Gabon-journée de l’industrie : ouverture de la première édition

La première ministre Rose Christianne Raponda, a procédé en présence du chef de l’Etat Ali Bongo à l’ouverture des travaux de la première édition , des journées de l’industrie hier jeudi 10 novembre 2022.

 

 

«Ancrer le Gabon sur la voie d’un développement industriel et durable», c’est sur ce thème que les activités de la première édition des journées de l’industrie seront centrées. En effet, il sera question au cours de ces journées de valoriser les produits locaux.

Au cours de cette première édition, la première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a ouvert le bal en discutant sur la thématique globale. Pour la cheffe du gouvernement, «La transformation de l’économie gabonaise est en cours. Mais elle doit être amplifiée et accélérée. C’est tout le sens du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) que met en œuvre aujourd’hui le Gouvernement», a-t- elle déclaré.

Avant de mettre  en avant la volonté du Gabon, à travers ces journées de l’industriel, d’interpeller tous les acteurs à jouer leur partition dans la chaîne de production, de transformation et de distribution. «Nous avons l’obligation d’accompagner les industriels. Nous devons diversifier notre offre économique pour qu’elle soit durable», a-t-elle souligné.

Rappelons que ces journées auront lieu du 10 au 12 novembre 2022. Plusieurs activités seront organisées à cet effet, notamment les stands d’exposition, des panels d’échanges et des discussions.

Gabon : les grandes lignes du discours d’Ali Bongo Ondimba

Le président de la république du Gabon a annoncé de nombreux projet en matière d’éducation, de la santé,  des transports et dans bien d’autres secteurs.

 

En ce qui concerne la lutte contre la vie chère au Gabon, Ali Bongo a souligné que : « J’ai instruit que le contrôle des prix soit fortement renforcé afin que les efforts consentis par l’Etat vous bénéficient pleinement et ne profitent pas à quelques spéculateurs. » Par ailleurs, « j’ai demandé au Gouvernement d’amplifier son effort pour lutter contre la vie chère mais en ciblant davantage notre soutien de sorte que ceux qui en ont le plus besoin en bénéficie davantage. Un exemple ? Jusqu’à présent, la subvention sur l’essence bénéficie autant à un directeur d’administration ou à un patron de grande entreprise qui conduit une grosse cylindrée qu’à un père de famille plus modeste. Ce n’est pas équitable. C’est pourquoi je ferai en sorte que plus de justice sociale soit injectée dans le système. » « Dans le même esprit et pour continuer d’aider les ménages les plus modestes, j’ai décidé, malgré la fin des mesures liées à la pandémie de covid-19, que le transport gratuit sera renouvelé et même renforcé dans l’année qui vient. Pour les Gabonais les moins favorisés, cela représente une économie non-négligeable, et donc un gain de pouvoir d’achat important. », explique-t-il.

Pour ce qui est du domaine de la Santé, il a évoqué qu’: « Au cours de la prochaine année, nous injecterons plus de 6 milliards 300 millions de francs CFA afin qu’une trentaine de centres de santé, outil privilégié de la médecine de proximité, soient rénovés et modernisés, permettant ainsi d’améliorer la couverture médicale partout dans le pays. »

Le secteur de l’éducation n’est pas en reste : « « Afin d’accompagner les familles dans une préparation sereine de la rentrée, l’allocation de rentrée scolaire sera versée aux parents d’ici la fin du mois d’août. A cette première mesure, j’en ajoute une seconde : le retour du transport scolaire gratuit dans les toute prochaines semaines. »

Le président de la république à également parler du secteur des transports où il envisage que : « D’ici août 2023, une enveloppe de 50 milliards permettra la réalisation de nouveaux tronçons aussi bien dans le Grand Libreville que dans les agglomérations de l’intérieur du pays. C’est aussi à ce moment-là, conformément au calendrier qui a été arrêté, que la voie de contournement de l’aéroport de Libreville, ainsi que la Transgabonaise, l’une des plus grandes routières d’Afrique, seront livrées. »

Quant- au domaine de sécurité, le président a affirmé veiller de prêt ce secteur : « Face à l’insécurité grandissante dans certains quartiers de la capitale et des grandes localités du pays, j’ai (…) instruit le gouvernement de faire preuve d’une extrême rigueur. Police et Justice doivent travailler main dans la main, et d’une main de fer, pour mettre les délinquants et les criminels hors d’état de nuire. Ce point également, je le suis personnellement de près. »

