Côte d’Ivoire : 50 000 TVI pour lutter contre la fraude sur l’identité

50 000 Terminaux de vérification d’identité (TVI) ont été mis, mercredi, à la disposition de l’Association des sociétés de transfert d’argent et de change de Côte d’Ivoire (ASTAC-CI) par l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI).Cette mise à disposition a fait l’objet d’une convention paraphée par le Directeur général de l’ONECI, Christian Ago Kodia et le président de l’ASTAC-CI, Madi Ouédraogo.

Le Terminal de vérification d’identité (TVI) est un équipement de vérification et d’authentification des titres d’identité (cartes nationales d’identité et cartes de résident) hors ligne, basé sur la technologie biométrique et de reconnaissance faciale.

« Cette convention qui met l’ONECI dans son rôle est un acte majeur parce qu’elle permettra de réduire la fraude, les dégâts. C’est un acte fort que nous posons pour réduire la fraude sur l’identité et sécuriser les transactions », a expliqué le directeur général de l’ONECI, Christian Ago Kodia.

« A l’ère du numérique nous sommes en train de travailler pour que la question de l’identité ne soit pas un frein au développement (…) », a-t-il ajouté. 

Pour sa part, le président de l’ASTAC-CI s’est montré rassurant.  « Ce n’est pas un partenariat de complaisance. Vous n’aurez pas honte à traverser ce partenariat », a dit Madi Ouédraogo, s’adressant au directeur général de l’ONECI.

Pour lui, ces terminaux sont les bienvenus. « Ces terminaux nous soulagent. Avec cette solution vous venez d’enlever une épine de nos pieds », a conclu le président de l’ASTAC-CI.

Face à la fraude documentaire, à l’usurpation d’identité, à la menace terroriste et à la cybercriminalité, l’Etat ivoirien s’est engagé depuis quelques années dans un processus de modernisation de son état civil à travers la mise en place d’un Registre national des personnes physiques (RNPP). Ces fléaux font perdre au pays et aux entreprises annuellement plusieurs dizaines de milliards de FCFA.

SADC : un groupe de sages pour résoudre la crise au Lesotho

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a mandaté une équipe d’éminents hommes d’Etat et de fonctionnaires de la région pour assurer la mise en œuvre de réformes politiques au Lesotho.Selon un communiqué publié à l’issue du 42ème Sommet de la SADC qui s’est tenu mercredi en République démocratique du Congo, le regroupement régional de 16 Etats a « approuvé la création d’un Comité de surveillance composé du Groupe des sages (PoE) de la SADC et du Groupe de référence pour la médiation (MRG) afin d’assurer la continuité et la surveillance de la mise en œuvre des réformes au Royaume du Lesotho ».

La SADC a été saisie depuis 2014 d’efforts pour trouver une solution durable aux défis au Lesotho, où les querelles politiques ont entraîné un environnement de paix et de sécurité instable.

Dans le cadre des recommandations, la SADC a appelé le gouvernement du Lesotho à élaborer et à soumettre une feuille de route sur la mise en œuvre des réformes, avec des étapes et des résultats concrets et clairs.

Le 42ème Sommet de la SADC a approuvé la nomination de l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete à la présidence du PoE de la SADC. Son adjoint sera l’ancien vice-président mauricien Paramasivum Pillay Vyapoory.

Les autres membres du PoE sont l’ancien ministre zimbabwéen de la justice, Patrick Chinamasa, et l’ex-ministre botswanais des Affaires étrangères, Charles Tibone.

Le Lesotho sera le premier test pour le PoE, qui est une structure de la SADC ayant pour mandat de faciliter la prévention, la gestion et la résolution des conflits inter et intra-étatiques importants et qui est soutenue par le MRG.

Les membres du MRG sont l’ancienne ambassadrice de Zambie en Italie, Lucy Mungoma, qui préside le groupe, Hellen Lwegasira, médiatrice et négociatrice tanzanienne (vice-présidente), l’ancien ambassadeur du Botswana en Australie, Molosiwa Selepeng, et l’ancien ambassadeur du Zimbabwe en Belgique, Andrew Mtetwa.

Migration, investissement et accidents de la route au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc pour lutter contre l’immigration irrégulière, les enjeux de l’investissement dans le capital humain et les accidents de la route, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde les efforts faits par le Maroc pour combattre l’immigration irrégulière, écrit que les moyens déployés par Rabat pour amortir l’onde de choc migratoire qui menace aujourd’hui le Vieux Continent, « sont extrêmement coûteux aussi bien sur le plan matériel qu’humain ».

La facture finale est “bien plus salée” que l’éventuelle enveloppe européenne de 500 millions d’euros pour financer les efforts de Rabat déployés pour contrer l’immigration irrégulière, relève l’éditorialiste.

Aujourd’hui, il est de notoriété publique que le Maroc veut faire de la lutte contre la migration clandestine la force et non le talon d’Achille du partenariat entre l’Europe et l’Afrique.

Mais pour ce faire, il faut dissiper les “malentendus” et la “polémique” qui entourent le phénomène migratoire, “qui n’est ni une arme, ni un instrument de pression marocain”, soutient-il.

+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de l’investissement dans le capital humain, en se focalisant sur le groupe OCP, écrit que pour partager avec la société une partie de la richesse qu’il crée, le groupe OCP a choisi d’investir dans l’humain, expliquant que l’université Mohammed VI polytechnique (UMP), les écoles 1337 et YouCode, et le lycée d’excellence «Lydex» sont autant d’exemples de cette orientation.

Le groupe n’a pas fait dans la demi-mesure: des enseignants chercheurs de renommée nationale et internationale, des infrastructures haut standing et des équipements à la pointe de la technologie ont été mobilisés, relève-t-il.

Les étudiants, eux, sont choisis sur la base de leur mérite, et la majorité sont boursiers, ajoute-t-il.

En l’espace de trois ans, entre 2017 et 2020, l’UM6P a produit plus de 660 publications scientifiques et compte aujourd’hui une trentaine de brevets, soit une moyenne de 6 par an, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les accidents de la route, qui continuent de faucher tant de vies humaines dans le Royaume, écrit que la guerre des routes fait encore des victimes dans notre pays et que la saison estivale, qui connaît une augmentation exponentielle du trafic routier, rend le risque encore plus important.

Alors que l’année 2020 avait connu une certaine baisse du bilan des victimes en raison des restrictions sanitaires et du couvre-feu, le nombre des morts et des blessés graves semble aujourd’hui repartir à la hausse, constate la publication.

Bien qu’au cours des dernières années, le code de la route ait été changé et des radars aient été installés, les résultats peinent toujours à suivre, déplore-t-il, estimant nécessaire de rendre les sanctions encore plus dissuasives.

Sénégal: la coalition présidentielle prépare l’installation de ses députés

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les calculs politiques en cours avant l’installation des nouveaux députés de l’Assemblée nationale et la sortie de l’ancien président Abdoulaye Wade sur la nouvelle dimension de son parti.En prélude à l’installation de la nouvelle législature, EnQuête affirme que « les grandes manœuvres » ont commencé. Ce samedi au palais, le président Macky Sall rencontre les députés de sa coalition et « va devoir trancher pour le poste de président de l’Assemblée nationale », indique le journal, avant de souligner que « des questions stratégiques autour de la composition du bureau, des commissions et autres » seront également au menu des discussions.

Par ailleurs, Sud Quotidien cite l’inflation, la bérézina de Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) aux dernières législatives, le regain de l’opposition et le nouveau gouvernement comme les « défis de fin de mandat » de Macky Sall. De son côté, Walf Quotidien indique que « le Sénégal (est) sans gouvernail » lorsque le chef de l’Etat est en déplacement. Cette situation est due à « l’absence d’un Premier ministre et la fin de mandat du président de l’Assemblée », note le journal.

Plus loin, Vox Populi affirme que l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), « revigoré par les performances » du Parti démocratique sénégalais (PDS) aux élections législatives du 31 juillet, proclame le PDS « première force de l’opposition parlementaire ». L’accent doit être mis désormais sur la « vente des cartes » et le « renouvellement », une condition pour doter le parti « d’un appareil performant et prêt pour remporter l’élection présidentielle de février 2024 », invite-t-il.

