Burkina: focus sur le «nouveau» potentiel supplétif de l’armée

Depuis sept ans, le Burkina Faso fait face à une insurrection jihadiste qui a fait des milliers de victimes et entrainé le déplacement de près de deux millions de personnes.Au terme de l’opération de recrutement de supplétifs civils de l’armée, plus de 90.000 personnes se sont portées Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), rapporte la Brigade de veille et de défense patriotique (BVDP), dont l’objectif était d’enrôler 50.000 civils.

La BVDP s’est félicitée, dans un communiqué publié jeudi soir, de la « grande mobilisation » des populations et les a félicitées pour leur « engagement au service de la mère patrie ».

Mais qui sont ces potentiels VDP, prêts à en découdre avec les groupes armés terroristes ? Selon les informations obtenues par APA, il s’agit d’hommes et de femmes. La lutte contre le terrorisme « n’est pas seulement une affaire d’hommes. C’est un devoir citoyen et patriotique », a confié une volontaire. La plus jeune VDP a 18 ans, alors que le doyen d’âge a 79 ans, a précisé un agent de recensement.

Quant aux profils des futurs supplétifs de l’armée, l’agent recenseur a révélé la présence d’hommes déjà habitués aux armes. Il s’agit de policiers radiés suite aux mutineries de 2011, de soldats à la retraite, de membres de groupes d’autodéfense koglwéogo, et de chasseurs traditionnels dozo.

Il a ajouté que « des Burkinabè de tous les bords socioprofessionnels et de toutes les communautés » s’ont enrôlés. « On a des menuisiers, des maçons, des ouvriers, des commerçants, des éleveurs, des paysans… Je pense que toutes les ethnies se sont senties concernées. Il y a des lobis, des mossis, des gulmentchés, des dafins, des peulhs. Tout le monde est dedans », a-t-il dit.

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés avait appelé à un recrutement « sans discrimination », au moment où l’Etat est accusé de puiser les VDP parmi les mossis.

Expert en police de proximité, Oumarou Yaro a affirmé que les VDP « doivent être représentatifs sociologiquement des sensibilités de chaque localité. Ils doivent être un échantillon représentatif de la communauté qu’ils représentent ».

Partant de là, notre source a mentionné l’inscription d’élèves, d’étudiants et de travailleurs du privé et du public, notamment des agents de santé, des enseignants, des agents d’agriculture… « Un fonctionnaire peut s’engager au front pour défendre la nation. Il sera VDP mais bénéficiera toujours de son salaire de médecin, d’enseignant ou autre », a expliqué à APA un officier au sein de Bla VDP.

Parmi les « nouveaux » Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), il trouve des inscrits de luxe comme les ministres de l’Enseignement supérieur, le professeur Adjima Thiombiano, et de la Jeunesse, Issouf Sirima, l’avocat et homme de lettres, Me Frédéric Titinga Pacéré, 79 ans, l’homme politique et ancien ministre, Me Bénéwendé S. Sankara, le seul survivant des évènements du 15 octobre 1987 etc.

« Conformément au statut du VDP, tous les inscrits ne peuvent pas pour le moment être retenus et la BVDP invite tous ceux qui sont dans une situation d’irrégularité à se conformer aux règles, s’ils maintiennent leur décision de servir comme VDP », a affirmé le lieutenant-colonel thomas Savadogo de la BVDP. Cette mesure concerne les inscrits qui ne possèdent pas la nationalité burkinabè, les syndicalistes et les hommes politiques.

Selon le Décret de juin 2022 portant statut du VDP, ceux qui seront retenus bénéficieront d’une formation militaire initiale de deux à quatre semaines. Ils signeront un engagement renouvelable de deux ans avec l’Etat, avant d’être mis à la disposition de la BVDP, elle-même rattachée au Commandement des opérations du théâtre national (COTN), désormais sous tutelle de l’Etat-major général des armées (EMGA).

