais les panthères n’ont connu une série aussi noire avant une rencontre cruciale. Jeudi 13 janvier dernier, une mauvaise nouvelle dans le camp de la délégation. Le coach, Patrice Neveu est positif au Covid-19.

 

 

Le sélectionneur des panthères n’est pas le seul à être testé positif au Covid-19, il ay aussi : Lloyd Palun, Sidney Obissa et Gilchrist Nguema.  Il y a aussi le défenseur central Bruno Ecuele Manga qui s’est écroulé, il s’est blessé à l’entrainement. Il a quitté le stade d’entrainement sur civière.

« Bruno Ecuelé Manga  suite à un choc contre Axel Meye  qui a repris l’entraînement ce soir est touché à la cheville. La Défense des panthères est décimée« , a twitté dans la soirée la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT).

La bonne nouvelle  à signaler pour la rencontre de ce  soir entre le Ghana, est le retour dans la tanière du capitaine Pierre Emeric Aubameyang et du milieu de terrain, Mario Lémina.

Anicet Yala qui hérite d’un quasi « terre brûlée » a fort à faire. Le gardien titulaire, Onomone serait également incertain suite à une blessure.

Sa combinaison magique est très attendue à l’œuvre contre les très aguerris Blacks stars du Ghana blessés par leur défaite de la première journée (1-0) contre le Maroc.

Signalons tout de même que, c’est le coach adjoint Anicet Yala  qui va conduire les panthères ce soir au stade amadou Ahidjo de Yaoundé .

 

 

 

 

 

 

 

Sénégal: Locales et derby Sénégal-Guinée à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la campagne des élections locales du 23 janvier prochain et du derby sénégalo-guinéen de cet après-midi, match comptant pour la deuxième journée du groupe B de la CAN 2021.L’Observateur s’entretient avec Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat qui cherche à se faire réélire maire de Guédiawaye, une grande commune de la banlieue dakaroise. Il parle dans cette interview des « choix du président et de la défaite de l’opposition ».

Le Quotidien débat de son côté avec « Fadel (Barro) et son Kaolack nouveau ». L’ancien coordonnateur du mouvement citoyen « Y’en a marre » est passé à la politique, devenant candidat à la mairie de cette ville du centre du pays. « Il m’a fallu du courage pour enfin m’occuper de mon terroir », soutient l’ancien journaliste, qui compte « au cœur de son programme » l’assainissement, l’aménagement urbain et l’emploi des jeunes.

S’agissant de la conquête de la ville de Dakar, Vox Populi indique que le candidat Mame Mbaye Niang, qui dirige une liste parallèle du parti au pouvoir, « charge ses concurrents ». Pour lui, « ce sont 10 % de la population qui s’activent politiquement, les 90 % sont une majorité, c’est là où il faut aller chercher les électeurs qui vous feront gagner ».

Walf Quotidien s’intéresse au « mode de scrutin compliqué » de ces élections, se demandant si les citoyens vont faire « deux ou trois votes ».

EnQuête aborde ces Locales sous l’angle des pratiques occultes et relève que « le mystique (est) dans tous ses éclats ». Candidat à la commune de Grand Yoff, Lass Badiane déclare dans le journal que son « oncle est paralysé depuis son investiture par Yewwi Askan Wi », la grande coalition de l’opposition qui veut « libérer le peuple ».

Sur la CAN 2021, L’AS titre sur la deuxième sortie du Sénégal et se met « dans l’attente de Lions conquérants » cet après-midi (13h GMT) face au Syli national de Guinée.

Le sélectionneur Aliou Cissé prévient : « Nous n’allons pas au stade pour perdre ce derby ». Toutefois, « nous sommes déséquilibrés par les absences », ajoute le technicien sénégalais dans le quotidien national Le Soleil. De son côté, son homologue guinéen Kaba Diawara « espère que le match se jouera dans le fair-play ».

« Un derby, mille passions », note Sud Quotidien, soulignant que la première place du groupe B est « en jeu » pour cette rencontre. Le quotidien sportif Stades indique que l’objectif des Lions est de « griffer le Syli pour le ticket des 8èmes ».

Can Total Énergie 2021: les Lions Indomptable qualifient pour les huitièmes de finale

Portés  par un Vincent Aboubakar encore décisif, les Lions indomptables du Cameroun ont remporté le match de la 2 èm journée de leur poule face à l’Ethiopie (4-1) et a obtenu la qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.

