Dialogue national : Julien Nkoghe Bekalé face aux partenaire sociaux

Le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekalé, réunit ce mardi tous les principaux syndicats du pays pour lancer officiellement un dialogue social dont le but est de créer un consensus national sur la cure d’austérité envisagée par le gouvernement.

Près de 300 invités sont attendus à la rencontre de ce mardi prévue en matinée à l’hôtel Nomad au nord de Libreville. Il y aura en majorité des syndicalistes et une dizaine de membres du gouvernement. «les confédérations et centrales syndicales, ainsi que les syndicats des travailleurs du secteur privé et agents du secteur public qui se sont faits enregistrer au secrétariat général du ministère de la Fonction publique, de l’Innovation, du Service public et du Travail, seront face au Chef du gouvernement». indique le communiqué du gouvernement parvenu à notre rédaction samedi dernier.

Si l’objectif de la rencontre n’a pas été clairement expliquée dans le communiqué, on sait déjà que la rencontre ne sera pas une partie de jeux. Cette rencontre qui revêt plusieurs enjeux donnera l’occasion de voir dans quelle mesure venir à bout de la dégradation avancée du tissu social consécutive à la crise économique que traverse le pays. Une situation à l’origine des multiples tensions sociales causées par des revendications salariales dans les administrations publiques et privées et la croissance du taux de chômage notamment chez les jeunes.
L’autre enjeu sera de trouver des mécanismes devant conduire à la régularisation des situations administratives des gabonais en attente des postes budgétaires, suspendue par le conseil des ministres du 21 juin 2018, dans le cadre du Plan de relance de l’économie.

 

La BDEAC promet 45 milliards de FCFA pour construire 1 000 logements à Libreville

La décision vient du conseil d’administration de  la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), tenue à Malabo le 19 avril dernier.

L’enveloppe de la BDEAC servira précisément à financer un projet de logements sociaux conduit par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à Okolassi, un quartier situé dans la banlieue de Libreville.

Selon des statistiques officielles, le Gabon dont 2/3 de la population vit en ville, connait un déficit d’environ 250 000 logements.

La BDEAC dont le siège est basé à Brazzaville a financé plusieurs projets de développement au Gabon. Les six Etats membres de la BDEAC sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad.

Éducation : Les enseignants menacent de descendre dans la rue

Ils projettent de lancer dès le 23 avril une grève d’avertissement de trois jours afin de réclamer au gouvernement de meilleurs conditions de travail, un règlement immédiat de leurs conditions administratives et financière

Après les élèves, c’est au tour des enseignants de se lancer dans le mouvement de revendications. « Enseignantes, enseignants. Nous avons assez attendu et le moment est venu pour le Gouvernement de fixer la date des concours internes de l’ENI et l’ENS reportés sine die, de lever le gel des carrières, former les inspecteurs et de construire des établissements », ont-ils écrit sur une de leur page Facebook pour manifester leur colère.

En dehors de l’amélioration des conditions de travail, les enseignants exigent du gouvernement, le versement des salaires aux enseignants stagiaires ENI/ENS des promotions 2014; 2015; 2016 et 2017; le payement des salaires des agents suspendus suite au recensement initié en juillet 2018; de signer l’arrêté instituant l’organisation de la journée nationale de l’enseignant le 23 mars; et enfin le payement intégralement des vacations 2018.

Le Patrouilleur de Haute Mer de la Marine espagnole “Serviola” est au Gabon

Le patrouilleur de Haute Mer (PHM) de la Marine espagnole “Serviola” effectuera du 16 au 18 avril à Libreville, des exercices d’entraînement conjoints avec la Marine gabonaise.

Destinées à contribuer à la sécurité et à la stabilité du Golfe de Guinée, ces exercices porteront précisément sur la sécurité maritime, l’assistance médicale, la plongée sous-marine et le contrôle des pannes. Parti du port d’attache à Ferrol d’Espagne le 1er mars dernier, le PHM Serviola vogue avec  un équipage de 52 personnes dirigé par le commandant Gonzalez-Cela Echeverria.

Cette mission est réalisée à travers la surveillance systématique des espaces de souveraineté, afin de détecter et d’informer sur des activités à caractère délictuel, de contrôler les éventuelles violations ou infractions de la législation internationale dans le domaine maritime et empêcher les activités qui puissent affecter nos intérêts nationaux.

