Libreville et à Port-Gentil : un tournoi de football de base organisé à l’honneur des U23

Wuka sport en partenariat avec le club Terre de foot dirigé par le président Diego Ndoumou Likoumi a tenu le week-end écoulé à honorer le titre de champion d’Afrique des panthères U23 obtenu le 10 décembre 2011 à Marrakech au Maroc par l’organisation d’un tournoi de football des jeunes dont l’âge variait entre 9 et 10 ans. Il a été organisé simultanément à Libreville et à Port-Gentil.

 

 

« Le football des jeunes est complètement à la ramasse au Gabon, on a laissé tomber, on en parle même pas, c’est pourquoi, on veut rappeler aux dirigeants, au ministère, aux ligues  que ce football existe et qu’il faut aller voir les jeunes talents qui sont dans ce football-là »,  a déclaré M. Noumbou Likoumi.

La cérémonie a réuni près de 100 jeunes dans la province de l’Estuaire et de l’Ogooué-Maritime. Ils étaient composés essentiellement de 12 équipes de 6 joueurs en plus du gardien. En dehors des matchs de football, 4 ateliers ont été mis en place : atelier de jonglerie, atelier de conduite de balle avec les différents pieds, atelier de conduite de balle avec la semelle du pied vers l’avant et l’arrière, atelier de précision devant les buts (le joueurs doit prendre son ballon et les placer dans un des cerceaux situé dans les quatre coins du but) et le dernier atelier réservé aux gardiens de but

« Dans les 4 ateliers nous avons comme objectif la manipulation du ballon c’est-à-dire la technique individuelle », a indiqué Claude Albert Mbouronot Éducateur ancien sélectionneur national U23 (2010-2011).

Malgré les fortes pluies qui se sont  abattus dans la capitale gabonaise, les jeunes amoureux du football ne se sont pas repliés et ont tenu à s’amuser autour du ballon rond toute cette journée.

« Je suis très content d’avoir participé à ce tournoi ça faisait longtemps, on jouait seulement entre nous au quartier mais là avoir tout ce monde, c’est différent », s’est réjoui Axel du club d’Ondogo.

La forte pluie qui s’est également abattue dans la capitale économique du Gabon n’a pas permis que les festivités se poursuivent de ce côté-là.

Pour l’organisateur, Noumbou Likoumi, « c’est un sentiment de satisfaction, nous avons vu des jeunes talentueux, nous n’avons pas eu de blaissés, prochaine étape nous allons essayer d’organiser un évènement pour le football de base chaque trimestre ».

Après les réjouissances du samedi dédiées aux tout-petits, le tour est venu le dimanche aux encadreurs  et anciennes gloire de se retrouver autour d’un repas afin de poursuivre ce bel hommage au cours duquel des révélations ont été faites, des souvenirs heureux et douloureux ont été réveillées.  Une journée qui s’est achevée par une remise des présents.

En 2011, les Panthères U23 ont été  Champions d’Afrique, elles ont également  participé aux Jeux Olympiques de 2012.  Après ce sacre, des promesses leurs ont été faites par le gouvernement parmi lesquels, le paiement des primes, l’obtention d’un  terrain… « 10 ans après aucune promesse réalisée ».

 

Gabon : « la lutte contre la Covid 19 devient un prétexte pour justifier les abus de pouvoir » dénonce Jean Ping

L’opposant Jean Ping a fustigé les nouvelles « mesures déshumanisantes » prises par le gouvernement Raponda  pour lutter contre la pandémie de Covid-19 au Gabon, lesquelles plongent, dit-il, indéfiniment le peuple gabonais dans une « précarité et une détresse généralisée ».

 

 

« La lutte contre la Covid-19 devient un prétexte pour justifier les abus de pouvoir », a dénoncé un communiqué de la Coalition pour la nouvelle république (CNR), plateforme  des leaders et partis politiques de l’opposition dirigée par Jean Ping.

La CNR qui soutient l’appel à la « ville morte ce 15 décembre » lancée par une vaste coalition de la société civile pour protester contre les nouvelles restrictions, lesquelles imposent dorénavant la présentation d’un test PCR négatif au Covid-19 tarifé à 20 000 FCFA (normal) et 50 000 FCF (VIP), à défaut un Pass sanitaire pour accéder dans les endroits publics, estime que le gouvernement viole délibérément les droits fondamentaux des citoyens.

