Congo Terminal soutient la réinsertion sociale des jeunes garçons en situation de rue

Le 10 août 2022, Congo Terminal filiale de Bolloré Ports a renouvelé son engagement pour la réinsertion socio-économique des jeunes en situation de rue via une convention de partenariat avec le Samu social pour l’apprentissage des jeunes dans son atelier technique.Ce protocole donne la possibilité à cinq jeunes suivis par le Samu Social de bénéficier d’une formation professionnelle à travers un stage d’apprentissage d’une durée de 6 mois en mécanique, soudure, électricité ou tôlerie. Un programme qui vise la contribution de leur réinsertion socio-économique.

« Depuis plusieurs années, Congo Terminal œuvre pour la réinsertion sociale des jeunes en situation de rue. Dans ce but, nous avons mis en place un projet d’accompagnement professionnel pour leur permettre d’accéder à une meilleure qualité de vie. À ce jour, plus d’une vingtaine de bénéficiaires ont été concernés par cette initiative », a expliqué Anthony Samzun, Directeur général de Congo Terminal.

« Je rêvais d’une vie meilleure. Aujourd’hui Congo Terminal réalise mon rêve. Grâce au partenariat avec le Samu Social, j’ai pu obtenir une qualification, un métier en même temps qu’un statut valorisant au sein de la société́. Je suis employé de Congo Terminal », a indiqué un bénéficiaire qui a requis l’anonymat.

Depuis 2015, Congo Terminal collabore avec le Samu social pour la réinsertion socio-économique des jeunes garçons en situation de rue. Créé en 2006 à la demande de la mairie de Pointe-Noire, le Samu social œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des enfants de la rue à travers des soins médicaux et psychosociaux, éducatifs, social et économique.

A propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré́ Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs.

Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté́) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias – Congo Terminal

T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@congo-terminal.com

Gabon : les grandes lignes du discours d’Ali Bongo Ondimba

Le président de la république du Gabon a annoncé de nombreux projet en matière d’éducation, de la santé,  des transports et dans bien d’autres secteurs.

 

En ce qui concerne la lutte contre la vie chère au Gabon, Ali Bongo a souligné que : « J’ai instruit que le contrôle des prix soit fortement renforcé afin que les efforts consentis par l’Etat vous bénéficient pleinement et ne profitent pas à quelques spéculateurs. » Par ailleurs, « j’ai demandé au Gouvernement d’amplifier son effort pour lutter contre la vie chère mais en ciblant davantage notre soutien de sorte que ceux qui en ont le plus besoin en bénéficie davantage. Un exemple ? Jusqu’à présent, la subvention sur l’essence bénéficie autant à un directeur d’administration ou à un patron de grande entreprise qui conduit une grosse cylindrée qu’à un père de famille plus modeste. Ce n’est pas équitable. C’est pourquoi je ferai en sorte que plus de justice sociale soit injectée dans le système. » « Dans le même esprit et pour continuer d’aider les ménages les plus modestes, j’ai décidé, malgré la fin des mesures liées à la pandémie de covid-19, que le transport gratuit sera renouvelé et même renforcé dans l’année qui vient. Pour les Gabonais les moins favorisés, cela représente une économie non-négligeable, et donc un gain de pouvoir d’achat important. », explique-t-il.

Pour ce qui est du domaine de la Santé, il a évoqué qu’: « Au cours de la prochaine année, nous injecterons plus de 6 milliards 300 millions de francs CFA afin qu’une trentaine de centres de santé, outil privilégié de la médecine de proximité, soient rénovés et modernisés, permettant ainsi d’améliorer la couverture médicale partout dans le pays. »

Le secteur de l’éducation n’est pas en reste : « « Afin d’accompagner les familles dans une préparation sereine de la rentrée, l’allocation de rentrée scolaire sera versée aux parents d’ici la fin du mois d’août. A cette première mesure, j’en ajoute une seconde : le retour du transport scolaire gratuit dans les toute prochaines semaines. »

