Gabon : un gendarme recherché pour pratique de torture sur un élève

Le nommé Rodrigue Mohamed Body, après avoir séquestré et torturé un élève de terminale a réussi à quitter la ville.

 

Les faits remontent au vendredi 20 janvier 2023, lorsque selon le site Gabon Media Time, le jeune Dan Nzahou a été battu par un adjudant de la gendarmerie nationale, sous prétexte qu’il aurait une aventure avec sa sœur cadette. En effet, l’adjudant n’a pas digeré l’histoire selon laquelle sa sœur aurait passé une soirée d’étude avec son camarade. Il a donc appelé et menacé le jeune élève en lui demandant de venir le retrouver dans leur domicile.

Arrivé Dan Nzahou a été séquestré par le gendarme qui s’est mis à le torturer. Tout « en pointant son arme de service qu’il venait de charger sur lui. Ensuite il aurait demandé à sa propre petite sœur de se déshabiller, tels des esclaves les deux élèves auraient été promenés dans la ville jusque devant le domicile du préfet. Tout le long de ce parcours, l’adjudant Body se serait permis de les prendre en photos ».

Alerté le parquet de la république de Mouila a pris l’affaire à main, tout en rassurant que nul n’est au-dessus de la loi et qu’une procédure est en cours pour que le mis en cause réponde des faits qui lui sont reprochés. Révèle le site Gabon Media Time.

Gabon : un enseignant écope de 6 mois de prison pour harcèlement sexuel sur mineure

Le  professeur des mathématiques au collège privé Delta à Port-Gentil,  a été condamné à 6 mois de prison dont 5 avec sursis hier jeudi 15 décembre 2022.

 

Selon le site Gabon Actu, l’enseignant de mathématique a été condamné pour harcèlement sexuel sur son élève de 16 ans. Le journal qui s’est renseigné auprès de l’ONG Aurore a relevé que : L’enseignant en question avait été interpellé et placé sous mandat de dépôt depuis 2 semaines. Il sortira dans 2 autres semaines.

La petite harcelée avait fini par révéler tout à ses parents qui ont décidé de passer à l’action pour protéger leur enfant mineur.

Selon une source bien informée, l’élève harcelée songerait désormais de changer d’établissement pour ne pas subir la colère des autres enseignants probablement solidaires de leur collègue.

L’ONG a déploré à cet effet que : « Nous sommes déçu par cette décision parce que ce bourreau sortira de prison dans deux semaines et il pourrait continuer à harceler d’autres élèves », a déploré Amédée Maroundou, présidente de l’ONG Aurore qui a instruit la procédure