S’il proclame le PDS « première force de l’opposition », l’ancien chef de l’Etat tient aussi au maintien de l’alliance Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) et Yewwi Askan Wi (libérer le peuple). Ces deux formations, parties ensemble aux dernières législatives, ont remporté 80 des 165 sièges de l’Assemblée nationale. « Nous ne devons pas nous laisser divertir par ceux qui veulent casser l’inter-coalition », a dit Abdoulaye Wade.

En football, Samuel Eto’o, ancien international camerounais et actuel président de la fédération de son pays, est présent au Sénégal depuis le 16 août pour évoquer la participation africaine à la prochaine Coupe du monde Qatar 2022, d’après Le Soleil.

L’objectif du Sénégal, du Cameroun, du Maroc, du Ghana et de la Tunisie est de permettre à une nation africaine d’atteindre pour la première fois le carré d’as alors les quarts de finale du Sénégal (2000) et du Cameroun (1990) sont les meilleures performances du continent dans l’histoire du Mondial. Mais cette année, « les cinq représentants de l’Afrique feront tout pour remporter la Coupe du monde », promet le Lion indomptable, nommé ambassadeur de la Coupe du monde Qatar 2022.

Zimbabwe : un film sur le chef de l’opposition interdit de diffusion

La production consacrée à Nelson Chamisa est « susceptible d’être contraire à l’ordre public et d’inciter à la violence » selon le Conseil de censure du Zimbabwe, organisme chargé de contrôler la production des médias.Camilla Nielsson, une journaliste danoise, a signé un film documentaire intitulé « Président ». Le personnage principal, l’opposant politique Nelson Chamisa, a été suivi lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2018.

Dans cette production, le leader de l’opposition au Zimbabwe dénonce « le truquage, l’intimidation, la fraude et la violence politique » de l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF, au pouvoir).

Ainsi Oscar Mugomeri, directeur adjoint du Conseil de censure du Zimbabwe, a prononcé une interdiction de diffusion du film documentaire pour violation de la loi sur la censure et le contrôle des divertissements dans une lettre datée du 16 juin et adressée à Chris Mhike, l’avocat de la productrice.

Pour Angela Quintal, Coordinatrice du programme Afrique du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, aux États-Unis, cette décision « semble moins vouloir mettre fin à l’incitation à la violence que s’assurer qu’un leader politique de l’opposition ne bénéficie pas d’une publicité gratuite avant un scrutin crucial ».

En effet, le Zimbabwe s’achemine en 2023 vers des élections générales dont la date n’est pas encore connue. « Les autorités doivent immédiatement revenir sur cette décision apparemment irréfléchie et faire respecter le droit à la liberté d’expression », a déclaré M. Quintal, non sans plaider pour la non utilisation de la censure à des fins politiques.

L’avocat Chris Mhike a fait appel auprès du ministère de l’Intérieur et du Patrimoine culturel et n’exclut pas de saisir la Cour constitutionnelle. Sa cliente Camilla Nielsson avait demandé, le 1er avril, au Conseil de censure du Zimbabwe d’autoriser la diffusion du film documentaire « Président ».

Mais la structure de régulation a estimé que la production comporte des scènes qui violent la loi sur la censure sans clairement désigner les passages incriminés. « Le film pourrait inciter à la violence alors que le pays se prépare à aller aux élections en 2023 », a justifié M. Mugomeri.

Maroc: le bilan de l’accident d’autocar grimpe à 23 morts

Le bilan de l’accident de l’autocar qui s’est renversé sur la route nationale n°11, qui relie les villes de Khouribga et Fqih Bensalah, ce mercredi matin, monte à 23 morts.L’accident qui a eu lieu, ce mercredi matin, au niveau de la commune de Boulanouare, dans la province de Khouribga, a fait 23 morts selon les autorités locales. 

L’autocar assurait la liaison entre Casablanca et la région rurale d’Aït Aatab, près de la ville de Béni Mellal, au centre du Maroc.

Les blessés ont été évacués vers l’hôpital provincial de Khouribga et une enquête a été ouverte.

Les accidents de la circulation sont très fréquents et souvent meurtriers au Maghreb, où les routes sont réputées parmi les plus dangereuses au monde.

L’hécatombe routière persiste au Maroc avec plus de 3.500 morts par an. Les accidents de la route ne provoquent pas seulement des pertes humaines, mais ont également des conséquences économiques néfastes, leur facture dépassant 12 milliards de dirhams par an (1,2 milliard de dollars), soit 2,5% du PIB.

Angola : vers le rapatriement du corps d’Eduardo dos Santos

Un tribunal de Barcelone (Espagne) a tranché, ce mercredi, en faveur de la veuve de l’ex-président angolais.Le sort de la dépouille de José Eduardo dos Santos était au centre d’un feuilleton judiciaire impliquant sa veuve Ana Paula et Welwitschea dos Santos, l’une de ses filles. Celle-ci, à la mort de l’ancien chef de l’Etat angolais à l’âge de 79 ans, le 8 juillet dernier dans une clinique de Barcelone, en Espagne, où il était hospitalisé après un arrêt cardiaque, a voulu que le corps fasse l’objet d’une autopsie.

Tchizé, surnom de la fille de dos Santos, est persuadée que sa belle-mère et le médecin personnel de son père sont à l’origine de la détérioration de l’état de santé de celui qui a dirigé aux destinées de l’Angola pendant 38 ans. 

Elle a alors demandé l’ouverture d’une enquête en Catalogne pour notamment « tentative d’homicide présumée, non-assistance à personne en danger et lésions entraînées par une négligence grave ». Finalement, la justice espagnole a décidé que le corps de José Eduardo dos Santos soit rapatrié en Angola et remis à sa veuve pour l’inhumation.

Bamako accuse Paris de soutenir les jihadistes et saisit les Nations Unies

Le Mali affirme détenir des preuves d’une assistance de la France aux groupes terroristes opérant sur son territoire.Le bras de fer diplomatique s’intensifie. Deux jours après la fin du processus de retrait de la force française Barkhane du Mali, le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a adressé une lettre au Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (Onu) pour dénoncer des violations de l’espace aérien de son pays.

Le chef de la diplomatie malienne a également accusé l’armée française de soutenir les groupes jihadistes actifs au Mali et plus généralement au Sahel. « Le gouvernement du Mali dispose de plusieurs éléments de preuve que ces violations flagrantes de l’espace aérien malien ont servi à la France pour collecter des renseignements au profit des groupes terroristes opérant dans le Sahel et pour leur larguer des armes et des munitions », affirme M. Diop dans la missive datée du 15 août, jour où les soldats français de Barkhane ont annoncé leur retrait définitif du territoire malien.

Depuis début 2022, les autorités de transition maliennes indiquent avoir documenté « plus de 50 cas délibérés de violation de l’espace aérien malien par des aéronefs étrangers, opérés par les forces françaises sous différentes formes ».

Il s’agit de « drones, d’hélicoptères ou d’avions de chasse » qui auraient survolé le Mali « sans autorisation ». Dès lors, le ministre malien des Affaires étrangères a dénoncé des « activités d’espionnage » et de « subversion » à travers la publication d’images collectées illégalement et « montrant des civils tués » en avril dernier à Gossi (Nord), non loin d’une base rétrocédée à l’armée malienne par les militaires français.

« Les résultats de l’enquête judiciaire menée par les services compétents du Mali établissent que les corps y avaient été déposés bien avant l’arrivée des forces maliennes à Gossi », a expliqué Abdoulaye Diop. De son côté, Paris affirmait avoir filmé des hommes blancs en treillis, présentés comme des mercenaires du groupe russe Wagner, en train d’enterrer des corps à proximité de la base de Gossi.

La réaction de Paris attendue

Concernant les nouvelles accusations du Mali, la France n’a pas encore réagi. Mais sa réponse ne devrait pas tarder compte tenu de la guerre diplomatique que se mènent l’ex-puissance coloniale et l’ancien Soudan français.

Le gouvernement du Mali a rappelé que c’est « en raison des suspicions des manœuvres de déstabilisation de la France (qu’il) s’est fermement opposé à la demande de soutien aérien de la France à la Minusma », la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali.

En fait, Bamako ne voulait pas que Paris, sous le couvert de la mission onusienne, mène « des opérations subversives visant à fragiliser davantage » la région du Sahel. Tout en demandant au Conseil de sécurité de l’Onu la tenue d’une « réunion d’urgence sur ces questions », le Mali se réserve « le droit de faire usage de la légitime défense » en cas de « persistance » par la France « dans cette posture qui porte atteinte à (sa) stabilité et à (sa) sécurité ».