 

 

Reçu  à froid par l’Éthiopie, la remontada de Camerounais n’a pas tardé avant de porter l’estocade en seconde période, au stade d’Olembé. En ce début de compétition, les hommes de Toni Conceiçao font office d’exception offensive. Et s’ils avaient marqué leurs deux buts contre le Burkina Faso sur penalty au match d’ouverture, ils n’ont,  jeudi 13 janvier 2022, pas eu besoin des coups de sifflet de l’arbitre pour en planter quatre face à l’Éthiopie.

Il faut signaler qu’au Stade d’Olembé, ce sont bien les Éthiopiens qui ont mordu les premiers, après quatre minutes de jeu. La défense camerounaise s’est laissée prendre de vitesse et Dawa Hotessa a ouvert la marque. Comme face au Burkina Faso, les Lions indomptables ont encaissé le premier but.

La réaction a été rapide. Bien placé au second poteau sur un centre de Collins Fai, Karl Toko-Ekambi  inscrit le but d’égalisation et a  ramené les siens à hauteur d’une tête magnifique  (8e).

L’espoir des Walya n’a pas fait long feu en seconde période. Collins Fai, encore lui, a délivré un nouveau centre impeccable, et cette fois, c’est  l’international Vincent Aboubakar qui a placé une reprise victorieuse de la tête (53e). Acclamé par le public, le capitaine a remis ça dans la foulée en coupant du bout du pied une offrande de Nicolas Moumi Ngamaleu (55e). Le Stade d’Olembé, enchanté par ses Lions indomptables.

La fête a été encore plus belle quand Karl Toko-Ekambi, a inscrit le quatrième but (67e). Rien ne semblait pouvoir arriver aux lions indomptables en seconde période, tandis que les Éthiopiens ne voyaient plus le jour.

 

Côte d’Ivoire: 725 millions Fcfa pour renforcer le cadastrage d’Abidjan

Une opération de renforcement du cadastrage dans le District d’Abidjan, d’un coût de 725 millions de Fcfa, a été lancé jeudi dans le cadre d’un projet d’appui institutionnel au gouvernement ivoirien.

Le projet a été officiellement lancé au Cabinet du ministre de l’Économie et des finances, en présence de responsables de l’administration publique, des autorités municipales et coutumières des dix communes ciblées de l’opération.

 M. Vassogbo Bamba, le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Économie et des finances, a indiqué que cette initiative qui intervenant dans le cadre du Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), vise à « accroître les recettes budgétaires ». 

Pour sa part, le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, a d’abord relevé que sur les questions foncières, les élus et les collectivités locales sont des « partenaires obligés avec une communauté de destin ». 

Ce projet a pour objectif d’améliorer de façon significative le cadre de vie et la gouvernance foncière notamment à Abobo, Adjamé, Attecoubé, Bingerville, Cocody, Marcory, Koumassi, Plateau, Treichville et Yopougon qui constituent les cibles pilotes.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire qui compte plus de 322.000 Km carrés, est cadastrée selon le directeur général des impôts, à moins d’un quart du territoire national ivoirien, soit un taux de moins de 25%. 

La Côte d’Ivoire a adopté en 2014 un schéma directeur des réformes des finances publiques qui constitue le cadre de référence de l’intervention des partenaires techniques et financiers. Cela a motivé la mise en place du Pagef en mars 2017.

Le Pagef, d’un montant total de 15,96 milliards Fcfa dont 13,45 milliards Fcfa financés par la Banque africaine de développement (BAD) et 2,5 milliards Fcfa par l’Etat ivoirien, a pour but de de moderniser la gestion des finances publiques. 

Les filières non porteurs d’emploi du BTS ivoirien seront supprimées (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a annoncé jeudi face à la presse que les filières non porteurs d’emploi du Brevet de technicien supérieur (BTS) seront supprimées.

M. Diawara présentait le bilan 2021 et les perspectives de l’année 2022 en vue du développement des projets de son département ministériel, lors d’une conférence de presse, au sein dudit ministère.  

 Évoquant des reformes qui sont en cours d’élaboration, il a fait mention de l’examen du BTS pour  « voir les filières non porteurs d’emploi qui seront supprimés et les filières porteuses d’emploi où les curricula seront revisités ».

Cela conduira à actualiser les accords avec le secteur privé, à revoir la loi sur l’enseignement supérieur et le parachèvement de la mise en œuvre du LMD qui nécessitera un certain nombre de chantier, a-t-il signalé. 

Il a annoncé le démarrage du programme d’extension des anciennes universités publiques avec la construction et l’équipement de nouveaux amphis, de nouveaux bâtiments de travaux dirigés, des bureaux d’enseignants et de travaux pratiques etc…

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a aussi assuré du démarrage de la construction de nouvelles résidences universitaires, notamment à Korhogo et Daloa et de nouveaux restaurants universitaires, à Cocody et à Abobo-Adjamé.    

