Gabon-CSAIG: la communauté musulmane invité à un congrès le 6 avril

Le conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) réuni dimanche 18 février 2024, a invité toute la communauté musulmane à prendre part au congrès qui aura lieu en avril.

 

Comme l’a souhaité le président de la transition au cours de sa dernière rencontre avec la communauté musulmane le 7 février dernier, le CSAIG va organiser un congrès qui aura pour mission principale de redéfinir les règles de son organisation, de son fonctionnement et le choix de ses responsables.

Il sera également qu’est au cours de ce congrès d’ identifier et définir ses futurs dirigeants aux autorités de la République. Ce choix incarne la volonté inébranlable du général Brice Clotaire Oligui Nguema de faire travailler main dans la main, avec dévouement et diligence les uns et les autres afin de garantir le succès de ce congrès.

 

Pour le président du bureau du congrès, l’imam Benyamin Andjoua Obolo, suite aux recommandations du chef de l’État et conformément aux textes fondamentaux, une ère nouvelle s’ouvre et chacun dans son domaine de compétence devra apporter sa contribution.

La communauté musulmane est donc appelé à prendre part à ce congrès qui va leur permettre de se rassembler de dialogue et va permettre une réconciliation pour tous les musulmans. Le bureau du congrès invite chacun à s’impliquer, à partager ses idées et à contribuer activement à la réussite de ses assises.

Mohamed Ould Cheikh Ghazouani porté à la tête de l’Union Africaine

Il a été désigné à l’issue des travaux du 37è sommet des chefs d’Etat  et de gouvernement de l’Union africaine qui s’est déroulé le weekend dernier à Addis- Abeba en Ethiopie.

 

Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, président de la Mauritanie a été élu à la présidence tournante de l’Union Africaine le 17 février 2024. Il succède ainsi au président comorien Azali Assoumani,  pour un mandat d’un an. Au cours de ce sommet les chefs d’Etat et de gouvernement africains se sont rassemblés autour du thème « Éducation africaine pour le XXIe siècle : construction de systèmes éducatifs résilients pour accroître l’accès à une éducation inclusive, continue, de qualité et adaptée en Afrique ».

Il était également question pour ces dirigeants africains de délibérer sur des questions continentales, allant de la paix, la sécurité régionale,  au développement, et à la réforme de l’UA. Les échanges ont également porté sur la présence accrue de l’Afrique sur la scène internationale. Dans sa prise de parole, le nouveau président a appelé les dirigeants africains à « adopter leurs propres mécanismes de résolution des conflits et à donner la priorité à la consultation pour surmonter nos difficultés et apporter des solutions appropriées à nos différends, à l’abri de toute ingérence extérieure, conformément au principe selon lequel les problèmes de l’Afrique sont résolus par les Africains eux-mêmes ».

Notons que, la présidence de l’Union africaine est assurée à tour de rôle par les cinq régions de l’union africaine (Nord, Sud, Est, Ouest et Centre), les Comores occupant la présidence pour l’année 2023 pour la région de l’Est. C’est au tour de la région Afrique du Nord qui comprend : l’Algérie, l’Égypte, la Libye, la Mauritanie, le Maroc, la Tunisie et le Sahara occidental.

 

La SEEG alerte les populations sur des perturbations d’électricité dans le Grand Libreville

Le directeur de la société d’énergie et d’eau du Gabon, a annoncé à travers un communiqué des coupures systématiques d’électricité afin de prévenir d’éventuels dommages.

 

Selon le communiqué de la SEEG publié le 17 février 2024,  la vague de chaleur qui s’observe de plus en plus au Gabon a des conséquences non seulement sur les populations mais également sur certains équipements dans les entreprises. A l’instar de la Société d’énergie et d’eau du Gabon dont les équipements ne supporteraient pas ces fortes températures. Aussi, les précipitations abondantes à venir peuvent affecter les équipements de production et de distribution d’électricité.

A cet effet,  pour protéger ses installations, la SEEG a décidé d’interrompre systématiquement la desserte en électricité en cas d’intempérie pour prévenir d’éventuels dommages. « Dans ces conditions, les arrêts momentanés de fourniture d’énergie en perspective seront systématiquement et s’activent en cas d’intempéries afin d’assurer la protection des équipements de production, de transport et de distribution électrique », peut-on lire dans le communiqué. Ceci pour garantir la protection des équipements de production, de transport et de distribution d’électricité.