Le président de la république à également parler du secteur des transports où il envisage que : « D’ici août 2023, une enveloppe de 50 milliards permettra la réalisation de nouveaux tronçons aussi bien dans le Grand Libreville que dans les agglomérations de l’intérieur du pays. C’est aussi à ce moment-là, conformément au calendrier qui a été arrêté, que la voie de contournement de l’aéroport de Libreville, ainsi que la Transgabonaise, l’une des plus grandes routières d’Afrique, seront livrées. »

Quant- au domaine de sécurité, le président a affirmé veiller de prêt ce secteur : « Face à l’insécurité grandissante dans certains quartiers de la capitale et des grandes localités du pays, j’ai (…) instruit le gouvernement de faire preuve d’une extrême rigueur. Police et Justice doivent travailler main dans la main, et d’une main de fer, pour mettre les délinquants et les criminels hors d’état de nuire. Ce point également, je le suis personnellement de près. »

Revenu sur le projet concernant l’eau et l’électricité, Ali Bongo a souligné que : « Sur le volet eau, depuis mars 2021, plus de 120 kilomètres de canalisations ont été rénovés et 200 kilomètres sont encore à venir afin d’améliorer la vie de plus de 300 mille de nos concitoyens dans le Grand Libreville. Sur le volet électricité en 2021, des travaux d’extension, de réhabilitation et de raccordement au réseau ont été livrés dans sept des neuf provinces de notre pays. Au moment où je vous parle, d’autres chantiers sont en cours dans toutes les provinces afin d’améliorer significativement la desserte en eau et en électricité. »

L’emploi étant l’un des domaines dans lequel le chef de l’Etat vise pour éviter le chômage au Gabon, Ali Bongo a souligné que : « J’ai […] demandé au Gouvernement de réfléchir à un dispositif qui permettra aux Gabonaises et Gabonais, méritants et volontaires, de devenir indépendant financièrement et de s’épanouir pleinement. Ce dispositif n’a rien de cosmétique. Il n’a pas vocation à créer quelques dizaines, voire quelques centaines d’emplois. Il a pour ambition de créer plus de 100 000 auto-entrepreneurs ! Il est grand temps, en effet, de changer de braquet et de passer à la vitesse supérieure. »

L’été du mécontentement en Afrique

Cet été, l’Afrique a été le théâtre de nombreuses manifestations, dont certaines sont parmi les plus marquantes de l’histoire récente du continent, à un moment où la récession économique et les incertitudes politiques mettent des millions de pauvres du continent à rude épreuve et que leur patience est chauffée à blanc.Depuis le mois de juin, le continent a été le théâtre de pas moins de seize manifestations réparties sur cette vaste étendue géographique, la plupart d’entre elles portant sur l’augmentation du coût de la vie pour les gens ordinaires dans les pays africains qui souffrent encore de la gueule de bois post-Covid exacerbée par les effets du conflit entre la Russie et l’Ukraine voisine.

De l’Afrique du Sud à la Sierra Leone, en passant par le Soudan, le Sénégal, la Guinée et la République démocratique du Congo, des manifestants sont descendus dans la rue, recourant parfois à une violence extrême pour des raisons diverses, laissant les experts pantois devant les causes de cet été de mécontentement quasi simultané sur le continent.

Il y a quatre mois à peine, la Banque mondiale, qui avait prévenu en avril dernier que les économies du continent pourraient être affectées par le resserrement des conditions mondiales et la réduction des flux financiers étrangers dans la région, avait déjà commencé à s’inquiéter, poussant du coup les gens dans la rue.

Albert Zeufack, l’économiste principal de la Banque mondiale pour l’Afrique, avait alors prédit que la flambée des prix des carburants et des denrées alimentaires entraînerait une hausse de l’inflation qui aurait un impact négatif sur les nombreux pauvres du continent, en particulier ceux qui vivent dans les zones urbaines.

M. Zeufack a mis en garde contre une probabilité accrue d’instabilité grâce à une inflation alimentée par les prix des denrées alimentaires et de l’énergie, ce qui aggraverait les dissensions politiques déjà observées dans certains pays africains.

Le pain et le beurre

Ces prédictions se sont réalisées dans un pays comme le Soudan, où le général Abdel Fattal al-Burhan se maintient en place malgré un mouvement de protestation véhément mené par des civils qui souhaitent le retour à un régime civil dans les plus brefs délais.

