Gabon : Ike Ngouoni Aila Oyouomi désormais libre

Condamné en juillet 2022, à 8 ans de réclusion criminelle, l’ancien porte-parole de la présidence gabonaise a recouvré sa liberté mardi 02 avril 2024.

 

Ancien porte-parole de la présidence gabonaise sous le régime d’Ali Bongo Ondimba, a retrouvé sa liberté mardi 02 avril 2024 après la libération d 1666 prisonnier par président Oligui Nguema lundi 1er avril 2024.

En effet, Ike Ngouoni Aila Oyouomi avait été condamné pour des faits de détournements de fonds publics et blanchiment de capitaux, assortie d’une amende de 50 millions de francs CFA. Dans sa délibération, le tribunal après l’avoir reconnu coupable, avait décidé de ce qu’il devait aussi rembourser 5 milliards de francs CFA à l’État.

Notons que c’est  en Septembre 2019 qu’il avait été arrêté parmi les figures emblématiques de l’opération Scorpion, ciblées dans la foulée de l’incertitude politique générée par l’état de santé d’Ali Bongo.

Gabon : un homme condamné à 20 ans de prison pour viol sur une mineure

Le nommé Cyriaque Matha plus connu sous le nom de Moussa Ben Laden a été condamné pour le crime de viol sur mineure de moins de 15 ans et les délits de séquestration et de détournement de mineure, sur la personne de N. O., 12 ans au moment des faits.

 

 

 

Les faits relatés par la victime commencent par un enlèvement malicieux, perpétré en 2017 à Franceville. Le site l’Union rapporte que : l’accusé aurait usé de ruse pour obliger sa victime à le suivre jusque dans une forêt, derrière une maison inachevée de Picas, où il l’aurait attachée, violée et séquestrée durant trois jours. Abusant d’elle à volonté. Avant de demander une rançon de 1,2 million de francs au père de sa victime.

Devant la Cour, l’accusé a dit n’avoir aucun souvenir de ce qu’il avait fait, prétendant que c’est peut-être lui ou pas qui a commis l’acte. Mais son subterfuge n’a pas fonctionné puisque le Ministère public a requis à son encontre la réclusion criminelle à temps.

Dans sa plaidoirie, la défense assurée par Me Jean-Stéphane Eyoghe, a sollicité l’acquittement au bénéfice du doute et l’application des circonstances atténuantes. Cependant, les réquisitions du procureur général ont été suivies par la Cour.

Le journal l’Union poursuit que,  l’accusé est un repris de justice depuis l’âge de 13 ans pour de multiples vols. Six mois après le dernier fait, il est libéré puis rattrapé pour crime de viol sur un garçon de 8 ans. Après quelques années passées à la prison de Yéné, il est libéré. Mais, il est de nouveau incarcéré pour le viol de N. O.

8 jours de prison et 12 mois de sursis pour avoir arraché et uriné sur le drapeau

Le jeune Pierre Endamane Mba a été jugé le 31 août 2019. Il a reçu une peine de 8 jours de prison et 12 mois de sursis.

Les faits se sont déroulés à Cocobeach le 16 Août dernier. Sortant d’un mariage, Pierre Endamane Mba a été arrêté par la gendarmerie, pour avoir outragé le drapeau gabonais. Selon un gendarme de la brigade de Cocobeach, ce dernier aurait arraché le drapeau à sa corde, déchiré puis uriné dessus. Il a ensuite été mis en détention préventive à la prison centrale de Libreville.

Son jugement ayant eu lieu le 31 Août, Pierre Endamane a souhaité donner sa version des faits: «Le gendarme a voulu m’entraîner de force à la brigade. Pendant que je me débattais, il a perdu l’équilibre, il est tombé et sa tenue s’est déchirée», a-t-il raconté. Il s’est déclaré non coupable des chefs d’accusation à son encontre disant avoir plutôt uriné sur un poteau, et non sur le drapeau.

Mais les juges se basant sur la concordance des faits, ont déclaré Pierre Endamane coupable. Ayant couvert les 8 jours lors de sa détention préventive, il a aussitôt été libéré.

 

Bertrand Zibi condamné à 6 ans de prison ferme

Le tribunal correctionnel de Libreville a donné ce mardi son vecdit concernant l’affaire Bertrand Zibi. L’ancien député a été condamné à 6 ans de prison ferme.

Arrêté en 2016 il n’aura plus que trois autres années d’incarcération si la décision du jour est intégralement appliquée. Lors de sa dernière audition, le ministère public avait requis dix ans de prison et 250 000 FCFA d’amende contre Bertrand Zibi Abeghe, poursuivi pour « détention illégale d’une arme à feu » , « non-assistance à personne en danger » et « crime contre la paix publique ».

Ce mardi date du verdict , a été condamné mardi à six ans de prison ferme par la chambre correctionnelle.

 


Affaire Bertrand Zibi : dix ans de prison requis par le parquet

Le tribunal correctionnel de Libreville a requis mardi soir dix ans de prison contre l’ancien député Bertrand Zibi Abeghe, accusé d’être impliqué dans les violences post-électorales d’août 2016.

Le verdict sera donné le 23 juillet prochain prochain. Mais en attendant, le ministère public a requis 10 ans de prison et 250 000 FCFA d’amende contre Bertrand Zibi Abeghe poursuivi pour « détention illégale d’une arme à feu »« non-assistance à personne en danger » et « crime contre la paix publique ».

L’ancien député notamment poursuivi pour « instigation aux actes et manœuvre de nature à provoquer des troubles ou manifestations contre l’autorité de l’Etat », « instigation aux violences et voies de fait » et « détention illégale d’arme à feu ».

Il avait été arrêté le 31 août 2016, au siège du candidat de l’opposition Jean-Ping, au moment des graves violences post-électorales ayant suivi la proclamation de la victoire du président sortant: manifestations, interpellations par centaines, Assemblée nationale incendiée, assaut des forces de sécurité contre le QG de Jean Ping.