Tout en s’excusant auprès de sa clientèle pour la gêne occasionnée, la SEEG s’engage à communiquer sur l’évolution de cette situation.

Gabon : Steeve Nzegho Dieko auditionné par la CNLCEI

L’ex Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), a été entendu ce vendredi 16 février 2024, par la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite pour soupçon de corruption et de détournements des deniers publics.

 

Placé  à résidence surveillée, après le coup d’Etat du 30 août 2023, par le comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), Steeve Nzegho Dieko, ex Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), a été auditionné ce jour avec Abdul Oceni Ossa, poursuivit lui aussi pour   détournements massifs de fonds publics, de corruption active, de trafic des stupéfiants, d’association de malfaiteurs.

En effet, la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, dans sa mission d’investigations, mène des enquêtes afin de rassembler les preuves sur lesquelles pourrait s’appuyer le Ministère public (parquet) pour entreprendre d’éventuelles poursuites judiciaires.

Notons que, Cyriaque Mvourandjiami, ex Directeur de cabinet politique d’Ali Bongo, et Gisèle Mombo, belle-mère de Ian Ghislain Ngoulou, ancien Directeur de Cabinet de Noureddin Bongo Valentin, ont été auditionné le 13 février dernier. Ces derniers sont en prison pour détournements de fonds publics et de corruption avec Ian Ghislain Ngoulou,  Noureddin Bongo Valentin,  Jessye Ella Ekogha (porte-parole de la présidence) et l’ex premiere dame Sylvia Bongo Ondimba.

 

Gabon : les entrepreneurs de la nuit plaident pour un allégement du couvre-feu

Ils se sont réunis le 15 février 2024, afin d’implorer les nouvelles autorités de revoir leur situation.

 

Cela fait bientôt six mois que les entrepreneurs de la nuit connaissent des difficultés avec l’instauration du couvre-feu au Gabon. En effet, la rencontre de ce jour avait pour objectif de mettre en lumière les difficultés insurmontables rencontrées depuis que le couvre-feu a jeté son sombre manteau sur le pays, le 30 août, lorsque le précédent régime a chuté sous la pression du Comité de transition. Selon le porte-parole de la Confédération des établissements de nuit du Gabon (CENG), Ralph Sanbouni, plus de 2000 entreprises du secteur font face à «de véritables drames humains», apprend-on sur Gabon Review. Malgré leur soutien à la transition politique, ces entrepreneurs et leurs employés sont ainsi convaincus que sans mesures drastiques, les désastres économiques, sociaux et familiaux, bien que silencieux, continueront à saper les fondements de la société.

Ils exhortent donc le président et son gouvernement à agir avec célérité. «Nous comprenons votre engagement envers le bien-être de la population gabonaise», a déclaré le porte-parole, «mais le bien-être commence par la dignité offerte par l’emploi et l’entrepreneuriat. Et actuellement, le maintien du couvre-feu menace directement cette dignité.» A cet effet, il demande au président de la transition un réaménagement des mesures sécuritaires en cours, mais également des mesures de compensation pour restaurer la dignité perdue et redresser un secteur en berne depuis quatre ans. Car, leur secteur a connu même pendant la  période de covid-19 en mars 2020 au Gabon, les mêmes tourments qui selon eux, traduisent en véritables tragédies humaines à savoir le, chômage prolongé, surendettement, déchirements familiaux, et même des tentatives de suicide.

Pour un allègement du drame socioéconomique vécu, ils appellent à un renforcement de la sécurité aux frontières et dans les zones sensibles, au maintien si besoin des barrages et contrôles de véhicules aux points stratégiques, ainsi qu’à des allégements fiscaux significatifs, tels que l’exemption de la TVA jusqu’en 2025 et des réductions d’impôts jusqu’en 2025. De plus, ils exigent la non-suspension, par la SEEG, de la fourniture de courant pour les établissements en difficulté jusqu’à fin 2024. En attendant, une assemblée générale est prévue pour le 24 février 2024.

Assala Gabon : l’Etat gabonais détient désormais 75% des actions de la société

La cérémonie officielle de l’accord de signature de rachat de cette société a eu lieu jeudi 15 février 2024 en présence du président de la transition le Général Oligui Nguema.