Revenu sur le projet concernant l’eau et l’électricité, Ali Bongo a souligné que : « Sur le volet eau, depuis mars 2021, plus de 120 kilomètres de canalisations ont été rénovés et 200 kilomètres sont encore à venir afin d’améliorer la vie de plus de 300 mille de nos concitoyens dans le Grand Libreville. Sur le volet électricité en 2021, des travaux d’extension, de réhabilitation et de raccordement au réseau ont été livrés dans sept des neuf provinces de notre pays. Au moment où je vous parle, d’autres chantiers sont en cours dans toutes les provinces afin d’améliorer significativement la desserte en eau et en électricité. »

L’emploi étant l’un des domaines dans lequel le chef de l’Etat vise pour éviter le chômage au Gabon, Ali Bongo a souligné que : « J’ai […] demandé au Gouvernement de réfléchir à un dispositif qui permettra aux Gabonaises et Gabonais, méritants et volontaires, de devenir indépendant financièrement et de s’épanouir pleinement. Ce dispositif n’a rien de cosmétique. Il n’a pas vocation à créer quelques dizaines, voire quelques centaines d’emplois. Il a pour ambition de créer plus de 100 000 auto-entrepreneurs ! Il est grand temps, en effet, de changer de braquet et de passer à la vitesse supérieure. »

Ticad 8 : le Gabon sera représenté par la première ministre

Rose Christiane Raponda va prendre part du 27 au 28 août 2022,  à la huitième édition de la conférence de Tokyo;  pour le développement en Afrique qui aura lieu en Tunisie.

 

C’est en présence du premier ministre japonais Fumio Kishida qu’aura lieu la huitième édition de la conférence de Tokyo pour le développement en Afrique. La nouvelle a été publiée à la sortie de son entretien tenu avec l’ambassadeur du Japon au Gabon, le 12 août 2022.

Au cours de leur entretien, les deux ont échangé sur la participation du Gabon à cette 8ème édition. En effet, Rose Christiane Raponda va représenter le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba en Tunisie.

Elle a d’ailleurs précisé par un tweet, que « Avec S.E.M. Shuji Noguchi, Ambassadeur du Japon au Gabon, nous avons discuté ce  vendredi 12 août de la participation de notre pays à la TICAD 8 les 27 et 28 août prochain à Tunis où je représenterai le Ali Bongo Ondimba ». explique-t-elle en ajoutant que : « le Japon est au nombre des partenaires précieux du Gabon, sur le plan diplomatique et économique ».

Gabon-fête de l’indépendance: le message du chef de l’Etat à la Nation

Voici joint l’intégralité du  discours du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, à l’occasion du 62ème  anniversaire de l’indépendance au Gabon.

 

Gabonaises, Gabonais, Mes très chers compatriotes,

Il y a bien des années, mon père, feu le Président Omar Bongo Ondimba, me raconta l’histoire d’un seigneur japonais. Au crépuscule de sa vie, celui-ci fit venir trois de ses enfants. Il leur donna à chacun une flèche et leur demanda de la briser. Ce qu’ils firent sans la moindre difficulté.

Le vieil homme prit ensuite trois autres flèches, les attacha entre elles et demanda, tour à tour, à chacun de ses trois fils de briser l’assemblage. Malgré leurs efforts, aucun des trois fils n’y parvint. Leur père leur dit alors : « Si vous restez unis notre camp survivra, mais si vous vous désunissez alors il périra. » Cette histoire nous rappelle que « l’Union fait la force ! »

En ce 17 août 2022, jour de fête au Gabon, où nous célébrons le 62ème anniversaire de notre Indépendance, cette histoire résonne en moi comme au premier jour. Car l’Union est le premier des trois termes de notre devise. C’est d’elle que nous puisons, collectivement notre force. Elle est l’antidote au poison de la division ; qu’elle soit ethnique, religieuse ou politique. Gardons toujours à l’esprit que ce qui nous unit est bien plus fort que ce qui nous divise. Si nous restons unis, que nous regardons dans la même direction, alors rien ne nous sera impossible. Pour nous développer en tant que pays, prospérer en tant que Nation, nous avons besoin de tout le monde.