Présente militairement au Mali depuis près d’une décennie pour combattre le jihadisme, la France est entrée en conflit avec la junte au pouvoir. Qualifiés d’« illégitimes », les auteurs du coup d’Etat contre le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020 sont accusés par le président Emmanuel Macron d’avoir favorisé l’arrivée de Wagner, groupe de mercenaires russes. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont poussé Paris à ordonner le retrait de la force Barkhane en février dernier.

Maroc: 15 morts dans le renversement d’un autocar

Quinze personnes ont été tuées et 37 autres blessées à divers degrés dans le renversement, mercredi matin, d’un autocar sur la route nationale n° 11 au niveau de la commune de Boulanou.L’autocar provenant de Casablanca et se rendant à Aït Aatab dans la province d’Azilal via la ville de Béni Mellal (centre du Maroc) s’est renversé dans un virage sur la route nationale n°11, précise la même source.

Aussitôt alertés, les autorités locales et sécuritaires ainsi que les services de la protection civile et une équipe médicale se sont rendus sur le lieu du drame.

L’ensemble des blessés ont été évacués à l’hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.

Une enquête a été ouverte par les autorités concernées, sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer les circonstances de cet accident grave.

Immobilier, tourisme et feu de forêt au menu des quotidiens marocains

La situation de l’immobilier, le secteur du tourisme et le feu de forêt déclaré près de la ville de M’diq sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ estime que l’immobilier continue de crouler sous le poids de la flambée des coûts des matériaux et des frais logistiques, qui perdure en raison de la guerre en Ukraine.

Certes, après un premier trimestre jugé en deçà des attentes par les professionnels, l’activité commence à remuer pas à pas, grâce à la remontada de la demande et la baisse des prix constatée ce dernier trimestre, et qui varie de 4% à 8% selon la nature du bien immobilier.

Cependant, le déséquilibre entre l’offre et la demande se creuse, faute de nouveaux logements, notamment dans des villes comme Casablanca, où la demande serait presque 9 fois plus importante que l’offre, laissant le terrain à de nouvelles opportunités de croissance pour les opérateurs, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui évoque le manque de ressources humaines dans le secteur du tourisme, estime que la crise de ressources humaines que vit le secteur du tourisme « semble irrémédiable », expliquant que toutes les compétences ont pris la fuite pendant le Covid, et se sont pour la plupart formées et reconverties dans d’autres domaines avec succès, ou sont parties à l’étranger.

La publication s’interroge comment pouvoir gérer l’afflux massif de visiteurs, après “deux années blanches” où les opérateurs ont dû se défaire d’une grande partie de leur personnel par manque de finances ?.

Longtemps, le secteur du tourisme et ses sous-métiers ont négligé la valorisation des jeunes et leur formation, ainsi que leur rétribution, déplore-t-il.

 
+Aujourd’hui Le Maroc+ dénonce les auteurs qui seraient responsables du feu de forêt de Mediq (nord), qui a causé des “dégâts importants” et la perte de trois sapeurs-pompiers, tombés en accomplissant leur devoir.

Bien que l’enquête ouverte sur ce sujet pour révéler si ce sinistre est d’origine criminelle ou dû à l’insouciance n’est qu’à ses débuts, les premiers éléments montrent que quatre personnes seraient impliquées dans ce drame, regrette le quotidien.

La forêt étant un patrimoine national, construit sur plusieurs générations, la moindre erreur peut avoir des conséquences dramatiques pour des familles et pour tout le pays, relève-t-il.

Présidentielle kényane : peut-on revivre le tsunami de 2017 ?

Raila Odinga, candidat malheureux à la présidentielle kényane du 9 août 2022, a saisi la Cour suprême, pour demander l’annulation du scrutin.Les Kenyans peuvent-ils revivre le coup de tonnerre de 2017 ?. Saisi par Raila Odinga qui contestait la réélection de son rival Uhuru Kenyatta, la Cour suprême avait annulé le 1er septembre 2017, la présidentielle du 8 août à cause d’« irrégularités ». Un fait inédit en Afrique.

Le président sortant, s’était à l’époque plié à cette décision de la plus haute juridiction du pays, avant de triompher à nouveau lors d’un nouveau scrutin organisé deux mois plus tard.

Cinq ans après, l’histoire peut-elle à nouveau se répéter ?. Battu sur le fil par le vice-président de la République William Ruto (50,49%), l’opposant historique Raila Odinga (48,85%), soutenu par le pouvoir de Kenyatta, conteste les résultats. Il a saisi la Cour suprême pour demander l’invalidation du scrutin.

Cette fois, ce n’est pas David Maraga, l’ancien président de cette juridiction qui va trancher le contentieux, mais Martha Karambu Koome, première femme nommée en mai 2021 cheffe de la Cour suprême du Kenya.

Ce pays de l’Est, quatrième puissance économique de l’Afrique subsaharienne, est désormais suspendu au verdict des sept sages, attendu dans deux semaines.

Dans une sortie médiatique très attendue mardi soir, Raila Odinga (77 ans) qui se présentait pour la cinquième fois, a rejeté les résultats provisoires annoncés dimanche par la Commission électorale nationale indépendante.

« Notre opinion au sein de l’Azimio (coalition, ndlr) est claire : les chiffres annoncés par monsieur Chebukati sont nuls et non avenus. Il a agi en toute impunité et au mépris total de la constitution et de nos lois. Ce n’est pas à nous de décider s’il a commis un délit, nous laissons cette prérogative aux autorités compétentes », a-t-déclaré.

William Ruto déclaré vainqueur, promet de « travailler avec tous les leaders politiques », dans un Kenya « transparent, ouvert et démocratique ».

« Il n’y a pas de place pour la vengeance », a-t-il déclaré, avant d’affirmer que « le véritable vainqueur de cette présidentielle est la Commission électorale ».

À 55 ans, l’ambitieux Ruto (55 ans) devient le premier Kalenjin à être élu président du pays depuis vingt ans, succédant à deux derniers chef de l’Etat (Mwai Kibaki et Uhuru Kenyatta) issus de la communauté kikuyu.

Covid-19 : le gouvernement zimbabwéen fait tomber le masque

Le gouvernement zimbabwéen a supprimé le port obligatoire de masques faciaux dans les lieux publics extérieurs pour les personnes entièrement vaccinées, a déclaré la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa.S’adressant aux journalistes à la fin de la réunion hebdomadaire du cabinet mardi, Mme Mutsvangwa a déclaré que les masques ne seraient obligatoires que lorsqu’une personne se trouve dans un lieu public à l’intérieur et dans les transports publics.

« Constatant la diminution des cas de Covid-19, le Cabinet a décidé que les personnes qui ont reçu trois doses des vaccins recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont exemptées du port obligatoire de masques faciaux dans les lieux publics extérieurs, mais doivent cependant porter des masques faciaux dans les lieux publics intérieurs et dans les transports publics », a déclaré Mutsvangwa.

Elle a déclaré que lundi, près d’un million de personnes avaient reçu les deux principaux vaccins et un rappel, tandis que 3,8 millions d’autres n’avaient reçu que deux injections.

Le Zimbabwe a connu une baisse des infections au Covid-19 au cours des derniers mois, le pays ayant enregistré 57 cas la semaine dernière contre 105 la semaine précédente.

Sénégal : le HCCT, une institution « utile » au bilan « élogieux »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur une diversité de sujets dominés par le casse-tête de la nomination d’un Premier ministre et l’importance du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) expliquée par ses responsables.L’Observateur aborde la nomination du futur Premier ministre, un sujet « casse-tête » pour Macky Sall. Le journal explique « pourquoi le choix est difficile ».

Le Témoin parle de son côté de « gestation de presque neuf mois ». Après l’avoir supprimé au lendemain de sa réélection, le président Sall a restauré le poste de Premier ministre en novembre dernier. Mais il semble peiner toujours à trouver le successeur de Mahammad Boun Abdallah Dione à la Primature. En l’absence de chef de gouvernement, le journal affirme que « certains décrets (deviennent) nuls et de nul effet ».

Si Macky Sall essaie de résoudre ce problème, Le Quotidien indique qu’il a réussi à « libérer les Jambaars (soldats) » sénégalais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), après son passage à Bamako lundi dernier. Bloqués par le pouvoir de transition malien « à cause des différends géopolitiques et diplomatiques », « les premiers éléments ont atterri hier à Dakar », affirme le journal.