 

Le Gabon va pouvoir augmenter son produit intérieur brut (PIB), et accroitre ses recettes grâce aux actions qu’il vient d’acquérir dans la société pétrolière Assala Groupe. Pour le président de la transition, « Le rachat de la société Assala Gabon par l’Etat gabonais via GOC à hauteur de 75% vise un double objectif qui est de sécuriser les ressources nationales d’une part, et d’avoir une gestion autonome des ressources pétrolières d’autre part », apprend-on à travers un communiqué de la présidence de la république. Et d’ajouter qu’« à travers cette opération le Gabon n’a fait qu’exercer son droit souverain sur ses ressources naturelles à l’instar d’autres pays. Cet acte historique posé aujourd’hui est un acte de départ traduisant l’intention de reconquérir notre souveraineté et faire en sorte qu’aux yeux des Nations amies, le Gabon immortel reste digne d’envie ».

Ainsi, les parts de l’Etat seront gérées par la société publique Gabon Oil Company (GOC). La filiale du Groupe Assala Energy, Assala Gabon est une entreprise d’exploration et de production pétrolière. Elle également opérateur d’infrastructures de soutien à sa production, notamment un réseau de pipelines à terre et un terminal pétrolier pour exporter le brut gabonais vers le marché international. La société dispose  de huit champs pétroliers à travers cinq permis (Rabi-Kounga, Ozigo, Awoun, Gamba/Ivinga et M’Mbende M’Bassou), et des intérêts à travers quatre permis dans cinq champs non opérés (Atora, Avocette, Coucal et Tsiengui). Assala Gabon, est connu en tant que deuxième producteur de pétrole au Gabon.

Créée en 2017, Assala Gabon est née des cendres de Shell Gabon qui avait décidé de quitter le Gabon. Les actifs du géant anglo-néerlandais avaient été rachetés par le fonds américain Carlyle. Lorsque les américains ont décidé de vendre la société Assala Gabon, la compagnie pétrolière Maurel & Prom avait fait une offre de 730 millions de dollars pour racheter la société. Le président de la transition avait donc annoncé le 31 décembre dernier lors de son discours des vœux de fin d’année ses droits de préemption dans la vente de cette  société de faire valoir son droit de préemption en devenant le nouvel acquéreur de la société.

Commune de Libreville : les dépôts d’ordures se font désormais de 18h à 21h

Le délégué spécial Judes Ibrahim Rapontchombo, a décidé de réglementer les horaires de dépôt d’ordures dans la commune de Libreville, afin de lutter contre l’insalubrité. 

 

Dans le but de lutter efficacement contre l’insalubrité à travers les 6 arrondissements que compte la commune de Libreville, Judes Ibrahim Rapontchombo, le Délégué spécial de la commune de Libreville, a décidé de mettre en place les horaires obligatoires pour le dépôt des ordures ménagères. Ceci dans le but de redorer l’image de la cité,  devenue peu reluisante à cause des comportements inciviques des populations de Libreville.

A cet effet, une campagne a été lancée par la commune afin de sensibiliser les populations sur l’importance de « restaurer l’ordre public ». On peut lire sur le slogan : « parce que j’aime ma ville et je souhaite la maintenir propre, je respecte les horaires de dépôt des ordures ménagères de 18 heures à 21 heures », sur les différentes bennes de la municipalité et ses partenaires.

Notons que cette initiative vise à faire passer au mieux le message de prise de conscience et le mode d’emploi choisi pour la gestion et le dépôt des déchets ménagers.

Gabon-loi de finance 2024 : les 4 mesures du gouvernement pour lutter contre la vie chère

Le ministre de l’Economie et des participations Mays Mouissi a annoncé les mesures prises par le gouvernement pour le budget 2024, afin de stabiliser le prix du carburant à la pompe mais aussi de stabiliser les prix sur le marché et surtout de lutter contre la vie chère.

 

Dans le cadre de son engagement continu à combattre la vie chère, le Gouvernement a intégré dans la Loi de Finances de 2024 des mesures ciblées visant à répondre aux préoccupations économiques des citoyens. Parmi ces mesures on note comme première mesure, que le gouvernement va dépenser  75 milliards de FCFA en 2024 pour subventionner le prix du carburant à la pompe, une hausse de 29,9milliards soit 66%.