Gabonaises, Gabonais, Mes très chers compatriotes,

« Le politicien suit le peuple. Mais le peuple suit l’homme d’Etat ». En tant que chef de l’Etat, garant de l’Unité de la Nation, il m’appartient de montrer la direction à suivre. De faire en sorte que nos concitoyens, tous nos concitoyens, suivent ce chemin et que personne, je dis bien personne, ne soit laissé de côté. Pour parvenir à faire du Gabon un pays harmonieusement développé, où les besoins de base sont satisfaits et l’avenir de nos enfants garanti, il y a différentes étapes à franchir. La première, et la plus importante à mes yeux, de ces étapes est celle de l’emploi. L’emploi, c’est la clé de voûte de mon projet, mon absolue priorité. Car tout le reste, ou presque, en découle.

En ce domaine, mon objectif n’a pas varié : je vise le plein emploi. Malgré les difficultés, je sais que nous y parviendrons. Pour cela, je ne ménagerai aucun effort. Car l’avenir de nos jeunes, et du pays tout entier, en dépend. Notre système de formation a d’ores et déjà été réformé dans le but de mieux former nos jeunes par rapport aux métiers, aux emplois disponibles dans notre pays. J’ai également demandé au Gouvernement de réfléchir à un dispositif qui permettra aux Gabonaises et Gabonais méritants et volontaires, de devenir indépendant financièrement et de s’épanouir pleinement.

Ce dispositif n’a rien de cosmétique. Il n’a pas vocation à créer quelques dizaines, voire quelques centaines d’emplois. Il a pour ambition de créer plus de 100 000 auto-entrepreneurs ! Il est grand temps, en effet, de changer de braquet et de passer à la vitesse supérieure. La seconde étape-clé est l’éducation. Pour atteindre nos objectifs en matière d’emploi, l’éducation a un rôle clé à jouer. En ce domaine aussi, nous ne tarissons pas d’efforts. Conséquence de la réforme de l’enseignement professionnel et technique que je viens d’évoquer, deux des trois centres de formation, celui de Nkok et celui de Mvengue, sont désormais actifs. Quant au troisième, celui de Ntchengue, il va prochainement entrer en fonction.

En parallèle, la construction de nouvelles écoles se poursuit. Dès la rentrée prochaine, ce sont environ 10.000 nouvelles places au primaire et au secondaire qui seront disponibles dans le pays. Cet effort, non seulement il sera poursuivi mais il sera intensifié pour qu’à la rentrée 2023, 20.000 places supplémentaires soient créées pour nos enfants. A ce sujet, je vous annonce que, afin d’accompagner les familles dans une préparation sereine de la rentrée, l’allocation de rentrée scolaire sera versée aux parents d’ici la fin du mois d’août. A cette première mesure, j’en ajoute une seconde : le retour du transport scolaire gratuit dans les prochaines semaines.

Tout cela, je le fais pour vous soulager, soulager les familles. Mais permettez-moi de rappeler que si l’instruction est largement l’affaire de l’école, l’éducation est l’affaire de tous, à commencer par les familles. Être parent, c’est une grande responsabilité. J’en sais quelque chose. Nos enfants sont ce que nous avons de plus précieux. C’est pourquoi nous devons les protéger face aux dangers, dans le monde réel, comme dans le monde virtuel. Je fais référence ici aux réseaux sociaux qui, entre autres dérives, ont aggravé le phénomène de harcèlement. Face à ces dangers, l’Etat prend ses responsabilités. Mais il revient également aux familles de prendre les leurs.

Mes chers compatriotes,

La santé, comme l’emploi et l’éducation, est également une priorité. La Covid-19, qui n’a pas disparu, a montré notre grande capacité à nous organiser en ce domaine. Cet élan est aujourd’hui poursuivi et amplifié. La réforme de l’Office Pharmaceutique National a été menée avec succès. Elle a permis de rendre disponibles une quantité de médicaments en tout point du pays. Cette année, 23 structures sanitaires et sociales ont bénéficié de travaux d’extension et de modernisation. Au cours de la prochaine année, nous injecterons plus de 6 milliards 300 millions de francs CFA afin qu’une trentaine de centres de santé, outil privilégié de la médecine de proximité, soient rénovés et modernisés, permettant ainsi d’améliorer la couverture médicale dans tout le pays.

Enfin, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), tout comme la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), deux piliers de notre système social, font actuellement l’objet d’une restructuration afin de garantir leur solidité, leur viabilité et leur pérennité. L’objectif à terme, une fois cette consolidation achevée, est d’étendre et d’améliorer votre couverture sociale. Au-delà de l’emploi, de l’éducation et de la santé, vous avez, je le sais, mes chers compatriotes, bien d’autres préoccupations. La vie chère en fait partie. En ce domaine également, nous n’avons pas ménagé nos efforts. Ces derniers mois, face à une inflation galopante au niveau mondial, une série de mesures ont été prises au Gabon afin de freiner la hausse des prix et réduire le coût de la vie.

