Gabon : le Dialogue national reporté au 8 avril

La ministre de la réforme et des institutions a annoncé ce mercredi 03 avril 2024, le report des assises nationales au lundi 08 avril 2024.

 

Le début effectif des travaux est prévu pour lundi 08 avril comme l’a annoncé la ministre Murielle Minkoue Mintsa, qui justifie ce report  par une nécessité d’apporter quelques ajustements. Lors de cette annonce ce mercredi au stade d’Angondjé en présence de plusieurs participants, la ministre a souligné qu’« il n’y’aura rien ce jour » en ajoutant que, « ceux qui sont dans les commissions seront appelés pour des séances de formations » a-t-elle indiqué tout en présentant ses excuses pour cette gêne.

Cette information qui montre selon certains hommes politique une impréparation des personnes confiées pour l’organisation de ce Dialogue national inclusif avec pour mission de réformer le système politique au Gabon, en proposant une nouvelle  organisation politique et économique de la nation après la transition qui s’achèvera en 2025.

Il faut rappeler que, le dialogue national inclusif prévu a été ouvert mardi 02 avril par le président de la transition le général Oligui Nguema  en présence du président centrafricain Archange Touadera.

Gabon-Dialogue National : Achange Touadera à la cérémonie d’ouverture

Le président centrafricain est au Gabon depuis lundi 1 er avril 2024, dans le cadre d’une mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.

 

Accueilli par le président de la transition le Général Oligui Nguema, le président centrafricain fait partie des invités appelés à prendre part au Grand Dialogue nationale qui débute ce mardi 02 avril 2024, au palais des sports de Libreville. Ces assises ont pour  mission de réformer le système politique au Gabon, en proposant une nouvelle  organisation politique et économique de la nation après la transition qui s’achèvera en 2025.

En tant que facilitateur de la Communauté économique des Etats de  l’Afrique centrale (CEEAC), pour le Gabon, le président centrafricain Archange Touadera va prendre part à l’ouverture de ces assises qui constituent l’une des étapes du processus de transition au Gabon, dans le cadre d’une mission.

Le Gabon suspendu de la CEEAC après le coup d’Etat du 30 août a finalement été a réintégré  il y a quelques mois par la  Communauté économique des Etats de  l’Afrique centrale (CEEAC). Notons que, le Grand dialogue National qui débute ce jour va s’achever le 30 avril prochain.

Grand dialogue national : le rendez-vous prévu ce 2 avril

Ce mardi, va débuter le dialogue national inclusif comme annoncé par le président de la transition le Général Oligui Nguema.

 

Le Grand dialogue national inclusif qui sera organisé demain mardi 02 avril 2024, aura pour mission de réformer le système politique au Gabon, en proposant une nouvelle  organisation politique et économique de la nation après la transition qui s’achèvera en 2025. Il sera également question de trouver des solutions pour faire évoluer la société gabonaise pour un nouveau Gabon. Au cours de ces assises, plusieurs participants (soit 580), parmi lesquels une centaine de partis politiques ainsi que plusieurs associations et organisations de la société civile seront représentées. Ces derniers ont été nommés par le président de la transition le général Oligui Nguema.

Durant 29 jours (du 2 au 30) avril 2024, les participants vont trouver des solutions, en  apportant  des propositions constructives pour l’intérêt supérieur de la nation. Et les différentes conclusions  qui seront prises seront transmises au président de la transition,  qui les remettra au prochain président élu afin qu’il met en pratique ces résolutions. La rencontre sera présidée par l’archevêque métropolitain de Libreville, Monseigneur Jean-Patrick Iba-ba. Ce dernier a d’ailleurs pris part à une réunion préparatoire à ce dialogue national vendredi dernier avec le président Oligui Nguema qui a réexaminé les missions de chaque partie. Le Président a souligné l’importance de prioriser l’intérêt communautaire et de trouver des solutions pertinentes lors de ce dialogue qui façonnera le futur du Gabon.

Rappelons que le grand dialogue national fait partie des six objectifs de la feuille de route de la Transition du Comité de transition pour la restauration des institutions (Ctri). Ce dernier se tient huit mois après la prise du pouvoir par les militaires le 30 aout 2023.

