L’ONG Ogooué lance un programme d’accompagnement des entreprises du digital en Afrique centrale

L’ONG Ogooué Labs, spécialiste de l’innovation numérique a lancé jeudi 8 juillet le programme StartX 241, visant à accompagner et à développer les entreprises du digital opérant au Gabon et en Afrique centrale.

StartX 241 est un programme soutenu par l’Union Européenne (UE), l’Agence Française de Développement (AFD), l’Ambassade de France du Gabon, l’Institut Français du Gabon, l’accélérateur bordelais Héméra (France), l’opérateur télécom Airtel Gabon, la banque panafricaine Cofina, Digitech Africa et l’Ecole 241.

Il va permettre l’accompagnement des entreprises du digital dans leur « développement et leur croissance en vue de permettre la conquête de nouveaux marchés en Afrique centrale, tout cela lancé à partir du Gabon ».

Il sied de rappeler que, l’ONG Ogooué Labs est spécialisée dans le développement du numérique. Elle a procédé il y a peu à la sélection de 10 startups d’Afrique francophone et plus précisément des pays comme le Sénégal, le Maroc, la Cote d’Ivoire, la RDC, le Cameroun, le Kenya et le Madagascar parmi plus de 277 Startups candidates, ainsi que 20 entrepreneurs gabonais parmi plus de 600 candidats.

Source: gabonactu.com

 

CAF-Affaire Guelor Kanga : la RD Congo déboutée en appel

La confédération africaine de football (CAF) a rejeté,en appel,la plainte de la fédération congolaise de football association (FECOFA) concernant le joueur Guelor Kanga Kaku, de nationalité sportive gabonaise. Selon la CAF, la FECOFA n’a pas introduit de nouveaux éléments de preuves pour obtenir gain de cause.

Conformément à l’article 48,alinéa 3 des statuts de la CAF, la RDC dispose de 10 jours pour introduire un recours contre cette décision auprès du tribunal arbitral du sport (TAS).

Lors de la campagne actuelle d’éliminatoires à la Coupe d’Afrique des Nations, le Gabon a aligné le joueur Guelor Kanga Kaku dont les documents administratifs indiquent qu’il est de nationalité gabonaise. Mais, selon la RDC, il serait, en réalité, congolais et s’appellerait Guelor Kiaku Kiaku Kiangana. Selon certains documents, dont des licences de football, il serait né à Kinshasa en 1985 et non en 1990 à Oyem, comme l’atteste son passeport gabonais. La FECOFA avait ainsi introduit  une plainte auprès de la CAF.

Campagne nationale de la vaccination anti-Covid : l’objectif des 50% est loin d’être atteint au Gabon

Plus de trois mois après le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19, la cible prévue de 50% de la population totale vaccinée est loin d’être atteinte.

Il site de noter qu’à ce jour,  moins de 3% de la population gabonaise  ont reçu leurs deux doses de vaccin. Si l’opération connaît un relatif engouement, elle est néanmoins loin d’avoir atteint son objectif.

Le Copivac qui faisant le point de la situation vaccinale au début de la semaine, a informé qu’au 5 juillet 2021, le Gabon avait vacciné en tout 43 530, soit 95% des 45 719 volontaires s’étant présentés dans les 24 centres de vaccination à travers le pays.

A en croire les autorités gabonaise, on est encore loin du compte. Elles reconnaissent que par rapport à la cible prévue de 50% de la population totale vaccinée, d’autant qu’à ce jour, «le taux de couverture vaccinale complète est de 2,45%, celle d’une dose est de 4,4%», informe le ministère de la Santé.

Selon le ministre de la santé publique, parmi les vaccinés, l’on compte 80% d’hommes, soit 34 822, alors que les femmes qui restent moins motivées ne totalisent que 8 708. Lundi au soir, le Gabon avait vacciné 3 412 personnes de plus de 60 ans, 2 984 hypertendues et 1 043 diabétiques.

 

Les Églises charismatiques de Réveil organise un colloque pour la paix au Gabon du 9 au 10 juillet

Max Alexandre Ngoua président fondateur du Centre missionnaires les Conquérants, prophète, par ailleurs porte-parole de la Fédération libre des assemblées et ministère de Réveil (FLAME), a annoncé dans une conférence de presse, la tenue du 9 au 10 juillet à Libreville d’un colloque pour la paix au Gabon.