Le ministre a rassuré de « l’achèvement des travaux d’extension des anciennes universités publiques et de l’ouverture des cités universitaires périphériques d’Abobo 1, Abobo 2, Port Bouet 3 et vridi » ainsi que de nouvelles résidences universitaires en construction à l’Université Félix Houphouët Boigny et à l’Université Nangui Abrogoua. 

Le ministre a fait état des réalisations infrastructurelles avec l’ouverture de l’université de San-Pedro qui a été effective le 19 octobre 2021, et l’inauguration de la cité et du restaurant universitaire de Korhogo. 

Il a énuméré l’ouverture du restaurant universitaire de Daloa. Des cités universitaires périphériques qui étaient en réhabilitation ont également ouvert précisément à  williamsville, Port-Bouet I et Port-Bouet 2.

Le gouvernement ivoirien, ajoutera-t-il, a fait beaucoup au niveau du recrutement des assistants ce qui s’est concrétisé avec le recrutement de 610 assistants, assistants chefs de cliniques et attachés de recherche, dont 210 glissements catégoriels et 200 recrutements nouveaux.

Au niveau du volet recherche scientifique, il a noté la mise en place de 5 milliards Fcfa comme Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) et pour 2021 une innovation avec l’orientation des bacheliers 2021, en septembre 2021, ce qui a permis une rentrée unique.

Il a terminé ses propos en insistant sur les perspectives 2022 avec l’achèvement des travaux de la phase 1 de l’université de San-Pedro ce qui pourrait amener l’inauguration de celle-ci par le président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara.

Pour cette année 2022, l’ouverture de l’université de Bondoukou qui a été déjà annoncée par le président de la République dans son discours de fin d’année à la nation, devrait être effective grâce à un fort avancement des travaux. 

Le ministre a souligné que pour cette année 2022 le gouvernement octroie 660 postes de recrutement en assistant, assistants Chefs de clinique et attachés de recherche, dont 210 glissements catégoriels et 450 recrutements nouveaux.

Côte d’Ivoire: test des équipements du projet éducation numérique

Le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé jeudi à Abidjan les tests des équipements de la phase 1 du Projet éducation numérique dont le taux d’exécution global est de 85%.

Il s’agit d’un « test grandeur nature afin de corriger toutes les erreurs qui seront éventuellement constatées afin de faire le bilan de la phase 1 », a indiqué Mme Mariatou Koné, lors du lancement de l’opération au Lycée moderne jeunes filles de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.

Démarré en avril 2020, la phase 1 du Projet éducation numérique a permis l’aménagement de salles multimédias dans 64 établissements secondaires et dix Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) dans dix villes (Abidjan, Bonoua, Grand-Bassam, Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné, Daloa et San-Pedro).

« Je voudrais remercier notre partenaire Huawei technologies pour son expertise qui permet redynamiser le système éducatif ivoirien par le numérique et d’être en adéquation avec la vision du président de la République »,  a poursuivi la ministre Mariatou Koné.

La phase pilote du projet a été réceptionnée en juin 2021 au Lycée classique d’Abidjan. A cette période, le taux d’achèvement du projet était de 70% contre 90% pour la zone d’Abidjan. Aujourd’hui, le projet a atteint un taux d’exécution global de 85%.

L’objectif du projet éducation numérique, dira-t-elle, est la formation d’un capital humain, capable de relever tous les défis de développement de la Côte d’Ivoire dans la quête d’une école de qualité.

Elle s’est réjoui de la présence du député de Yopougon, Michel Gbagbo, fils de Laurent Gbagbo, un leader de l’opposition en Côte d’Ivoire, faisant observer que « l’école n’a pas de couleur politique ».

Ce projet dont la phase de tests entre dans sa phase opérationnelle va « réduire la fracture numérique dans plusieurs zones en Côte d’Ivoire (et) dynamiser l’éducation elle-même », a déclaré le député Michel Gbagbo.

M. Étienne Liu, le président de Huawei Afrique de l’Ouest, dont l’entreprise est l’opérateur technique, a réitéré que la phase I du Projet d’éducation numérique réalisée par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a « déjà couvert 10 villes ».

« Notre motivation première est de doter l’Etat de Côte d’Ivoire d’un Intranet éducatif, de booster la transformation digitale par l’apprentissage et la gestion par le numérique, en vue d’accompagner le Gouvernement dans son élan de développement numérique », a-t-il ajouté.

Il a relevé qu’une équipe de 15 informaticiens du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation a suivi une formation du 03 au 18 décembre 2021 à Dubaï, dans le cadre du transfert des compétences pour la mise à l’échelle dudit projet.