Pour vous soutenir, l’Etat a injecté plus de 83 milliards de francs CFA. Les subventions à la pompe ont permis de maintenir le prix du litre de gasoil à 585 francs et celui du litre d’essence à 605 francs. Si nous avions laissé faire, ceux-ci auraient probablement grimpé au-delà de 1.000

Francs CFA. Parallèlement, sur toute autre série de produits de première nécessité, l’Etat a injecté des milliards de francs CFA additionnels afin que les prix demeurent bloqués et que plusieurs produits de grande consommation demeurent abordables pour tous. Tel est le cas du pain, du riz ou encore de la bouteille de gaz.

Face à certaines dérives, j’ai instruit que le contrôle des prix soit fortement renforcé afin que les efforts consentis par l’Etat vous bénéficient pleinement et ne profitent pas à quelques spéculateurs. Passée cette étape dans laquelle il a fallu intervenir en urgence, j’ai demandé au

Gouvernement d’amplifier son effort pour lutter contre la vie chère mais en ciblant davantage notre soutien de sorte que ceux qui en ont le plus besoin en bénéficient davantage. Un exemple. Jusqu’à présent, la subvention sur l’essence bénéficie autant à un directeur d’administration ou à un patron de grande entreprise qui conduit une grosse cylindrée qu’à un père de famille plus modeste.

Ce n’est pas équitable. C’est pourquoi je ferai en sorte que plus de justice sociale soit injectée dans le système. Dans le même esprit et pour continuer d’aider les ménages les plus modestes, j’ai décidé, malgré la fin des mesures liées à la pandémie de covid-19, que le transport gratuit sera renouvelé et même renforcé dans l’année qui vient. Pour les Gabonais les moins favorisés, cela représente une économie non-négligeable, et donc un gain de pouvoir d’achat important.

Gabonaises, Gabonais,

Vous déplacer figure aussi parmi vos grandes préoccupations du moment. Mais comment le faire quand certaines routes sont délabrées ? C’est pourquoi nous avons lancé un vaste programme de réhabilitation des voies, en particulier dans le Grand Libreville. Cette année, ce sont plus de 20 km de routes qui ont été réhabilités. D’ici août 2023, une enveloppe de plus de 50 milliards permettra la réalisation de nouveaux tronçons aussi bien dans le Grand Libreville que dans les agglomérations de l’intérieur du pays. C’est aussi à ce moment-là, conformément au calendrier qui a été arrêté, que la voie de contournement de l’aéroport de Libreville, ainsi que la Transgabonaise, l’une des plus grandes infrastructures routières d’Afrique, seront livrées.

L’eau et l’électricité sont aussi des éléments indispensables à la vie quotidienne. Les chantiers d’amélioration de la desserte en eau et en électricité se sont multipliés, à Libreville comme ailleurs dans le pays. Sur le volet eau, depuis mars 2021, plus de 120 kilomètres de canalisations ont été rénovés et 200 kilomètres sont encore à venir afin d’améliorer la vie de plus de 300 mille de nos concitoyens dans le Grand Libreville. Sur le volet électricité en 2021, des travaux d’extension, de réhabilitation et de raccordement au réseau ont été livrés dans sept des neuf provinces du pays. Au moment où je vous parle, d’autres chantiers sont en cours dans toutes les provinces afin d’améliorer significativement la desserte en eau et en électricité.

Sachez, mes chers compatriotes, que je n’ignore rien de vos conditions de vie, de vos préoccupations, de vos difficultés. Ce sont elles qui guident mon action. C’est en elles que je puise ma motivation pour, chaque jour redoubler d’effort à la tâche. Mais, et je vous le dis en toute franchise, tous ces efforts seront vains tant que nous n’aurons pas éradiqué ce fléau, cette gangrène, ce cancer que constitue la corruption dans notre société. La corruption entrave le développement de notre pays. Elle mine la cohésion de notre société. Elle annihile toute idée d’exemplarité sans laquelle il n’y a de véritable autorité.

