Après trois ans passés à la prison centrale de Libreville, Landry Amiang Washington est enfin libre

 La Cour d’appel a ordonné la libération de Landry Amiang lundi 6 janvier dernier. Il lui reste toutefois à comparaitre à l’audience du 13 janvier destinée à la réouverture des débats au fond tel que sollicité par le ministère public.

Le feuilleton de plus trois ans sur le procès de Landry Amiang Washington vient de connaitre une issue. La Cour d’appel a ordonné sa liberté d’office et renvoyé les parties à l’audience du 13 janvier destinée à la réouverture des débats au fond.

Très rare, la décision n’a pas manqué d’être saluée par Jean Paul Moumbembe. «C’est une joie immense. Nous venons de gagner. La justice a prévalu. Nous félicitons les magistrats qui viennent de nous prouver qu’ils sont indépendants», a déclaré le conseil de Landry Amiang Wasgington.

Au-delà de la joie, Maitre Jean Paul Moumbembe estime que la décision de la Cour servirait de principe en matière du respect des délais. «Nous allons désormais l’opposer par rapport au cas des autres détenus politiques tels que Bertrand Zibi, Pascal Oyougou et bien d’autres. Et tous les justiciables peuvent s’en procurer et l’opposer au ministère public».

Arrêté à l’aéroport de Libreville en août 2016, puis placé sous mandat de dépôt à «Sans-Famille» depuis plus de trois ans, Landry Amiang Washington était poursuivi pour outrage au chef de l’Etat, «révolte populaire» et escroquerie.

Le 5 avril dernier il avait été condamné à trois ans de prison assortis d’un million de francs CFA d’amende. Ayant purgé sa peine, l’activiste aurait dû être libéré depuis juillet dernier avant d’être jugé en appel, conformément à l’article 400 du Code procédure pénale. Malheureusement, il était toujours détenu en prison en raison d’une demande de réouverture des débats formulée par le ministère public

 

Bertrand Zibi condamné à 6 ans de prison ferme

Le tribunal correctionnel de Libreville a donné ce mardi son vecdit concernant l’affaire Bertrand Zibi. L’ancien député a été condamné à 6 ans de prison ferme.

Arrêté en 2016 il n’aura plus que trois autres années d’incarcération si la décision du jour est intégralement appliquée. Lors de sa dernière audition, le ministère public avait requis dix ans de prison et 250 000 FCFA d’amende contre Bertrand Zibi Abeghe, poursuivi pour « détention illégale d’une arme à feu » , « non-assistance à personne en danger » et « crime contre la paix publique ».

Ce mardi date du verdict , a été condamné mardi à six ans de prison ferme par la chambre correctionnelle.

 


Affaire Bertrand Zibi : dix ans de prison requis par le parquet

Le tribunal correctionnel de Libreville a requis mardi soir dix ans de prison contre l’ancien député Bertrand Zibi Abeghe, accusé d’être impliqué dans les violences post-électorales d’août 2016.

Le verdict sera donné le 23 juillet prochain prochain. Mais en attendant, le ministère public a requis 10 ans de prison et 250 000 FCFA d’amende contre Bertrand Zibi Abeghe poursuivi pour « détention illégale d’une arme à feu »« non-assistance à personne en danger » et « crime contre la paix publique ».

L’ancien député notamment poursuivi pour « instigation aux actes et manœuvre de nature à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’Etat », « instigation aux violences et voies de fait » et « détention illégale d’arme à feu ».

Il avait été arrêté le 31 août 2016, au siège du candidat de l’opposition Jean-Ping, au moment des graves violences post-électorales ayant suivi la proclamation de la victoire du président sortant: manifestations, interpellations par centaines, Assemblée nationale incendiée, assaut des forces de sécurité contre le QG de Jean Ping.