« Le silence méprisant face aux revendications du peuple gabonais et les mesures de rétorsion comme réponses aux préoccupations justes du peuple, montrent que le pouvoir usurpateur ne peut sortir le Gabon de la crise actuelle », a-t-il insinué.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gabon : le parti politique de l’opposant Féfé Onanga le MPR rallie le PDG d’Ali Bongo

Féfé Onanga président national du Mouvement populaire des radicaux (MPR, opposition), a dans une déclaration faite mardi 14 décembre,  annoncé le ralliement de sa formation politique au Parti Démocratique Gabonais (PDG) du président Ali Bongo.

 

 

Féfé Onanga, ancien lieutenant de l’opposant Jean Ping, annoncé que, : « le Mouvement populaire des radicaux (MPR) prend solennelle ce jour la ferme résolution d’intégrer le Parti démocratique gabonais (PDG), afin de prendre une partie active à l’œuvre de la consolidation de ;’unité  nationale, de la cohésion sociale, du bienêtre des populations et du développement du Gabon aux côtés du Distingué Camarade Président de la République, Chef de l’Etat son excellence Ali Bongo Ondimba », a t-il annoncé.

Il sied de noter que, ce ralliement de l’ancien opposant au régime d’Ali Bongo rentre dans le cadre de la fusion-adoption, une stratégie conçue par le PDG pour garantir la probable victoire de son candidat naturel, Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle prévue en 2023.

Pour Féfé Onanga, « l’opposition brille par l’immobilisme et l’absence d’alternative crédible, maintenant les populations dans l’illusion permanente d’une alternance politique ».

Pour rappel, le 06 aout 2021, Féfé Onanga avait déjà annoncé son intégration dans la majorité présidentielle. Il s’est donc rapproché davantage comme bien avant lui, les opposants  René Ndemezo’Obiang, Frédéric Massavala Maboumba, Louis Ingongui et bien d’autres partis de la majorité présidentielle (RV et SDG).

 

 

Covid-19 : « les nouvelles mesures seront appliquées dès ce mercredi 15 décembre » (Gouvernement)

Le gouvernement a dans une conférence de presse lundi 13 décembre dernier, a affiché sa détermination d’appliquer toutes les mesures radicales annoncées le 27 octobre contre le Covid-19.

 

 

Malgré l’opposition des syndicats et des ONG qui appellent à des journées villes mortes dans le pays dès ce mercredi 15 décembre date d’entrée en vigueur de ces mesures salutaires, selon l’exécutif, Raponda reste radical et déterminer d’appliquer toutes les mesures contre la pandémie de Covid-19.

« Ces mesures annoncées le 27 octobre 2021 (…) seront effectives à compter du 15 décembre 2021 », a déclaré le ministre gabonais de l’Intérieur, Lambert Noël Matha en présence de plusieurs membres du gouvernement dont ceux de la Défense et de la Santé.

Il sied de noter que, dès ce mercredi, les populations auront l’obligation de présenter un passe sanitaire (preuve de vaccination) ou un test PCR négatif datant de moins de 14 jours pour tout accès aux lieux publics ainsi qu’aux administrations publiques.

Signalons que, les gabonais non vaccinés doivent présenter un test PCR négatif et se faire établir par le ministère de l’Intérieur une autorisation spéciale de circuler pour aller d’une province à une autre.

Au moment de la rédaction de cet article, le test PCR est gratuit dans le pays. Il sera payant à partir de mercredi 15 décembre 2021 et coûtera entre 20 000 (durée d’attente des résultats : 2 jours) et 50 000 FCFA (durée d’attente des résultats : 1 jour).

 

 

 

 

 

 

 

 

Gabon : révolte du personnel de la BICIG suite à l’interpellation d’un agent par les gendarmes

Le personnel de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG) s’est révolté lundi lorsqu’une cohorte de gendarmes s’est introduite au 3ème étage du siège de l’établissement pour interpeller un agent suite à une décision de justice, à en croire une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.

 

Les collègues n’ont pas apprécié cette intrusion dans leurs bureaux et surtout de voir leur collègue menotté et embarqué manu militari comme un vulgaire voleur.