« Le discours sur la paix n’est pas l’affaire du politique, mais de l’Église qui a cette responsabilité de la maintenir. Il existe dans cette Nation une conscience Chrétienne, et l’Église à ce stade de maturité, doit désormais pensée à la Nation, en vue de s’impliquer dans la restauration les dysfonctionnements de plus en plus observés dans notre pays », a fait savoir M. Ngoua, avant d’annoncer la tenue de ce colloque visant à proposer aux gouvernants un canevas idoine pour mettre fin à la crise multiforme chronique laquelle ébranle paix au pays.

Cette rencontre religieuse vise quatre objectifs a savoir, remettre au centre de la préoccupation nationale la problématique de la paix ; apporter un apaisement par rapport au climat délétère observé, occasionnant des tensions sociales ; faire entendre la conscience chrétienne pour émettre des orientations à l’endroit des dirigeants et enfin, apporter des solutions concrètes et des suggestions allant dans le sens de la consolidation de la paix, l’apaisement et de la réconciliation nationale.

 

Gabon -téléphonie mobile : le chiffre d’affaires a progressé de 3,5% à 53,7 milliards de FCFA au1er trimestre 2021

Selon les résultats publiés par la Direction générale de l’Économie et de la Politique fiscale, le Chiffre d’affaires (CA) de la téléphonie mobile au Gabon est en croissance de 3, 5 % au 1er trimestre 2021 contrairement à 2020.

« Le chiffre d’affaires a progressé de 3,5% à 53,7 milliards de FCFA, soutenu par les autres prestations (+18%), malgré le léger recul (-1%) du chiffre d’affaires des communications téléphoniques », souligne le tableau récapitulatif faisant état de l’évolution de l’activité des télécommunications au Gabon.

Il sied de noter que, l’activité de la branche a tiré profit, souligne-t-on, du recours au télétravail grâce au développement de la Data Mobile (+3,7% des abonnements à l’internet GSM et +23,8% des abonnements à internet haut débit).

Haïti en deuil : le président Jovenel Moïse a été froidement assassiné cette nuit dans sa résidence privée

Le chef de l’État haïtien Jovenel Moïse a été assassiné dans la nuit de mardi à ce mercredi  7 juillet 2021 par des hommes armés dans sa résidence privée. 

C’est Claude Joseph le ministre sortant d’Haïti, qui a annoncé, ce mercredi 7 juillet, que le président Jovenel Moise a été assassiné dans la nuit de mardi à mercredi dans sa résidence privée.

« Vers une heure du matin, dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 juillet 2021, un groupe d’individus non identifiés, dont certains parlaient en espagnol, ont attaqué la résidence privée du président de la République et ainsi blessé mortellement le chef de l’État », a annoncé le chef du gouvernement dans un communiqué. Condamnant cet acte odieux, inhumain et barbare, le Premier ministre appelle la population au calme » et assure que « la situation sécuritaire du pays est sous contrôle ».

Signalons tout de même qu’Haïti, pays des Caraïbes et nation la plus pauvre du continent américain, est gangrenée par l’insécurité et notamment les enlèvements contre rançon menés par des gangs jouissant d’un quasi impunité.

Notons que, le président Jovenel Moïse, est accusé d’inaction face à la crise, était confronté lui-même à une vive défiance d’une bonne partie de la population civile.

 

Le CHUO est dans un état de délabrement très avancé constant fait par le ministre de la santé

Le Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO), est déjà vétuste 5 ans  après sa construction  par une société autrichienne réputée comme un spécialiste mondial dans la construction des hôpitaux.

Le CHUO est dans un état de délabrement très avancé, constat établi par le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong au terme d’une visite effectuée dans cet établissement construit à grand frais par une société autrichienne présentée comme un spécialiste mondial dans la construction des hôpitaux.

« Après la visite des différents services, le Ministre a déploré l’état de vétusté avancé du bâtiment », souligne un communiqué publié mercredi matin par le ministère de la santé dont une copie est atterrie à notre rédaction.

Et d’ajoute : « une situation qu’a regretté le Ministre au regard des investissements fait par le Président de la République dans sa volonté d’offrir des soins de qualité à la population ».

Vu l’état de ce centre hospitalier universitaire, le docteur Obiang Ndong annonce qu’il va « saisir le Ministère en charge des travaux publics pour une évaluation totale de cet hôpital qui date seulement de cinq (05) ans ».

Il sied de noter que  le vue de l’extérieur, de  Chuo a perdu ses magnificences. La peinture se décape comme un serpent qui fait sa mue. A l’intérieur, plusieurs petits matériaux nécessaires au fonctionnement du bâtiment très fréquenté sont hors d’usage.