Walf Quotidien s’arrête sur la forte personnalité qu’incarne le chef de l’Etat sénégalais au niveau mondial depuis son élection à la présidence en exercice de l’Union africaine (UA), en février. Malgré qu’il soit « adoubé à l’étranger », le journal note qu’il est « contesté au pays ».

Concernant l’élection du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) prévue en septembre et boycottée par l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), les deux principales formations de l’opposition, l’institution a apporté sa « réplique » dans Le Soleil. Pape Maël Thiam, premier vice-président du HCCT, regrette « les déclarations erronées et les jugements hâtifs sur l’utilité du Haut conseil des collectivités territoriales ». En cinq ans, l’institution affirme avoir produit « cinq rapports dont quatre annuels et un quinquennal ».

Alors qu’elle veut porter le projet de dissolution du HCCT à l’Assemblée nationale, « l’opposition (a été) mise à niveau » hier par les responsables de l’institution, selon Sud Quotidien. Pape Maël Thiam dégage un « bilan élogieux » et s’en prend aux détracteurs de l’institution qui la qualifient de « budgétivore » et d’ « inutile », note Vox Populi.

En dehors des rapports produits, le HCCT dit avoir réalisé quatre contributions, six études et 26 avis répartis en 548 recommandations. Tout ce travail a été « mis à la disposition du président de la République et du gouvernement », précise-t-il. A sa suite, le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saidou Sow, par ailleurs maire de Kaffrine (centre), raille l’opposition en estimant qu’elle « n’a pas boycotté (l’élection du HCCT), (mais) elle a fui ».

Maroc: Trois personnes mortes asphyxiées dans une mine de charbon

Trois personnes ont trouvé la mort, asphyxiées par le CO2, dans une mine de charbon à Jerada, ce mardi 16 août 2022.Selon les autorités locales de cette cité minière de l’Oriental, les trois personnes décédées travaillaient dans une mine exploitée, de manière légale, par une association dans la zone forestière relevant de la commune de Laâouinate.

Malgré les efforts des autorités pour leur porter secours, les défunts ont rendu l’âme. Elles étaient âgées respectivement de 43, 44 et 52 ans.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ce drame.

Sénégal-Mali : ce que Macky Sall et Assimi Goïta se sont dit

Le président de la transition malienne a longuement reçu lundi le président en exercice de l’Union Africaine (UA) au palais de Koulouba.Le président sénégalais a entamé lundi 15 août une mini-tournée africaine. Avant de s’envoler à N’Djamena (Tchad) et à Libreville (Gabon), Macky Sall s’est arrêté quelques heures dans la capitale malienne où il a été reçu par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.

Au palais de Koulouba, les deux hommes ont évoqué plusieurs sujets dont l’affaire brûlante des 49 soldats ivoiriens détenus depuis plus d’un mois à Bamako. Le vendredi 12 août, la justice malienne les a inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » et « complot contre le gouvernement » avant de les placer sous mandat de dépôt. 

Abidjan exige leur libération, non sans assurer que ses militaires étaient en mission dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Le chef de l’Etat sénégalais, après son tête-à-tête avec Assimi Goïta, n’a pas mentionné cette affaire dans son compte rendu à la presse. Mais plusieurs sources indiquent qu’elle a été au cœur des discussions.

« Je remercie le président Assimi Goïta pour son accueil convivial. Nous avons échangé sur des sujets d’intérêt commun touchant au processus de transition au Mali et à la coopération bilatérale entre nos deux pays liés par l’histoire, le voisinage et l’espace communautaire de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) », a résumé Macky Sall sur les réseaux sociaux.

Selon l’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal, près de 23 % des exportations de ce pays sont destinés au Mali. Plusieurs acteurs du corridor Dakar-Bamako avaient souffert de l’embargo de la Cédéao qui a duré six mois environ. Aujourd’hui, les deux pays veulent tourner la page puisque, avec Macky Sall, Assimi Goïta a déclaré qu’il a « convenu de renforcer la coopération ».

Notant que la transition malienne a réalisé des « progrès après quelques difficultés » liées aux sanctions de la Cédéao, le successeur du Congolais Félix Tshisekedi à la présidence de l’Union Africaine (UA) appelle aujourd’hui à « accompagner le Mali dans cette voie pour le retour à un ordre constitutionnel normal dans le délai prévu conformément aux engagements des autorités ».

Enfin, Macky Sall estime que « l’ensemble de la communauté internationale, notre continent en tête, a l’obligation de soutenir le Mali pour mettre fin à la crise multidimensionnelle qu’il traverse ».

Mobile money en Côte d’Ivoire : controverse autour des frais de commission

Après une semaine de grève, le Collectif des propriétaires de points mobile money a décidé de prélever 100 F CFA lors de chaque transaction (dépôt ou retrait d’argent).Cinq organisations, dont le Syndicat national des propriétaires de points de vente mobile money de Côte d’Ivoire (Synam-CI) et l’Association des marchands indépendants mobile money de Côte d’Ivoire (Amimomoci), annoncent unilatéralement dans un communiqué « la reconduction de l’application des frais de prestation de proximité de 100 F CFA par transaction ».

Ledit montant, précise la source, « pourra au cas échéant subir des modifications (baisse, hausse ou suppression) en fonction de la suite des négociations avec les autorités et les opérateurs ». Mais en Côte d’Ivoire, ce type de décisions est notamment soumis à la validation de l’Autorité de régulation des Télécoms/TIC (ARTCI) et des opérateurs de téléphonie.

Poursuivant, le Collectif des propriétaires de points Mobile money dit attendre de l’Etat qu’il homologue « les prix et les commissions en vigueur dans (leur) secteur (pour) garantir la pérennité » de leurs activités.

Aux opérateurs, il demande le rétablissement « immédiat et sans délai » des comptes de leurs membres résiliés pour causes d’application des frais de prestation de proximité. Par ailleurs, le collectif interpelle Wave « sur les cas d’exactions, d’interpellation et de garde à vue à la police » de certains de ses membres ayant exprimé leur mécontentement par un arrêt de travail de sept jours. Le mot d’ordre de grève a finalement été levé à l’issue de l’Assemblée Générale extraordinaire du 9 août dernier.

Partant du Mali, Macky Sall tente d’éteindre les incendies en Afrique

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la visite officielle du président Macky Sall au Mali pour aborder avec le chef de la transition plusieurs questions dont l’affaire des 49 militaires ivoiriens accusés d’être des « mercenaires » avant d’être inculpés et écroués.« Dakar-Bamako sur les rails », indique Bés Bi à propos de la visite de Macky Sall hier au Mali, notant une convergence de points de vue avec le colonel Assimi Goïta sur les « échanges commerciaux, la transition et les militaires ivoiriens » détenus au Mali depuis le 10 juillet et inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’état ».

Le Soleil note pour sa part que Macky Sall a fait un « appel à la communauté internationale » pour lutter contre le terrorisme au Mali. Ce pays « mérite le soutien de toute la communauté africaine », a dit le président en exercice de l’Union africaine (UA) avant de poursuivre sa mini-tournée africaine qui doit le mener au Tchad et au Gabon. Suffisant pour que L’AS le surnomme « le nouveau pompier africain » pour son activité pour la libération des soldats ivoiriens au Mali et ses succès diplomatiques dans le dossier du Sud Soudan, entre autres.

En politique, Pape Diop, le député qui a rejoint récemment la majorité présidentielle pour lui permettre d’obtenir la majorité parlementaire absolue, se livre dans une « grande séance d’explications » dans L’Observateur. Il revient notamment sur « ce que Macky Sall lui a dit au téléphone », « le rapprochement infructueux de Yewwi » Askan Wi (libérer le peuple), l’une des principales formations de l’opposition, et « le SMS envoyé à Karim Wade », l’ex-ministre du régime libéral exilé au Qatar depuis 2016.

Par ailleurs, « l’opposition et le pouvoir sont obligés de dialoguer », indique Ibrahima Sène, leader du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), membre de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). « Le peuple a montré sa volonté d’en finir avec les majorités monolithiques », analyse le responsable politique de ce parti de gauche.