C’est pourquoi je suis déterminé à lutter avec la plus grande fermeté contre ce Mal absolu. Un mal qui gangrène l’ensemble de la société, du bas jusqu’au sommet comme l’a montré l’actualité judiciaire la plus récente. Elle n’épargne pas ceux qui ont un devoir renforcé d’exemplarité. Je veux parler de nos forces de l’ordre, singulièrement de nos policiers. Je n’ignore rien de certaines pratiques intolérables qui ont cours dans les rues de la capitale et dans les grandes villes du pays. A ce sujet, j’ai à nouveau donné il y a quelques jours des consignes d’extrême fermeté. Pour que les quelques brebis galeuses soient sanctionnées et séparées du reste du troupeau.

L’attitude inacceptable et condamnable de quelques-uns ne saurait jeter l’opprobre sur la grande majorité. Vis-à-vis de ceux qui enfreignent la loi, qui foulent au pied la déontologie professionnelle, il faut être d’une extrême sévérité. Je veillerai à ce que ce soit le cas. Car nos policiers, et nos forces de l’ordre d’une manière générale, doivent se concentrer sur leur mission. Une mission impérieuse : assurer notre sécurité. La sécurité est la première des libertés. Sans elle, les autres ne peuvent exister. Face à l’insécurité grandissante dans certains quartiers de la capitale et des grandes localités du pays, j’ai également instruit le gouvernement de faire preuve d’une extrême rigueur.

Police et Justice doivent travailler main dans la main, et d’une main de fer, pour mettre les délinquants et les criminels hors d’état de nuire. Ce point également, je le suis personnellement de près. De même que nos efforts seront vains si nous ne luttons pas collectivement contre la corruption, ils seront vains pour développer notre pays si chacun n’y prend pas sa part. Le Gabon est notre « bien commun ». Et le bien commun, c’est l’affaire partagée de l’Etat et de la population. Nous devons donc veiller, chacun, à le préserver. L’Etat fait sa part. Je fais ma part du travail.

Chacun d’entre vous doit faire la sienne. Comment ? Par exemple, en faisant preuve de civisme ; en respectant les règles de vie commune. Ce sont les petits gestes du quotidien qui permettent d’obtenir de grands résultats. Il n’y a pas d’un côté l’Etat, de l’autre la population. Nous sommes tous dans le même bateau ; et nous naviguons dans la même direction.

Gabonaises, Gabonais, Mes très chers compatriotes,

Il nous reste encore tellement à faire, tellement à accomplir. Pour créer des emplois de qualité en nombre suffisant, améliorer notre système d’éducation et de santé ou l’état de nos routes, réduire les coupures d’eau et d’électricité, lutter contre la vie chère et la corruption, assurer la sécurité partout au Gabon. Mais dans le même temps je ressens une certaine fierté. Cette fierté, je la tire du travail accompli. Car en l’espace de treize ans, notre pays a énormément progressé. Il est, à bien des égards, perçu comme un modèle partout en Afrique.

Ailleurs dans le monde, il est considéré comme un partenaire fiable et influent sur lequel la communauté internationale peut compter. C’est le cas en particulier en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de l’environnement, mais aussi d’égalité homme femme ou de contribution à la paix et à la stabilité du monde comme en témoigne le siège que nous occupons actuellement au Conseil de sécurité de l’ONU. Mais si je suis fier du travail accompli, jamais je ne m’en satisferai, jamais, je ne m’en contenterai. Car pour mon pays, pour le Gabon, il n’y a aucune limite à mes ambitions. Il faut dire que nous, les Gabonais, aimons « rêver grand ».

Nous avons de grandes ambitions, de grandes aspirations. Peut-être sont-elles parfois trop élevées ? Je dois à la vérité de dire que mon propre gouvernement a, par le passé, fait des promesses que nous n’avons pas toujours été en mesure de tenir. Des projets ont été commencés et jamais terminés. Fait qui ne se produira plus. Mais l’ambition, ne l’oublions jamais, est un moteur pour l’action. Que dirait-on si je manquais d’ambition pour le Gabon ! Et, pour citer un écrivain célèbre, « il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. »

C’est pourquoi, mes chers compatriotes, je continuerai dans les mois et années à venir à nourrir des ambitions, de grandes ambitions, pour le Gabon. En faisant preuve de pragmatisme, mais aussi d’abnégation. Car, pour être réellement efficace, une action doit être inscrite dans la durée. Je continuerai donc à me tenir à vos côtés, en particulier aux côtés des plus défavorisés, de ceux qui souffrent. Jamais je ne vous abandonnerai.

Bonne fête de l’Indépendance à toutes et à tous. Que Dieu vous garde. Que Dieu garde notre Pays. Je vous remercie.

