Gabon- crime de complot contre l’autorité de l’État : Pascal Oyougou sera devant la barre le 15 juin

 « J’irai au procès du 15 juin confiant que le droit sera dit » a dit l’opposant Pascal Oyougou. Ce proche de Jean Ping qui est en liberté provisoire depuis le11 février 2021, s’est dit confiant pour la suite de son procès dont l’audience est prévue le 15 juin devant le tribunal de première instance de Libreville.

Après voire passé 41 mois de détention préventive à la prison centrale de Libreville pour « crime de complot contre l’autorité de l’État »,  et libéré sous caution  le 11 février dernier, est attendu devant le tribunal de première instance de Libreville le 15 juin prochain.

« J’irai au procès du 15 juin confiant que le droit sera dit », a déclaré avec optimisme M. Oyougou, ironisant au passage que, « je veux croire qu’au Gabon, il existe des hommes de loi capables de dire le droit en vérité ».

Dans sa déclaration du lundi 07 juin, Pascal Oyougou, soutien indéfectible de l’opposant Jean Ping, a indiqué que son incarcération abusive découle de ses opinions politiques, orientées sur l’idée « d’un Gabon libre et démocratique ».

Pour rappel, Pascal Oyougou avait été inculpé pour « crime de complot contre l’autorité de l’État et du délit d’acte ou manœuvre de nature à compromettre la sécurité publique ».

 

Gabon : Pascal Oyougou proche de Jean Ping a été libéré après 4 ans de prison

Pascal Oyougou, un des proches de l’opposant Jean Ping a été libéré de la prison centrale de Libreville où a passé 4 ans. Les circonstances de sa libération ne sont pas encore connues.

Il sied de noter que, Pascal Oyougou a jeté à la prison centrale de Libreville le 13 septembre 2018. Très proche de Jean Ping au moment de son arrestation, Pascal Oyougou était Secrétaire général adjoint du Rassemblement héritage et modernité (RH&M), le parti d’Alexandre Barro Chambrier débaptisé pour devenir Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM).

Ce collaborateur de Jean-Ping  avait été inculpé pour crime de complot contre l’autorité de l’État et du délit d’acte ou manœuvre de nature à compromettre la sécurité publique.

Il faut signaler qu’en janvier 2018, la justice gabonaise avait souhaité entendre Jean Ping comme témoins dans cette affaire. M. Oyougou aurait abondamment cité le nom de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine dont il était très proche.

L’opposant Jean Ping avait refusé de déférer à la convocation l’invitant à se présenter au cabinet du juge d’instruction le mercredi 17 janvier 2018 comme témoins.

Pour rappel, Pascal Oyougou a été une figure de proue dans la contestation de la réélection du président Ali Bongo Ondimba  à la magistrature suprême du pays le 31 août 2016.

 

Après trois ans passés à la prison centrale de Libreville, Landry Amiang Washington est enfin libre

 La Cour d’appel a ordonné la libération de Landry Amiang lundi 6 janvier dernier. Il lui reste toutefois à comparaitre à l’audience du 13 janvier destinée à la réouverture des débats au fond tel que sollicité par le ministère public.

Le feuilleton de plus trois ans sur le procès de Landry Amiang Washington vient de connaitre une issue. La Cour d’appel a ordonné sa liberté d’office et renvoyé les parties à l’audience du 13 janvier destinée à la réouverture des débats au fond.

Très rare, la décision n’a pas manqué d’être saluée par Jean Paul Moumbembe. «C’est une joie immense. Nous venons de gagner. La justice a prévalu. Nous félicitons les magistrats qui viennent de nous prouver qu’ils sont indépendants», a déclaré le conseil de Landry Amiang Wasgington.

Au-delà de la joie, Maitre Jean Paul Moumbembe estime que la décision de la Cour servirait de principe en matière du respect des délais. «Nous allons désormais l’opposer par rapport au cas des autres détenus politiques tels que Bertrand Zibi, Pascal Oyougou et bien d’autres. Et tous les justiciables peuvent s’en procurer et l’opposer au ministère public».

Arrêté à l’aéroport de Libreville en août 2016, puis placé sous mandat de dépôt à «Sans-Famille» depuis plus de trois ans, Landry Amiang Washington était poursuivi pour outrage au chef de l’Etat, «révolte populaire» et escroquerie.

Le 5 avril dernier il avait été condamné à trois ans de prison assortis d’un million de francs CFA d’amende. Ayant purgé sa peine, l’activiste aurait dû être libéré depuis juillet dernier avant d’être jugé en appel, conformément à l’article 400 du Code procédure pénale. Malheureusement, il était toujours détenu en prison en raison d’une demande de réouverture des débats formulée par le ministère public