Gabon : le FPG manifeste pour le départ des militaires Français

Le Front patriotique gabonais à travers une lettre adressée,  à l’ambassadeur de France au Gabon, envisage organiser  une marche pacifique le 24 mai  2022, en vue d’exiger le départ des militaires français qui se trouvent au Gabon.

 

Selon un article publié sur le site Gabonreview, Gerald Ella Nguema, le président du Front patriotique gabonais  compte manifester afin,  d’exiger le départ de l’armée française qui se trouve dans le territoire gabonais.

En effet, concernant cette manifestation, le président de cette association a rappelé que, si les pays d’Afrique sont indépendants depuis 60 ans, « on ne peut pas, pour des gens qui ont encore la tête sur leurs épaules, justifier de leur présence surtout que notre pays n’est pas un pays en guerre». «Notre pays n’est pas en perpétuelle difficulté. Nous pensons que cette présence forte ne se justifie pas», a-t-il précisé, dans le journal Gabonreview.

Pour lui, il ne s’agit pas de sentiment anti-français, mais, dit-il, « une question de patriotisme, de défense de son pays, de sa Nation, et d’avoir de meilleures perspectives de développement parce cette situation d’asservissement, de soumission participe à pérennisation de la situation de bourgade dans laquelle notre pays se trouve» et de «la sacralisation de la présence impérialiste dans notre pays».

La marche prévue le mardi 24 mai 2022 va suivre un itinéraire précis à savoir, un  départ au carrefour Camp de Gaulle, siège de cette unité de l’armée française au Gabon, jusqu’à l’entrée d’Alibandeng.

Gabon : la troisième voix propose de revenir au format de 1960 en cas d’indisponibilité du chef de l’Etat

Les acteurs politiques se réclamant de la troisième voix ont dressé un tableau sombre de la gouvernance durant l’année 2019 appelant le président Bongo à prendre les décisions fermes sur la base des leçons tirées.

Loin de remettre en cause la légitimité d’Ali Bongo Ondimba, Gérard Ella Nguema, Gervais Amogho, Paskhal Nkulu et leurs compagnons disent tirer des leçons des évènements qui se sont déroulés durant l’année écoulée. Ils proposent, à cet effet, qu’en cas d’indisponibilité du président de la République, une modification constitutionnelle pour adopter soit le format de 1960 qui prévoyait qu’en cas d’indisponibilité du président de la République, le vice-président pourrait assurer l’intérim, soit de conduire ou de compléter la disposition sur l’indisponibilité. Et l’application des recommandations de la conférence nationale de 1960 qui prévoyait l’existence d’un troisième camp, les partis du centre

 « Nous souhaitons que le centre soit comme l’opposition un camp politique à part entière. Nous recommandons que vous portiez votre regard au-delà des cercles d’amis et de famille pour ce qui est du choix des membres du gouvernement et des hautes fonctionnaires de l’administration. Nous voulons sortir des clichés papa président d’institution et enfant ministre… », a-t-il déclaré.

La troisième voix a également dit son insatisfaction face au discours à la nation du président de la République du 31 décembre 2019.  « Cet état vient du fait que les décisions que les Gabonais attendaient de vous n’ont pas été prises, à savoir les constructions des salles de classes , les logements, l’emploi à la fonction publique, la gabonisation de certains corps de métiers dit de souveraineté , pompistes, taximan, cuisiniers etc., l’arrêt de l’immigration sauvage devenue dangereux pour le Gabon et les Gabonais, le relèvement des pensions retraites, l’arrêt de la tentative de privatisation et de vente de Gabon télécom et la SEEG, le rétablissement des bourses au secondaires comme au supérieur , la remise des allocations aux filles mères et aux économiquement faibles , la gratuité de l’école et de l’eau et le paiement de l’électricité par les Gabonais à un montant forfaitaire , le tableau est long », a énuméré  Gerald Ella Nguema le porte-parole.

Source: gabonact.com