A propos du « déménagement chaotique » de l’Hôpital Aristide le Dantec (HALD) de Dakar, Le Quotidien dit « HALD au mauvais traitement » avant de publier la liste des structures de recasement des services. Toutefois, « il n’y a pas lieu de stresser ni pour les malades ni pour le personnel », rassure Dr Babacar Thiandoum, directeur de cet hôpital dont la reconstruction va démarrer au mois de septembre pour un investissement de 60 milliards FCFA.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La gestion des catastrophes naturelles et le travail post-covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui aborde la gestion des catastrophes naturelles, estime que les catastrophes naturelles coûteraient au Royaume plus de 575 millions de dollars par an, en plus des budgets dédiés au Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, qui dépassent les 400 millions de dollars.

Des enveloppes qui risquent de s’alourdir, du moment que l’urbanisation tous azimuts et le changement climatique risquent d’accroître la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques, met en garde l’éditorialiste.

L’anticipation, la vigilance ainsi que la réduction des risques de catastrophes revêtent donc une importance capitale pour un pays comme le Maroc qui, de par sa position géographique, reste fortement et dangereusement exposé aux risques géologiques et climatiques, estime-t-il.

Un travail préventif qui débute par le renforcement de la résilience des collectivités territoriales en les dotant, entre autres, d’infrastructures capables de supporter les catastrophes, et dont l’intensité reste minime au Royaume, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le monde du travail post-covid, écrit qu’avec l’atténuation de la crise sanitaire, qui a baissé d’intensité, les salariés et les fonctionnaires ont repris leur routine quotidienne, mais que le retour à la normale ne veut nullement dire que les changements accompagnant la crise sanitaire ont disparu.

Les managers et les entreprises doivent faire le job en mesurant l’ampleur des changements installés et leur impact sur la relation des salariés avec l’entreprise et le monde professionnel, soutient la publication

Il s’agit d’anticiper les problèmes qui peuvent ressurgir à n’importe quel moment et surtout ouvrir un débat avec les premiers concernés pour explorer toutes les pistes possibles, estime-t-il, soulignant l’importance majeure de mener des études sociologiques afin de cerner les changements et leur évolution dans le temps.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ estime « décisif » de redonner espoir aux jeunes, soulignant que l’esprit des «winners» doit prendre le dessus sur le défaitisme ambiant, surtout lorsqu’on sait que plus d’un jeune sur 4, âgés de 15 à 24 ans, ne travaille pas, n’est pas à l’école et ne suit aucune formation.

Pris dans la spirale de la marginalisation, plusieurs jeunes en manque de perspectives ont sombré dans la drogue, la délinquance et la violence, déplore le journal.

Inverser la tendance implique un changement de paradigme, plaide-t-il , plaidant pour une “dynamique collective” pour permettre de “libérer la créativité de chacun”.

Afrique du Sud : quatrième cas de variole du singe

Le patient est un homme de 28 ans de la province du Cap-Occidental qui est rentré d’Espagne la semaine dernière, a annoncé lundi le ministre de la Santé, Joe Phaahla. ‎« Des mesures de réponse de santé publique pour prévenir la propagation de l’infection, y compris la recherche des contacts, ont été instituées », a déclaré Phaahla dans un communiqué.‎

 Le quatrième cas fait suite vient s’ajouter à trois autres cas confirmés en laboratoire, qui ont été signalés dans les provinces du Gauteng, du Cap-Occidental et du Limpopo, respectivement. ‎

 La variole du singe est une maladie virale dont les symptômes sont similaires à ceux observés chez les patients atteints de variole, bien qu’elle soit cliniquement moins grave.

Elle se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus. Elle peut être contractée par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d’un animal infecté. Parmi les animaux qui la transmettent, on trouve différents rongeurs et des primates.

Cette maladie guérit spontanément souvent sous 14 à 21 jours. Elle peut être bénigne mais des liaisons infectieuses causées par la maladie peuvent provoquer des douleurs ou des démangeaisons.

Présidentielle kényane : Ruto déclaré vainqueur, Odinga conteste

William Ruto remporte la présidentielle kényane d’une courte tête devant l’opposant historique Raila Odinga.William Ruto, vice-président de la République kényane remporte une victoire historique devant l’opposant Raila Odinga, soutenu pourtant par le président sortant, Uhuru Kenyatta.

Le président de la Commission électorale indépendante Wafula Chebukati a annoncé lundi en début de soirée que le vice-président sortant William Ruto (55 anq) avait cumulé plus de 7,17 millions de votes, soit 50,49% des voix, contre 6,94 millions, soit 48,85% pour Raila Odinga, remportant l’une des élections les plus serrées de l’histoire du pays.

Raila Odinga qui se présentait pour la cinquième fois, « rejette ses résultats ». Une forte tension était notée avant la proclamation des résultats par la Commission électorale. Des divergences profondes sont apparues entre son président Wafula Chebukati et sa vice-présidente Juliana Cherera. Cette dernière a dénoncé la « nature opaque » dans la compilation des résultats.

Cette scission intervenue au sein de la Commission électorale indépendance, conforte les partisans de Raila Odinga (77 ans), que le scrutin est entaché d’irrégularités. Ses partisans annoncent qu’ils vont saisir la Cour suprême pour demander l’annulation du scrutin.

Quelque 22,1 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes le 9 août pour désigner le successeur du président sortant Uhuru Kenyatta, ainsi que leurs gouverneurs, parlementaires et quelque 1 500 élus locaux

Le scrutin s’est très largement déroulé dans le calme, mais a été marqué par une forte hausse de l’abstention, avec une participation d’environ 65% – contre 78% en août 2017.

Journée internationale de l’alphabétisation : 1000 délégués attendus en Côte d’Ivoire

Les participants sont constitués de personnalités des Gouvernements des pays membres de l’UNESCO. Près de 1000 délégués venant d’Afrique et des autres continents sont attendus en Côte d’Ivoire qui accueille les 8 et 9 septembre 2022 l’organisation de la Journée internationale de l’alphabétisation. 

Placée sous l’égide de l’UNESCO et de la présence effective de Mme Stefania Gianini, Directrice générale adjointe pour l’Education, cette édition aura pour thème, «Transformer les espaces d’apprentissage d’alphabétisation ».

La célébration de la Journée internationale de l’alphabétisation réunira en Côte d’Ivoire et pour la première fois en Afrique, après l’Inde, le Bengladesh et la France, les sommités mondiales autour des questions éducatives et plus spécifiquement, celles de l’alphabétisation.

Les participants sont constitués de personnalités des Gouvernements des pays membres de l’UNESCO,  des experts des questions éducatives, des partenaires techniques, des grands donateurs, des représentants des organisations internationales et de la société civile. 

La désignation de la Côte d’Ivoire pour la célébration de cette journée est non seulement un honneur pour le pays et pour toute l’Afrique, mais elle représente aussi un grand défi organisationnel, souligne le ministère ivoirien de l’Education nationale et de l’alphabétisation.  

Avec l’achèvement du processus inclusif et participatif des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation et dont les résultats seront bientôt remis au président de la République, Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire fait office de bonne école dans la conception des politiques éducatives à travers le monde. 

Cette rencontre de Haut niveau placée sous le parrainage de la première dame, Dominique Ouattara, lui offre le loisir de partager son expertise avec les pays membres de l’UNESCO et de s’inspirer également des bonnes pratiques des autres.

Des gardes-côtes américains mènent des activités écologiques à Abidjan

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan. En escale à Abidjan, des gardes-côtes américains ont procédé lundi au nettoyage des plages de Vridi-canal, à Port-Bouët (Sud), une cité balnéaire, et livré un match de gala, avec des adolescents ivoiriens.     

« L’objectif de cette activité, à laquelle nous avons participé, c’est de donner un bon exemple aux enfants de la Côte d’Ivoire, parce que nous organisons la même activité chez nous aux Etats-Unis », a dit à la presse chief petty officer Stefan Overton, un responsable du navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, en escale à Abidjan du 12 au 16 août 2022.   

Il a laissé entendre qu' »après cette activité, c’est l’énergie que les enfants de la Côte d’Ivoire viennent de nous démontrer » qui leur restera. Aux côtés des gardes-côtes américains, de jeunes filles et garçons ont collecté les déchets plastiques en bordure de mer, des déchets en provenance de la lagune, et rejeté par les flots marins. 

M. Mark Zimmer, conseiller de presse et des Affaires culturelles à l’ambassade des États-Unis à Abidjan, s’est dit « très heureux d’accueillir le navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, et son équipage ». Une activité menée grâce à l’ONG 350 Côte d’Ivoire. 