L’auxiliaire des Forces de défense et de sécurité (FDS) est un « agent » de renseignement, armé, qui prend part aux opérations militaires de lutte contre le terrorisme, en collaboration avec l’armée. Le nouveau VDP aura une prime, informe le Décret, sans aucune précision. Mais selon des sources concordantes, chaque supplétif bénéficiera d’une prise en charge financière de 60.000 FCFA par mois.

Les VDP constituent un maillon essentiel de la stratégie de lutte contre les jihadistes du capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso. Celle-ci est basée sur la Force spéciale anti-terroriste (FORSAT), qui met en avant les supplétifs de l’armée. « Désormais, c’est ensemble qu’on va agir », a indiqué le capitaine Traoré à des représentants de VDP.

Aussi, les recrutements de l’armée se feront désormais au sein des supplétifs civils, selon le gouvernement. Pour le journaliste Serge Oulon, les futures recrues constituent une « alternative au problème d’effectifs dans l’armée ». « Il faut aussi espérer avoir plus d’agressivité, de dynamisme et d’engagement dans le combat d’autant plus que des volontaires ont fait souvent preuve d’une réelle motivation au combat dans certaines zones. Leur bravoure frise souvent le miracle », a commenté le journaliste.

Mondial 2022 : le Sénégal se relance face au Qatar

Les Lions du Sénégal se sont imposés, vendredi 25 novembre 2022 à Al Thumama Stadium de Doha, devant le Qatar (1-3) pour sa deuxième sortie en coupe du monde.Après la défaite inaugurale contre les Pays-Bas (2-0), lundi 21 novembre 2022, les Lions du Sénégal ont signé une victoire importante devant le Qatar, pays organisateur (1-3).

Ce match, maîtrisé dans l’ensemble par les hommes d’Aliou Cissé, s’est décanté avant la pause. Sur une relance ratée d’un défenseur qatari, Boulaye Dia s’empare du cuir et d’une frappe à ras de terre puissance ouvre le score (0-2, 41′).

Au retour des vestiaires, le champion d’Afrique appuie sur l’accélérateur et double la mise sur une tête imparable de Famara Diédhiou (0-2, 48′). Le Sénégal fait le plus dur et cherche à préserver ce résultat. Mais le Qatar ne se laisse pas faire et finit par marquer son premier but en coupe du monde, par l’intermédiaire de Mohammad Muntari (1-2, 78′).

Les hommes de Félix Sanchez se jettent à l’abordage pour tenter d’arracher le but égalisateur, mais ils se font punir par le troisième but sénégalais. Sur un excellent travail d’Iliman Ndiaye sur le couloir droit, Bamba Dieng, servi en pleine surface, ajuste le gardien qatari Barsham pour tripler le score (1-3, 84′).

Après la déception du premier match, les Lions de la Teranga signent ainsi la première victoire de l’Afrique dans cette coupe du monde devant le Qatar (1-3), après deux matchs nuls (Tunisie, Maroc) et trois défaites (Sénégal, Cameroun, Ghana).

Les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly, en bonne position pour accrocher la qualification en huitièmes de finale, peuvent désormais scruter avec un peu plus de sérénité le match entre les Pays-Bas et l’Equateur (16 heures Gmt), les deux autres équipes qui composent cette poule A.

Le Gabon envisage de connecter 90 % des écoles à Internet d’ici 2026

L’information a été donnée le 22 novembre 2022, par le coordinateur général de la digitalisation des enseignements au primaire, Joachim Ondjila Ongnélé au cours d’un atelier préparatoire pour l’implémentation du programme giga-initiative.

 

Le Gabon entend connecter ses établissements scolaires. En effet, c’est un projet qui va permettre aux jeunes d’avoir accès à l’information et bénéficier des possibilités qu’offrent  le numérique. Le  coordonnateur générale de la digitalisation des enseignements,  a souligné à travers le site Gabon Nouveau que: « Ce programme doit permettre à l’horizon 2026 que 90 % des écoles publiques et privées confessionnelles au Gabon utilisent les outils du numérique dans leur processus d’apprentissage. Le but est de connecter les écoles pré-primaires et secondaires à internet », a déclaré Joachim Ondjila Ongnélé.