Gabon : audience entre le chef de l’Etat et la première ministre

Rose Christiane Raponda a rencontré le chef de l’Etat ce lundi 1er août 2022, pour lui faire un compte-rendu, au sujet de sa participation au sommet des chefs de l’Etat de la CEEAC et au 2ème sommet du MAEP.

 

Après avoir assisté le 25 juillet dernier au Congo à la 21ème session des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale), la première ministre est venue rendre compte au chef de l’Etat. En effet, elle a expliqué qu’«Il s’est agi, au cours de ce sommet, d’examiner le fonctionnement de cette institution communautaire et la mise en œuvre des politiques publiques mises en place par les différents chefs d’État de notre sous-région», explique-t-elle.

Quelques jours après cette conférence, Rose Christiane Raponda a assisté également au 2e sommet spécial du forum des chefs d’État et de gouvernement du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). A cette réunion qu’elle a laquelle elle a assisté par visio-conférence, il était question pour le Gabon de de réaffirmer son engagement en matière de démocratie, de bonne gouvernance, de l’État de droit et de protection de l’environnement. A-t-elle évoqué.

En dehors de ces sujets majeurs, plusieurs d’autres concernant les affaires socioéconomiques du pays, ont fait l’objet de l’entretien entre le chef de l’Etat et la première ministre.

Coopération Gabon-Inde : vers un partenariat Gagnant-Gagnant

Depuis son arrivée au Gabon lundi 30 mai 2022, le vice-président indien a été reçu en audience par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et s’est entretenu avec le premier ministre,   en vue de renforcer les relations bilatérales qui existent  entre les deux Etats.

 

 

C’est dans le cadre d’une visite de prospection économique de la Confédération de l’industrie de l’Inde qu’effectue depuis lundi 30 mai 2022 la délégation indienne dirigée du vice-premier ministre indien Venkaiah Naidu au Gabon, qu’un entretien tête à tête avec le chef de l’Etat a été fait.

Au cours de leur entretien, le vice-président indien a exprimé la volonté des autorités de son pays de  développer davantage les partenariats entre les deux pays. L’exploration  des pistes de coopération notamment dans les secteurs de la Formation,  de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Santé, de l’Industrie  pharmaceutique, des Mines, de l’Energie solaire, des Nouvelles Technologies,  des Transports et de l’Agro-alimentaire ont également été à l’ordre du jour.

Depuis leur arrivée au Gabon, les deux pays sont passés à la signature des accords portant sur l’établissement d’une Commission  Mixte,  l’exemption des Visas pour les détenteurs de passeports  diplomatiques et de service. Et des  mémorandums d’Ententes  pour la  formation des diplomates gabonais. Il a également signé deux mémorandums avec le premier ministre Rose Christiane Raponda, il s’agit entre autre de la mise en place d’une grande commission mixte entre nos deux gouvernements et le second sur la formation des personnels des Affaires étrangères

Rappelons que , cette visite constitue une véritable opportunité pour l’économie gabonaise. Des hommes d’affaires indiens ont également pris part a un forum économique organisé au Gabon en compagnie des hommes d’affaires gabonais.

Coopération : Faure Gnassingbé chez Ali Bongo pour une visite de Travail et d’Amitié

Le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, a reçu lundi 24 août dernier, son homologue Togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, à l’occasion d’une visite de Travail et d’Amitié.

Le renforcement de l’axe bilatéral entre le Gabon et le Togo, volonté commune d’Ali Bongo Odimba et de son hôte, a été au centre des échanges entre les deux Chefs d’État, tout comme les grands sujets de l’heure sur la scène continentale et internationale, indique la communication de la présidence de la République.

Les deux hommes d’États  se sont félicités de l’excellence des liens d’amitié et de fraternité qui unissent leurs deux pays d’une part, et de la collaboration entamée depuis 2011 pour une meilleure intégration de leurs Sous régions respectives.

Soucieux du développement de leurs zones communautaires, Faure Essozimna Gnassingbé  et Ali Bongo Ondimba,  ont abordé les questions de développement économique, de paix et de sécurité et celles liées à la crise sanitaire mondiale de la COVID-19.

Le Président de la République a tenu à présenter à son Homologue togolais la stratégie de riposte mise en place par le Gabon et celle de la CEEAC dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus.

Le Président de la République togolaise s’est réjoui de cette rencontre avec son Frère le Président Ali BONGO ONDIMBA, et a adressé ses remerciements au Chef de l’Etat pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation en terre gabonaise.