Après le Gabon, Serviola se déploiera également pendant quatre mois sur la côte occidentale de l’Afrique et du Golfe de Guinée. Il visitera à cet effet, la Mauritanie, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun, l’Angola, Sao Tomé-et-Principe, le Nigeria, le Sénégal, et le Maroc.

 

Pension retraire : La CNSS payera désormais par trimestre

La directrice générale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Dr Nicole Assélé a déclaré mardi lors d’une conférence de presse vouloir ramener le paiement des pensions aux retraités suivant un rythme trimestriel.

«La présente décision, comme celles avenir, ne sont pas une option mais une obligation si nous voulons sauver la CNSS, dont les prévisions actuarielles prédisent une banqueroute d’ici deux à trois ans, du moins dans un futur relativement proche, si nous ne prenons pas des décisions courageuses et audacieuses», a indiqué Dr Nicole Assélé la directrice de la CNSS.

En effet, depuis la crise pétrolière en 2014 qui a conduit à la fermeture de plusieurs entreprises, principales cotisantes, les réserves de la CNSS se sont amenuisées. « Une crise tributaire de la fermeture. En plus de la lourde dette de l’Etat et des entreprises de l’ordre de 400 milliards de F CFA, à l’endroit de la CNSS, l’entreprise de prestations sociales fait face à un gap trimestriel de 4 milliards de F CFA. Actuellement, la CNSS encaisse 28 milliards de F CFA de cotisations par trimestre quand elle en dépense 32 milliards de F CFA», a-t-elle rappelé.

Selon la directrice générale, dès le mois d’août prochain, les retraités toucheront leurs pensions par trimestre. Une décision encadré par la loi N°6/75 de novembre 1975 portant code de sécurité sociale en République gabonaise qui permettra à la CNSS, un organisme de droit privé chargé d’une mission de service public, de faire des économies d’échelles en procédant chaque mois au « recouvrement forcé de 15 % de son argent dû auprès des entreprises et de l’Etat », assure-t-on au sein de la Caisse.

 

Transport maritime international : les navires auront bientôt leur registre

Le ministre gabonais des Transports, Justin Ndoundangoye, a présenté, ce mardi 16 avril à la presse, le projet du Registre international gabonais des navires.

Les activités du Registre International Gabonais des Navires seront officiellement lancées les 22 et 23 avril prochains à Dubaï aux Émirats Arabes Unis. Il compte déjà plus de 200 potentiels opérateurs qui veulent battre pavillon gabonais.

Selon le ministre des Transports, le but visé est de s’imposer dans un espace par où transitent plus de 10 milliards de tonnes de marchandises par an, à l’instar des pays comme le Liberia, le Panama ou encore les Comores. «le Gabon est un acteur majeur en matière maritime. Ce registre est d’un enjeu considérable, il va positionner le pays dans l’espace maritime mondial en apportant plus de compétitivité et de performance économique dans la logique de la diversification de l’économie. Ce projet est une des actions contenues dans la feuille de route du Gouvernement. Laquelle nécessite un plus grand sens d’imagination» a t-il indiqué face à la presse.

Par ailleurs, ce Registre international gabonais des navires permettra aussi : de positionner le Gabon au sein des organisations internationales du secteur maritime ; d’adapter la législation nationale aux conventions applicables ; l’accès des entités de signalisation et de navigation maritime aux équipements, systèmes informatiques et unités nautiques.

 

 

 

 

 

Michel Menga M’Essone  » Les cours reprennent dès ce jeudi »

Le ministre de l’Éducation nationale, Michel Menga M’Essone a annoncé mardi que la mesure sur les nouvelles conditions d’attribution des bourses d’études aux nouveaux bacheliers ne sera pas applicable cette année.

Une première bonne nouvelle depuis le début de la grève des élèves suite à l’annonce des nouvelles conditions d’attribution des bourses.« Cette mesure ne sera pas applicable cette année » , a déclaré le ministre  de l’Éducation Nationale en direct sur le plateau de Gabon 1ère au journal de 23 heures ce mardi.

Aussi, Michel Menga M’Essone a tenu a annoncé qu’une commission qu’il présidera sera mise en place pour réfléchir sur l’applicabilité de ces mesures dont le but, selon le gouvernement est de promouvoir l’excellence et l’employabilité des jeunes.