Pour sa part, le ministre de l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume Leclercq, explique que,  ce programme-cadre avec la vision des autorités, celle de moderniser le système éducatif. « Pour espérer relever les défis majeurs du moment, l’utilisation des solutions numériques n’est plus une possibilité, mais une obligation notamment pour garantir la performance et la résilience de notre système éducatif », a précisé Camelia Ntoutoume Leclercq.

La ministre de l’Education en introduisant le télé-enseignement dans les établissements scolaires pense que,  l’objectif dans le long terme est d’étendre cette action à l’ensemble des cycles d’enseignements du système éducatif gabonais. Le programme va débuter  sa phase pilote dans  le primaire et il va s’étendre par la suite à tous les niveaux. à savoir: le secondaire et le supérieur.

Rappelons que, cette initiative est le fruit d’un partenariat entre le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et l’Union internationale des télécommunications (IUT), qui vise à connecter chaque école à Internet.

La SADC tient un sommet sur la sécurité en Namibie

Le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, est attendu à ce sommet.Le Namibie a été choisie pour accueillir, la semaine prochaine, un sommet d’urgence de l’organe de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais), au cours duquel la situation politique et sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), en Eswatini, au Lesotho et au Mozambique sera discutée.

Dans un communiqué, le ministère namibien des Relations internationales et de la Coopération a déclaré que le sommet de la troïka de l’organe extraordinaire de la SADC sera présidé par le président Hage Geingob à Windhoek le 30 novembre.

M. Geingob préside actuellement l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité, géré sur la base d’une troïka et chargé de résoudre les problèmes politiques et de sécurité dans le bloc régional de 16 membres. Les autres membres de l’organe de la SADC sont le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le président zambien Hakainde Hichilema.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la RDC, de l’Eswatini, du Lesotho et du Mozambique, les quatre membres de la SADC qui connaissent actuellement des troubles politiques et sécuritaires, participeront également au sommet.

La rencontre sera précédée par la réunion extraordinaire du comité ministériel de l’organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité, le 30 novembre au matin, ainsi que d’une réunion des hauts fonctionnaires, le 29 novembre.

L’Est de la RDC et le Nord du Mozambique sont en proie à l’insurrection de groupes armés depuis quelques années, tandis que le Lesotho espère mettre fin à sa longue instabilité politique qui l’a contraint à organiser quatre élections entre 2012 et 2022.

Depuis 2021, l’Eswatini est sur le fil du rasoir en raison des violentes manifestations de militants pour la démocratie qui exigent des réformes politiques dans le dernier monarque absolu d’Afrique.

Ethiopie : vers la reprise des vols vers le Tigré

Le Nord de l’Ethiopie est en proie à un conflit armé depuis novembre 2020.Ethiopian Airlines s’apprête à reprendre ses vols vers le Tigré, la région éthiopienne embastillée, suite à l’accord de paix conclu entre le gouvernement et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), a appris APA, jeudi 24 novembre 2022.

« La compagnie aérienne se prépare à reprendre ses vols réguliers vers la région », a déclaré Mesfin Tassew, son Président-directeur général (PDG) dans un communiqué.

La desserte aérienne vers cette région a été interrompue pendant deux ans, depuis que le TPLF a attaqué le commandement des forces de défense éthiopiennes en novembre 2020. Cet incident s’était transformé en une véritable guerre dévastatrice qui a touché les régions d’Afar, d’Amhara et du Tigré.

La reprise des vols vers cette partie nord de l’Ethiopie devrait faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. La région du Tigré est l’une des zones du pays où Ethiopian Airlines avait plusieurs vols avant le début de la guerre. Son PDG a souligné que les aéroports de Mekelle et de Shire sont en bon état, ce qui permet aux vols de reprendre plus rapidement.