Le président-fondateur de l’ONG 350 Côte d’Ivoire, M. Cheick Traoré, a indiqué que cet exercice vise « à montrer le bon exemple aux générations futures; et cela commence avec les enfants ». L’équipage s’est joint à l’ONG pour faire le nettoyage des plages, qui a consisté à faire le tri sélectif des déchets marins. 

Ces déchets, expliquera-t-il, « proviennent de la lagune avec les différents changements des courants marins. Et nous qui avons grandi ici, on essaie de contribuer au bien-être de notre environnement et surtout orienter les plus jeunes vers l’éducation des enfants dans la lutte contre la pollution plastique ». 

Dans le canal de Vridi, l’on a une embouchure, la croisée de la mer et de la lagune. Pour M. Cheick Traoré, les populations doivent être sensibilisées à la gravité de la pollution plastique et les possibilités, en termes de recyclage de cette matière qui envahit les plages. 

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan pour une escale. Cette visite témoigne du renforcement des relations de coopération en matière de sécurité entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. 

Pendant son séjour à Abidjan, l’équipage de Mohawk échangera avec les forces navales de Côte d’Ivoire, notamment sur les traitements médicaux, les combats rapprochés et les soins aux blessés, le renseignement sur la contrebande et sa gestion, les démonstrations de visite, de conseil, de fouille et de saisie (VBSS).

Le Mohawk est le premier navire américain à se rendre en Côte d’Ivoire en trois ans.  En juillet 2019, l’USNS Carson City (T-EPF 7) a effectué une escale au port où les forces navales partenaires ont embarqué à Carson City pour effectuer des exercices de logistique et d’entretien de petits bateaux, de visite, d’embarquement, de recherche et de saisie (VBSS) et des scénarios d’intervention médicale.

Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont intensifié leur coopération en matière de sécurité maritime avec des partenaires sur la côte atlantique de l’Afrique afin d’améliorer la connaissance du domaine maritime et la protection de leurs eaux souveraines.  

Les États-Unis partagent un intérêt commun avec les pays partenaires africains pour assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation sur les eaux entourant le continent, car ces eaux sont essentielles à la prospérité de l’Afrique et à l’accès aux marchés mondiaux. 

AP/ls/APA

 APA-Abidjan (Côte d’Ivoire)- En escale à Abidjan, des gardes-côtes américains ont procédé lundi au nettoyage des plages de Vridi-canal, à Port-Bouët (Sud), une cité balnéaire, et livré un match de gala, avec des adolescents ivoiriens.     

« L’objectif de cette activité, à laquelle nous avons participé, c’est de donner un bon exemple aux enfants de la Côte d’Ivoire, parce que nous organisons la même activité chez nous aux Etats-Unis », a dit à la presse chief petty officer Stefan Overton, un responsable du navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, en escale à Abidjan du 12 au 16 août 2022.   

Il a laissé entendre qu' »après cette activité, c’est l’énergie que les enfants de la Côte d’Ivoire viennent de nous démontrer » qui leur restera. Aux côtés des gardes-côtes américains, de jeunes filles et garçons ont collecté les déchets plastiques en bordure de mer, des déchets en provenance de la lagune, et rejeté par les flots marins. 

M. Mark Zimmer, conseiller de presse et des Affaires culturelles à l’ambassade des États-Unis à Abidjan, s’est dit « très heureux d’accueillir le navire de la garde-côte américaine Cutter Mohawk, et son équipage ». Une activité menée grâce à l’ONG 350 Côte d’Ivoire. 

Le président-fondateur de l’ONG 350 Côte d’Ivoire, M. Cheick Traoré, a indiqué que cet exercice vise « à montrer le bon exemple aux générations futures; et cela commence avec les enfants ». L’équipage s’est joint à l’ONG pour faire le nettoyage des plages, qui a consisté à faire le tri sélectif des déchets marins. 

Ces déchets, expliquera-t-il, « proviennent de la lagune avec les différents changements des courants marins. Et nous qui avons grandi ici, on essaie de contribuer au bien-être de notre environnement et surtout orienter les plus jeunes vers l’éducation des enfants dans la lutte contre la pollution plastique ». 

Dans le canal de Vridi, l’on a une embouchure, la croisée de la mer et de la lagune. Pour M. Cheick Traoré, les populations doivent être sensibilisées à la gravité de la pollution plastique et les possibilités, en termes de recyclage de cette matière qui envahit les plages. 

Le navire des garde-côtes américains, USCGC Mohawk (WMEC 913), est arrivé le 12 août 2022 à Abidjan pour une escale. Cette visite témoigne du renforcement des relations de coopération en matière de sécurité entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire. 

Pendant son séjour à Abidjan, l’équipage de Mohawk échangera avec les forces navales de Côte d’Ivoire, notamment sur les traitements médicaux, les combats rapprochés et les soins aux blessés, le renseignement sur la contrebande et sa gestion, les démonstrations de visite, de conseil, de fouille et de saisie (VBSS).

Le Mohawk est le premier navire américain à se rendre en Côte d’Ivoire en trois ans.  En juillet 2019, l’USNS Carson City (T-EPF 7) a effectué une escale au port où les forces navales partenaires ont embarqué à Carson City pour effectuer des exercices de logistique et d’entretien de petits bateaux, de visite, d’embarquement, de recherche et de saisie (VBSS) et des scénarios d’intervention médicale.

Au cours de la dernière décennie, les États-Unis ont intensifié leur coopération en matière de sécurité maritime avec des partenaires sur la côte atlantique de l’Afrique afin d’améliorer la connaissance du domaine maritime et la protection de leurs eaux souveraines.  

Les États-Unis partagent un intérêt commun avec les pays partenaires africains pour assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation sur les eaux entourant le continent, car ces eaux sont essentielles à la prospérité de l’Afrique et à l’accès aux marchés mondiaux. 

Le secteur agricole au Maroc s’apprête à opérer sa révolution technologique

Le département de l’Agriculture au Maroc est sur un projet d’une feuille de route stratégique pour enclencher la révolution digitale du secteur.Selon le ministère, la digitalisation de l’agriculture n’est pas une option, mais une nécessité dans un contexte mondial marqué par la montée en puissance des technologies adaptées à l’agriculture.

“La transformation digitale est un élément central de gestion efficiente. La technologie offre aujourd’hui une large gamme d’outils performants, tout au long de la chaîne de valeur agricole et agroalimentaire pour améliorer la productivité, la qualité et la compétitivité et, par conséquent, constituer un relais de croissance pour le secteur agricole”, souligne le ministère.

Ce dernier doit ainsi commanditer le 29 septembre prochain, l’étude devant servir de base à la réflexion stratégique qui permettra de doter le secteur d’une vision intégrée pour opérer sa transformation digitale.

La stratégie digitale en projet concerne aussi bien les institutions (administrations centrales, services déconcentrés, Office régional de mise en valeur agricole – ORMVA, établissements et structures sous tutelles du département de l’Agriculture) que les exploitations agricoles et le long de la chaîne de valeur des filières agricoles.

L’étude à laquelle le ministère consacre un budget de plus de 4,5 millions de DH (1 euro = 10,6 DH) devra définir des axes d’orientation de la stratégie de digitalisation du secteur en matière de cadrage stratégique : vision et ambitions à moyen et long termes.

De même, la consultation établira un plan d’action détaillé qui comprend une description des programmes, sous-programmes, projets, mesures et leviers prioritaires pour atteindre les objectifs, les cas d’usage prioritaires, les fondements technologiques, les parties prenantes, le modèle organisationnel, le leadership, la gouvernance, le calendrier de mise en œuvre et une estimation des coûts.

Booster la croissance par la technologie

Le Maroc ne peut rester en marge de la transition digitale que connaît l’agriculture à l’échelle mondiale. Le Royaume, pays où l’agriculture est un réel moteur de développement social et économique, devrait faire de la dynamique de la transformation digitale du secteur un vrai challenge.

“Cette dynamique est liée à l’adoption de technologies de pointe au niveau du secteur et au renforcement des capacités des agriculteurs pour accompagner l’évolution dans les modes de travail et de production et faire face aux différents enjeux. Le train de la transformation digitale est donc une opportunité pour l’agriculture d’aspirer à un nouveau palier de développement”, souligne le ministère.