Le ministre ajoute comme autre mesure la subvention du prix de la farine de 2 milliards de Fcfa afin de stabiliser le prix de la baguette de pain et protéger le pouvoir d’achat de la ménagère. Ensuite, le gouvernement a décidé de subventionner le transport de 3,5 milliards de Fcfa pour soutenir la gratuité des transports public au Gabon.

Et pour finir, le ministre de l’Economie a annoncé comme quatrième mesure, Mays Mouissi la subvention des inscriptions de 10,9 milliards de Fcfa pour les frais d’écolages et la gratuité des inscriptions au sein des établissements publics.  Notons que, cette initiative illustre la détermination du Gouvernement à promouvoir le bien-être des Gabonais.

Union Africaine : ouverture du 37è sommet à Addis-Abeba

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine vont se rencontrer du 17 au 18 février 2024, à Addis-Abeba en Ethiopie  pour aborder des sujets sur la situation de l’Afrique.

 

Ouvert mercredi 14 février par le président de la commission de l’Union Africaine Moussa Faki Mahamat, en présence des ministres des affaires extérieures venus des différents pays africains membre de  l’Union africaine, le 37é sommet qui va réunir les chefs d’Etat va statuer sur plusieurs sujets. A savoir, les coups d’Etats qui s’observent de plus en plus dans le continent, la situation au Sénégal après l’annulation par le président Macky Sall des élections et biens d’autres sujets.

Dans son discours d’ouverture de ce sommet, le président de la commission a dressé un tableau inquiétant de la situation en Afrique, atteinte par plusieurs conflits et coups d’État. Il a également  relevé les graves tensions en Ukraine et Gaza. En attendant le sommet des chefs d’Etat qui aura lieu le 17 février, le Conseil exécutif de l’UA, composé des ministres des Affaires étrangères, ont déjà entamé les rencontres.

Notons que le Gabon en raison de sa situation politique depuis le coup d’Etat du 30 août 2023, et compte tenu des sanctions en cours, devrait être absent de ce 37è sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine.

 

Filière cacao-café : les planteurs souhaitent augmenter le prix du kg à 2150 Fcfa

La proposition d’augmenter le prix du Kg du cacao a été faite au cours d’un atelier national pour la redynamisation des filières Cacao et café organisé depuis mardi 13 février 2024, à Libreville au Gabon.

 

2150 c’est le prix sollicité par les planteurs pour relancer la filière cacao café au Gabon. En effet, les planteurs estiment que, le prix actuel du cacao qui est fixé de 1000 à 1200 Fcfa est très bas.  Alors que, pour rebooster ce secteur il faut prendre des mesures incitatives. Comme dans certains pays où le prix du Kg du cacao est de plus de 2000 Fcfa.  En effet, pour les planteurs, «  Si on augmente le prix du kg de Cacao et du Café, ça va même motiver ces jeunes-là qui peuvent s’auto employer ; nous n’avons pas mal des jeunes qui se cherchent, il faut les offrir les perspectives existantes », a-t-il insisté. Relève – t’on sur Gabon Actu.

Cette  augmentation significative de plus de 2000 FCFA pour espérer faire face à leurs nombreuses charges d’exploitation et booster leur productivité, serait un grand atout. En effet au Gabon, selon le directeur de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Ismaël Gnamalengoungou Oligui  la filière cacao et café fait face à une baisse considérable de production et à une détérioration de la qualité des produits, car depuis trois décennies, ladite production cumulée de deux spéculations en termes d’achat par la Caisse de stabilisation et de péréquation atteint péniblement le niveau de 200 tonnes l’an. D’où le besoin de redynamiser ce secteur porteur.

Organisées par les Caisses de stabilisation et de péréquation (Caistab), ces assises, qui se déroulent du 13 au 16 février 2024 à Libreville, ont pour objectif de redynamiser durablement des filières café et cacao à l’issue d’une concertation de tous les acteurs nationaux impliqués dans la chaîne de valeur. De ces assises, il est attendu des solutions ainsi que des actions que le Gouvernement va soutenir afin de renverser la tendancecar l’enjeu ici est de remettre le Gabon sur la carte des pays producteurs de café et de cacao.