Toutefois, l’aéroport d’Axum, l’une des principales destinations touristiques du pays, n’est pas en bon état. Il a subi de graves dommages dus à la guerre. Axum abrite non seulement un obélisque vieux de deux mille ans, mais aussi l’Eglise Zion Mariam, où se trouve l’Arche d’Alliance donnée à Moïse dans la tradition religieuse chrétienne.

Economie, social et énergie au menu des quotidiens marocains

La coopération économique entre le Maroc et le Royaume-Uni, la généralisation de la protection sociale et les enjeux de la production de l’hydrogène vert au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que le Maroc et le Royaume-Uni semblent déterminés à consolider leurs liens économiques, comme en témoignent les initiatives qui se multiplient d’un côté comme de l’autre, notamment l’enveloppe de 4 milliards de livres sterling mise à disposition par le UK Export Finance (UKEF), sous forme de garanties de financement à tout investisseur marocain ou anglais désirant se lancer dans des projets communs au Maroc.

Il est vrai que cette initiative s’inscrit dans une approche anglaise plus globale, tournée vers l’Afrique, mais il n’en demeure pas moins que depuis le Brexit, les intentions économiques du Royaume-Uni envers le Maroc sont devenues claires comme de l’eau de roche, relève le journal.

Libéré du carcan de l’Union Européenne, Londres qui, aujourd’hui, dispose d’une marge de négociation plus importante, cherche à multiplier les partenaires commerciaux, et à trouver de nouvelles sources d’approvisionnements et de débouchés pour ses entreprises, notamment en Afrique, la porte d’entrée la plus able n’étant autre que le Maroc, estime-t-il.

A ce jour, le plus grand symbole de la collaboration florissante entre les deux pays reste le fameux «Xlinks», projet pharaonique qui vise à fournir en énergie renouvelable les foyers et industries anglais, et qui vient de lancer un appel à contribution dans le Comité du Devon pour recueillir des avis sur ce chantier titanesque, souligne la quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la généralisation de la protection sociale est par excellence le type de réformes dites structurantes, car elle va inévitablement entraîner dans son sillage d’autres sous-réformes sans lesquelles le futur dispositif ne pourra pas fonctionner.

Le statut des professions médicales et paramédicales, leurs conditions de travail surtout dans le public, le traitement fiscal réservé aux professionnels libéraux, la refonte du corpus juridique sur l’exercice de la médecine et ses liens avec l’investissement privé…, tous ces sujets, qui aussi épineux les uns que les autres, devront être aplanis par les pouvoirs publics, explique la publication.

Et parmi les dossiers les plus compliqués sur lesquels ont buté plusieurs gouvernements successifs depuis presque 30 ans, il y a le système de tarification nationale de référence, qui sert comme base de calcul pour les remboursements effectués par les gestionnaires de l’assurance-maladie, informe-t-il, souhaitant que les pouvoirs publics et les professionnels puissent trouver un terrain d’entente et rapidement, étant donné que la généralisation de la protection sociale est censée être en marche en 2023

+L’Economiste+, qui revient sur les enjeux de la production de l’hydrogène vert au Maroc, souligne qu’avec un écosystème d’énergies renouvelables déjà opérationnel, le Maroc peut capitaliser sur cet acquis pour réaliser rapidement l’ambition de devenir leader mondial de l’hydrogène vert, notant que cette ressource d’avenir intéresse déjà de grands investisseurs internationaux.

La filière de l’hydrogène vert, généré de l’eau et de l’électricité, pourrait s’appuyer sur les infrastructures déjà en place ou en chantier, estime le journal.

A l’ère de la «finitude des ressources» et des engagements écologiques, avoir accès à une énergie verte, abondante et à bas prix, est le rêve de tout investisseur, relève-t-il, soulignant que le Maroc pourrait en faire un argument décisif dans la démarche d’attraction des IDE.

L’armée ivoirienne exécute un exercice militaire avec 400 soldats

L’armée ivoirienne engage un exercice militaire du 25 novembre au 12 décembre 2022 dans le centre du pays avec d’importantes artilleries.Cet exercice militaire, lancé ce vendredi, a lieu dans la zone comprise entre Yamoussoukro – Tiébissou – Didiévi et Sakassou, dans le Centre ivoirien. La manœuvre enverra la participation d’environ 400 soldats des forcées armées ivoiriennes.