Malgré la vive protestation, l’agent a été embarqué et emmené sous le regard impuissant de ses collègues et même quelques clients de la banque.

Rappelons tout de même que, l’ancienne filiale gabonaise du groupe français BNP Paris Bas, la BICIG a été rachetée fin décembre 2020 par le groupe ivoirien Atlantic Financial Group (AFG). C’est l’une des plus grandes banques du Gabon. La direction n’a pas encore communiqué suite à cet incident.

 

victime d’une cabale ourdie : l’imam Ismaël Océni Ossa à regagner triomphalement le Gabon

Le retour triomphal  au Gabon  de l’imam Ismaël Océni Ossa victime d’une cabale ourdie par ses détracteurs.  Le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG, qui était en mission depuis plusieurs semaines hors du pays, à regagner triomphalement  la terre de ses ancêtres.

 

 

Le Grand Imam du Gabon a été accueilli à l’aéroport international Léon Mba de Libreville,  par une délégation de hauts responsables du CSAIG, composée de Malem Tijani et Ahmed Zue Ndoutoumou, respectivement vice-président et Secrétaire général de l’institution religieuse.  Une dizaine d’imams gabonais, y étaient également présents.

« Tous sont venus lui témoigner leur soutien indéfectible, leur solidarité et leur fraternité islamique face aux attaques ignobles, sectaires et haineux dont il est l’objet ces derniers temps de la part de certains activistes non musulmans ainsi que de certains musulmans instrumentalisés », a souligné un communiqué du CSAIG parvenu à notre rédaction.

Le CSAIG  dénonce et  déplore l’immixtion des hommes politiques, notamment des responsables  de l’Union nationale (UN, opposition radicale) dans ses affaires internes.

 

 

Lutte contre le covid-19 : la France offre un don de 100.000 doses du vaccin Moderna au Gabon

Le Dr Guy Patrick Obiang Ndong ministre gabonais de la santé, et Frédéric Lepez, chargé d’affaires a.i. de l’ambassade de France au Gabon, ont réceptionné vendredi dernier, une livraison de 100.000 doses du vaccin ARN messager Moderna, acheminée depuis Paris par avion militaire spécial.

 

 

La réception  de ce don, s’est effectuée à la base aérienne Guy Pidoux, en présence de la professeure Marielle Bouyou Akotet, présidente du Comité national gabonais de vaccination (COPIVAC), d’une délégation de députés gabonais et français des groupes d’amitié Gabon-France conduite par leurs présidents respectifs Jean-François Ndongou et Jean Terlier, et de la lieutenant-colonel Aurélie des Eléments français du Gabon (EFG), responsable de la base.

Selon le communiqué de l’ambassade de France au Gabon, « cette première livraison témoigne de la solidarité de la France qui avait été aux côtés du Gabon et de sa population dès l’apparition de l’épidémie de Covid-19, avec notamment la mise en place, dès mai 2020, d’une aide d’urgence par l’Agence française de développement (AFD) de 5 millions d’euros ».

I sied de noter que, cette aide initiale avait permis de contribuer rapidement au renforcement des capacités d’accueil des structures sanitaires (mise en place de 130 respirateurs, installation de 80 unités de soins intensifs, la formation de 500 médecins réanimateurs et personnels paramédicaux).

« La France continuera à promouvoir le principe d’un accès équitable aux vaccins au niveau mondial. Elle continuera à œuvrer avec le Gabon en faveur de la vaccination de nos populations respectives », conclu le texte.

Le don de la France s’ajoute à ceux des américains qui ont remis près de 300 000 doses des vaccins Pfizer et Johnson & Johnson sans oublier le don chinois des vaccins sinopharm.

 

Vaccin Covid-19 : Raponda va communiquer sa nouvelle stratégie de lutte ce lundi

Le premier ministre Rose ChristianeOssouka Raponda, annonce qu’il animera une conférence de presse ce lundi après-midi soit deux jours avant la date du 15 décembre qui suscite tant d’inquiétudes à cause de l’entrée en vigueur des mesures draconiennes contre les personnes non vaccinées et la menace des syndicalistes de paralyser le pays via des journées ville morte.

 

A en croire une source du journal du gabon.om, la conférence de presse du gouvernement sera consacré à la pandémie du Covidy-19.