Les manifestants avaient des besoins plus immédiats à l’esprit – le prix exorbitant d’une miche de pain qui a grimpé en flèche depuis la chute du dictateur Omar el-Béchir en 2019.

Depuis la révolution alimentée par le pain, le Soudan est sur les nerfs et la tendance des militaires à s’accrocher au pouvoir après la chute d’el-Béchir à la fin d’un règne de 30 ans, a conduit à une « armée civile de mécontents » trop pressée de faire descendre leur militantisme dans la rue et à imposer le changement.

Des dizaines de personnes sont mortes alors qu’un scénario post-Covid désespéré a provoqué des ondes de choc sur l’économie, plongeant des millions de Soudanais dans la pauvreté et la misère.

Le même scénario post-Covid se jouait en Sierra Leone, dernier pays africain à être pris dans le bourbier de violentes manifestations qui ont vu des postes de police incendiés et leurs agents tués.

Les analystes attribuent la situation à l’inflation galopante qui explique les pénuries récurrentes de produits de base comme la nourriture et le carburant et la hausse des prix qu’une population de plus en plus pauvre ne peut suivre.

« Le gouvernement est tout simplement à court d’idées pour faire face aux défis socio-économiques croissants auxquels des millions de personnes sont confrontées en Sierra Leone », affirme un analyste anonyme appartenant à un groupe de réflexion local.

En Afrique du Sud, les protestations ont été alimentées par la hausse du coût de l’électricité, qui a poussé de nombreuses entreprises locales à la faillite et a porté un coup dur aux efforts du gouvernement de Cyril Ramaphosa pour réduire le chômage, notamment chez les jeunes.

Plusieurs personnes sont mortes depuis le début du mois d’août pour protester contre les difficultés économiques croissantes de l’Afrique du Sud, qui ont vu la valeur de la monnaie locale, le rand, s’effondrer au plus fort de la période post-Covid et les crimes liés au chômage et à la pauvreté augmenter sensiblement.

La violence dans le township de Thembisa, au nord-est du pays, un centre financier proche de Johannesburg, a fait deux morts, la police ayant utilisé des méthodes musclées pour nettoyer les rues.

Plusieurs semaines auparavant, l’ancien président Thabo Mbeki avait mis en garde contre le risque d’un printemps arabe en Afrique du Sud si le mécontentement généralisé venait à s’envenimer.

Alors que les manifestations en Guinée, au Sénégal et dans l’enclave semi-autonome du Somaliland visaient davantage à faire des déclarations politiques aux dirigeants de Dakar et de Conakry qu’à autre chose, le mécontentement qui couvait à propos de la hausse des prix des produits de base comme la nourriture et du chômage des jeunes a accentué ces désillusions communes.

Au moins quatre personnes sont mortes lorsque des manifestations ont éclaté à Conakry en juillet en raison de la méfiance croissante à l’égard de la junte militaire dirigée par Mamady Doumbouya, dont le calendrier de transition est largement considéré comme trop lent par une population de plus en plus irritée à l’idée de voir l’armée revenir en politique.

Au Sénégal, le mécontentement de la population à l’égard du pouvoir politique sous la présidence de Macky Sall depuis juin a conduit à des accusations selon lesquelles la police aurait eu la main lourde pour réprimer les manifestations à Dakar et dans la région méridionale de la Casamance.

Il a également été reproché à la réputation de longue date du Sénégal en tant que phare de la paix et de la stabilité dans une région ouest-africaine précaire d’être lentement sapée par la manière dont l’Etat traite la dissidence ouverte au moyen de représailles prétendument musclées.

Dans l’enclave autonome du Somaliland, les protestations ont été dirigées contre le président, que les manifestants ont accusé de tenter de retarder les élections présidentielles.

Le président Muse Bihi Abdi a déclaré qu’au moins cinq personnes étaient mortes et des dizaines d’autres blessées lors des affrontements entre les manifestants et la police, qui a accusé les manifestants de porter et d’utiliser des balles réelles.