Selon l’Etat-major général des armées, cette manœuvre militaire regroupant plusieurs troupes de l’armée de terre et de l’air, est réalisé conformément au Programme de préparation et d’entrainement des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).

Pendant son déroulement, des coups de feu et des explosions seront entendus, prévient l’Etat-major des armées, qui mentionne que de même des véhicules et engins blindés sillonneront les axes routiers avoisinants et des aéronefs seront engagés dans les airs.

Cet exercice a lieu dans un contexte où la menace terroriste s’accentue dans le Sahel avec des groupes djihadistes qui multiplient des attaques. L’armée ivoirienne rassure les populations que « cet entrainement ne perturbera pas leurs activités et les invite par conséquent au calme et à la sérénité ».

Mali : Le premier ministre Choguel Maïga de retour aux affaire ?

Trois mois après un arrêt cardiaque qui l’a écarté de la sphère publique, le Premier ministre de la transition, Choguel Maiga serait de retour.Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) au mois d’août dernier, Choguel Kokalla Maïga, nommé à la primature en juin 2021 après le coup d’Etat du Colonel Assimi Goita contre l’ancien président de la transition Bah N’daw, aurait repris service.

L’information est confirmée par plusieurs de ses collaborateurs à la primature alors que la page Facebook de l’Office de la Radiodiffusion télévision malienne (ORTM) fait état d’une audience, photo à l’appui, que le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta aurait accordé ce vendredi au chef du gouvernement. Sur le même réseau social, Choguel Maïga a publié une photo de lui accompagnée du message « Al Hamdoulilah » (Louange à Dieu). «Après une retraite médicale de quelques mois, le Président de la transition, Son Excellence le Colonel Assimi Goita, Chef de l’État, a reçu le Dr Choguel Kokala MAÏGA, Premier ministre, Chef du Gouvernement, ce vendredi », a indiqué la page Twitter de la présidence du Mali. 

Le média malien L’Essor soutient qu’en réalité, le premier ministre était surtout venu informer le président de l’évolution de son état de santé et de lui assurer qu’il « était apte à reprendre le travail ».

Mis au « repos forcé » il y a trois mois, Choguel Maïga a été remplacé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maïga, nommé le 21 août Premier ministre par intérim par le président de la transition. Le gouvernement malien n’a pas encore réagi à cette information.

Un Sénégal dos au mur s’apprête à affronter le Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la deuxième sortie des Lions à la Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar, que le Sénégal doit battre s’il veut maintenir intactes ses chances de se qualifier en huitièmes de finale.Le Soleil indique que les Lions du Sénégal sont « à quitte ou double » dans la Coupe du monde au Qatar après avoir perdu d’entrée (2-0) face aux Pays-Bas. L’équipe nationale est « dans l’obligation de s’imposer cet après-midi face au pays organisateur si elle veut continuer de croire en ses chances de qualification pour le deuxième tour ».

Le sélectionneur Aliou Cissé est conscient que « certains doutent » d’eux à l’image de Walf Quotidien qui note que ses protégés doivent « vaincre ou (prendre) la porte » du Mondial de football. Mais « on ne veut pas rentrer à la maison de sitôt », a fait savoir le capitaine et défenseur Kalidou Koulibaly, assis hier à côté de son entraîneur pour répondre aux questions des journalistes.

De son côté, l’entraîneur espagnol du Qatar Félix Sanchez prévient son homologue. « Nous savons à quel point le Sénégal est fort. (…) J’espère que nous pourrons montrer notre meilleur niveau », a-t-il dit même si la « défaite (est) interdite aux Lions », d’après Vox Populi.