 

Haut-Ogooué : deux policiers jetés en prison pour vol de 410 grammes d’or d’une valeur de 12, 5 millions de FCFA

Deux policiers ripoux dont les identités n’ont pas été révélées ont été écroués à la maison d’arrêt de Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué Ivindo pour s’être reconnus coupables par la justice du vol à un orpailleur de 410 grammes d’or dont la valeur est estimée à 12, 5 millions de FCFA.

Selon Gabon Matin  qui a rapporté les faits, les deux flics et leurs complices ont été incarcérés le 1er juillet à la prison centrale de Makokou pour avoir détroussé Alphonse Yabangoye, un orpailleur bien connu  dans la région.

Les faits se sont déroulés le 2 juin dernier à Tebe, village frontalier entre le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Ivindo, lorsque monsieur Yabangoye va emprunter un véhicule en compagnie de huit autres personnes, pour se rendre à Makokou.

A 32 km de Makokou, le véhicule sera arrêté par un autre véhicule, occupé par le capitaine Orphée Mvegue, commandant de corps urbain, et le sous brigadier Issoumou Imel, dont les missions et compétences sont limitées à un département, ainsi que leurs complices.

Ces derniers vont alors contrôler les passagers du véhicule dans lequel se trouvait Alphonse Yabangoye, et les taxer de clandestins. Profitant de la cohue née de la conduite au poste de police des «clandestins», les policiers et leurs complices vont s’emparer du butin d’Alphonse Yabangoye.

Mis au parfum des évènements, la hiérarchie de la police va dépêcher, depuis Libreville, une équipe d’enquêteurs pour faire la lumière sur cette affaire. Celle-ci se soldera par l’arrestation, le jugement puis l’incarcération des policiers indélicats et leurs complices, indique-t-on.

Source : AGP- Gabon Matin

 

Gabon :« Jean Ping est trop âgé pour pouvoir se représenter en 2023. » sont les propos d’A. Barro ?

Alexandre Barro Chambrier Président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), s’est défendu dans un communiqué lundi 5 juillet avoir soutenu que Jean Ping serait trop vieux pour diriger les troupes de l’opposition dans la bataille présidentielle de 2023.

La formation politique de Barro « Le RPM tient à apporter un démenti formel à ces allégations mensongères. Alexandre Barro Chambrier n’a jamais tenu de tels propos », souligne le communiqué.

Le RPM dit avoir constaté la publication d’articles « orduriers » par des organes de presse à la solde du pouvoir, attribuant au Président du RPM des propos selon lesquels «…Jean Ping est trop âgé pour pouvoir se représenter. En 2023, il aura 81 ans. Compte tenu des évolutions rapides à la fois technologiques et sociologiques du pays, il faut un homme plus jeune pour porter le changement… ».

« En réalité, l’acharnement de cette presse aux ordres révèle la peur panique que suscitent auprès des tenants du pouvoir le RPM et son Président, Alexandre Barro Chambrier », contre-attaque le parti qui ambitionnerait de positionner son président dans la bataille de 2023.

« Ces attaques de plus en plus fréquentes doivent donner à l’opposition l’indication que son salut repose sur son unité et sa cohésion que le peuple gabonais appelle de tous ses vœux », ironise le parti de Barro Chambrier.

En 2016, Jean Ping était désigné candidat unique de l’opposition face au président sortant, Ali Bongo Ondimba. Jean Ping continue, 5 ans après, à revendiquer sa victoire à l’issue de ce scrutin remporté par Ali Bongo Ondimba, selon les résultats officiels.

Libreville : le patron de Galop club a été déguerpi manu militari pour occupation illégale

L’homme d’affaire Mazen Reslan, patron du Galop club a été  déguerpi manu militari par des agents des forces de l’ordre pour occupation illégale de ce complexe de loisirs dont la propriété est très querellée.

Mazen Reslan a dans un entretien accordé à la presse,  soutien qu’il n’est pas un opérateur économique véreux mais un homme d’affaires honnête qui détient un titre foncier sur ce terrain.

« J’ai des documents que je présenterai à qui de droit », a clamé l’homme d’affaires avant d’ajouter « j’ai acquis un titre foncier suite à un appel d’offre ».

Mazen Reslan dit être victime d’une cabale dont le but de nuire à ses investissements et surtout de lui déposséder ses biens. Ce lundi, l’opérateur économique aurait été convoqué au B2, le service de la contre ingérence militaire pour semble-t-il détention des faux documents sur cette propriété.

Selon plusieurs sources, le terrain objet du litige appartiendrait à l’Etat gabonais, notamment le ministère de la Jeunesse et des sports. Ce ministère aurait dans le passé conclu des accords de gestion de la partie querellée.