Le mouvement de protestation affirme que le président est déterminé à prolonger sa présidence au-delà du mois de novembre, date à laquelle son mandat devrait expirer, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles élections.

Les détracteurs d’Abdi affirment qu’il envisage d’utiliser le Conseil des anciens dénommé « Guurti », le parlement de facto du Somaliland, pour s’accrocher au pouvoir contre la volonté du peuple.

Entre-temps, le message des protestations en RD Congo est mitigé : certaines manifestations sont dirigées contre le gouvernement du président Félix Tshisekédi, qui n’aurait pas tenu ses promesses de créer des emplois, d’accroître la sécurité et de donner aux Congolais ordinaires un espoir pour l’avenir.

Les manifestations de juillet contre la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo ou Monusco ont fait plus de dix morts, dont quelques soldats de la paix.

Les Congolais ordinaires affirment que, bien que la Monusco soit présente en RD Congo depuis plus de deux décennies, la sécurité de ses citoyens n’a connu aucune amélioration au cours de cette période et exigent le départ immédiat de la Mission.

Les manifestants ont accusé les soldats de la paix de l’Onu de retourner leurs armes contre eux, tuant au moins trois d’entre eux dans la ville de Goma, dans l’est du pays, en juillet.

La Monusco est mise en cause pour son indifférence présumée face à l’insécurité des civils dans un contexte de recrudescence des attaques armées de milices, notamment le M23.

Le même mois, des affrontements ont éclaté dans la capitale tunisienne, Tunis, où des manifestants ont tenté de marcher sur le bâtiment de la commission électorale après que le président Kaïs Saied eut limogé le responsable des élections à l’approche d’un référendum organisé en juillet.

L’année dernière, le dirigeant tunisien avait limogé l’ensemble de son gouvernement, révoqué plus de 50 « juges corrompus » et dissous le Parlement, suscitant la crainte qu’il ne mette en péril la démocratie acquise de haute lutte par le pays.

Gabon : un véhicule s’enflamme sur l’axe Oyem-Bitam

Le véhicule qui avait à son bord sept passagers a prit feu sur l’axe Oyem-Bitam plus précisément entre les villages Sougoudzap-ville-Abang-Medoumou, les sept personnes sont sorties indemnes et ont aussitôt éteint le feu.

 

 

La scène s’est déroulée sur l’axe Sougoudzap-ville-Abang-Medoumou. Selon le journal L’Union, Les faits se sont déroulés récemment sur le tronçon Oyem-Bitam, plus précisément entre les villages Sougoudzap-ville-Abang-Medoumou. Pendant qu’il conduisait, le chauffeur aurait remarqué que de la fumée s’échappait du capot du véhicule. Réagissant promptement, ce dernier va garer et armés d’un extincteur et de bouteilles d’eau, les occupants du véhicule ont réussi à circonscrire le feu.

Une fois les flammes maîtrisées, le bilan fait état de plusieurs dégâts. « Tout le moteur était déjà consumé au moment où celui-ci a été maîtrisé par les secours. Néanmoins, ils ont évité que le pire arrive au reste du véhicule », a déclaré une source, non sans indiquer que les 7 personnes étaient membres d’une même famille et se rendaient aux obsèques d’un de leurs proches. Fort heureusement, plus de peur que de mal.

Depuis 4 semaines, de nombreux accidents se sont produits aussi bien dans le « Grand Libreville » qu’à l’intérieur du pays. Si les accidents de circulation sont très souvent expliqués par des facteurs basiques tels que l’excès de vitesse, l’usage du téléphone au volant, l’état mécanique des véhicules et l’état d’ébriété, d’autres causes méritent d’être explorées. C’est le cas notamment de la négligence des visites techniques que doivent faire régulièrement les usagers.

Gabon: le chef de l’Etat annonce la création de 100 000 auto-entrepreneurs

Le chef de l’Etat a à travers son discours prononcé le 16 août 2022, à l’occasion du 62ème anniversaire de l’indépendance annoncé la création des auto-entrepreneurs pour permettre l’indépendance financière de gabonais.