« On aura la possibilité de marquer. On a de la qualité offensive, il faut être un peu plus tueur devant les buts », a répliqué Aliou Cissé, ajoutant dans EnQuête qu’« à partir du moment où on a perdu notre premier match, on est dos au mur ». Ainsi, « plus d’audace et de folie pour marquer des buts » sera « la clé du match » devant le Qatar, une rencontre sur laquelle les Sénégalais sont partagés « entre optimisme et prudence », estime le journal.

Pour ce match décisif face au Qatar, Le Quotidien note que les Lions iront « à la conquête de l’émirat » là où Aliou Cissé veut « continuer à écrire l’histoire » en compagnie de Kalidou Koulibaly qui note qu’ils n’ont « plus droit à l’erreur ».

« Vous allez voir de vrais Lions », a poursuivi le joueur du club anglais Chelsea dans Stades, le quotidien sportif qui les appelle également à « rugir et faire renaître l’espoir ». Ancien entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, le Français Alain Giresse croit tout de même au potentiel de la sélection dirigée par Aliou Cissé. « Le Sénégal a tous les moyens pour battre le Qatar », a-t-il fait savoir.

Quoi qu’il en soit, L’Observateur recommande aux Lions d’« éviter la Qatarstrophe » après avoir perdu d’entrée face aux Néerlandais. Pour ce faire, le journal indique qu’Aliou Cissé doit « réanimer » le milieu de terrain « pour une attaque tambour battant ». En revanche, Khalifa Ndiaye, ancien international qatari d’origine sénégalaise, prévient que « le Qatar n’a pas joué sur sa vraie valeur contre l’Equateur » qui l’a battu 2-0 dimanche, en match d’ouverture du Mondial.

A propos des deux militaires sénégalais portés disparus, L’Observateur affirme que « le corps de Fulbert Sambou (a été) retrouvé et identifié par sa famille ». Le défunt est décrit comme « un homme discret, courtois et discret ». Originaires du sud du pays, les deux hommes laissent inquiets leurs parents qui ont adressé des « mises en garde » hier face à la presse.

Contrairement aux informations faisant état de la mort d’un des disparus, la communauté de Bliss Cassa (sud) a « rencontré la presse hier pour exiger le retour en vie de l’adjudant-chef Didier Badji et du sergent Fulbert Sambou », rapporte Le Témoin qui ajoute que les proches des deux disparus « ont aussi posé cinq questions qui tendent à écarter l’hypothèse d’une partie de pêche mortelle ».

Gabon : Ali Bongo inaugure le centre d’accueil pour les victimes de violence

La cérémonie d’inauguration a eu lieu  jeudi 24 novembre 2022, par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et son épouse Sylvia Bongo à Nzeng Ayong dans le 6e arrondissement de la commune de Libreville.

 

Les personnes victimes de violences au Gabon ont désormais un centre d’accueil pour se faire entendre et suivre. En effet, le centre d’accueil pour les victimes de violence basées sur le genre, servira pour le suivi psychologique et psychiatrique, le suivi des démarches juridiques et administratives et le soutien à la formation, à l’insertion et à la réinsertion des victimes.

C’est un édifice qui comprend entre autres un bâtiment administratif avec une clinique juridique intégrée, trois bâtiments d’hébergement d’urgence dont la durée du séjour est comprise entre 1 et 10 jours pour les personnes en danger et leurs enfants, six bâtiments d’hébergement long duré dont le séjour va de 1 à 6 mois pour les personnes à réinsérer. Aussi, les 9 bâtiments à usage d’habitation ont une capacité de 154 lits pour 90 femmes et leurs enfants.

A l’occasion de cette cérémonie d’inauguration, le chef de l’Etat a souligné à travers sa page Facebook que pour lutter contre les violences faites aux femmes, « il faut sévèrement punir leurs auteurs. C’est ce que le Gabon a fait en 2021 en durcissant la loi. Mais il faut également et surtout s’occuper des victimes. Les aider à se reconstruire, à rebâtir un avenir ».

Rappelons que, ce centre est le fruit du plaidoyer de la première dame, Sylvia Bongo Ondimba, inhérent à la lutte contre les violences basées sur le genre et la promotion de l’égalité homme-femme au Gabon.