Diplomatie : l’ambassadeur du Gabon en Angola  reprend ses fonctions

Rappelé pour « consultations » au Gabon par le président de la transition le Général Oligui Nguema le 15 décembre 2023, le diplomate gabonais vient de reprendre son service à Luanda en Angola.

 

La reprise de service du diplomate gabonais intervient après la rencontre des émissaires gabonais,  avec le président angolais Joao Lourenço le 23 avril 2024 au palais de Cidade Alta à Luanda en Angola. En effet, la délégation composée de jean François Ndongou président de l’Assemblée nationale et Jean Ping, homme politique et  président de la commission de l’Union africaine avait pour but d’apaiser les tensions qui ont été déclenchées entre les deux pays après l’arrivée au pouvoir des militaires le 30 août 2023.

Après la rencontre des émissaires du président de la transition le Général Oligui Nguema avec le président angolais, le diplomate gabonais qui depuis le 15 décembre n’avait plus repris ses fonctions, n’est pas retourné à Libreville. « Tout s’est bien passé. L’ambassadeur du Gabon a repris ses fonctions », apprend-on sur  Rfi, qui indique d’après une source gabonaise qu’ « une visite du général Oligui Nguema n’est plus impossible ».

Cette reprise des fonctions du diplomate gabonais laisse voir un rapprochement entre les deux pays. Une visite officielle du président Oligui Nguema sera certainement annoncée à Luanda en Angola pour une rencontre avec le président Joao Lourenço.

Le Gabon souhaite apaiser ses tensions avec l’Angola

Une délégation composée de Jean François Ndongou président de l’Assemblée Nationale et Jean Ping homme politique et ancien président de l’Union Africaine s’est rendue en Angola mardi 23 avril,  dans l’optique d’apaiser les tensions nées de la prise du pouvoir par les militaires le 30 août 2023 au Gabon.

 

En Angola, les deux émissaires du président de la transition Oligui Nguema vont rencontrer le président angolais Joao Lourenço. Il sera question de s’entretenir avec le président angolais sur des points pouvant entrainer l’apaisement des tensions entre leur deux pays, raison de leur mission à Luanda. Depuis le 30 août 2023, avec l’arrivée au pouvoir des militaires, l’Angola est le seul pays de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale), où le président de la transition Oligui Nguema n’a pas effectué de visite où il était question de rencontrer en tête- à-tête les chefs d’Etat.

En effet, un désaccord entre les deux pays a été émergé. D’après certains événements qui justifient ces tensions entre leur deux pays, on note entre autre, l’absence d’officiels gabonais lors des cérémonies pour l’anniversaire de l’indépendance de l’Angola organisé à Libreville, ce qui s’est  poursuivi jusqu’au sommet de la Cemac où l’Angola a été pour la suspension du Gabon et la délocalisation du siège de la CEEAC du Gabon pour Malabo en Guinée équatoriale. Il s’est également suivi une intrusion des individus non identifiés au domicile  de l’angolais  Gilberto da Piedade Verissimo, le président de la commission de la CEEAC à Libreville.

Rappelons que, le président de la transition le Général Oligui Nguema avait  rappelé son ambassadeur au Gabon pour « Consultations ». Ce dernier qui jusqu’à nos jours n’est pas encore retourné à son poste. Notons qu’une mission réussie de ces émissaires gabonais à Luanda en Angola,  pourra permettre une rencontre entre le président Oligui Nguema et son homologue de l’Angola.

Gabon-attaque à la résidence du président de la commission de la CEEAC : le gouvernement révèle les premières enquêtes

Le ministre de l’intérieur a à travers un communiqué dévoilé les premières enquêtes de l’attaque « présumée », qu’il y a eu chez le président de la commission de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), l’angolais Gilberto Da Piedade Verissimo le 17 janvier 2024.

 

Selon le communiqué du ministre de l’intérieur, sur la qualification de graves incidents de sécurité portée par le Président de la Commission, il ressort qu’en fait d’agression, il s’est plutôt agi de l’arrivée sur les lieux du propriétaire des locaux, accompagné de deux éléments de sa garde rapprochée, venu constater l’effectivité de la libération de la résidence par l’ancien occupant à savoir Monsieur Gilberto da Piedade VERISSIMO.

En effet, l’enquête a démontré, à la lumière du contrat de bail qui courait du 1er  décembre 2022 au  30  novembre  2023  couplée  à  la  lettre  de  résiliation  de l’Ambassadeur, qu’elle ne l’était plus ; le Président de la Commission de la CEEAC n’y étant plus domicilié mais résidant  désormais dans un appartement dans le centre-ville, une  lettre datée du 30 novembre 2023, montre que, l’intéressé a notifié à l’Agence immobilière la libération de la résidence pour au plus tard le 5 janvier 2024. Il était donc question pour le propriétaire de faire une descente afin de s’assurer que le diplomate Angolais avait bel et bien libéré la résidence. Le communiqué du ministre poursuit que, lors de cette descente, le  diplomate était absent du lieu au moment des faits.

Pour finir, le Gouvernement de la République Gabonaise, tout en s’indignant des allégations peu crédibles tendant à ternir l’image du Gabon et de ses Forces de défense et de sécurité réaffirme son engagement à respecter scrupuleusement toutes ses obligations internationales et Organisations Internationales accrédités sur son territoire.  Rappelons que, l’Angola et le Gabon sont tous membre de la CEEAC.

Le Gabon rappel pour « consultation » son ambassadeur extraordinaire en Angola

Le ministère gabonais des Affaires étrangères a procédé au rappel «pour consultation» de son ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Angola, le 15 décembre dernier.

 

Une lettre du ministre gabonais des Affaires étrangères informe du rappel pour « consultations » de l’ambassadeur du Gabon en Angola. Ce rappel se fait après la tenue de la 5ème session de la communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale en Guinée équatoriale le 15 décembre 2023.

En effet, selon certaines sources médiatiques, Il est question pour les autorités gabonaises de faire revenir leur ambassadeur de Luanda  pour « consultations en vue de procéder à un examen approfondi de certaines questions d’importance capitale relevant de sa juridiction », apprend-on.  Pour le site Gabon Review, cette décision se dévoile comme un  signe de tensions exacerbées entre Libreville et Luanda depuis le putsch militaire du 30 août au Gabon.

Les relations entre les deux pays sont de plus en plus tendues depuis la prise du pouvoir  par les militaires au Gabon. Rappelons que, le président de la transition a déjà effectué sa tournée dans tous les pays membres de la CEEAC où il a rencontré les chefs d’Etats  à l’exception de l’Angola.