Selon lui, les opportunités offertes par l’ancrage aux technologies numériques permettraient à l’agriculture de passer d’un modèle de production traditionnel et semi-moderne vers une agriculture moderne répondant aux impératifs de productivité, de compétitivité et de durabilité.

En effet, explique le département de l’Agriculture, la technologie offre une large gamme d’outils «performants» tout au long de la chaîne de valeur agricole pour améliorer la planification des campagnes agricoles, la gestion efficace des intrants et des ressources, la productivité, la qualité et la compétitivité.

Concrètement, le numérique concerne divers domaines de l’agriculture à travers une multitude d’outils intelligents et de solutions techniques de précision dont, en particulier les satellites et les drones imageurs qui permettent de cartographier les paramètres biophysiques des cultures, les robots agricoles à champs, les engins autoguidés, les tracteurs autonomes et les sondes et capteurs fixes au niveau du sol pour mesurer la température et l’humidité. Dans l’activité d’élevage, des technologies adaptées sont également disponibles.

Il s’agit entre autres de l’étable connectée à travers l’utilisation de trayeuses automatiques et la fourniture automatique de ration alimentaire adaptée, les ruches intelligentes, les data-drivers logiciels et les services d’aide à la décision.

Selon une enquête de la FAO, les nouvelles technologies et Internet présentent un potentiel énorme, à même d’augmenter de 70% la productivité agricole d’ici 2050. Une projection qui réconforte le choix du Maroc d’aller vers une agriculture 4.0.

Environnement, diplomatie et colonies de vacances au menu des quotidiens marocains

Le débat sur la plantation de palmiers dans les rues, le durcissement par la France des conditions d’obtention des visas et les enjeux des colonies de vacances sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui revient sur les remous provoqués par la plantation de certaines espèces de palmiers dans les rues principales des villes, écrit que bien que les arbres embellissent plus ou moins nos agglomérations, la tendance de privilégier différentes espèces de palmiers semble cependant se généraliser.

Raser de grands arbres dans beaucoup de boulevards et les remplacer par des palmiers irritent un grand nombre d’environnementalistes, qui estiment que, malgré leur qualité esthétique indiscutable, les palmiers ne sont pas forcément les arbres les plus ombrageux, relève le quotidien.

Au moment où la tendance haussière des températures se poursuit, une mise à profit intelligente du végétal dans les villes marocaines devient un « enjeu stratégique », qui peut participer à rafraîchir naturellement les espaces urbains, estime-t-il.

De ce fait, compter sur les seuls palmiers washingtonia pour constituer des oasis de fraîcheur dans l’aridité brûlante du béton, “ne peut être qu’un mirage”, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde le durcissement par la France des conditions d’obtention des visas à l’égard des Marocains, souligne la nécessité d’avoir “l’honnêteté de s’affranchir des vérités”, de “reconnaître ses torts et les réparer”, et surtout de “trouver une solution plus digne pour les demandeurs de visas”.

Ces restrictions imposées par la France “ne font qu’envenimer la situation”, et “alimentent le rejet de l’autre”, estime la publication.

Elles ont aussi créé par la force des choses, des marchés illicites de vente de rendez-vous, qui profitent à des hackers en tous genres, ajoute-t-il.

Du côté du Maroc, les responsabilités “doivent être assumées, quelle que soit l’origine du problème, ou les conditions, car ce sont les populations locales qui sont prises en otage de ce différend”, note-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les enjeux des colonies de vacances, écrit qu’au fil des années, le programme des colonies a évolué pour répondre à la forte demande, soulignant que de nombreuses familles sont attirées par ce genre d’initiatives pour permettre à leurs enfants de devenir véritablement autonomes.

Aussi, les normes de sécurité et d’hygiène ont beaucoup évolué au cours des dernières années au Maroc, estime le journal.

Outre de nouvelles règles entrées en vigueur suite à leur publication au Bulletin officiel, un grand effort a également été consenti concernant le contenu des programmes éducatifs et sportifs au sein des colonies, ajoute-t-il.

Ces colonies sont de véritables espaces pour inculquer les valeurs de la citoyenneté aux générations montantes, mais également un bon endroit pour découvrir des vocations et encourager les talents dans le sport ainsi que la culture, constate-t-il.

Financement: Partenariat entre BGFIBank et African Guarantee Fund

Cette nouvelle convention permettra au Groupe BGFIBank d’accélérer l’accès au financement de la clientèle des PME.Le Groupe BGFIBank et le Groupe African Guarantee Fund (AGF) ont signé , vendredi à Libreville, une ligne de garantie de portefeuille d’un montant total de 50 millions d’Euros (plus de 32 milliards FCFA), destinée à couvrir les crédits alloués aux Petites et moyennes entreprises (PME) africaines.

Cette nouvelle convention permettra au Groupe BGFIBank présent sur plusieurs métiers  financiers et doté d’un fort ancrage panafricain, à travers ses diverses filiales, d’accélérer l’accès au financement de la clientèle des PME, véritable levier de développement des économies africaines.

L’accord de partenariat a été signé par M. Henri-Claude Oyima, Président directeur général du Groupe BGFIBank et M. Jules NGankam, Directeur général du Groupe African Guarantee Fund, en présence de l’ensemble du Top management du Groupe BGFIBank et du Groupe AGF.

 Pour le Groupe BGFIBank, ce partenariat s’inscrit en ligne avec les ambitions de son projet d’entreprise Dynamique 2025 qui prône, entre autres, l’inclusion financière, laquelle implique l’accroissement du segment PME dans le portefeuille global de crédits.

«  Vecteur de développement et de valeur ajoutée pour le continent africain, l’essor d’un tissu de PME solide et prospère constitue pour nous une opportunité » a déclaré  Henri-Claude Oyima. Selon lui, cette opportunité passe inéluctablement par la mise en œuvre des synergies entre partenaires de références afin de surmonter les défis que pose le financement de cette clientèle spécifique. 

« Le partenariat que nous nouons ce jour avec l’AGF ouvre une nouvelle ère à bien des égards ». a conclu le Président directeur général du Groupe BGFIBank. 

De son côté, M. Jules NGankam, a salué la consolidation de la relation entre le Groupe BGFIBank et le Groupe AGF en faveur des PME en Afrique. 

« Le Groupe AGF et le Groupe BGFIBank collaborent depuis huit ans et cette nouvelle convention témoigne de notre volonté de continuer à soutenir les PME, acteurs majeurs de la création d’emplois en Afrique », a-t-il expliqué, soulignant que « nous considérons l’entreprenariat féminin comme un pilier de la croissance économique ». 

« Ainsi, grâce au programme AFAWA Guarantee for Growth, mis en œuvre par l’AGF en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD), les filiales du Groupe BGFIBank soutiendront avec des conditions plus avantageuses les PME de l’entrepreneuriat féminin. » a conclu M. NGankam.

Mali: Le Premier ministre admis dans une clinique à Bamako

Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga a été admis dans une clinique à Bamako. Il souffre d’un malaise sérieux. Son état de santé s’améliore.Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a été hospitalisé dans une clinique de Bamako après avoir eu un malaise, ont indiqué l’un de ses conseillers et un médecin de la clinique où il a été admis.

« Le Premier ministre Choguel Maïga est effectivement admis dans une clinique privée de Bamako. Il a eu un léger malaise. Je peux vous dire qu’à ce stade, ça va. Il est sous surveillance médicale », a dit l’un de ses conseillers spéciaux.

« Le Premier ministre malien a été admis aujourd’hui (samedi) dans notre clinique pour un malaise sérieux. Je peux vous dire qu’il récupère plutôt bien », a également fait savoir un médecin de cet établissement de santé.

« Après 14 mois de travail sans répit, le Premier ministre, chef du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga, a été mis en repos forcé par son médecin », a confirmé la Primature sur sa page Facebook. « Il reprendra ses activités la semaine prochaine », ajoute-t-on de même source.

Choguel Kokalla Maïga, 64 ans, plusieurs fois ministres et trois fois candidat à la présidentielle (2002, 2013 et 2018), avait été nommé chef de gouvernement le 7 juin 2021 par le président de la transition au Mali, Assimi Goïta.

Mali: Reprise lundi des rotations des contingents de la Minusma

Les rotations des contingents de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), suspendues depuis un mois, reprendront, lundi avec un nouveau mécanisme d’approbation, a annoncé, samedi, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, une information confirmée par la Minusma. »La Minusma a marqué son accord sur les nouvelles procédures et les a communiquées à tous les pays contributeurs de troupes. Il n’y aura pas d’exception », a déclaré M. Diop.