Des sessions de formation pour les formateurs et les techniciens sur les différents sites ont été également initiées et devraient permettre aux enseignants une meilleure prise en main des équipements et un accompagnement permanent dans chaque établissement, a-t-il poursuivi.

Les enseignants formés devront servir de relais et d’appui pour la formation de l’ensemble des enseignants des écoles du périmètre du projet. Les plateformes de communication unifiée, elles, ont été déployées dans 149 directions, écoles et institutions administratives.

Le projet a permis en outre d’installer des systèmes de vidéo protection, de WIFI, des salles multimédia, des plateformes e-learning, des logiciels de l’environnement numérique de travail et de gestion des enregistrements, des bibliothèques en ligne.

Ce projet a vu également la création d’un Data Center dédié à l’éducation et la construction d’un bâtiment R+3 dans la commune de Grand-Bassam, à 40 Km, au sud-est d’Abidjan, a fait remarquer M. Étienne Liu.

« La Côte d’Ivoire a une jeunesse qui a d’énormes potentialités dans le domaine de la technologie, un atout qui doit être encadré pour permettre au pays d’en profiter efficacement. Huawei a, par conséquent, pour objectif de participer à ce vaste et ambitieux programme », a-t-il déclaré.

Le Lycée moderne de jeunes filles de Yopougon en est un des sites bénéficiaires. Le Lycée Sainte Marie de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, quant à lui sera érigé en un Centre de campus intelligent sur la base du Projet éducation numérique.

Covid-19 : Le Maroc parmi cinq pays africains ayant atteint l’objectif mondial de vaccination (ONU)

Le Maroc figure parmi cinq pays africains seulement ayant atteint l’objectif des Nations unies consistant à vacciner 10% de la population contre le coronavirus avant fin septembre dernier et 40% avant la fin de l’année 2021.Un rapport de l’ONU sur la situation et et les perspectives de l’économie mondiale en 2022, rendu public jeudi à New York, indique que la plupart des pays en Afrique ont vacciné moins de 5% de leur population, n’atteignant pas les objectifs de vaccination de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), précisant que seuls cinq pays du continent ont réalisé cet objectif, à savoir le Maroc, le Cap vert, Maurice, les Seychelles et la Tunisie.

Selon l’OMS, les taux de vaccination restent faibles en Afrique. Seulement 102 millions de personnes, soit 7,5 % de la population, sont entièrement vaccinées. Plus de 80 % des habitants d’Afrique doivent encore recevoir une première dose de vaccin anti-Covid-19.

Décembre dernier, l’agence onusienne a fait état d’une augmentation de 83 % du nombre de nouveaux cas de Covid-19 en Afrique, alimentée par les variants Delta et Omicron.

Se référant sur une nouvelle évaluation de la pandémie qu’elle a réalisée, l’OMS a relevé que de nouvelles vagues pourraient s’accumuler, dans un contexte où le continent pourrait ne pas atteindre une couverture vaccinale de 70 % avant août 2024.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Maroc: le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara s’entretient avec le ministre marocain des AE

Arrivé hier mercredi à Rabat, première étape de sa tournée régionale, le nouvel émissaire du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Staffan de Mistura s’est entretenu ce jeudi avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui était accompagné du Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilal.Il s’agit de sa première visite dans la région, depuis sa nomination en octobre dernier pour parvenir à une solution au différend régional sur le Sahara, qui empoisonne les relations entre Rabat et Alger.

Elle s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, adoptée le 29 octobre 2021, dans laquelle l’instance exécutive de l’ONU réitère son appel aux parties à poursuivre leur engagement dans le processus des tables rondes, dans un esprit de réalisme et de compromis, pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis.

Lors de ces entretiens, les responsables marocains ont réitéré les fondamentaux de la position marocaine telle que rappelée dans les discours Roi Mohammed VI à l’occasion des 45ème et 46ème anniversaires de la Marche Verte.

En effet, le Souverain avait réaffirmé l’attachement du Maroc à la reprise du processus politique conduit sous l’égide exclusive de l’ONU pour parvenir à une solution politique sur la base de l’initiative marocaine d’Autonomie, dans le cadre du processus des tables rondes, en présence des quatre participants.

Mais la tâche ne sera pas facile pour le nouvel émissaire qui ira, après cette rencontre avec Bourita, à la rencontre des séparatistes du Front Polisario puis à Alger et à Nouakchott. En effet, l’Algérie, considérée par Rabat comme partie prenante à ce différend régional, refuse une reprise de négociations sous formes de tables rondes. Alger avait informé, en octobre dernier, le Conseil de sécurité de son opposition au format de tables rondes en le qualifiant de  » contreproductif ».