Dans son ambition de créer de nombreux emplois aux gabonais, Ali Bongo vient de réaffirmer sa politique qui est basée essentiellement sur le plein emploi. « Il n’a pas vocation à créer quelques dizaines, voire quelques centaines d’emplois. Il a pour ambition de créer plus de 100 000 auto-entrepreneurs ! Il est grand temps, en effet, de changer de braquet et de passer à la vitesse supérieure », a -t-il annoncé.

C’est d’ailleurs pour cette occasion qu’il a également demandé au gouvernement de réfléchir « à un dispositif qui permettra aux Gabonaises et Gabonais méritants et volontaires, de devenir indépendants financièrement et de s’épanouir pleinement », a-t-il indiqué.

Cette annonce qui vient favoriser le développement du pays et va réduire le taux de chômage au gabon.  Le peuple gabonais quant à lui, n’attend plus que de voir les réalisations.

Côte d’Ivoire : 50 000 TVI pour lutter contre la fraude sur l’identité

50 000 Terminaux de vérification d’identité (TVI) ont été mis, mercredi, à la disposition de l’Association des sociétés de transfert d’argent et de change de Côte d’Ivoire (ASTAC-CI) par l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI).Cette mise à disposition a fait l’objet d’une convention paraphée par le Directeur général de l’ONECI, Christian Ago Kodia et le président de l’ASTAC-CI, Madi Ouédraogo.

Le Terminal de vérification d’identité (TVI) est un équipement de vérification et d’authentification des titres d’identité (cartes nationales d’identité et cartes de résident) hors ligne, basé sur la technologie biométrique et de reconnaissance faciale.

« Cette convention qui met l’ONECI dans son rôle est un acte majeur parce qu’elle permettra de réduire la fraude, les dégâts. C’est un acte fort que nous posons pour réduire la fraude sur l’identité et sécuriser les transactions », a expliqué le directeur général de l’ONECI, Christian Ago Kodia.

« A l’ère du numérique nous sommes en train de travailler pour que la question de l’identité ne soit pas un frein au développement (…) », a-t-il ajouté. 

Pour sa part, le président de l’ASTAC-CI s’est montré rassurant.  « Ce n’est pas un partenariat de complaisance. Vous n’aurez pas honte à traverser ce partenariat », a dit Madi Ouédraogo, s’adressant au directeur général de l’ONECI.

Pour lui, ces terminaux sont les bienvenus. « Ces terminaux nous soulagent. Avec cette solution vous venez d’enlever une épine de nos pieds », a conclu le président de l’ASTAC-CI.

Face à la fraude documentaire, à l’usurpation d’identité, à la menace terroriste et à la cybercriminalité, l’Etat ivoirien s’est engagé depuis quelques années dans un processus de modernisation de son état civil à travers la mise en place d’un Registre national des personnes physiques (RNPP). Ces fléaux font perdre au pays et aux entreprises annuellement plusieurs dizaines de milliards de FCFA.

SADC : un groupe de sages pour résoudre la crise au Lesotho

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a mandaté une équipe d’éminents hommes d’Etat et de fonctionnaires de la région pour assurer la mise en œuvre de réformes politiques au Lesotho.Selon un communiqué publié à l’issue du 42ème Sommet de la SADC qui s’est tenu mercredi en République démocratique du Congo, le regroupement régional de 16 Etats a « approuvé la création d’un Comité de surveillance composé du Groupe des sages (PoE) de la SADC et du Groupe de référence pour la médiation (MRG) afin d’assurer la continuité et la surveillance de la mise en œuvre des réformes au Royaume du Lesotho ».

La SADC a été saisie depuis 2014 d’efforts pour trouver une solution durable aux défis au Lesotho, où les querelles politiques ont entraîné un environnement de paix et de sécurité instable.

Dans le cadre des recommandations, la SADC a appelé le gouvernement du Lesotho à élaborer et à soumettre une feuille de route sur la mise en œuvre des réformes, avec des étapes et des résultats concrets et clairs.

Le 42ème Sommet de la SADC a approuvé la nomination de l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete à la présidence du PoE de la SADC. Son adjoint sera l’ancien vice-président mauricien Paramasivum Pillay Vyapoory.

Les autres membres du PoE sont l’ancien ministre zimbabwéen de la justice, Patrick Chinamasa, et l’ex-ministre botswanais des Affaires étrangères, Charles Tibone.