D’après  les dernières données publiées par le gouvernement, sur 7 210 tests PCR réalisés du 8 au 9 décembre seulement 40 nouveaux cas positifs ont été décelés. Les hospitalisations ont également chuté. 17 personnes étaient hospitalisées dont 6 en réanimation. Un décès a été enregistré durant la période ce qui porte à 282 le nombre total de personnes mortes de Covid-19 au Gabon depuis le déclenchement de la pandémie dans le pays en mars 2020.

S’agissant de la vaccination, les chiffres explosent. Près de 16% de la population est vaccinée. Au total 224 990 personnes ont reçu au moins une dose au 11 décembre. 173 123 ont reçu deux doses.

Rappelons tout de même que, la vaccination reste volontaire au Gabon mais le gouvernement a averti il y a quelques semaines que toutes les personnes non vaccinées devront régulièrement présenter un test PCR négatif pour accéder dans les lieux publics y compris leur poste de travail. Les tests gratuits actuellement seront payants et même surtaxés (20 000 à 50 000 FCFA) dès ce 15 décembre.

 

 

 

Gabon : le CSAIG accuse l’Union nationale de mener une cabale contre l’imam Ismaël Oceni Ossa

Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), ccuse  le parti de l’opposition radicale, l’Union nationale, de mener  dans les réseaux sociaux une cabale contre son président, l’imam Ismaël Oceni Ossa, en violation flagrante et outrancière, des règles de séparation entre la religion et la politique.

 

 

« Le CSAIG fustige cette attitude et rend l’Union Nationale comptable et responsable de ces actions de déstabilisation dans la mesure où celle-ci vient d’affirmer aux yeux de tous que Monsieur Fortuné Edou Essono, qui a pris la tête de cette campagne anti islam au Gabon, est l’un de ses membres et responsables », a dénoncé le CSAIG dans un communiqué signé de son Secrétaire général Ahmed Zue Ndoutoumou.

Arrêté le 08 décembre par les agents de la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire (DGCISM) aussi connue sous l’appellation  de “B2”, le coordonnateur  de l’Union nationale pour le 3ème arrondissement de Libreville, Fortuné Edou Essono, a été relâché 24 heures plus tard.

Selon son parti, cette « arrestation est liée aux dénonciations des malversations financières supposées au sein du Conseil Islamique du Gabon qu’il avait engagées avec ses amis dont un, avons-nous appris, a également été arrêté ».

« Le CSAIG invite l’Union Nationale ainsi que toute autre organisation ou personne physique tentés par une telle aventure aux conséquences dangereuses à s’abstenir d’interférer dans la gestion des affaires de l’Islam du Gabon sous quelque fallacieux prétexte que ce soit, les musulmans étant eux-mêmes capables de régler les problèmes qui se posent à eux dans le cadre des instruments de la communauté », a-t-il prévenu.

 

Gabon: Geoffroy FOUMBOULA appelle à la démission du Ministre de l’éducation Pr Daouda Mouguiama pour mépris

Geoffroy  Foumboula Libeka Makosso, leader de la Société civile,  a dans une lettre ouverte appelé à la démission du Pr Patrick Daouda Mouguiama, de ses fonctions du Ministre gabonais de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, pour avoir fait preuve, dit-il, de « mépris, insensibilité, répression, menace et déni de la réalité ».  

 

 

Ci-dessous la lettre ouverte de monsieur Geoffroy  Foumboula Libeka Makosso adressée au ministre de l’Education le prof Patrick Daouda Mouguiama.

Monsieur le Ministre,

Le 30 novembre 2021, Louis Patrick MOMBO, Secrétaire Général du SEENA, Délégué Général CONASYSED et par ailleurs Secrétaire Général de la Dynamique Unitaire décédait du fait à mon sens d’avoir épuisé toutes son énergie à la faveur d’une tournée nationale visant à sensibiliser les enseignants sur la nécessité de se battre pour leur droit vu qu’en face, le ministère que vous dirigez ne donne comme réponse que répression, menaces et intimidations aux revendications toutes légitimes de ces derniers. Une dépense d’énergie dont il aurait pu s’en dispenser si seulement si vous étiez ouvert au dialogue.