Avant, les contingents « nous saisissaient directement. On a mis un terme à cela. Toutes les demandes doivent désormais passer par la Minusma qui doit les valider et transmettre aux Affaires étrangères par note verbale », a précisé le chef de la diplomatie malienne. « Il est prévu que les rotations recommencent dès ce lundi », a confirmé, de son côté, Myriam Dessables, porte-parole de la Minusma.

Les rotations des contingents militaires et policiers de la Minusma avaient été suspendues, le 14 juillet pour une durée indéterminée en raison du « contexte de sécurité nationale ».

Vendredi, l’Allemagne avait annoncé suspendre « jusqu’à nouvel ordre » la majeure partie de ses opérations militaires au Mali dans le cadre de la Minusma, en dénonçant un nouveau refus de survol par les autorités maliennes.

Le président Macky Sall en visite au Mali lundi prochain

Le président sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA), effectuera une visite officielle au Mali à partir de lundi prochain, a indiqué une source de la présidence malienne, citée par des médias. Cette visite de travail est la première du président sénégalais au Mali depuis la prise du pouvoir par le président de la transition, Assimi Goïta en mai 2021, a ajouté la même source. 

Elle est annoncée au moment où l’Allemagne a décidé de suspendre « jusqu’à nouvel ordre » la majeure partie de ses opérations militaires au Mali dans le cadre de la mission de l’ONU, la Minusma (Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali). 

Vendredi, la ministre fédérale de la Défense allemande, Christine Lambrecht, a indiqué que « le gouvernement malien a encore une fois refusé d’autoriser un vol prévu aujourd’hui » qui devait assurer une rotation de personnel.

Electricité: le Guinéen Abé Sylla désigné président du Comité directeur du CLSG

M. Ibrahima Abé Sylla remplace son homologue ivoirien Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergieLe ministre de l’Energie, de l’hydraulique et des hydrocarbures de la République de Guinée, Ibrahima Abé Sylla, a été désigné, vendredi à Abidjan,  président du Comité directeur du projet d’interconnexion électrique Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone et Guinée (CLSG) pour une durée d’une année.

Cette désignation est intervenue à l’issue des travaux de la troisième réunion du Comité directeur. M. Ibrahima Abé Sylla remplace son homologue ivoirien Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie.

« Le Comité directeur, après examen et échanges sur les sujets abordés dans le rapport, a approuvé les recommandations formulées par le Comité de pilotage », souligne le communiqué final de la rencontre. 

Il s’agit notamment de l’état d’avancement du projet CLSG, du plan d’affaires 2022-2026 révisé et du tarif pour 2022, du programme de travail et du budget 2022, et de la stratégie de financement pour remédier au déficit financier.

« Au terme des échanges, le Comité directeur a estimé que certains points recommandés nécessitent une analyse approfondie », ajoute le communiqué, précisant que si à l’issue de cette analyse, il s’avère nécessaire, une réunion du Comité directeur sera convoquée.

Gesler E. Murray, ministre des Mines et de l’énergie de la République du Liberia et Alhaji Kanja Sesay, ministre de l’Energie de la République de Sierra Leone, ont participé aux travaux qui ont eu lieu dans la capitale économique ivoirienne. 

La prochaine réunion du Comité directeur se tiendra à Conakry, République de Guinée, le 25 novembre 2022.

La Côte d’Ivoire, Le Liberia, La Sierra Leone et la Guinée sont les quatre pays qui ont signé le Traité CLSG en 2012. Ce traité  a entre autres créé la TRANSCO CLSG, une société supranationale, détenue à part égale par les sociétés nationales d’électricité et chargée de financer, construire, détenir, exploiter, maintenir et développer cette infrastructure régionale.

Le Président du Conseil d’administration de TRANSCO CLSG, M. Sidibé Noumory, a mentionné que le résultat de toutes les activités révèlent “un avancement significatif de 97% à ce jour soit la construction effective des 1303 km de ligne”.

Le projet a permis en outre la réalisation de douze postes Haute Tension et centres de contrôle associés avec “un début d’écoulement de puissance depuis la Côte d’Ivoire d’environ 50 MW à la pointe”, a-t-il fait savoir.

Le ministre ivoirien chargé de l’énergie a dit que le dispatching est “quasiment achevé”. Il s’est réjoui des livraisons d’énergie à la Sierra Leone à BO-Kenema et Freetown respectivement depuis le 23 décembre 2021 et 7 juillet 2022 ainsi qu’à la Guinée à N’Zérékoré, depuis le 02 avril 2022.

“Quant au Liberia, il devrait bientôt recevoir de l’énergie via la ligne CLSG, avec la mise sous tension de quatre des cinq postes”, a-t-il ajouté, relevant que le projet a accusé un retard au niveau d’échange d’énergie actuelle sur la ligne, qui demeure en dessous des prévisions initiales.

S/Leone : Pourquoi les manifestants sont-ils en colère contre l’administration Bio ?

L’histoire montre que les manifestations en Sierra Leone sont généralement violentes, quel que soit le parti politique au pouvoir ou le président en exercice.Les manifestations meurtrières qui ont secoué la Sierra Leone le 10 août 2022 laissent penser que le pays n’a pas beaucoup progressé en matière d’éducation civique et de développement du capital humain.

 Les Sierra Léonais ont toujours entendu parler de toutes sortes de belles choses, comme leurs droits à la vie et à la liberté, à la liberté d’opinion et d’expression, et leurs droits au travail, à l’éducation, à l’accès à l’information et à la participation aux décisions qui affectent leur vie, etc. 

Cependant, de nombreux Sierra-Léonais ont du mal à comprendre où s’arrêtent leurs droits et où commencent ceux de leurs compatriotes. Le manque de connaissances sur les droits et les responsabilités a souvent conduit les citoyens à se faire justice eux-mêmes, notamment lors des violentes manifestations d’hier qui ont fait deux morts parmi les policiers et cinq parmi les civils, ainsi que des destructions massives de biens, selon les médias locaux. 

En outre, le manque de connaissances a été comblé par des intérêts privés tels que les observateurs sur les réseaux sociaux qui prêchent toujours les droits des citoyens sans éduquer leur public sur leurs responsabilités au sein de la société. Ceux qui détournent les récits nationaux pour leurs intérêts personnels ont considérablement augmenté le nombre de leurs abonnés sur les réseaux sociaux, ce qui leur donne le pouvoir d’appeler à des manifestations violentes. 

L’histoire montre que les manifestations en Sierra Leone sont généralement violentes, quel que soit le parti politique au pouvoir ou le président en exercice. Par conséquent, la police est toujours nerveuse lorsqu’il s’agit de donner la permission aux manifestants. 

 

En outre, la Sierra Leone a été très lente à employer des méthodologies de recherche qui encouragent l’éducation civique et comblent le fossé des connaissances parmi les citoyens, en particulier les jeunes qui constituent la majorité de la population.

 

Deuxièmement, la profonde division entre les Sierra-Léonais, notamment entre les partis politiques, a rendu difficile l’élaboration d’un récit national ou d’un consensus politique qui empêche les intérêts privés de détenir un pouvoir et un territoire étendus. La politique du jeu à somme nulle s’est avérée destructrice pour la majorité des Sierra-Léonais. 

 

Cependant, le pays, dont l’économie peine à se redresser depuis la chute spectaculaire des prix des minerais au début des années 2010 avant que l’épidémie d’Ebola ne mette un terme aux activités d’extraction en 2014, ne peut se permettre l’insécurité à un moment où la monnaie est faible, la productivité faible et l’inflation élevée, la crise énergétique mondiale, la pandémie mondiale de COVID-19 et la guerre Russie-Ukraine. 

 

Les images de violence, à travers le pays, qui sont devenues virales sur les réseaux sociaux hier risquent de faire fuir les investisseurs et les touristes potentiels dont le pays a désespérément besoin pour relancer le Leone, la monnaie locale qui a subi une forte dépréciation par rapport au dollar américain depuis bien trop longtemps. 

 

Par conséquent, nous devrons créer un récit national ou parvenir à un consensus politique selon lequel la sécurité est le mot d’ordre avant les élections générales des prochaines années. En d’autres termes, l’éducation civique sur la responsabilité des citoyens dans la promotion de la paix et de la sécurité devra combler le déficit de connaissances.