Le Lesotho sera le premier test pour le PoE, qui est une structure de la SADC ayant pour mandat de faciliter la prévention, la gestion et la résolution des conflits inter et intra-étatiques importants et qui est soutenue par le MRG.

Les membres du MRG sont l’ancienne ambassadrice de Zambie en Italie, Lucy Mungoma, qui préside le groupe, Hellen Lwegasira, médiatrice et négociatrice tanzanienne (vice-présidente), l’ancien ambassadeur du Botswana en Australie, Molosiwa Selepeng, et l’ancien ambassadeur du Zimbabwe en Belgique, Andrew Mtetwa.

Migration, investissement et accidents de la route au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc pour lutter contre l’immigration irrégulière, les enjeux de l’investissement dans le capital humain et les accidents de la route, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde les efforts faits par le Maroc pour combattre l’immigration irrégulière, écrit que les moyens déployés par Rabat pour amortir l’onde de choc migratoire qui menace aujourd’hui le Vieux Continent, « sont extrêmement coûteux aussi bien sur le plan matériel qu’humain ».

La facture finale est “bien plus salée” que l’éventuelle enveloppe européenne de 500 millions d’euros pour financer les efforts de Rabat déployés pour contrer l’immigration irrégulière, relève l’éditorialiste.

Aujourd’hui, il est de notoriété publique que le Maroc veut faire de la lutte contre la migration clandestine la force et non le talon d’Achille du partenariat entre l’Europe et l’Afrique.

Mais pour ce faire, il faut dissiper les “malentendus” et la “polémique” qui entourent le phénomène migratoire, “qui n’est ni une arme, ni un instrument de pression marocain”, soutient-il.

+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de l’investissement dans le capital humain, en se focalisant sur le groupe OCP, écrit que pour partager avec la société une partie de la richesse qu’il crée, le groupe OCP a choisi d’investir dans l’humain, expliquant que l’université Mohammed VI polytechnique (UMP), les écoles 1337 et YouCode, et le lycée d’excellence «Lydex» sont autant d’exemples de cette orientation.

Le groupe n’a pas fait dans la demi-mesure: des enseignants chercheurs de renommée nationale et internationale, des infrastructures haut standing et des équipements à la pointe de la technologie ont été mobilisés, relève-t-il.

Les étudiants, eux, sont choisis sur la base de leur mérite, et la majorité sont boursiers, ajoute-t-il.

En l’espace de trois ans, entre 2017 et 2020, l’UM6P a produit plus de 660 publications scientifiques et compte aujourd’hui une trentaine de brevets, soit une moyenne de 6 par an, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les accidents de la route, qui continuent de faucher tant de vies humaines dans le Royaume, écrit que la guerre des routes fait encore des victimes dans notre pays et que la saison estivale, qui connaît une augmentation exponentielle du trafic routier, rend le risque encore plus important.

Alors que l’année 2020 avait connu une certaine baisse du bilan des victimes en raison des restrictions sanitaires et du couvre-feu, le nombre des morts et des blessés graves semble aujourd’hui repartir à la hausse, constate la publication.

Bien qu’au cours des dernières années, le code de la route ait été changé et des radars aient été installés, les résultats peinent toujours à suivre, déplore-t-il, estimant nécessaire de rendre les sanctions encore plus dissuasives.

Sénégal: la coalition présidentielle prépare l’installation de ses députés

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les calculs politiques en cours avant l’installation des nouveaux députés de l’Assemblée nationale et la sortie de l’ancien président Abdoulaye Wade sur la nouvelle dimension de son parti.En prélude à l’installation de la nouvelle législature, EnQuête affirme que « les grandes manœuvres » ont commencé. Ce samedi au palais, le président Macky Sall rencontre les députés de sa coalition et « va devoir trancher pour le poste de président de l’Assemblée nationale », indique le journal, avant de souligner que « des questions stratégiques autour de la composition du bureau, des commissions et autres » seront également au menu des discussions.