En ce qui concerne les cours suspendues depuis le  10 avril, le ministre a annoncé qu’ils reprennent dès ce jeudi dans tout le pays. Il a donc invité les élèves à se rendre normalement dans leurs établissements scolaires.

 

Journée nationale et internationale de la femme : C’est parti!

Le premier ministre Julien Nokoghé Bekalé procédé au lancement des activités y relatives ce mardi à Libreville. Il a profité de l’occasion pour appeler les dames à se lever contre les violences faites , un phénomène qui prend des proportions inquiétantes dans le pays.

C’est sous le thème “Les violences faites aux femmes”, que la communauté nationale célèbre demain, mercredi, la femme gabonaise.

Selon Estelle Ondo, ministre de l’égalité des chances et de la décennie de la femme, « le choix de ces thèmes interpelle, à une prise de conscience fondamentale des femmes elles-mêmes, afin de ressortir les causes profondes qui entravent l’évolution de celles-ci dans tous les domaines de la vie sociale, économique et politique ».

  Pour M. Nkoghé Békalé, le chef de gouvernement, « C’est le lieu et l’occasion d’exhorter les femmes victimes des violences, à se lever, à se mobiliser pour dire non non non plus jamais ça ».

Au menu de la journée de mercredi, des conférences-débats ,une exposition de produits locaux conçus par des femmes réunies en associations et organisations non gouvernementales et une grande marche  contre les violences faites aux femmes sera organisée en présence remarquée de la première dame.

 

Le Gabon connaitra une croissance de son PIB réelle de 3,1% en 2019

Selon le rapport sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne publié vendredi dernier par le Fonds monétaire international (FMI), la croissance du PIB réel du Gabon sera de 3,1%  nettement en hausse par rapport à 2018 où elle s’est établie à 1,2% en 2018.

Cette tendance haussière devrait se poursuivre en 2020 :  le FMI table sur une croissance de 3,9%.

Les performances seront également solides dans les autres pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) .

En Centrafrique par exemple, la croissance sera par contre supérieure à celle du Gabon. 5% en 2019 et en 2020. La croissance la plus négative de la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sera enregistrée en Guinée équatoriale avec -4.0% en 2019 et -4,7% en 2020.

Le Congo Brazzaville réalisera la meilleure croissance en 2019 avec 5,4% avant de chuter lourdement un an plus tard à 1,5%.

Le Cameroun reste le dragon de la CEMAC avec une croissance du PIB réel de 4,3% en 2019 et de 4,7% en 2020 sera talonné par le Tchad qui réalise l’une des plus grandes performances dans la région avec 4,5% en 2019 et 6.0% en 2020.

Mutation de RHM en RPM : Michel Menga promet la guerre à Alexandre Barro Chambrier

Le membre fondateur du Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition), Michel Menga m’Essone a annoncé, samedi 13 avril, qu’il va entamer prochainement une guerre contre Alexandre Barro Chambrier pour non-respect des statuts dans l’organisation du dernier congrès extraordinaire du RHM.

Le dernier congrès organisé par le Rassemblement héritage et modernité (RHM) du 5 au 7 avril dernier à Libreville n’a pas seulement fait des heureux.  L’un des anciens membres du partis Michel Menga M’Essone a fait une sortie ce samedi 13 avril pour manifester son mécontentement face à toutes les clauses de ce congrès. Notamment le changement de la dénomination du parti.

«Le congrès qui s’est tenu est illégal vu que les textes fondateurs disent qu’un congrès national doit préalablement être précédé de la tenue des congrès provinciaux. C’est pour cela qu’à partir de la semaine prochaine, nous allons engager une bataille en ce sens que le RHM est un parti légalement constitué, le  RHM ne doit pas mourir». a déclaré l’homme politique.

«A partir de la semaine qui va commencer nous allons prendre nos responsabilités pour saisir qui de droit pour leur exprimer officiellement notre position par rapport à ce qui a été fait. (…)Héritage et modernité c’est un patrimoine commun. Ce n’est pas une propriété d’un individu», a-t-il ajouté, visiblement remonté contre Barro Chambrier le président du RPM qu’il accuse implicitement de tromper le peuple.

Il faut rappeler que la brouille entre les deux anciens compagnons politiques est née suite à l’entrée au gouvernement de Michel Menga M’Essone en mai 2018. Cette situation a amené Barro Chambrier et les siens à engager des procédures d’exclusion.