Gabon : trois agents de la sécurité pénitentiaire radiés

Ils ont été radiés pour trafic et introduction des objets interdits au sein de la Prison Centrale de Libreville.

 

C’est au cours de la cérémonie officielle présidé par Commandant en Chef de la Sécurité pénitentiaire, le Général de Division, Jean Germain Effayong Onong à la prison centrale de Libreville, que ces agents de sécurité pénitentiaires ont été radiés. Il  s’agit de deux Sous-Brigadiers Majors (Sergent-Chef Major), les nommés Dorland Kombila Mébale, matricule solde 508796 A, code grade 362 indice 710, de Stano-Maiken’s, Ongouélé-Ambolo matricule solde 507372 C, code grade 361 indice 701.

Ett du Caporal-Chef, aussi appelé agent de classe exceptionnelle, Gadin Arsème Boussamba Banzonzila, matricule solde 507 946 x, code grade 151 indice 483. En effet, ces agents de la sécurité pénitentiaire sont tombés sous le coup d’un arrêté nº0090/MJGS/CCSP/DP/SCAA infligeant des sanctions disciplinaires de deux (2) sous-Officiers et d’un agent de rang de la Sécurité pénitentiaire. Lesquels, ont été écroués dans les geôles de la prison de Gros Bouquet.

Au cours de cette cérémonie, le Commandant en Chef de la Sécurité pénitentiaire, le Général de Division, Jean Germain Effayong Onong n’a pas manqué de mettre en garde les agents de sécurité et a invité tous les agents  qui ont des problèmes sur la table de l’inspection générale de la sécurité pénitentiaire, à les résoudre au plus vite.

Prison centrale de Libreville : 500 téléphones portables brulés par les autorités

Les autorités administratives et judiciaires ont procédé vendredi  8 avril dernier, à la destruction de plusieurs appareils et drogues, retrouvés à la prison centrale de Libreville dans les cellules des détenus, lors d’une fouille inopinée le 31 mars dernier.

 

Après avoir saisie des drogues,  des boissons alcoolisées, des paquets de cigarettes, et environ 500 téléphones portables à la prison centrale de Libreville,  les autorités ont décidé de mettre le feu sur ces objets.

En effet, ces objets retrouvés au sein de la prison dans les cellules de ces prisonniers, sont censés être interdits  dans le milieu carcéral. Face à cette situation,  les autorités ont grâce à cette descente constatées un « laisser-aller » de la part des gardiens du pénitencier, dans cette grande prison qui contient plus de 1000 détenus.

Selon des informations, une enquête est ouverte pour mettre la main sur tous les responsables, qui participent à ce trafic en permettant au détenu d’entrer en possession d’un téléphone ou d’une drogue en milieu carcéral.

Le Ministère public a requis 5 ans de prison ferme contre B .Laccruche pour faux et usage de faux

Brice Lacchruche, ancien Directeur de cabinet du Président Ali Bongo Ondimba, condamné  ce mardi 26 octobre 2021 lors d’un procès en appel, 5 ans de prison ferme et une amende de 5 millions de FCFA, pour faux et usage de faux.
 

Les avocats du prévenu : Me Jean Paul Moumbembe et Me Anges Kevin Nzingou, ont plaidé pour une peine avec sursis, « considérant que leur client avait fait son mea culpa ».

Signalons que, le verdict de cette affaire de faux et usage de faux aux contours, dit-on, politiques selon ses avocats, est attendu le 29 octobre prochain.

Le Tout puissant Laccruche Alihanga est poursuivi par le Ministère public pour avoir en 2004, 2010 et 2012, dit-on, usé de moyens frauduleux pour se faire indûment délivrer des documents administratifs dont le certificat de nationalité.

Rappelons tout de même qu’il est en détention préventive à la prison centrale de Libreville depuis 22 mois pour des faits supposés de détournement des deniers publics et de blanchiment d’argent,  non encore éludés jusqu’ici par la justice gabonaise.

Gabon : « l’opposant Nicolas Nguema est prise en otage à B2 » (Anges Kevin Nzigou)

« La loi gabonaise dispose que la garde à vue est de 4 jours au maximum.  Mon client (Nicolas Nguéma), est en garde à vue depuis 17 jours. Ce n’est plus une garde à vue, c’est une prise d’otage », a dit Me Nzigou lors d’un  meeting dimanche au siège du Parti pour le changement (PLC).

Lors d’un meeting de soutien à l’homme d’affaires Nicolas Nguéma, son avocat Me   Anges Kevin Nzigou a affirmé que son ami n’est pas gardé à vue à la Direction Générale de la Contre-ingérence et de la Sécurité Militaire aussi appelé B2 mais il est en otage.

Il sied de rappeler  que, l’opposant et l’homme d’affaire Nicolas Nguéma a été arrêté le 4 décembre par les éléments du B2 pour une affaire de vente d’une barge appartenant au groupement Santullo, une société italienne ayant un lourd contentieux économique avec l’Etat gabonais.

Signalons que, Nicolas Nguéma détient un mandat de représentation délivré par le groupement Santullo. Fort de ce mandat, il a sollicité l’avocat du groupement Santullo, Anges Kevin Nzighou pour vendre la barge ce qui fut fait. Plusieurs mois après la vente, l’Etat s’est réveillé affirmant que la barge vendue était un bien saisie par la justice. Le B2 a saisi le bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon pour entendre Anges Kevin Nzigou dans cette affaire, ce que l’avocat refuse car sa profession l’interdit.

Selon  une source judicaire, Nicolas Nguéma sera à nouveau présenté devant un juge d’instruction ce lundi 21 décembre 2020. Après 17 jours de garde à vue, soit il sera libéré soit il sera placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.

 

 

 

Opération scorpion : Aurélie Ntoutoume jetée en prison pour le détournement de 200 millions de FCFA

La secrétaire générale du ministère des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Habitat Aurèlie Ntoutoume, a été placé sous mandat de dépôt  mardi 21 janvier à la prison centrale de Libreville pour un marché de 200 millions de FCFA

« Je l’ai accompagné à la prison centrale de Libreville en présence des éléments du B2. Il était entre 17 et 17 h 30 », a confié son avocat Albert Bikalou. « On lui a fait passer comme une véritable prédatrice des deniers publics. Nous avons lu dans la presse qu’elle a détourné jusqu’à 8 milliards de FCFA. Cela nous a étonné », s’est indigné l’avocat.

Selon Me Bikalou sa cliente a obtenu un marché à Lastourville de 200 millions de FCFA. L’enveloppe devait permettre de réaliser des plateaux sportifs dans le lycée public de cette ville.

Aurélie Ntoutoume a affirmé s’être rendue dans la ville de Wongo pour exécuter son marché. Alors que le chantier était exécuté à 40%, selon l’avocat, Aurélie Ntoutoume est malheureusement rappelée d’urgence à Libreville par le ministère de l’Enseignement supérieur de l’époque. Séraphin Moundounga qui lui avait confié ce marché l’a rappelé à Libreville pour un nouveau marché. Il s’agissait de construire les dos-d ’ânes devant l’UOB suite au décès spectaculaire d’un étudiant fauché par un automobiliste.