Par ailleurs, Sud Quotidien cite l’inflation, la bérézina de Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) aux dernières législatives, le regain de l’opposition et le nouveau gouvernement comme les « défis de fin de mandat » de Macky Sall. De son côté, Walf Quotidien indique que « le Sénégal (est) sans gouvernail » lorsque le chef de l’Etat est en déplacement. Cette situation est due à « l’absence d’un Premier ministre et la fin de mandat du président de l’Assemblée », note le journal.

Plus loin, Vox Populi affirme que l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), « revigoré par les performances » du Parti démocratique sénégalais (PDS) aux élections législatives du 31 juillet, proclame le PDS « première force de l’opposition parlementaire ». L’accent doit être mis désormais sur la « vente des cartes » et le « renouvellement », une condition pour doter le parti « d’un appareil performant et prêt pour remporter l’élection présidentielle de février 2024 », invite-t-il.

S’il proclame le PDS « première force de l’opposition », l’ancien chef de l’Etat tient aussi au maintien de l’alliance Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) et Yewwi Askan Wi (libérer le peuple). Ces deux formations, parties ensemble aux dernières législatives, ont remporté 80 des 165 sièges de l’Assemblée nationale. « Nous ne devons pas nous laisser divertir par ceux qui veulent casser l’inter-coalition », a dit Abdoulaye Wade.

En football, Samuel Eto’o, ancien international camerounais et actuel président de la fédération de son pays, est présent au Sénégal depuis le 16 août pour évoquer la participation africaine à la prochaine Coupe du monde Qatar 2022, d’après Le Soleil.

L’objectif du Sénégal, du Cameroun, du Maroc, du Ghana et de la Tunisie est de permettre à une nation africaine d’atteindre pour la première fois le carré d’as alors les quarts de finale du Sénégal (2000) et du Cameroun (1990) sont les meilleures performances du continent dans l’histoire du Mondial. Mais cette année, « les cinq représentants de l’Afrique feront tout pour remporter la Coupe du monde », promet le Lion indomptable, nommé ambassadeur de la Coupe du monde Qatar 2022.

Zimbabwe : un film sur le chef de l’opposition interdit de diffusion

La production consacrée à Nelson Chamisa est « susceptible d’être contraire à l’ordre public et d’inciter à la violence » selon le Conseil de censure du Zimbabwe, organisme chargé de contrôler la production des médias.Camilla Nielsson, une journaliste danoise, a signé un film documentaire intitulé « Président ». Le personnage principal, l’opposant politique Nelson Chamisa, a été suivi lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2018.

Dans cette production, le leader de l’opposition au Zimbabwe dénonce « le truquage, l’intimidation, la fraude et la violence politique » de l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF, au pouvoir).

Ainsi Oscar Mugomeri, directeur adjoint du Conseil de censure du Zimbabwe, a prononcé une interdiction de diffusion du film documentaire pour violation de la loi sur la censure et le contrôle des divertissements dans une lettre datée du 16 juin et adressée à Chris Mhike, l’avocat de la productrice.

Pour Angela Quintal, Coordinatrice du programme Afrique du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, aux États-Unis, cette décision « semble moins vouloir mettre fin à l’incitation à la violence que s’assurer qu’un leader politique de l’opposition ne bénéficie pas d’une publicité gratuite avant un scrutin crucial ».

En effet, le Zimbabwe s’achemine en 2023 vers des élections générales dont la date n’est pas encore connue. « Les autorités doivent immédiatement revenir sur cette décision apparemment irréfléchie et faire respecter le droit à la liberté d’expression », a déclaré M. Quintal, non sans plaider pour la non utilisation de la censure à des fins politiques.

L’avocat Chris Mhike a fait appel auprès du ministère de l’Intérieur et du Patrimoine culturel et n’exclut pas de saisir la Cour constitutionnelle. Sa cliente Camilla Nielsson avait demandé, le 1er avril, au Conseil de censure du Zimbabwe d’autoriser la diffusion du film documentaire « Président ».

Mais la structure de régulation a estimé que la production comporte des scènes qui violent la loi sur la censure sans clairement désigner les passages incriminés. « Le film pourrait inciter à la violence alors que le pays se prépare à aller aux élections en 2023 », a justifié M. Mugomeri.