Gabon-Dialogue national : les jeunes se préparent

Ils sont plus de 3000 jeunes qui ont pris part mercredi 27 mars 2024 au grand rendez-vous de la jeunesse afin d’élaborer un document consensuel qui devra servir de document cadre des discussions avec les autres acteurs lors du dialogue national.

Ouvert par le vice-président Joseph  Owondault, les travaux ont réuni les jeunes gabonais issus des organisations associatives des 9 provinces du Gabon. Il est question au cours de ces assises d’échanger sur des thématiques bien précises, à travers des panels avec des experts, afin de faire ressortir un mémorandum d’entente qui puisse assurer à la jeunesse gabonaise de parler d’une seule voix, pour leur épanouissement, lors du dialogue national inclusif débutant le 2 avril prochain.

en effet, les jeunes sont déterminés à prendre part à ce grand rendez-vous politique au Gabon afin de se faire entendre et de participer à reconstruction du Gabon.  Aussi pour un succès de la transition conduite par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Pour le  président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Dariss Nyoundou Souza les assises qui ont débuté le 27 mars et vont s’achever ce jeudi un accent est mis sur «l’apport et l’impact de la jeunesse gabonaise dans le processus de transition : enjeux et perspectives », insiste-il avant d’ajouter que, « l’institutionnalisation du CNJ est impérative afin que la jeunesse soit définitivement reconnue comme une véritable force de propositions et un acteur important dans le processus de développement du Gabon ». poursuit le président du CNJ.

Notons que les jeunes seront représentés au Dialogue National le 2 avril, le président de la transition leur a attribué 20 places et le poste de 6ème vice-président du bureau du dialogue national.

Gabon : le Ctri publie la composition du bureau du dialogue national

Le comité de transition pour la restauration des institutions a rendu public ce vendredi 22 mars 2024, la liste officielle des membres du bureau du Dialogue national inclusif qui aura lieu du 02 au 30 avril 2024 au Gabon.

 

Selon le communiqué n° 056, le président de la Transition, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a signé un décret portant nomination du bureau du Dialogue national inclusif. Ce bureau est  composé ainsi qu’il suit:

Président : Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba, archevêque Métropolitain de Libreville.

1er vice-président : Révérend Louis Sylvain Allogho Engo, président de l’église évangélique du Gabon (EEG)

2e Vice-président : Révérend Béni Ngoua Mbinah, représentant les églises charismatiques et de réveil.

3e Vice-président : Abdou Razzak Kabongo, représentant de la foi musulmane.

4e Vice-président : Madame Benga Bengone, représentant des traditionnalistes.

5e Vice-président : Gral de Division Brigitte Onkanowa, représentant du CTRI.

6e Vice-président : Darlyss Nyoundou Souza, représentant des jeunes.

7e Vice-président : Justine Judith Lekogo, représentant du Copil citoyen.

Conseillers du président du Dialogue national inclusif :

Monseigneur Mathieu Madega, évêque de Mouila;

Conseiller adjoint 1: Monseigneur Séverin Nziengui Mangandza, évêque de Makokou.

Conseiller adjoint 2: Justine Mintsa.

Porte-parole du Dialogue national inclusif :

Monseigneur Jean Bernard Asseko Mve

Rapporteur général : Murielle Minkue épouse Mintsa, ministre de la Réforme des institutions.

Rapporteur adjoint 1: Jean Faustin Ndong Mba

Rapporteur adjoint 2: Jean François Obiang Beka.

Rapporteur adjoint 3: Ornelia Ndaot Zitombo.

Rapporteur adjoint 4: Gral de Corps d’armée Dieudonné Pongui, représentant du CTRI.

Rapporteur adjoint 5: Yves Sylvain Moussavou Boussougou, représentant le secrétariat général de la présidence de la République.

Le Gabon souhaite étendre sa couverture audiovisuelle dans les zones reculées

Les autorités de la Transition, ont décidé de créer une nouvelle structure dénommée «Poste Télédiffusion Services Universels», afin d’étendre la couverture en radio et télévision dans les zones non couvertes et d’y améliorer l’accès au téléphone et à internet.