En hommage à ce Grand Leader du monde syndical, la journée du lundi 6 décembre 2021 a été arrêtée comme journée noire par les enseignants, lesquels se sont interdits toute activité même syndicale en cette journée. Alors que les acteurs sociaux pensaient que par respect dans la pure tradition bantou, la compassion devait être partagée par tous, c’est exactement ce jour comme pour cracher sur sa mémoire que vous avez décidé d’envoyer votre Conseiller Technique, lire un communiqué rappelant à tous les compagnons de lutte de Louis Patrick MOMBO, que malgré la douleur encore fraîche du départ de leur Leader et en ce jour commémoratif de son départ, ces derniers seront traqués avec la plus grande fermeté partant de la suspension de solde à la radiation.

POUR LES BANTOUS QUE NOUS SOMMES, CELA NE SE FAIT PAS, ON NE CRACHE PAS SUR LA MÉMOIRE D’UN MORT.

SI EN TENANT CE DISCOURS LE MÊME JOUR QUE LA COMMÉMORATION DU DÉCÈS DE LOUIS PATRICK MOMBO N’EST PAS LE FRUIT DE LA VOLONTÉ DE CRACHER SUR SA MÉMOIRE, C’EST QUE VOUS AVEZ MANQUÉ DE SAGESSE CAR LE BON SENS AURAIT VOULU QUE VOUS CHOISISSEZ UN AUTRE JOUR.

Monsieur le Ministre, géré un secteur aussi sensible que l’Education requiert des qualités bien plus que justifier du grade de Professeur Agrégé, il faut avoir une dimension humaine élevée, un sens profond de l’écoute et de l’humilité, mais et surtout de l’altruisme pour arriver à consolider les positions. Un Ministre par principe doit justifier d’une finesse en matière de négociation. Lorsque que ce dernier n’a pour langage que mépris, insensibilité, répression, menace et déni de la réalité, il ne peut justifier de sa présence à la tête de ce Ministère d’où mon appel à votre démission. Vous pouvez faire valoir vos compétences peut-être dans un autre portefeuille ministériel, mais vu la sensibilité du secteur de Education vous venez de démontrer à travers votre sortie guerrière d’hier que vous n’êtes pas en capacité d’assumer cette fonction.

Même au temps fort du SENA dirigé par une Christiane BITOUGHA, nous n’avons jamais entendu une MISSAMBO menacé les grévistes de radiation. Pareille pour tous vos prédécesseurs dont un avait trouvé comme mobile de dissoudre la CONASYSED mais jamais de perspective de radiation des enseignants grévistes. Vous parlez de recrutement direct alors que vous êtes en incapacité d’intégrer et régulariser les situations de ceux qui sont déjà en fonction.

Monsieur le Ministre, à titre de rappel vu que vous semblez minimiser la situation, c’est l’absence des « 20% selon vous » des grévistes qui poussent aujourd’hui les élèves du Gabon à descendre dans les rues pour réclamer leurs retours en salle. Preuve que malgré les 80% des non-grévistes acquis à votre cause selon vous, ces 20% sont bien plus précieux que vos 80% aux yeux des élèves. Ce spectacle des élèves dans la rue réclamant le retour des enseignants en salle est une première depuis quand même une ou des décennies, les élèves marchaient souvent pour autre chose que le retour des enseignants en salle. Cette situation dessert le Président de la République qui a cru en vous en vous confiant cet ensemble de ministères.

Vous êtes assurément arrivé avec des grandes ambitions du point de vu intellectuel sans intégrer la dimension humaine, le secteur Éducation ne s’est t jamais aussi mal porté que maintenant, une situation que vos discours attisent au lieu de modérer. Pour éviter le pire dans ce secteur, il serait mieux :

– Soit de démissionner, chose qui serait la meilleure à mon sens;

– Soit de laisser votre Délégué plus humble à mon sens totalement géré le secteur Éducation et instruction civique pendant que vous assurez celui de l’Enseignement Supérieur et recherche scientifique.

L’école gabonaise se meurt et votre attitude guerrière y est pour beaucoup. Sauver ce secteur c’est aussi reconnaître ses manquements en démissionnant humblement.

Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO

Ambassadeur Leadership et Engagement Jeunesse du Gabon ».