 

Le Dialogue national sera bientôt organisé  au Gabon.  Selon l’Arcep, (autorité de régulation des communications électronique et des postes), 30% du territoire gabonais n’a pas accès aux services audiovisuels, au téléphone et à internet. L’agence estime que 6,5% de la population gabonaises n’ont accès ni au téléphone mobile ni à la connexion internet.   Compte-tenu de cette situation, le président de la transition le Général Oligui Nguema a décidé de lors de sa réunion avec la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, de la création d’une nouvelle structure dénommée «Poste Télédiffusion Services Universels».

La nouvelle structure, précise-t-on, est créée entre la Poste SA et l’entité Télédiffusion du Gabon (TDG), avec pour mission principale d’étendre la couverture en radio et télévision dans les zones non couvertes et d’y améliorer l’accès au téléphone et à internet. Les travaux seront lancés dès ce mois de mars. 18 villages, à raison de deux par province, bénéficieront de ces services. Mais les autorités promettent que le projet se poursuivra jusqu’à la fin du maillage complet du territoire national.

L’objectif étant de parer au plus pressé, à savoir, permettre aux populations de vivant dans ces zones dites «blanches» de suivre les prochaines assises nationales de refondation du pays. Le projet du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), indique le gouvernement, «s’inscrit dans la stratégie des autorités de la transition visant à améliorer l’inclusion numérique des populations rurales, réduire la fracture numérique et sociale et accroître leurs opportunités économiques et sociales».

Gabon : Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba président du Dialogue national

Il a été désigné par le CTRI (comité pour la transition et la restauration des institutions), pour présider le Dialogue National qui se déroulera au Gabon en avril 2024.

 

L’Archevêque Métropolitain de Libreville Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba a été choisi par le Ctri pour présider le Grand Dialogue au Gabon. Dont l’appel à contribution a été lancé afin de recueillir,  les contributions des gabonais et gabonaise. Ces contributions serviront de base pour le futur dialogue national.

Lors de cette déclaration, le Lieutenant-Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a décliné les principales dates qui partent des rencontres avec les bureaux du Sénat et l’Assemblée nationale de la Transition du 2 au 8 octobre 2023, en passant par la convocation du Sénat national du 1er au 30 avril 2024 et l’organisation du référendum pour l’adoption de la nouvelle Constitution entre novembre et décembre 2024,

Nommé par le pape François le jeudi 12 mars 2020 comme Archevêque métropolitain de Libreville, Mgr Jean-Patrick Iba-Ba avait fait sensation après ses prises de position contre la mal gouvernance et les agissements peu orthodoxes du régime déchu Bongo-PDG.

Gabon : vers l’organisation d’un dialogue national entre avril et juin 2024

Le premier ministre Raymond Ndong Sima l’a annoncé au cours de sa conférence de presse tenue mercredi 27 septembre 2023.

 

« De mon point de vue, le dialogue national pourrait être entre avril et juin 2024 », a annoncé M. Ndong Sima lors de cet échange avec la presse à laquelle assistaient plusieurs membres de son gouvernement et les représentants du corps diplomatique. Pour la bonne marche de ce dialogue national, Raymond Ndong Sima a annoncé qu’il va lancer dès la        semaine prochaine un appel à contributions pour donner la chance à tous les gabonais (ceux vivant à l’arrière-pays et la diaspora) à s’exprimer et à égrainer leurs préoccupations à travers un document.

Les contributions doivent être écrites dans un document de 10 pages. Chaque citoyen gabonais disposera d’un délai fixé entre 45 et 60 jours. Un secrétariat sera par la suite mis en place pour faire la synthèse du volume des contributions reçues.

Le premier ministre a également annoncé que, la durée de la Transition sera déterminée lors de ce dialogue national. Notons que, pour ce dialogue national, qui sera organiser en 2024, il sera question mettre sur la table, tous les sujets sans tabous, afin de panser les plaies et éviter les erreurs du passé.